mardi 29 novembre 2011

Jean Aimé Mouketou ment au monde entier sur Ali Bongo Ondimba

Dans un article intitulé, « Une République ploutocratique » publié le 29 novembre 2011, notre compatriote Jean Aimé Mouketou s’est illustré dans une légèreté insultante et insupportable à l’égard du Président de la République, Ali Bongo Ondimba,  en mettant sur l’espace publique des informations dont lui seul semble détenir le géni de la fabrication.

En effet, devenus des abonnés de l’information non avérée et non vérifiable, les membres de l’opposition tentent de miser sur une nouvelle forme de communication afin de parer à leur perte de vitesse devenue mortelle et à leur manque criarde de crédibilité. Aussi, à la suite de Mike Jocktane qui a récemment pris le risque suicidaire d’affirmer publiquement qu’Omar Bongo aurait financé la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, Jean Aimé Mouketou vient d’emboîter le pas en disant ouvertement qu’Ali Bongo Ondimba aurait remis la somme d’un milliard sept cents millions de francs CFA à Monsieur Fidèle Waura, l’infidèle sans aura.

Cette déclaration provocatrice faite par Jean Aimé Mouketou, pourtant animateur d’une émission politique sur des ondes panafricaines, nécessite que celui-ci soit entendu par la justice afin qu’il justifie l’impertinence et la gravité  de ses propos. Tout citoyen gabonais a des droits mais aussi des devoirs. Et ceux-ci consistent à respecter l’honneur et la dignité d’autrui. Rappelons au passage qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre le fait d’appartenir à l’opposition et être capable de dire la vérité. De ce fait, il est totalement inconcevable que l’opposition gabonaise ne cesse depuis 2009 de s’investir que dans la calomnie, la diffamation et le mensonge.

Le président de la République n’a pas vocation à être le punching-ball des membres d’une opposition reconnue irresponsable.

Comment certains compatriotes peuvent ils reprocher au chef de l’Etat de s’être à nouveau élevé au dessus des clivages politiques en recevant publiquement le bureau exécutif de l’UPG suite au décès de Pierre Mamboundou Mamboundou ? Est-ce ce sens de l’Etat qui a tellement froissé notre compatriote au point d’inspirer ses absurdités fantaisistes qui ne participent en rien au renforcement de notre système démocratique ou à la consolidation de notre unité nationale ?   

La fibre africaine voire humaine ne devrait-elle pas se mettre au dessus des divergences politiques toutes les fois où la mort nous impose douloureusement son heure de rendez vous ?

A lire ce qui se dit ça et là par les membres d’une opposition complètement en lambeau, on est bien tenté de penser que le président de l’UPG ne méritait pas les honneurs que le chef de l’Etat lui a rendu avant de rejoindre sa dernière demeure.

Au-delà de cette fiction « mouketiste », il faut dire que la situation dramatique qui prévaut au sein de l’UPG est déjà si triste qu’il est totalement indécent que certains plaisantins trouvent le moyen d’y rajouter de l’intox et de l’amertume.

Fidèle Waura qui est une figure importante mais très contestée de l’UPG demeure le seul maître de ses gymnastiques politiques. Il convient pour des questions d’objectivité de ne pas chercher ailleurs des boucs émissaires devant justifier les ambitions démasquées du sieur accusé. C’est pourquoi, nous conseillons à Jean Aimé Mouketou de s’offrir l’opportunité d’inviter son collègue de l’opposition afin qu’il lui livre les raisons profondes qui pourraient expliquer ses mouvements au lieu de verser dangereusement dans la diffamation.

Ali Bongo Ondimba n’est nullement responsable du flou artistique qui plane dans l’UPG.

De notre point de vue, le désordre qui règne au sein du parti de feu Pierre Mamboundou Mamboundou n’est que la conséquence de sa gestion trop personnalisée de cette formation politique. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il était inévitable pour l’UPG d’échapper au spectacle macabre auquel nous assistons de très loin après avoir vu les cas du PGP et bien d’autres partis politiques.

En plus, la vie politique tumultueuse qui sévit au sein de l’UPG ne fait nullement partie de l’agenda de la majorité et encore moins de celui du chef de l’Etat. Les chantiers étant nombreux, il convient pour tout le peuple gabonais de ne pas se laisser distraire par quelques compatriotes torturés par le froid de l’hiver occidental et la nostalgie des méthodes du passé qui semblent être restées le référentiel des membres de l’opposition.

A l’avenir, il serait intelligent et sage que Jean Aimé Mouketou fasse preuve de plus de rigueur avant d’étaler de fausses informations sorties tout droit des méandres de son imagination.

Nous restons convaincus que  pour tenter de justifier ses hallucinations, notre compatriote Jean Aimé Mouketou nous servira certainement la phrase disant : « il n’y jamais de fumées sans feu ». Aussi nous lui répondons que très souvent dans les laboratoires il n’est pas rare d’observer de la fumée pourtant il n’y a aucun feu allumé. C’est dire que le mensonge existe et peut constituer un programme de société quand on n'a rien de pertinent ou de concret à offrir aux populations durant tout un mandat.

Enfin, au lieu de s’adonner à la fabrication d’informations mensongères, les membres de l’opposition feraient mieux d’apporter leurs pierres à l’édifice pour la construction d’un Gabon meilleur. C’est surtout ça avoir le sens de la responsabilité.  

Par Télesphore OBAME NGOMO 

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