jeudi 27 septembre 2012

Doit-on sévèrement juger le Parti Démocratique Gabonais (PDG) ?


Face au contexte politique extrêmement mouvementé et au regard de l’attitude du PDG que certains pourraient considérer de « passive » ou de « molle », il convient de rétablir certains faits qui démontrent que les cadres de ce vieux parti politique ont une attitude plus que normale.

En effet, en prenant les derniers faits en date que sont le passage du président de la République devant le Parlement réuni en congrès et le passage télévisé de son cabinet pour expliquer et commenter le discours tenu ce jour, nous avons là deux éléments qui nous permettent d’affirmer que les cadres du PDG n’ont pas été associés à la réflexion de  cette sortie médiatique très importante du chef de l’Etat.

Tout d’abord, il convient de rappeler qu’un parti politique est une association organisée qui rassemble des citoyens unis par une philosophie ou une idéologie commune avec pour objectif la conquête et l’exercice du pouvoir. Son rôle essentiel est de participer à l’animation de la vie politique.

Aussi, il est l’intermédiaire entre le peuple et le pouvoir. De ce fait, le parti élabore un programme présentant ses propositions qui, s’il remporte les élections, seront reprises dans le projet du gouvernement. Puis, un parti politique a aussi une fonction de direction. C'est-à-dire qu’il a pour objectif la conquête et l’exercice du pouvoir afin de mettre en œuvre la politique annoncée.

En 2009, le PDG avait choisi Ali Bongo Ondimba pour porter un projet dénommé « l’Avenir en confiance ». Ce qui voudrait dire que l’esprit du projet ainsi que son contenu ont été conçus par les cadres du PDG et présentés aux populations gabonaises par ces mêmes cadres. Et c’est pourquoi dans tous ses discours, le président de la République rappelle toujours qu’il a été élu sur la base du projet de son parti qu’il n’avait fait que porter sur la place publique.

Cependant, lors de son discours devant le Parlement, nombreux sont ceux qui ont été frappés par le fait que, devant une overdose de parlementaires pourtant issus du même camp politique, le chef de l’Etat vienne à nouveau instruire les cadres de ce parti sur un travail qu’eux-mêmes auraient conçu depuis trois ans et qui devrait en principe justifier leur présence dans l’hémicycle, sinon que sont-ils allés raconter aux populations pour être élu étant donné que leur objectif était de donner une majorité au chef de l’Etat afin qu’il mette en place le projet pour lequel il avait été choisi.

Cette faute de cohérence ou cette erreur stratégique, qui est certainement la dernière invention des génies de son cabinet, qui n’ont jamais rien prouvé nulle part, vient de faire la démonstration que, dans les décisions ou les publications qui sont faites par le chef de l’Etat, le parti n’est pas toujours associé.

Le Parlement, majoritairement étiqueté PDG, avait-il encore besoin qu’on vienne lui expliquer le « fameux plan stratégique du Gabon émergent » ? Est-ce à dire que c’est un élément du projet « l’Avenir en confiance » que les parlementaires PDG ignoraient ou qui aurait été rajouté ? Si oui, pourquoi n’ont-ils pas participé à ce  rajout ?

Devant une telle situation, on ne peut que confirmer la célèbre phrase qui dit : « l’assassin revient toujours sur le lieu du crime ». C’est la raison pour laquelle, les téléspectateurs gabonais ont eu droit à la présence des «savants » du cabinet présidentiel pour venir commenter et expliquer le discours du chef de l’Etat. Et pour couronner cette journée politique déjà bien chargée en incohérences, le peuple gabonais a eu l’opportunité inouïe de découvrir la face du chef de cabinet du président de la République, Liban Suleimane, l’unique somalien de Ndjolé qui n’a même pas fini sa deuxième année d’université mais qui a le culot de se présenter comme étant un technocrate. Et à ses côtés, Alain Claude Bilié Bi Nzé un homme qui, en plus de ne pas être membre du PDG, a soutenu André Mba Obame lors de l’élection présidentielle anticipée de 2009 quand le père Paul Mba Abessolo dont il était le directeur de campagne décida de se ranger derrière son oncle de Medouneu.

