jeudi 29 novembre 2012

Qui a assassiné Germain Mba et Ndouna Depenhaud?


Nous vous transmettons FIDELEMENT le texte de Raphael Ntoutoume Nkoghe qui parle des assassinats de Germain Mba et de Ndouna Depenhaud dans lequel Jean Boniface Assele est clairement mis en accusation... Que la justice fasse enfin son travail.

" La farce du Mollah

Vendredi 3 septembre, Bongo préside tranquillement un conseil des ministres. Certains membres du gouvernement s'adonnent à leur passe-temps favori, la promotion de leurs supporters dans leurs cabinets ministériels. De nouveaux directeurs de cabinets sont même nommés.

Samedi 4 septembre, coup de théâtre. Le chef du gouvernement, Jean-François Ntoutoume Emane est nuitamment convoqué au cabinet présidentiel. Il se fait remettre un papier par Bongo, qui le somme d'aller le lire à la télé. C'est ainsi qu'à 20 h, le Premier ministre apparaît soudainement à la télévision nationale. Il déclare venu donner lecture de la nouvelle configuration de son équipe.

Deux intrus sont chassés : Yolande Assélé, déléguée au Plan et nièce du Mollah, ainsi que Félix Siby, Marine marchande. Mais comme il s'agit d'une autre affaire familiale, la première est remplacée par son père Jean-Boniface du même nom et ci-devant aîné de la première épouse de Bongo. Ce brave soldat, général d'armée de son état, occupe désormais le portefeuille du Travail et de l'Emploi, après avoir bâti sa célébrité, aux premières heures du règne de son beau-frère, dans la gestion sulfureuse des assassinats politiques des opposants (Germain Mba, Ndouna Depenhaud, etc.) Quant à Siby, il a été substitué par sa parente Lamou, une fan d'Edith, l'épouse du Mollah…

Au total, six nouvelles têtes font leur entrée : outre Assélé et Lamou, il y a l'opposant repenti Maganga Moussavou du PSD, Christ Nguiembi, ancien animateur d'une émission de télé, Bayogha Nembé, ancien dégé des Bourses et Stages, et Barro Chambrier, ancien pensionnaire du FMI et fils de l'ex-ministre de la Justice Marcel Eloi Rahandi Chambrier.

A la fin de son speech, le Premier ministre prononçait une petite allocution. Et Ntoutoume Emane d'annoncer, le plus sérieusement du monde, qu'avec les deux départs et les six arrivées, « le gouvernement ne compte qu'un seul membre de plus ». Avant d'ajouter que « ce réaménagement n'augmentera pas les charges de l'Etat ». Les Gabonais peuvent se le tenir pour dit : les promus se déplaceront en taxis, bosseront à la maison et n'auront pas de cabinet pas plus que de salaire.

Bongo et son PM ont vraiment le sens de l'humour.

R.N.N"

.Nous espérons qu'avec ces affirmations du conseiller d'Ali Bongo Ondimba, les familles Mba et Ndouna porteront l'affaire devant la justice nationale ou une juridiction à l'internationale. De telles affirmations d'une gravité ne peuvent passer sous silence. Que Raphael Ntoutoume Nkoghe s'explique, lui qui passe son temps à insulter et à mentir dans ses torchons de service alors qu'il traîne de grosses casseroles. Nous sortirons à dose homéopathique toutes les vomissures jadis  jetées par ce dernier sur le pouvoir en place.

Par Télesphore OBAME NGOMO


mercredi 28 novembre 2012

Les conséquences de la mort de Michel Ongoundou Loundah


Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, s’est immolé par le feu pour manifester son mécontentement face à la dictature de Ben Ali en Tunisie. Et les conséquences de cet acte qui aurait pu être banalisé ont été la révolution tunisienne, puis arabe, le départ de trois grands géants finalement aux pieds d’argile qui tenaient de fer la zone du Sahel depuis de nombreuses décennies et enfin la crise profonde dans cette zone du continent africain.

En 1990, les graves tensions politiques, la crise à l’université, la mort brutale et non mystérieuse de Joseph Rendjambé et la chute du mur de Berlin qui symbolisait la fin de la guerre froide ont contraint Omar Bongo Ondimba comme de nombreux chefs d’Etat en Afrique à une ouverture politique. A cet effet, l’histoire nous apprend que c’est la seule période glissante et sombre du passé politique d’Omar Bongo Ondimba durant laquelle l’ancien président du Gabon aurait réellement senti son pouvoir lui filer entre les doigts.

Actuellement dans notre pays, les tensions sont plus que graves au point d’être devenues éminemment explosives. Et ce ne sont pas les différentes agitations et les insaisissables agissements du pouvoir, plus qu’aux abois, qui contrediront la forte fébrilité qui y plane.

En effet, depuis la chute mortelle et fatale de Nicolas Sarkozy de l’Elysée, on assiste à un spectacle digne d’un changement pressant au sommet de l’Etat gabonais dont le dispositif tend désormais à s’imposer progressivement. C’est pourquoi on peut aisément voir que le comportement du pouvoir en place est perturbé et totalement instable. Puis, une multiplication de justifications injustifiées injustifiables, d’innombrables sorties malhabiles et mal préparées par celui-ci, laissant d’ailleurs clairement émerger le spectre d’une triste fin de règne. Ensuite, on a un pays en quasi état de siège avec la présence injustifiable de l’armée tous les 5 mètres, en même temps un bal d’émissaires nocturnes « adversaires-amis » en soutane envoyés par ci et par là, des escrocs charlatans consultés toutes les deux secondes pour tenter de prédire le type de fin qui frappera très prochainement le pouvoir d’Accrombessi et tous ses soutiens, champions en vente d’illusions et de vents.

Bien évidemment, à ce bal côtoyant la peur s’ajoute les incohérences de l’opposition aguidiïsée version Louis Mayila, Davin Akouré et Richard Moulomba Mombo. Puis, on y compte bien les turpitudes à dormir debout de la société civile corrompue version Alain Moupopa et Dieudonné Milama Minto’o. Et enfin, le foisonnement d’arguments ramassés et de caniveaux de certains individus se réclamant de la diaspora qui ne peuvent convaincre que les escargots logeant au plus près des égouts.

Tous ces différents éléments énumérés concourent naturellement à alourdir l’atmosphère politico-sociale déjà bien tendue. A cet effet, tout laisse à croire qu’il ne manque plus que l’allumage de cette étincelle qui activera le lancement des hostilités qui pourrait bien commencer avec l’assassinat de Michel Ongoundou Loundah, un cadre Obamba du Haut-Ogooué, si on s’en tient aux propos du mythomane pseudo soutien et conseiller d’Ali Bongo Ondimba, Raphael Ntoutoume Nkoghe alias Sabrina Courtois, miss esserenguila du palais présidentiel et Pulchérie Beaumiel qui serait aller avertir le père de Michel Ongoundou Loundah de ce que préparerait la présidence de la République contre ce dernier. 

Un énième grave acte de trahison envers les gens de son camp « présidentiel » qui ne sont pas encore arrivés au bout de leur surprise avec ce sulfureux personnage qui insulte copieusement la famille Bongo, le PDG et le régime en place qu’il sert malheureusement aujourd’hui avec un zèle que n’a même pas Faustin Boukoubi, secrétaire général de ce parti en lambeau. Ne dit-on pas : « qui a trahi, trahira ? ». Finalement l’entrisme tend à montrer ses limites. Une bonne dose d’aguidi pure vaudouïsée venue d’Abomey, ville natale de Maixent Accrombessi, s’impose pour que ce personnage dangereux retrouve toutes ses aptitudes de collaboration et de soumission à l’ancien démarcheur immobilier venu assiégé les finances publiques de notre pays avec la totale allégeance d’Ali Bongo Ondimba.

Affaire à suivre…

Face à cette situation plus qu’étrange dans un climat où les suspicions diverses et variées portent toutes les couleurs pouvant donner naissance à tous types de révolte, guerre ou guérilla, il convient de rappeler que la dernière grande crise entre les Obamba et les Tékés du Haut-Ogooué remonte aux conflits qui avait opposé Jean Pierre Lemboumba Lepandou, Obamba du G2,  et la famille d’Omar Bongo Ondimba, Téké du Haut-Ogooué.

Cette crise aux apparences résolues, car disons le, elle avait atteint un niveau indescriptible, avait laissé d’énormes séquelles qui font que les deux clans se regardent depuis lors en chiens de faïence et restent continuellement sur leur garde. Et, l’assassinat de Michel Ongoundou Loundah annoncé par Raphael Ntoutoume Nkoghe, conseiller d’Ali Bongo Ondimba, ne ferait que raviser ces cendres que la méfiance avait gardées bien brûlantes

Autrement dit, si le clan Obamba dont est issu Michel Ongoundou Loundah semble montrer une solidarité, que les mauvaises langues qualifient de façade, il va s’en dire que celle ci pourrait très vite se renforcer en cas de mort non étrange de ce fils Mbédé. Or, du côté où viendrait le fait gravissime selon Raphael Ntoutoume Nkoghe, il y a trois ans que l’unité a définitivement foutu le camp.