Or, il aurait quand même été logique que se soit, soit un responsable du parti bien qu’agonisant, soit un membre du gouvernement, soit un parlementaire qui vienne apprécier ou décortiquer le discours du chef de l’Etat, eux-mêmes étant à l’origine de l’esprit du projet « Gabon émergent », mais hélas, ce sont deux hommes qui n’ont rien prouvé dans le parti et qui ne sont même pas du parti qu’on envoie pour commenter un projet sensé avoir été mis en place par le parti. Allons y chercher la logique ou la cohérence. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, Bilié Bi Nzé comme Liban Suleimane sont complètement passés à côté de l’essentiel pour se lancer dans des procès divers et variés contre l’opposition oubliant que leur « mission » était de commenter et d’expliquer le discours du chef de l’Etat.

Pour ceux qui suivent Bilié Bi Nze dont la moralité repoussante exige seulement son départ du poste de porte-parole, on peut s’apercevoir qu’il n’y a rien de nouveau dans ses prises de parole. Il sort régulièrement les mêmes arguments. Et c’est d’ailleurs surprenant que l’opposition ne se soit pas  déjà amusée à anticiper son argumentaire qui toujours le même, à la virgule près.

Quant à Liban Suleimane, on ne peut que se demander pendant combien de nuits n’avait-il pas fermé les yeux pour bûcher son intervention car on n’a pu constater qu’une fois interrompu par l’insaisissable Louis Gaston Mayila ou par le docteur Davin Akouré, il était complètement perdu et prenait la parole comme s’il était au marché de Louis où il vendait les pommes il y a encore très peu de temps.

Voici des éléments concrets qui démontrent que le PDG n’est pas toujours associé à ce qui se fait au sein du pouvoir. Or, quelque soit ce qu’on pourrait reprocher à ce parti politique vieillissant, il faut quand même reconnaître qu’il y existe encore des cadres valables et expérimentés qui ont fait leurs preuves et qui sont encore capables d’apporter de meilleures stratégies. Mais hélas, ils sont peu ou pas sollicités. De ce fait, comment vouloir que ces gens viennent défendre des « choses » ou des « arrangements » dont ils ne sont associés ni en amont et encore moins en aval ?

En plus, il est important de relever la stratégie suicidaire sur laquelle certains persistent à se cramponner bien que celle-ci semble désormais obsolète : celle de dire qu’il n’y a pas de crises au Gabon.

En effet, en continuant à soutenir qu’il n’y a pas de crises au Gabon, on n’a pu voir que l’opposition ne fait qu’avancer avec des rangs populaires grandissants de jour en jour quand le PDG, parti vieux de 45 ans et disposant de toute l’artillerie de l’Etat, n’a pas su mobiliser lors de son dernier meeting au jardin botanique. Ce qui est tout à fait normal.

Pourquoi veut-on que les gens se déplacent s’il n’y a pas de dangers ou si l’objet du meeting ne se justifie pas ? Et Bilié Bi Nze fait partir des personnes qui véhiculent cet argument suicidaire. Il semble ignorer ou oublier que, lorsqu’il parle, les personnes dotées d’un minimum d’intelligence considèrent que c’est Ali Bongo Ondimba qui s’exprime. Et partant de cette réalité, ses déclarations engeront toujours le chef de l’Etat.

On comprend à cet effet que le PDG qui ne soit quasiment associé à rien et dont les cadres constatent certainement avec regret et amertume qu’après s’être battu lors de l’élection anticipée de 2009 quand la période était difficile et chaude, se sont d’autres personnes qui viennent tirer les marrons du feu.

Faut-il encore rappeler que nul ne fait de la politique pour les beaux yeux d’autrui ? Comment vouloir mobiliser à nouveau les cadres de ce parti qui, au regard de ce qui se fait, semblent être marginalisé ?

De ce fait, il convient de dire que les cadres du PDG ne méritent aucun jugement sévère mais qu’ils expriment une attitude logique et cohérence face à la place qu’ils occupent dans ce pouvoir  depuis trois ans maintenant.

Par Télesphore OBAME NGOMO

 










 


 

mercredi 26 septembre 2012

Pourquoi Louis Gaston Mayila s’est-il suicidé ?



« Prévenir la trahison, débusquer le faux ami, le jaloux parent, le traître avant qu’il inocule son venin est une opération aussi complexe que de nettoyer l’anus d’une hyène. » — Ahmadou KOUROUMA, En attendant le vote des bêtes sauvages

Le 12 septembre 2012, lors du débat animé par David Ella Mintsa qui avait pour mission d’analyser le discours du chef de l’Etat devant le Parlement réuni en Congrès,  Louis Gaston Mayila déclarait devant les téléspectateurs de Gabon Télévision, qu’il n’avait pas raté une seule miette du discours prononcé. Ce qui semble au regard de son comportement trouble et incohérence un grossier mensonge de plus dont le personnage semble être devenu coutumier.

Dans son discours, Ali Bongo Ondimba déclarait : «en effet, de l’avis de nombreux observateurs tant au Gabon qu’à l’étranger, l’hyper-politisation de notre société et nos multiples incohérences ont été un frein à son développement pourtant bien engagé… Nous avons passé trop de temps à faire de la politique, au détriment du développement économique et social de notre pays et du bien être de ses populations. Ces mêmes populations ont été transformées en spectatrices impuissantes de leur destin, alors que les hommes politiques allaient et venaient, de négociations en arrangements, souvent guidés par des appétits personnels ».

En analysant froidement et sans états d’âme le comportement incohérent et injustifiable de Louis Gaston Mayila face à la position affichée par l’Union des Forces du Changement (UFC)) à Mouila dont il était l’un des principaux fondateurs de par son statut de président de séance, on se demande vraiment si cet homme aux circonvolutions politiques interminables a bel et bien écouté le discours du chef de l’Etat qui avait pourtant le mérite d’être clair dans ce chapitre d’autant plus que celui-ci signait la fin des « hommes politiques sans consistances » qui avaient pour habitudes de transformer les populations en simple spectatrices de leur destin, qui adulaient l’opportunisme politique par leurs innombrables aller-retour entre l’opposition et le pouvoir avec en filigranes de nombreux petits arrangements alimentant ainsi leurs appétits personnels.

Le 09 septembre 2012, Louis Gaston Mayila avait apposé sa signature sur le communiqué final des travaux qui avaient ponctué cette rencontre dans la province de la Ngounié. Et dans ce communiqué, il était clairement dit : « l’opposition gabonaise exige également du gouvernement la réhabilitation de l’Union Nationale, injustement dissout pour un acte qu’elle n’a jamais posé en tant que parti politique… L’opposition gabonaise lance un appel solennel au peuple Gabonais à rester mobilisé à répondre à tous les mots d’ordre qui seront lancés pour l’aboutissement de ces exigences attendus ».

Finalement, il semble devenu urgent de rappeler à cet individu, pourtant avocat de formation, qui a plus fait de la politique politicienne que l’exercice du droit jadis étudié mais très vite oublié au regard de ses méthodes de gestion et de gouvernance innommables parce que trop méprisables, que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 ratifiée par le Gabon soutient en son article 2 que : « le but de toute association politique  est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sureté et la résistance à l’oppression ».

Autrement dit, si Louis Gaston Mayila avait reconnu par sa signature que l’Union Nationale, qui est avant tout une association politique, avait été injustement dissoute par le gouvernement de Paul Biyoghe Mba, en quoi le ministre de l’intérieur dont on peut souligner la cohérence bien qu’étant dans l’erreur, peut-il empêcher aux membres d’un parti politique injustement sanctionné d’agir sur l’espace public ? A cet effet, qui doit-on écouter, le ministre Ndongou qui est dans une violation flagrante de l’article 2 de la  Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen ou la volonté d’un groupement de personnes désireuses de faire valoir leurs droits ?

Par la lettre envoyée au ministre de l’intérieur afin de tenter de se justifier, on ne sait trop de quoi, Louis Gaston Mayila vient de faire tomber le masque de son opportunisme politique qui avait été pourtant dénoncé par Ali Bongo Ondimba dans son discours devant le Parlement réuni en Congrès.

En plus, en agissant ainsi, Louis Gaston Mayila qui certainement, ne sait plus ce que veulent dire les mots dignité ou fierté, oublie qu’il ne pèse rien sur l’échiquier politique national. Et qu’à ce titre, le pouvoir en place devrait comprendre qu’il n’y a aucun intérêt à s’acoquiner avec un vieux poisson politique sans écailles et sans chair et dont les arêtes sont désormais en état de décomposition. C’est d’ailleurs ce qui semble le mieux justifier son accrochage calculé à l’ACR.

En d’autres termes, pour un individu qui fait de la politique depuis plusieurs décennies, le piètre score lors de la dernière élection législative est la preuve qu’à certain moment il faut savoir quitter la fête avant qu’elle ne vous quitte. Dans le département de la Tsamba Magoutsi à Fougamou, sur 3355 votants, Louis Gaston Mayila qui, rappelons le encore, fait de la politique depuis plus de trente ans, n’a obtenu que 970 voix. N’est ce pas là un élément suffisamment éloquent devant désormais disqualifier cet individu, grand adepte du proverbe disant : « un tien vaut mieux deux tu l’auras ».