En d’autres mots, depuis le voyage du patriarche Omar Bongo Ondimba, sa famille et son clan, « Téké » ont publiquement et officiellement divorcé avec l’unité pour épouser la division, la frustration et les conspirations de tout genre. Cette situation pathétique s’est aggravée avec la préférence d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires par Ali Bongo Ondimba.

Un fait méprisable qui, non  seulement agace les membres de la famille Bongo Ondimba dans sa grande majorité et au plus haut point, en même temps qu’il déçoit profondément le clan des téké, désormais prêt à tout, même une franche collaboration stratégique avec l’adversaire qui en plus n’est pas un inconnu pour eux. Aussi, ce fait inexplicable rationnellement exaspère la province du Haut-Ogooué, principalement et majoritairement la pléthore de cadres compétents Obamba, et enfin insupportable pour le peuple Gabonais qui, humilié, n’en peut plus de se voir diriger par une légion étrangère aux méthodes de gestion dignes d’une production artisanale d’aguidi et de mafé.

C’est dire que toutes les conditions sont réunies pour qu’il y ait une explosion des violences dans le pays à tout moment. Est-il encore nécessaire de préciser que les Obamba comme les Fang ont cette réputation d’hommes intelligents et frondeurs ? Deux concepts à prendre au propre comme au figuré en temps de crise sans cesse progressive.

Michel Ongoundou Loundah, dont l’assassinat prémédité a été révélé par l’équilibriste, profito-situationniste et traître, Raphael Ntoutoume Nkoghe au père de ce cadre Obamba du Haut-Ogooué, sera-t-il le Joseph Rendjambé des temps modernes par qui le calendrier de la tenue de la Conférence Nationale Souveraine s’imposera au plus tôt dans notre pays ou le Mohamed Bouazizi qui permettra de libérer toute la sous région fortement infestée par des représentants de plus en plus contestés ?

Au-delà des interrogations légitimes posées, on peut au moins être sûr d’une chose, un quelconque acte qui mettrait en péril la vie de Michel Ongoundou, journaliste de formation et connu à l’international, cadre Obamba respecté dans le Haut-Ogooué, cadre influent et stratégique de l’Union Nationale, proche apprécié et écouté d’André Mba Obame, sera tout simplement et inévitablement la goutte d’eau qui fera déborder le vase. Et ce ne sont plus les paroles modérées de Zacharie Myboto et de Jean Eyeghe Ndong ou le silence mesuré et énigmatique d’André Mba Obame qui pourront canaliser les énergies débordantes des populations gabonaises désabusées par cette misère inqualifiable, mais bel et bien les mots agressifs et courageux du téméraire et suicidaire Gérard Ella Nguema qui serviront de référence et seront vivement écoutés et matérialisés.

En tout cas, qui vivra verra. Car, si les hostilités commencent entre Obamba et Téké dans la province au soutien dit symbolique et indéfectible au régime en place, il va s’en dire qu’en un seul clin d’œil, le pouvoir pliera très vite ses bagages.

Par Télesphore OBAME  NGOMO






mardi 27 novembre 2012

Les corrompus de la République


Louis Gaston Mayila et certains hommes dans l'opposition ont été corrompus pour boycotter la tenue de la Conférence Nationale Souveraine pourtant indispensable dans notre pays. 

Il en a été de même pour toutes les personnes qui s'agitent un trop dans la diaspora. Elles ont eu la même mission. Et leurs attitudes inconstantes, incohérentes, injustifiables et injustifiées le prouvent à suffisance. Des états d'âme à deux balles.

Idem pour certains membres de la société civile, les cas d'Alain Moupopa et de Dieudonné Milama sont les plus illustratifs. 

Enfin, le dernier venu sur cette liste noire est un vuvuzeleur de première dont la résonance et l'essence des textos depuis trois semaines puent la corruption la plus abjecte. 

Malheureusement pour le pouvoir, il choisit des chiens qui "hurlent" mais ne peuvent même pas morde le plus faible des vents. Autrement dit, ces gens là sont tellement faibles qu'on parvient à les retourner au premier coup de fil. Mais bon, c'est pas pour rien qu'ils ont toujours été considérés comme étant les maillons les plus faibles de la chaîne du combat qui est mené. Et même là si le pouvoir ne s'est même pas rendu compte qu'il avait affaire à des gens qui ne pèsent pas plus que le temps qu'il perde à s'arrêter négocier avec de tels personnages, ce n'est certainement pas le développement du Gabon qu'il pourra comprendre.

Oui, malheureusement pour nous, patriotes et acteurs du véritable changement,  il nous reviendra la triste expérience d'enjamber les excréments de notre patrie et de connaître le désagréable parfum pourri des collabo en état de décomposition. 

Bien heureusement, l'histoire de Charles de Gaulle et de Pétain en France lors de l'occupation allemande et l'esprit de la collaboration est suffisamment instructive. Le changement nécessaire et une victoire propre ont été obtenus sans la saleté de l'histoire de la France.

Honte aux collabos qui acceptent de voir le pays sous domination étrangère. Honte à tous ces corrompus qui, toute honte bue et sans gêne, pour de petits privilèges personnels, acceptent d'enfoncer la majorité du peuple Gabonais dans la misère la plus déshumanisante

 L'histoire saura vous juger en temps et en heure. Et nous y veillerons plus que jamais.

Par Télesphore OBAME NGOMO 

lundi 26 novembre 2012

Le monde mystique gabonais a-t-il déjà obtenu la réponse d’André Mba Obame ?


Depuis le 25 août 2012, André Mba Obame dit AMO n’est plus apparu en public. En effet, le silence d’AMO, incompris par les populations gabonaises et surprenant pour de nombreux analystes politiques au regard des dernières et nombreuses activités politiques dans notre pays, se justifie par le fait que son état de santé s’était fortement fragilisé par une attaque mystique de très haut niveau commandée par Maixent Accrombessi et validée par Ali Bongo Ondimba tandis que sa convalescence se passait dans de très bonnes conditions.

Le peuple gabonais saura très bientôt toute la vérité sur ce qui s’est réellement passé dans notre pays il y’a quelques semaines. Les esprits avertis ont assisté et participé à ce combat mystique de très haut niveau entre AMO, les génies sans ethnie du Gabon et les esprits étrangers sollicités par Ali Bongo Ondimba et Maixent Accrombessi pour mettre fin aux jours de ce fils d’Akoma Mba. Malheureusement pour les commanditaires, AMO et les esprits du Gabon qui maîtrisaient le territoire national s’en sont sortis vainqueur.

Aussi, nous laissons ici la primeur à AMO d’édifier le peuple Gabonais sur ce qui s’est passé lors de son combat hautement mystique avec les esprits maléfiques corrompus amenés par les marabouts assassins qui ont été payés à frais de milliards de francs CFA par Ali Bongo Ondimba sous les instructions de Maixent Accrombessi. Et voici encore une dépense injustifiée qui n’était pas prévue dans le budget de l’Etat et qui a servi à vouloir mettre fin à la vie d’un Gabonais du simple fait de ses idées.

Maixent Accrombessi, qui a célébré dans un hôtel parisien son étrange victoire pourtant échouée, semble avoir oublié le proverbe disant : « On ne vend pas la peau de l’ours sans l’avoir tué ». Et malheureusement, avec son cerveau bourré d’aguidi, c’est ce qu’il a fait avec Liban Souleyman, l’ancien vendeur de pommes au marché Louis et ressortissant somalien qui squatte le poste de chef de cabinet alors qu’il n’a même pas fini sa deuxième année d’université en 2009, en envoyant Louis Gaston Mayila, Michel Ogandaga et Raphael Ntoutoume Nkoghe annoncer publiquement la mort d’André Mba Obame qui était dans un combat mystique d’un niveau indescriptible.

C’est d’ailleurs l’occasion de vous révéler ici que lorsque Louis Gaston Mayila dit publiquement que lorsqu’un enfant meurt, il faut faire le deuil et s’occuper de ceux qui vivent, il ne parle nullement de l’Union Nationale mais bel et bien d’André Mba Obame qui se trouvait entre deux mondes. Face à cette association d’un individu, pourtant initié, avec des malfaiteurs, il aurait fallu qu’il soit bien bastillé lors de son éviction de l’Union des Forces du Changement (UFC) car cela aurait peut être atténué ce que les génies du Gabon ont réservé pour lui. Nous prédisons déjà un noël obscur dans notre pays. C’est dire que la fête de noël ne sera pas célébrée de la même manière pour toutes les familles au Gabon, il faut déjà le dire très clairement.

De plus, n’acceptant pas que des esprits venus d’ailleurs viennent faire la loi sur le sol Gabonais en voulant les défier, nos génies sans ethnies se sont rendus nombreux au domicile d’AMO pour le requinquer et l’aider dans le combat mystique qui l’opposait aux esprits délinquants commandés par Maixent Accrombessi et Ali Bongo Ondimba. Et pourtant, certains marabouts invités pour la basse besogne avaient clairement été avertis par leurs esprits de la dangerosité de la tentative et du risque fatal des conséquences en cas d’échec d’autant plus que les génies du Gabon s’étaient moult fois manifestés pour exprimer leur colère face aux comportements nocifs d’Ali Bongo Ondimba pour le Gabon.

Faut-il encore rappeler ici les évènements du 5ème étage du palais présidentiel  ou la mort mystérieuse des pilotes étrangers lors de la course nautique ratée qui a lieu dans notre pays ? Et voilà nous sommes plus que jamais à l’heure des conséquences…

Après cette victoire d’AMO et des génies du Gabon qui ont définitivement scellés le sort d’Ali Bongo Ondimba et celui de Maixent Accrombessi à la tête du Gabon, AMO était invité à répondre au type uniquement « mortel » de retour à l’envoyeur en guise de cadeau de fin d’année pour les deux commanditaires et tous leurs exécutants du Gabon et ceux venus des quatre coins du monde pour mettre fin à ses jours.

Tout en espérant qu’AMO a déjà donné une réponse à la hauteur du tort posé à notre pays face à cette collaboration maléfique supplémentaire d’Ali Bongo Ondimba avec les choses venues d’ailleurs, nous lui conseillons cette phrase divine disant : « Qui tue par l’épée, périt par l’épée ».

Autrement dit, que ceux qui ont tenté de le tuer mystiquement connaissent la joie douloureuse de la mort mystique. Trêve de plaisanteries avec des délinquants qui ne respectent même plus les franchises mystiques de notre pays pourtant suffisamment claires. C’est à croire que nous n’avons pas les mêmes yeux et que nous ne regardons pas certains récits historiques de la même manière. Or, face à la situation pathétique qui a failli emportée AMO, la partie mystico-spirituelle du film « Chaka Zulu » est plus qu’édifiante.

C’est pourquoi dans ce film dont le succès n’a cessé d’émerger, Chaka Zulu disait clairement : « il ne faut jamais laisser un ennemi vivant car le jour où il se relève, il vous transpercera le cœur ». Donc qu’AMO lise par deux fois cette phrase symbolique et prenne une décision plus que courageuse. A cet effet, que Monseigneur Basile Mve Engone cesse sa médiation à deux balles qui agacent certains génies bien qu’étant encore en minorité sur cette question. Quand on a des individus qui arrivent à ce niveau là, vouloir tuer autrui parce qu’on est incapable de répondre aux besoins les plus élémentaires du peuple gabonais, il faut savoir leurs offrir la fin qu’il mérite. Et encore une fois de plus, le film de Chaka Zulu de nous rappeler que « la mort d’un homme n’est que le reflet de sa vie ».

Ali Bongo Ondimba et Maixent Accrombessi viennent officiellement de perdre le combat mystique et « leur être » se trouvant désormais dans les geôles des forets gabonaises, ils ne pourront s’en sortir. Une nouvelle page de notre histoire s’est ouverte dans le monde mystico-spirituel gabonais.  Par conséquent, que le peuple Gabonais se tienne prêt car bientôt il sera midi…

Il n’existe nulle part dans ce monde un chef dit d’Etat prisonnier.

Que ceux qui ont des yeux voient et que ceux qui ont des oreilles entendent.

Par Télesphore OBAME NGOMO

mardi 20 novembre 2012

Joseph Kabila compterait ses semaines à la tête du Congo


Arrivé au pouvoir de façon très contestée, Joseph Kabila qui a succédé à son père, Laurent Désiré Kabila, sauvagement assassiné, n’a volontairement pas voulu faire du dialogue politique et du respect des libertés publiques son cheval de bataille. De ce fait, les conséquences de ce mauvais comportement sont sans appel et sans ambiguïté.  Ce dernier compterait désormais ses semaines à la tête du Congo-Kinshasa.

En effet, depuis quelques jours, les rebelles du 23 Mars (M23) ne cessent de progresser dans le pays. Ils viennent d’ailleurs de prendre le contrôle total de l’aéroport de Goma et toute la ville sans grande résistance de l’armée congolaise et des forces de l’ONU Congo présentes sur le territoire. Ce qui nous rappelle clairement la prise du contrôle du pays par Laurent Désiré Kabila qui avait entrainé la chute brutale et fatale de Joseph Désiré Mobutu.

En réalité, l’accélération de cette avancée salvatrice des rebelles est due au fait que le peuple congolais ne supporte plus les effets de la crise multiforme qui frappe leur quotidien pendant que le président Joseph Kabila redouble d’ingéniosité pour faire régner la mauvaise gouvernance et massacrer le semblant de démocratie jadis en gestation dans ce grand pays d’Afrique.

Puis, l’évolution facile et nécessaire du M23 à l’intérieur du pays est la résultante du fait que Joseph Kabila, qui jadis avait bénéficié du soutien de Nicolas Sarkozy et de la francafrique, et dont la légitimité est plus que boiteuse et rocailleuse, avait refusé l’appel au dialogue sollicité le 11 septembre 2012 par ce groupe de patriotes qui devait également réunir la société civile et l’opposition.

Enfin, le M23 chemine paisiblement vers le centre du pays car, l’arrogance et l’orgueil de Joseph Kabila ne sont plus supportés par l’armée congolaise qui refuse désormais de combattre estimant que par le dialogue on pourrait très facilement éviter d’alourdir les souffrances des populations congolaises qui ont assez durées. Ce qui voudrait clairement dire que ni l’armée, ni les forces de l’ONU Congo, ni l’opposition, ni la société civile et encore moins les populations ne voleront au secours de Joseph Kabila qui vient d’appeler à un sursaut patriotique en ces termes : « Je demande la participation de toute la population à défendre notre souveraineté ».

Tout en rappelant cette phrase de Danièle et Stefan Satrenkyi qui dit « l’arrogance précède la ruine, l’orgueil précède la chute », on peut se demander de quelle souveraineté parle Joseph Kabila, étant donné que la population congolaise dans sa grande majorité ne se reconnaît pas dans sa présence au sommet de l’Etat et dans tous ses différents choix impertinents? A-t-il un seul instant respecté la souveraineté du peuple qui veut le dégager et qu’il appelle quand même au secours ?

Face à ce climat amer au Congo Kinshasa qui pourrait conduire l’arrogant et orgueilleux Joseph Kabila hors du palais présidentiel dans les prochaines semaines, il convient de rappeler une énième fois aux derniers réfractaires à la  tenue d’un dialogue national souveraine au Gabon que, ce qui arrive au Congo Kinshasa peut très bien et très vite trouver racine dans notre pays, d’autant plus que les symptômes sont quasiment les mêmes.
Aussi, serait-il encore nécessaire de préciser ici et maintenant que les mêmes causes ont toujours produit les mêmes effets ?

La France gouvernée par François Hollande, qui demeure un partenaire « particulier » pour de nombreux pays d’Afrique, n’entend pas sauver les régimes corrompus et inhumains qui refusent le dialogue et la mise en place de véritables politiques publiques indispensable pour le bien être du plus grand nombre.

Par conséquent, que ceux qui comptent sur la Chine, Cuba, la Turquie ou le Rwanda observent attentivement le jeu des intérêts internationaux pourtant bien rappelés par le général Charles de Gaulle en son temps lorsqu’il disait : « la France n’a pas d’amis mais que des intérêts ». Ce n’est trop dire si nous affirmons que cette citation est également valable pour tous les autres pays précités.

A bon entendeur, allons-y tranquillement à la Conférence Nationale Souveraine sans plus perdre de temps au risque de subir le même sort que Joseph Kabila.

Par Télesphore OBAME NGOMO  





  


lundi 19 novembre 2012

Esprit de Francis Salla Ngoua Beaud, sort de ce pays…


Durant le week-end qui vient de s’écouler, le monde entier a pu découvrir la suite du feuilleton « Mensonges sur le républicain Jean Christophe Owono Nguema ».

Dans un grossier montage vidéo, digne de véritables amateurs, la communauté nationale et internationale qui navigue sur le web a véritablement compris que le pouvoir PDG et ses tenants sont gravement aux abois, totalement paniqués et peinent à cacher leur  extrême peur face à l’adhésion grandissante du peuple gabonais à l’idée d’une Conférence Nationale Souveraine (CNS) qui est désormais inévitable.