C’est dire que Louis Gaston Mayila qui n’est pas totalement concentré et convaincu du combat de l’alternance politique conduit par ses compères de l’opposition, pense qu’il serait intéressant pour ses finances personnelles en mal de consistance de miroiter au pouvoir, plus que jamais en mal de légitimité, ses pseudo capacités à déstabiliser une opposition qui n’a cessé de démontrer depuis un certain temps que le rapport de force lui est désormais favorable. Mais hélas pour cet ancien avocat, il existe aussi un proverbe qui dit clairement que « qui trop embrasse mal étreint ».

Enfin, au regard de la situation en présence, ne pouvant déconcentrer ses anciens amis de l’UFC qui ont moult fois prouvé qu’ils ont gagné la bataille populaire, ne parvenant pas à convaincre le pouvoir de ses réelles capacités en fourberies, ne respectant pas la volonté du peuple souverain qui n’entend plus tolérer l’imposture d’opposants croques mitaines, par son attitude incohérente, Louis Gaston Mayila vient de s’offrir le plus beau suicide politique opéré dans un Labyrinthe où seul le silence ou la retraite politique pourrait lui permettre de ressusciter.

Par Télesphore OBAME NGOMO   



lundi 17 septembre 2012

Pourquoi Raphael NTOUTOUME NKOGHE panique t-il?

Zacharie MYBOTO aime prononcer un proverbe qui est très instructif: Il n'y a de vérités que le temps ne révèle.

Chers lecteurs, le texte que je soumets à votre lecture est certes long, mais il mérite d'être lu entièrement pour démasquer l'imposture de Raphael NTOUTOUME NKOGHE qui gère les journaux: "La Griffe de Cotonou", "le Douk-Douk mal aiguisé" et "le Gri-Gri venu de Cotonou" qui vient d'ailleurs d'être suspendu par le CNC suite à sa collection de mensonges. Je vous invite vivement à lire cet article qui a fait sortir Raphael NTOUTOUME NKOGHE de ses gongs et qui le fait sérieusement paniquer. Et c'est pourquoi je vous invite aussi à lire sa réplique que je mets en lien.




Dossier Spécial : Lumière sur Raphael NTOUTOUME NKOGHE (RNN) épisode 2

En parcourant minutieusement le livre « Lumière sur le Gabon » de Raphael NTOUTOUME NKOGHE, hier, conseiller d’Omar BONGO ONDIMBA, et aujourd’hui, conseiller de son fils, Ali BONGO ONDIMBA, je ne pouvais que me poser une seule et simple question : « Omar BONGO ONDIMBA et dans une moindre mesure son fils Ali BONGO ONDIMBA sont ils des hommes normaux ? ».

Cette question vaut tout son pesant d’or car, comment comprendre qu’avec autant d’affirmations gravissimes dites sans la moindre preuve contre sa personne, toute sa famille, toute son existence politique finalement, Omar BONGO ONDIMBA ait pu accepter en 2007 de faire de Raphael NTOUTOUME NKOGHE son conseiller ?

On comprend à cet effet qu’Omar BONGO ONDIMBA avait certainement tous les défauts du monde excepté celui du mensonge car, en août 2005, lors d’une interview accordée à la chaîne « Africa 24 » il déclarait : « Mon pardon est ma meilleure vengeance… », ce qui est totalement vrai au regard de la virulence du livre de celui qui devint son conseiller.

Puis, comment Ali BONGO ONDIMBA, qui a largement montré qu’il n’a pas le même attachement au pardon que son prédécesseur et père, Omar BONGO ONDIMBA, n’ait pas tout simplement décidé de mettre Raphael NTOUTOUME NKOGHE hors du palais présidentiel  d’autant plus que ce dernier ne l’aide en rien en termes de communication sinon à construire et à renforcer la haine du peuple Gabonais envers sa personne? La sortie prochaine d’un journal de la présidence de la République qui reste une ineptie de plus en fait foi. Dans quel pays sérieux au monde a-t-on vu cela ?

On peut effectivement se dire que, si Omar BONGO ONDIMBA le concerné n’avait pas tenu rigueur à Raphael NTOUTOUME NKOGHE, pourquoi Ali BONGO ONDIMBA devrait-il le faire ?