En effet, ces derniers, au lieu de commencer à réfléchir plus sérieusement sur ce qu’ils viendront proposer à la CNS, viennent de s’illustrer dans un amateurisme inqualifiable au point même d’être incapables de rendre cohérent deux éléments qu’eux-mêmes ont enregistrés et fabriqués pour nuire à la personne de Owono Nguema Jean Christophe  (ONJC) qui avait su dire « NON » à la réforme anticonstitutionnelle opérée en 2010 par les tenants du pouvoir.

Ces actes posés, traduisant et exprimant une fébrilité certaine, nous rappelle dans son fond comme dans sa forme des grossiers mensonges pondus par Francis Salla Ngoua Beaud qui affirmait qu’André Mba Obame avait préparé en 2009 un bain de sang. Cependant, ce qu’on a constaté face à ce ridicule montage qui avait malheureusement semblé « vrai » dans le contexte chaud du moment est que, André Mba Obame n’a jamais été interpellé pour répondre de cette accusation devant la justice quand, Jean Philippe Ntumpa Lébani a été incarcéré pour des accusations presque de même nature. Allons y comprendre quelque chose.

Hélas ces deux montages sur ONJC ne peuvent convaincre personne, pas même les commanditaires eux-mêmes, car il est devenu de notoriété internationale que le pouvoir en place au Gabon semble s’être spécialisé dans la fabrication de faux.

Faux sur l’affaire racontée par Francis Salla Ngoua Beaud. Faux sur le fameux coup d’Etat monté par la « Griffe de Cotonou » qui accusait Basile Mve Engone, Marc Ona, Paulette Oyane Ondo et un forestier espagnol. Faux dans l’invitation à l’université du parti socialiste tenu à la Rochelle. Faux dans le pseudo assassinat imaginaire de Raphael Ntoutoume Nkoghe, auteur du livre « Lumière sur le Gabon » qui insulte copieusement la famille Bongo, le PDG et le régime en place qu’il sert aujourd’hui avec un zèle que n’ont même pas les PDGistes de la première heure. Faux dans l’assassinat des poules de la République par le même Raphael Ntoutoume Nkoghe. Faux dans la déclaration de la prétendue disparition d’André Mba Obame. Faux dans les attaques montées contre la personne de Marc Ona Essangui. Faux dans les accusations sur la vie privée de Jean Eyeghe Ndong…

« La vérité demeurera toujours fille du temps » et nous y sommes avec l’analyse des deux vidéos montées pour nuire à l’ancien député de la Commune d’Oyem, « ONJC ».

C’est dans le journal la « Griffe de Cotonou », numéro 507 du mardi 14 août 2012, que le peuple gabonais découvrait l’histoire de ce fameux enregistrement de « ONJC » qui inviterait un certain pyromane nommé Bibang à mettre le feu dans Libreville.

Dans le souci de rétablir une vérité plus qu’indispensable en ce temps de crise éminemment explosive, nous nous sommes attelés à faire une analyse minutieuse des deux montages enregistrés réalisés par les tenants du pouvoir gabonais qui tentent, malhabilement et par tous les moyens, de s’opposer au dialogue national plus que nécessaire avant que le  peuple Gabonais ne décide de retrouver sa légitime souveraineté par la violence comme cela s’était fait en Egypte, en Tunisie et en Libye où les institutions fonctionnaient très bien mais au profit d’un système, d’un clan et d’un individu.

Inutile de préciser que nous n’avons nullement pour ambition de faire perdurer ou d’aggraver le bilan négatif dénoncé par Omar Bongo Ondimba lors de son discours historique du 06 janvier 2009.

C’est pourquoi, ce travail d’analyse des deux éléments étudiés sera ensuite envoyé à différentes institutions internationales, la Commission de l’Union Africaine, la Commission de l’Union Européenne, la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies, la France, l’Angleterre et les Etats-Unis afin d’étouffer l’intoxication régulière et fréquente orchestrée par le pouvoir gabonais visant à faire passer la victime pour le bourreau et le bourreau pour la victime. Des méthodes de victimisation qui sont aujourd’hui fortement reprochées à Bachard El Assad de Syrie.

Ce travail de communication et d’information est plus qu’indispensable dans la prévention de l’affrontement mortel fortement en gestation dans notre pays si le pouvoir en place continue de ne pas donner un autre choix au peuple Gabonais que celui de la légitime violence et de la légitime défense de ses droits les plus élémentaires. Une gestion accrombessienne, nous n’en voulons pas car rien de bon ne peut y sortir. On ne peut construire de bonnes et belles maisons avec des maçons manchots.

De plus, ce travail de communication viendra réconforter les affirmations, diverses et nombreuses, tenues par tous les amis et frères du Gabon rencontrés qui constatent avec amertume la situation de crise grandissante et qui n’entendent pas voir ce pays à feu et à sang par le simple fait du refus de dialogue d’une partie négligeable de la population, accrochée à ses mirobolants privilèges.

Dans la bande sonore de « 4 minutes 07 secondes » intitulée « Conversation sonore de Jean Christophe Owono Nguema », datée du 14 août 2012 et mise en ligne par un certain Michel Ogandaga, un aboyeur du pouvoir qui a appris à manger le beurre en plaque et le lait en poudre depuis qu’il squatte quotidiennement les couloirs du palais présidentiel du Gabon, il serait question d’un enregistrement d’une soit disant conversation entre « ONJC » et un certain Bibang dont l’identité est révélée dans la seconde vidéo mise en ligne le 16 novembre 2012 par la même source qui a intitulé le nouveau chef d’œuvre du pouvoir de « 20 minutes 27 secondes » : « Bibang, ex pyromane de Jean Christophe Owono Nguema balance et accuse ».

Dans le premier enregistrement du 14 août 2012, qui est essentiellement en langue fang et auquel nous procédons à une traduction fidèle en langue française, le fameux Bibang qui affirme avoir été envoyé par « ONJC », l’ancien député de la commune d’Oyem, pour mettre le feu dans une partie de Libreville disait ceci à la « 27ème seconde » : « Quand tu as entendu que le marché a d’abord brûlé , le marché devant lequel on vient de passer, dans la zone d’Akebé, c’est moi qui l’avait brûlé. Oui, on vient juste de le reconstruire ».

A la « 39ème seconde »  le fameux Bibang le gangster déclarait: « j’ai une équipe de jeunes. Quand les jeunes sont sur le terrain, tu ne peux pas les voir. Tu ne les verras pas. Tu sais que moi-même je suis un ancien « voleur » ».

A la « 46ème seconde », le fameux Bibang disait encore ceci : « Non, c’est prêt ».

Avant de rajouter à la « 1ère minute 15 secondes » : « Les gars sont prêts ».

Puis, à « 1 minute 24 secondes » : « Ca permet qu’aujourd’hui, je termine de faire les achats qu’il faut ».

A « 1 minute 30 secondes » : « Je prendrai la zone telle que, tu vois le tour qu’on fait là, qui part de Rio, tu prends le côté qui rentre dans Venez-Voir, feu rouge de la Prairie jusqu’au Carrefour qui va sortir jusqu’au Sporting, qui va partir jusqu’à chez moi. Donc c’est dans cette zone là que les jeunes vont opérer ».  

A « 1 minute 51 secondes » : « Il faut poser des actes qui feront en sorte que les gens s’énervent. Même un parking où les gens vendent des voitures, ils jetteront (le feu) ».

Après un coup de fil reçu entre temps par le soit disant « ONJC », à « 3 minutes 20 secondes », le fameux délinquant Bibang ajouta « J’ai un genre de gars, quand ils sont bien entretenus, ils font ce qu’il faut comme il le faut».

Voici les éléments importants de la bande sonore accusant le patriote « ONJC », ancien député d’Oyem et devenu paria du pouvoir en place pour le simple fait d’avoir refusé de cautionner la modification anticonstitutionnelle de la Constitution en 2010 opérée par les tenants du pouvoir.

Dans le grossier second montage vidéo dans lequel le fameux délinquant Bibang viendrait témoigner, il faut tout de suite relever les différents vices de formes qui confirment que nous ne sommes pas face à un témoignage au sens propre du terme mais face à un montage commandité et manipulé. D’ailleurs en regardant cette grossière vidéo de « 20 minutes 27 secondes » précisément, vous pourrez vous apercevoir qu’on n’est pas face à un échange en continue.

A « 13 minutes 55 secondes» et à « 17 minutes 18 secondes » vous avez respectivement un montage vidéo séquentiel. Ensuite, vous pourrez constater que le journaliste qui pose les questions s’invite régulièrement dans les propos tenus par le fameux Bibang. Tout d’abord, par ses nombreux acquiescements et par le fait qu’il sert de bête à penser de celui qu’il interroge. Et comme vous le remarquerez également, ce journaliste semble être un occidental en raison de l’assonance du timbre de sa voie ainsi que par la prononciation de certains mots comme, « fang », « Owono Nguema ».

Ensuite lorsque dans la grossière vidéo, le fameux gangster Bibang à « 17 minutes 45 secondes » explique le trajet sur lequel devait se passer les opérations de destruction, il donne la précision qui prouve qu’il s’adresse à une personne qui ne connaît pas les quartiers de Libreville. Il dit précisément : « … feu rouge de la  Prairie, jusqu’au carrefour de chez, heu, ca s’appelle Sporting club… ».

La question qu’on peut tout de suite se poser est de savoir pourquoi une affaire qui serait devant la justice selon les propos du fameux voleur Bibang ressort de cette manière sur l’espace public ? Et pourquoi cette affaire est mise sur la place publique alors que la procédure judiciaire serait encore en cours ? Si le menteur Bibang se sent réellement menacé, pourquoi les forces de l’ordre, sensées protéger les citoyens, ne s’occupent pas discrètement de cette situation ? Est-ce un sentiment d’impuissance ou bien c’est parce que nous sommes justement face à un faux document ?

Ce foisonnement d’interrogations ne pet que nous conduire à penser à une manipulation et à une instrumentalisation inacceptable qui porte sérieusement atteint à la dignité d’un citoyen en la personne de « ONJC ».

Dans la même vidéo mensongère, à « 16 minutes 42 secondes », le fameux manipulateur Bibang déclarait : « la question que je voulais lui poser (à Jean Christophe Owono Nguema) est de savoir qu’est ce qui  l’a motivé de venir vers moi connaissant ma position politique… ».

En effet, la question mérite vraiment d’être posée car, qui peut croire, si cette histoire était vraiment vraie que « ONJC », avec tous les Gabonais qui ne supportent plus le pouvoir en place, aurait pris le risque suicidaire mais surtout idiot d’aller vers « un soit disant inconnu » qu’il savait pourtant membre du parti au pouvoir afin d’inviter ce dernier à brûler une partie de Libreville ? Vous voyez chers lecteurs qu’on est face à une imbécillité à dormir debout et à un mensonge que même les enfants de la maternelle ne peuvent y apporter un moindre crédit.

Et pire, à « 2minutes 29 secondes » de ce montage grossier vidéo à deux balles, le fameux menteur Bibang confirmait que c’était bel et bien lui qui échangeait avec « ONJC » à bord de son véhicule. Mais a-t-il oublié que dans la bande sonore il n’était pas question d’un monologue ? Et que dans cette bande il reconnaissait avoir sous sa coupe des jeunes délinquants acquis à ses basses besognes ? Qu’il était un ancien voleur ? Que durant cet entretien il avait révélé au soit disant Jean Christophe Owono Nguema que c’était lui, Bibang, qui avait brûlé le marché qui venait d’être reconstruit à Akébé?

A « 14 minutes 8 secondes » du grossier montage vidéo, le fameux voleur Bibang soulignait : « Dans les 40 minutes qui suivaient la conversation que j’ai eu avec Jean Christophe Owono Nguema, certaines personnalités avaient déjà été informées du dossier. J’ai donné tous les renseignements au B2, à la police judiciaire, parce que j’ai lancé une action judiciaire contre monsieur Jean Christophe Owono Nguema. Je suis plaignant ».
A écouter ces affirmations graves du fameux menteur et escroc Bibang, nous pouvons désormais certifier aux yeux de la communauté internationale que les institutions de notre pays ne fonctionnent pas correctement et de ce fait, elles méritent d’être repensées en profondeur par la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine. Car, comment peut-on concevoir que dans une bande sonore remise à des organes sensés faire régner l’ordre dans notre pays, et dans laquelle un individu reconnaît avoir mis le feu dans un marché et être le maître d’un gang de délinquants, ce dernier n’ait pas fait l’objet d’une interpellation voire même d’une arrestation face à un aveu indiscutable ? N’est ce pas encore plus grave que l’acte dénoncé par ce fameux menteur et délinquant Bibang qui ne semble pas inquiété par le contenu accablant de son propre enregistrement? L’Etat protègera t-il désormais les gangsters ? Sans commentaires…

Dans la même occasion, il faut préciser l’incohérence pour ne pas dire le mensonge clairement visible débité par le fameux gangster Bibang quand à « 11 minutes 31 secondes » de la grossière vidéo mensongère, il déclarait : « si je connaissais personnellement comment faire un droit de réponse, je l’aurai fait. Je sais que c’est un journal (Echos du Nord) qui est voué à une cause… »  (qui avait abordé cette affaire).

Est-il encore nécessaire de rappeler ici que le journal « Echos du Nord », qui est apparenté « opposition », est resté, après la suspension pour 6 mois des journaux Ezombolo et La Une, le seul journal de l’opposition fortement apprécié par les populations gabonaises pour ses transcriptions fidèles de la réalité sociopolitique qui sévit, accable et tue les Gabonais dans leur propre pays ?

Cependant, comme la vérité ne s’invente pas parce qu’elle est, à « 16 minutes 44 secondes » de la même vidéo mensongère, le fameux menteur Bibang précisait : «Je suis porte parole d’une grande association qui lutte pour le maintien de la paix dans ce pays. J’interviens longuement dans la télévision, dans les médias… ».

Au regard de cette contradiction flagrante, on ne peut que se demander, quel est ce porte parole, quel est ce type d’individu qui interviendrait régulièrement dans les médias qui ne saurait point faire un droit de réponse s’il se sent diffamé par un journal? Vous comprenez tout de suite qu’on est face à un menteur qui est en pleine séance d’intoxication.

Ensuite, à « 12 minutes 01 seconde » de la grossière vidéo enregistrée, Bibang le menteur déclarait : « la traduction qui a été faite là-dessus (bande sonore sus évoquée), c’est les mots que monsieur Jean Christophe Owono Nguema a entretenu à mon égard lorsqu’il m’a demandé de recruter des jeunes afin que les jeunes descendent dans la rue pour brûler… Les hommes politiques qui en ont fait la traduction n’avait pas l’info juste ».

En écoutant ces propos, on constate que les commanditaires ont oublié de créer une véritable cohérence entre la bande sonore préfabriquée du 14 août 2012 et la vidéo totalement mensongère du 16 novembre 2012.

Sachant que le menteur Bibang avait donné toutes les infos à qui de droit (B2 et police judiciaire) et qu’à la suite de cette dénonciation il avait déposé une plainte contre « ONJC », qui avait alors mis cette affaire à dormir debout sur l’espace public en donnant de fausses informations ? En plus, dans cette grossière vidéo où seuls les menteurs peuvent y comprendre quelque chose, le menteur et gangster Bibang, à « 2 minutes 04 secondes » dit ensuite qu’il souhaite sortir de l’anonymat. De ce fait, qui alors était allé déposer la bande sonore auprès du B2 et de la police judiciaire ? Sauf à croire que l’individu menteur ne saurait pas le sens des mots anonymat et dénonciation.

Enfin, à partir « 1 minute 20 secondes » et dès la « 8ème minute et 37 secondes », Bibang le menteur, dans un esprit instrumentalisé, vient réciter tel un perroquet affamé et en manque de noix, toute la litanie d’arguments soutenus et utilisés par le pouvoir pour réfuter la tenue de la Conférence Nationale Souveraine. Ce qui prouve que, ces montages étant tellement gros pour ne pas dire grossiers, nul ne peut les prendre au sérieux ou en considération car ils sont vraiment dignes d’une inspiration de cerveau bourré d’aguidi. Et il ne serait nullement étonnant que les faussaires reconnus internationalement, Bilié Bi Nzé, Liban Souleymane ou  Raphael Ntoutoume Nkoghe ne soient pas à l’origine de cet énième faux et usage de faux.

Chers lecteurs, nous vous avons présenté une partie de l’analyse des manipulations de certains tenants du pouvoir qui savent que s’ils continuent de refuser l’idée de la Conférence Nationale Souveraine, s’ils tentent de jouer la politique de la chaise vide comme l’ont fait les membres de l’opposition lors des élections législatives d’octobre 2011 au Gabon, ils se retrouveront inévitablement sur le carreau et n’offriront pas à la population un autre choix que la légitime violence soutenue par la communauté internationale.

C’est d’ailleurs l’occasion de dire à ces réfractaires que la communauté internationale qui suit de très près la question de la situation électrique et explosive du Gabon vient de reconnaître l’opposition syrienne comme elle avait reconnu le Conseil National de la Transition de Libye. Le Gabon n’échappera pas à cette nouvelle formule pacifique de mettre hors du pouvoir les responsables politiques qui perdent toute légitimité lorsque la majorité du peuple demande leur départ.