La réponse est aussi simple que la question : en écrivant son livre « Lumière sur le Gabon » dans lequel Raphael NTOUTOUME NKOGHE insulte et humilie Omar BONGO ONDIMBA et tous les siens, famille, amis et collaborateurs, il fait le diagnostic sinon l’autopsie d’un régime qu’il qualifie de satanique. Tout compte fait, bien que ce régime n’ait pas changé d’un iota, et c’est ce qu’Omar BONGO ONDIMBA affirme dans son discours du 6 Janvier 2009, voici que ce pseudo journaliste le sert désormais avec un zèle sans précédent.

Au regard de cette conclusion précitée, que peut donc bien apporter un tel personnage à Ali BONGO ONDIMBA ? En plus RNN vient d’être complice d’un faux en usage de faux dans la fameuse invitation du PS aux cadres du PDG. Nous y reviendrons prochainement. Mais tout de même, nous souhaitons savoir si le chef de l’Etat va laisser cet acte grave sans suite car c’est désormais toute sa crédibilité qui se joue face au nouveau pouvoir français ainsi qu’au niveau international. Qu’est ce qui a bien pu piquer ces faussaires à agir ainsi ? L’excès de zèle, l’incapacité d’économiser le mensonge, la recherche effrénée des frais de mission… ? Tout compte fait, ces hommes viennent de ridiculiser le chef de l’Etat et le Gabon… voici de vrais professionnels du ridicule. Soit…

Au-delà de ce qui vient d’être dit, nous pouvons déjà prédire qu’une fois le changement se sera imposé par la force populaire, ce même Raphael NTOUTOUME NKOGHE, toute honte ingurgitée sans modération, viendra nous dire qu’il a pratiqué « l’entrisme dans le système BONGO » parce qu’il lui était impossible de détruire ce système de l’extérieur. Une réponse extrêmement légère qui ne pourra convaincre que des opportunistes sans foi ni loi mais aussi ceux qui ont cru une seule seconde qu’on pouvait développer le Gabon sans les Gabonais, mais avec des gens douteux comme Maixent ACCROMBESSI et Liban SULEIMAN.

En plus, nous voyons bien que ceux qui démontent aujourd’hui le système jadis critiqué et vilipendé par Raphael NTOUTOUME NKOGHE sont bel et bien hors de lui.

Au-delà du pardon véritable d’Omar BONGO ONDIMBA offert à ses adversaires voire à ses ennemis, il réside quand même l’insaisissable penchant d’Ali BONGO ONDIMBA de toujours s’entourer de gens qui ne peuvent rien lui apporter malgré le diagnostic clair établi dans le préambule du projet de société « L’Avenir en confiance », quand bien même ces individus identifiés remettent toute son existence en cause.

« Les paroles s’envolent mais les écrits restent » comme l’affirme un proverbe français.

En parcourant attentivement le livre « Lumière sur le Gabon » au chapitre « Etat des lieux » intégrant le sous titre « Culturel » où le « Ndjobi » est étrangement mis en lumière, Raphael NTOUTOUME NKOGHE, le conseiller d’Ali BONGO ONDIMBA, affirme clairement ceci : «Lorsque les services de renseignement français sortent BONGO du Congo-Brazzaville pour l’envoyer en mission d’espionnage auprès des hommes politiques Gabonais, il faut bien lui fabriquer des origines gabonaises afin de faciliter son insertion. Il est ainsi parachuté dans la seule province où l’on retrouve son ethnie (Téké) : le Haut-Ogooué. Chef de l’Etat devenu, l’une des priorités de BONGO va donc d’être de vouloir s’imposer dans sa province. Il trouve très rapidement dans le Ndjobi un allié de taille ».  

Après une telle déclaration, jamais démentie par Raphael NTOUTOUME NKOGHE, comment Ali BONGO ONDIMBA peut-il encore garder à ses côtés ce genre de personnes quand on sait que le 26 avril 2009, lors d’une conférence de presse, le dernier ministre de la défense nationale sous Omar BONGO ONDIMBA évoquant son histoire disait ceci : « Moi je n’ai rien à prouver. Je sais qui je suis, je dis simplement qu’à ce niveau, la situation est quand même triste. L’insulte n’est pas faite à moi, elle est faite à mes parents car c’est grâce à eux que je suis aujourd’hui, là où je suis… ».