Par conséquent, que le pouvoir gabonais incarné par Maixent Accrombessi sache que s’il continue sur la voie de l’arrogance et du refus du dialogue national souverain qui est vivement souhaité par le plus grand nombre de citoyens gabonais, il sera très rapidement décrotté. La CNS n’a pas pour but de tuer les institutions mais de les rendre plus justes et plus républicaines à travers une révision complète de leur fonctionnement.  

Enfin, il ne sert à rien de mettre son génie dans la conception de faux documents mensongers qui alourdissent le dossier inquiétant de ce pouvoir, mais de préserver ce reste d’imagination pour contribuer aux séances et aux commissions de réflexion qui se feront durant la Conférence Nationale Souveraine. Que l’esprit de Francis Salla Ngoua Beaud sort de notre pays, nul ne se baignera deux fois avec l’eau du même fleuve.

Par Télesphore OBAME NGOMO

Voici les deux liens des fameuses vidéos mensongères du feuilleton "Mensonges sur Jean Christophes Owono Nguema"

1.  Conversation sonore avec Jean Christophe Owono Nguema: http://www.youtube.com/watch?v=LEYZHKEZ-0o

2. Bibang, ex pyromane de Jean christophe Owono Nguema balance et dénoncehttp://www.youtube.com/watch?v=TLHFqwvPI-Y&feature=share


vendredi 16 novembre 2012

Carton rouge à l'émergence de la collaboration

"Je préfère mon fils à mon neveu et mon neveu au fils du voisin"      Jean Marie Le Pen

Dehors Maixent Accrombessi et tous ses affidés qui pillent les caisses de l'Etat gabonais. Oui nous disons, dehors. Nous ne voulons pas de délinquants et des trafiquants de drogue au sommet de l'Etat. Dehors.




Nous défendrons notre pays jusqu'à la mort. Des étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires ne continueront pas à nous spolier. Armons nous désormais de nos épées. Et préservons la chaîne d'union pour faire face à l'adversaire dangereux.

A méditer...

Par Télesphore OBAME NGOMO

lundi 12 novembre 2012

André Mba Obame a-t-il finalement opté pour le pire ?


André Mba Obame a-t-il finalement opté pour le pire ?

Le meeting de l’Union Nationale qui s’est déroulé le 10 novembre 2012 au siège de ce parti, sis à l’Ancien SOBRAGA, a permis de clairement identifier qui en est le véritable leader, qui en sont les managers et quel est le réel climat politique qui règne dans le pays.

Durant cette rencontre populaire où les attentes étaient nombreuses et pressantes, la tension est sérieusement montée d’un cran du fait de l’absence remarquée d’André Mba Obame, le principal leader, et du fait que les  managers que sont Zacharie Myboto et Jean Eyeghe Ndong n’ont pas su gommer dans l’esprit des populations venues en masse l’absence d’André Mba Obame.

A cet effet, il convient d’expliquer assez clairement les deux concepts, leader et manager, afin qu’André Mba Obame, Zacharie Myboto et Jean Eyeghe Ndong prennent conscience que la stratégie pour laquelle ils semblent avoir optés et qui cadre parfaitement avec la volonté de leurs principaux partenaires de la communauté internationale ne cadre nullement avec le contexte national en ébullition et qu’elle pourrait justement faire émerger une stratégie parallèle aux conséquences incalculables. Ce qu’ils semblent pourtant vouloir éviter mais qui tend à devenir inévitable si Ali Bongo Ondimba ne revoit pas très rapidement sa collaboration avec le conglomérat des étrangers étranges et si les leaders de la société civile ne viennent pas temporiser l’overdose de frustrations et de courage qui possèdent les corps et les esprits de nombreux gabonais.

Selon un article devenu célèbre et écrit en 1977 par le professeur de psychologie sociale à l’université Havard, Abraham Zaleznik, un leader serait un visionnaire tandis qu’un manager, un dirigeant proche du terrain.

Autrement dit, un leader sait ce qu’il faut faire quand un manager sait seulement comment le faire. Un leader est tourné vers l’avenir quand un manager se concentre sur le présent. Un leader apprécie le changement quand un manager préfère la stabilité. Un leader privilégie le long terme quand un manager s’oriente vers le court terme. Un leader est engagé dans une vision tandis qu’un manager, soucieux des règles et des réglementations, est  concentré sur la procédure. Un leader chercherait à connaître « le pourquoi » lorsqu’un manager s’attèlera à connaître « le comment ». Un leader sait déléguer alors que le manager veut tout contrôler. Un leader simplifie toujours quand le manager court toujours après la complexité. Un leader se fie à son intuition quand un manager s’appuie sur le raisonnement logique. Enfin, un leader tient compte de l’environnement social au sens large quand le manager se limite davantage à ce qui se passe dans sa sphère d’action.

En observant le rôle des principaux dirigeants de l’Union Nationale, il est incontestable qu’André Mba Obame joue le rôle de leader quand Zacharie Myboto et Jean Eyeghe Ndong occupent hautement le rôle de manager. Et ce que beaucoup considèrent comme un meeting inhabituel de l’Union Nationale s’explique par le fait que, dans un contexte aussi ambiant et bouillonnant, Zacharie Myboto et Jean Eyeghe Ndong n’ont pas su sortir de leur rôle de manager qu’ils ont pleinement joué à un moment où le leader était vivement réclamé.

En effet, durant la convalescence longue d’André Mba Obame avec qui nous avons pu directement échangé, Zacharie Myboto et Jean Eyeghe Ndong pour ne citer que ces deux hauts cadres de l’Union Nationale ont su tenir la détermination des foules en haleine. Puis, ils ont également su réaliser un véritable travail de dédiabolisation de l’opposition en général et de l’Union Nationale en particulier, avant de faire comprendre à la majorité du peuple gabonais que la situation pathétique et scandaleuse du Gabon n’était pas une question ethnique mais un problème d’éthique républicaine, d’autant plus qu’il y a autant de pauvres dans le Sud que dans le Nord du pays, que les nzébi, les punu ou les obamba vivent les mêmes difficultés que les fang sinon pire, que les forces de l’ordre connaissent les mêmes souffrances que le reste du peuple sinon pire, etc.

Ce travail de démocratie participative qui, d’un œil d’observateur averti, n’est pas à négliger et d’ailleurs on voit bien qu’il porte bien ses fruits car, nombreux sont aujourd’hui les citoyens gabonais déterminés et courageux qui seraient prêts à sacrifier leur vie pour le bien être du plus grand nombre quand d’autres diraient pour la libération du Gabon des mains du PDG et des étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires.

Réuni pour la circonstance après que le leader ait moult fois averti que des mots d’ordre clairs en ce temps de crise seront lancés du fait d’un endurcissement injustifié du pouvoir, puis après la fin de l’échéance de l’ultimatum prononcé par le manager Zacharie Myboto, le peuple présent et prêt attendait que le leader passât  à la suite logique d’un processus de changement face à une gestion du pays digne d’une production artisanale d’aguidi. Mais hélas, son absence a régné sur l’atmosphère surchauffée et les managers à travers la teneur de leurs discours respectifs n’ont pas compris que leur mission dans cette phase du combat était terminée et qu’ils se devaient désormais d’attendre de poursuivre leur rôle à la prochaine étape. Ce qui a naturellement suscité de vives réactions qui auraient pu être dramatique pour leur vie car, quand on décide de poser une marmite sur le feu, il faudrait évidemment s’attendre à ce qu’elle chauffe au point de brûler l’individu imprudent.

En d’autres mots, Zacharie Myboto et Jean Eyeghe Ndong doivent très sincèrement remercier le ciel d’être passé à côté d’un lynchage public. En même temps, il faut dire qu’André Mba Obame aurait pu subir le même sort s’il avait été là et tenu un discours digne d’un manager. Peut être que, seul son état de santé encore frileux l’aurait sauvé d’un lynchage populaire mais pas d’une pluie diluvienne d’injures bien méritée. Par la même occasion, le peuple en transe lui aurait non seulement conseillé de passer la main mais surtout aurait pris conscience qu’il ne pouvait désormais compter que sur lui-même. Ce qui ouvrirait la brèche à une multitude d’actions individuelles spontanées que le pouvoir en place devrait vraiment craindre car c’est lui qui aurait tout à perdre.

Par conséquent, on ne peut que souligner la légitimité des interrogations du peuple lorsqu’il se demande s’il faille toujours compter sur André Mba Obame dont l’état de santé continue de demeurer un véritable mystère semblable à la question de l’œuf et la poule qui serait né avant? Ou, était ce finalement la stratégie d’André Mba Obame, de Zacharie Myboto et de Jean Eyeghe Ndong qui visiblement semblent ne pas avoir envie de porter la responsabilité de l’exacerbation des violences indispensables pour affronter la piteuse gestion du pouvoir en place depuis 44 ans, de laisser le peuple gabonais engagé des initiatives personnelles aux conséquences souvent incalculables ?  

Autrement dit, André Mba Obame aurait-il clairement opté pour le pire ?

Sa parole ou ses explications sont plus que jamais attendues dans les tous prochains jours avant que le peuple ne décide de le disqualifier et de devenir son propre leader.

Par Télesphore OBAME NGOMO 




samedi 10 novembre 2012

Ali Bongo Ondimba marque des points au meeting de l’Union Nationale


Ali Bongo Ondimba marque des points au meeting de l’Union Nationale

En observant la mobilisation massive qui a eu lieu ce samedi 10 novembre 2012 au siège de l’Union Nationale, nul participant ne pouvait imaginer que ce serait Alain Bongo Ondimba qui en récolterait les meilleurs fruits.

En effet, depuis le 22 septembre 2012, suite à l’ultimatum clairement lancé par Zacharie Myboto, les populations gabonaises en proie à un changement véritable attendaient avec impatience que des mots d’ordre précis soient énoncés afin de rendre effectif cette nécessité de changement.

Hélas, c’est quasiment la queue entre les jambes et la colère plein le cœur, symboles d’une déception indiscutable, qu’elles sont reparties chez elles en souhaitant tous les malheurs du monde à Zacharie Myboto et à Jean Eyeghe Ndong qui selon elles, auraient brillé par une couardise insupportable.

Nombreux sont ceux qui psalmodiaient, avec la rage jusqu’aux dents, que le changement ne se décrète pas, quand d’autres affirmaient qu’il ne se nourrit pas non plus d’interminables promesses de mots d’ordre et encore moins d’un maintien en haleine voire sous perfusion de la tension en cours dans notre pays. Et les plus virulents, vraiment plus qu’en colère n’hésitaient pas à dire : « finalement ce sont des plaisantins, alors qu’ils laissent le petit (Ali Bongo Ondimba) finir son mandat tranquillement s’ils sont incapables de le dégager malgré tout son désordre au sommet de l’Etat».

Déjà, le 11 août 2012, de retour d’une longue convalescence, André Mba Obame, en invitant les populations au meeting du 15 août à Cocotier annonçait que des mots d’ordre clairs seront donnés aux gabonais désireux d’un réel changement pour faire entendre raison au pouvoir. Il en a été de même le 25 août lors de sa dernière apparition en public. Puis, les conclusions des assisses de Mouila des 8 et 9 septembre 2012 emboîtaient le pas à cette proposition de mots d’ordre. Enfin, lors du meeting de Rio du 22 septembre, l’ultimatum clair et public lancé par Zacharie Myboto invitait les partisans du changement à penser que, si Zacharie Myboto se devait de ne nullement appeler à la guerre, il devait au moins annoncer un agenda précis des actions à venir. Mais hélas, Jean Eyeghe Ndong et lui ont laissé la foule en transe sur leur faim. La proposition modérée et pertinente énoncée par Zacharie Myboto semble ne pas cadrer avec l’état d’esprit des populations au regard des différents éléments toujours utilisés ;

Face à cette situation frustrante pour les populations, en tant qu’analyste de la vie politique de notre pays, la première des choses qu’on pourrait soutenir serait que, Zacharie Myboto et Jean Eyeghe Ndong, par la déception immense qu’ils viennent de susciter chez ces nombreux partisans du changement, viennent de se griller politiquement en même temps qu’ils viennent de servir une manne politique à Ali Bongo Ondimba si et seulement si André Mba Obame continue d’entretenir le mystère sur son état et ne fait pas une annonce plus accessible à la masse qui attend des éléments concrets.

En fait, c’est l’occasion pour Ali Bongo Ondimba de faire preuve d’un certain génie politique stratégique de taille qui passerait inévitablement par des changements immédiats, rapides et profonds, aussi bien au sein de son cabinet que dans son gouvernement dirigé par l’Alzheimer technocratique d’Oyem, Raymond Ndong Sima.

Selon le contexte actuel, ce nouveau souffle qu’il pourrait s’offrir serait largement plus salvateur que les stratégies à deux balles proposées par l’aguidi boy cupide de Tsamba Magotsi et les débilités mystico-fétichistes conseillées par l’unique dahoméen de Bongoville, Maixent Accrombessi, le leader des étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires.

Faut-il dire, ici et maintenant, que l’opportunité suicidaire que Zacharie Myboto et Jean Eyeghe Ndong viennent d’offrir Ali Bongo Ondimba pourrait aussi être un tremplin de taille pour tuer toute vulgarisation de l’idée de la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine pouvant tout simplement se transformer en dialogue nationale populaire solennel regroupant toutes les forces vives de la Nation avec en bonus, la réhabilitation inattendue de l’Union Nationale.

Enfin, contrairement à ses pairs du monde arable qui ont connu des chutes dramatiques et pathétiques, Ali Bongo Ondimba vient d’avoir une aubaine surprenante, fruit de la stratégie inadaptée au contexte et à l’état d’esprit choisie par les principaux leaders politiques de l’opposition gabonaise. Ce qui pourrait lui garantir une paisible présence au sommet de l’Etat jusqu’en 2016, année de la prochaine élection présidentielle. A moins que André Mba Obame, absent de ce meeting raté bien heureusement selon certains, ou la société civile nous sortent très rapidement un Joker habile qui pourrait sauver les principaux mobilisateurs des masses populaires de l’opposition de leur stratégie déstabilisante pour les Gabonaises et les Gabonais qui meurent d’envie d’en découdre une fois pour toute avec l’arrogance des étrangers étranges, incompétents et impopulaires ainsi qu’avec les méthodes de gestion moribondes du PDG.

Il convient alors d’attendre, de la société civile, d’André Mba Obame ou d’Ali Bongo Ondimba, qui fera très rapidement preuve d’opportunisme politique afin de récupérer les milliers de militants de l’opposition complètement déçus et démotivés.

Par Télesphore OBAME NGOMO


 





vendredi 9 novembre 2012

878 millions de francs CFA virés sur le compte BGFI de Louis Gaston Mayila, pour quelle mission ?


C’est parce que certains gabonais, dignes et fiers, savent que le pays est en danger et qu’il y a lieu de faire preuve de patriotisme, comme ces jeunes français lors de l’occupation allemande, qu’ils ont décidé de dénoncer les gens comme Louis Gaston Mayila qui, pour de petits intérêts personnels, préfèrent voir Maixent Accrombessi, Raspoutine le dahoméen alias l’aguidi boy en chef, au sommet de notre pays.

Dans certaines langues du Gabon, il est clairement dit que lorsque des oiseaux s’agitent un peu trop dans l’arbre, très souvent il y a un danger qui ne serait pas loin.

En effet, depuis quelques semaines, le peuple Gabonais constate avec grand étonnement l’agitation incessante de Louis Gaston Mayila. D’aucuns parmi les langues les plus fourchues seraient même tentés de penser qu’il prendrait des excitants ou des stupéfiants, tellement son énergie de sexagénaire, semblable voire dépassant celle d’un jeune de 20 ans, déborde.

Mais comme aime à le dire Zacharie Myboto : « La vérité est fille du temps ». Et nous y sommes dans le cas, Louis Gaston Mayila.

Le 09 septembre 2012 à Mouila, Louis Gaston Mayila qui parlait pour le compte de l’UFC naissante déclarait : « Face à un pouvoir sourd aux complaintes et aux sollicitations du Peuple Gabonais, l’opposition Gabonaise a décidé de consolider son unité par la mise en place d’un regroupement dénommé « Union des Forces du Changement »… L’opposition Gabonaise exprime la nécessité et l’urgence d’aboutir à une alternance démocratique du pouvoir politique, le système PDG, responsable de la défiguration et de la destruction de notre pays et de sa population 44 ans durant, ayant plus que trop duré ».

Ensuite, il renchérissait son propos dans un ton encore plus impératif en disant : « Pour parvenir à cet objectif d’une alternance politique démocratique, l’Opposition Gabonaise dans son ensemble exige du pouvoir actuel l’organisation d’une Conférence Nationale Souveraine (CNS) qui reste une des voies urgentes,  aux côtés de la transparence électorale déjà engagée (dont la biométrie) et de toutes les autres options présentes ou à venir, que l’Opposition jugera nécessaire… L’Opposition Gabonaise exige également du gouvernement la réhabilitation de l’Union Nationale, injustement dissout pour un acte qu’elle n’a jamais posé en tant que parti politique ».

Cependant, dans le journal « L’Union », dans son numéro 11.068, Louis Gaston Mayila, dans un verbe osé, s’était autorisé, de soutenir que la tenue d’une conférence nationale souveraine au Gabon n’aura pas lieu car cette idée serait assimilable à un coup d’état constitutionnel avant de rajouter : « si un enfant est mort, il faut faire avec ceux qui vivent. L’Union Nationale ne reviendra plus. Il faut ouvrir les yeux ».

Face à ces déclarations déconcertantes, il a semblé bon mais surtout indispensable aux membres de l’UFC de se réunir pour juger du cas de Louis Gaston Mayila qui n’était d’ailleurs pas à sa première dérive nauséabonde. L’objectif pour les autres membres de cette coalition de partis politiques de l’opposition était donc d’isoler ce vilain fruit politique pourri qui ternissait gravement l’image et la crédibilité de l’opposition gabonaise après la stratégie claire et pertinente conseillée à l’opposition syrienne évoquée par François Hollande lors de son interview avec France 24 le 11 octobre 2012. Une stratégie de changement soutenue par la communauté internationale afin d’anéantir l’entêtement de Bachar El Assad qui devra dégager au plus vite.

Lors de cet échange franc et sincère de François Hollande avec les journalistes de France 24, RFI et TV5 monde, le président français disait : «Il faut fédérer l’opposition. Il faut préparer l’après Bachar El Assad. Cette transition doit être une transition vers la démocratie, et non vers le chaos. L’opposition doit réunir toutes les forces de l’intérieur et de l’extérieur qui voudrait une Syrie libre et démocratique. Pour le cas de la Syrie, c’est nous qui avons demandé que l’opposition puisse se réunir. Il faut que Bachar El Assad parte pour que nous puissions trouver une solution proche de lui. Il y a des personnalités en Syrie qui peuvent être des solutions de transition… »

Le peuple Gabonais, témoin de tous les évènements et de tous les discours politiques en cours dans le monde mais surtout dans notre pays, est plus que surpris des différentes sorties politiques incohérentes et imbuvables de Louis Gaston Mayila. En même temps, il s’était longtemps interrogé devant cette trop grande accessibilité complaisante subite des médias soumis au pouvoir établi au sieur Louis Gaston Mayila.

Faut-il encore rappeler ici que l’opposition gabonaise, jadis Louis Gaston Mayila avec, avaient toujours dénoncé l’accaparement abusif des médias d’Etat par le pouvoir en place ?

Oui, la vérité est fille du temps, nous dit bien le proverbe.

Aussi, les Gabonaises et les Gabonais furent également surpris que, alors qu’il y a des problèmes extrêmement important qui infestent leur quotidien, la principale chaîne d’informations de l’Etat s’était autorisée à ouvrir ses antennes à Louis Gaston Mayila afin qu’il exposât son verbe puant rien qu’à la suite d’une simple minable rumeur sur son exclusion, ô combien recherchée et méritée, de l’UFC.

C’est alors que, durant cette prise de parole, Louis Gaston Mayila, dans une arrogance et une suffisance digne d’un bon valet de Maixent Accrombessi, eût à soutenir qu’il avait été celui qui avait organisé financièrement les assisses de Mouila, que c’est l’UFC qui aura besoin de lui et pas le contraire, que l’UFC n’existerait pas mais que ce ne serait qu’un simple projet, etc.

Face à ces propos, il convenait de rechercher très rapidement la définition des mots « exiger » et « projet » qui pour le premier avait été la clé de voute du discours final des assisses de Mouila lu, bien heureusement par Louis Gaston Mayila, et pour le second, qui vient trahir la stratégie visqueuse, vicieuse et malicieuse de ce virus politique désormais mis en quarantaine.

Selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, le mot « exiger » veut dire : « faire savoir que l’on veut impérativement que quelque chose soit fait ». Par conséquent, faudrait-il encore rappeler à Louis Gaston Mayila que, dans le discours qu’il avait lu à Mouila, il disait ceci : « Face à un pouvoir sourd aux complaintes et aux sollicitations du peuple Gabonais… ».

Autrement dit, malgré toutes les alertes lancées par l’opposition et la société civile au pouvoir en place, c’est par une fin de non recevoir que ce dernier avait toujours bien voulu répondre et que de ce fait, il n’était plus question de demander mais d’exiger ? Que veulent alors signifier ses déclarations dignes d’un cerveau bourré d’aguidi lorsque ce politicard venait déclarer que l’idée d’une CNS serait un coup d’état constitutionnel et que l’Union Nationale ne reviendra jamais ?

Ensuite, dans le même dictionnaire agréé et disponible en ligne, le mot « projet » désignerait : «ce qu’on a l’intention de faire et estimation des moyens nécessaires à la réalisation ».

Devant cette définition claire, on ne peut que se poser quelques questions. Si Louis Gaston Mayila remet en cause l’esprit même du projet de Mouila qui comportait deux principales exigences à savoir, la tenue d’une CNS et la réhabilitation de l’Union Nationale, quelles raisons motiveraient encore sa volonté d’être associé aux travaux de ceux qui entendent poursuivre le combat pour les objectifs sus évoqués? Louis Gaston Mayila qui tient désormais le même discours que le pouvoir en place peut-il nous dire si les 878 millions de francs cfa (soit plus d’un million d’euro) constitueraient le trophée de sa basse besogne ou seraient le butin mal acquis qu’il devra se partager avec ses quelques amis de l’UFC et membres de l’ACR qui ont accepté de se faire du beurre sur le dos du peuple gabonais ?

Au regard de l’assimilation de l’ACR aux manigances de Louis Gaston Mayila, il convient de délivrer quelques précisions à l’opinion publique.

En effet, l’UFC qui s’est composée à Mouila comportait les 20 partis politiques suivant : A.N.G, ARENA, CCDG, CDJ, EPI, FAR, FPU, MESP, MORENA, MORENA UNIONISTE, PDN, PDS, PGP, PSD, PSU, RDD, RNB, UN, UPG, UPPNR. 

Dans cette coalition des partis politiques de l’opposition, on retrouve plusieurs partis politiques qui appartiennent à d’autres coalitions de partis politiques de l’opposition telles que la CPPA, la CPRO, l’ACR, etc.

Cependant, nombreux sont les observateurs de la vie politique du Gabon qui ne parvenaient pas à expliquer, pourquoi l’ACR, cette coalition de partis politiques de l’opposition, dont les membres sont pourtant des membres indépendants de l’UFC, s’est invitée au débat de l’exclusion de Louis Gaston Mayila ? En d’autres mots, pourquoi cette coalition de partis politiques de l’opposition, également membres indépendants de l’UFC s’est trahie en s’immisçant dans une affaire où elle n’est nullement citée et reconnue ?

Comme l’aurait si bien dit Laurent Gbagbo : « il y a anguille sous roche ».

En recherchant une forme d’adhésion psychologique du fait de l’histoire de l’ACR, Louis Gaston Mayila et ses complices, dans leur projet de vouloir sauver un pouvoir qu’ils qualifiaient  « de sourd aux complaintes et aux sollicitations du peuple Gabonais, de responsable de la défiguration et de la destruction de notre pays et de sa population depuis 44 ans durant » se sont mêlés les pinceaux et ont dévoilé leur plan qui vient de répondre présent aux abonnés échec : faire exploser l’opposition, tuer l’idée de la CNS mais surtout vouloir enterrer l’Union Nationale sans l’avoir tué au préalable. Un projet que le pouvoir en place peine à exécuter depuis bientôt 3 ans.

Comme aimait à le dire respectivement un proverbe populaire et Omar Bongo Ondimba : « un bien mal acquis ne profite jamais » et « l’argent n’aime pas le bruit ».

A peine arrivé dans son compte de la Banque Gabonaise et Française d’Investissement (BGFI), le stratagème orchestré par Louis Gaston Mayila explose déjà. D’aucuns parleraient d’un mauvais partage quand d’autres évoquent le caractère républicain et patriotique de ce scandale qui nécessitait une sérieuse mise en lumière. Comme quoi il n’y a plus de doutes, les Gabonais qui aiment leur pays ne se comptent pas encore du bout des doigts de la main.

Louis Gaston Mayila et ses complices devront comprendre dans une prochaine vie politique que le débat sur l’euthanasie n’existe pas seulement dans le domaine de la médecine. Cette pratique s’est toujours invitée sans grands débats dans le monde politique lorsqu’il s’est agi de mettre fin aux incapacités des régimes en fin de vie qui patinent et piétinent pour répondre aux défis mondiaux mais surtout aux besoins les plus élémentaires des populations.

Aussi, il n’est pas toujours bon de se soumettre au proverbe disant : « un tiens vaut mieux deux tu l’auras » lorsqu’il est l’heure et que nous avons l’âge pour le changement.

Par Télesphore OBAME NGOMO