Raphael NTOUTOUME NKOGHE est-il désormais bien placé pour  insulter Luc BENGONE NSI qui a au moins eu le courage de porter sur la place publique ses affirmations quand lui pour cacher toutes ses casseroles malheureusement trop bruyantes est obligé de faire, en vain, encore plus de bruits?

Ali BONGO ONDIMBA peut-il continuer de soutenir l’hypocrisie de son conseiller qui pense tout le bien de ses origines et celles de ses parents ? Si Omar BONGO ONDIMBA était critiqué pour sa trop grande tolérance se confondant à un laxisme indescriptible qui l’a conduit à se perte, lui son fils, va-t-il poursuivre cette tare de gestion de son prédécesseur sans courir le risque de souffrir du même bilan ?

Etant donné que le ton a été donné par les médias du pouvoir qui est celui de démasquer les ennemis du pouvoir et du peuple, il convient de mettre très rapidement sur la place publique le profil de Raphael NTOUTOUME NKOGHE car, étant conseiller au cabinet présidentiel, il représente de facto une menace plus dangereuse que ceux qui sont hors du pouvoir et qui sont considérés comme les ennemis d’Ali BONGO ONDIMBA.

Aussi nous vous livrons à nouveau et FIDELEMENT un extrait du livre « Lumière sur le Gabon » de Raphael NTOUTOUME NKOGHE alias Sabrina COURTOIS. D’ailleurs c’est également l’occasion de vous révéler le choix de ce nom d’emprunt utilisé par le conseiller du Président de la République qui passe son temps à insulter les dignitaires de ce pays dans la « Griffe de Cotonou ».

En 1994, la France envoie au Gabon son nouvel ambassadeur qui se nomme Jean Pierre COURTOIS. Selon certaines indiscrétions, ce dernier était reconnu pour ses penchants homosexuels et pour toute l’affection qu’il portait sur les jeunes « blacks » de même nature.

Souvenez-vous, dans notre parution de la semaine dernière (Mbandja n°142), notre rédaction vous a livré la préface du livre « Lumière sur le Gabon » écrit par Raphael NTOUTOUME NKOGHE alias Sabrina COURTOIS et qui aurait été préfacé par un ancien diplomate aux « penchants homosexuels » au Gabon. Pour une fois, n’hésitez pas à prendre le raccourci et faites le rapprochement avec les penchants sexuels de Raphael NTOUTOUME NKOGHE qui avaient déjà été  révélés au grand public par les propos d’un ancien ministre de l’intérieur en février 2011 dans un article intitulé : « Philippiques aux dégénérés émergents ».
Voici un extrait de cet article de cet ancien ministre de l’intérieur: « Malheureusement pour notre pays et pour la démocratie, les pédégistes-émergents-soutiens du pouvoir illégitime n’ont pas changé. D’ailleurs, le peuvent-ils ? A la lecture de leur « production intellectuelle », on s’aperçoit que pour eux, le débat argument contre argument est quasi impossible.
Nos adversaires préfèrent toujours des raccourcis tortueux et nauséabonds en guise d’argumentaire. Au débat d’idées, ils opposent systématiquement des histoires d’alcôve sorties de leur imagination. Pas étonnant, c’est leur sempiternelle marque de fabrique.
On comprend dès lors qu’ils soient allés chercher un spécialiste en la matière, un dangereux mythomane,  escroc pathologique devant Allah, et qui se sert  des journaux où il sévit pour déverser sa frustration et se livrer à son jeu favori, le chantage, la méchanceté gratuite et le lynchage.  
Sur la Toile, croyant rester anonyme, il charrie des tombereaux de mensonges et d’insanités. Ceux qui espéraient que son « exil » au Cameroun le guérirait de ses vieux démons ont déchanté rapidement. 
A l’évidence, son cerveau torturé est sorti de là encore plus malade. Alors, que les pédégistes-émergents-soutiens du pouvoir illégitime sachent que ce qu’ils considèrent comme un trait de génie à la lecture de ces élucubrations, n’est en réalité qu’une souffrance sentimentale refoulée et parfois mal exprimée. Et comme ils veulent d’un débat en dessous de la ceinture, nous allons leur servir de challenger. Et à chaque attaque, ils nous trouveront !
Dans leur folie, ils ont certainement oublié que celui qu’ils espèrent livrer en victime expiatoire au public pour détourner les Gabonais des turpitudes d’ « Alibendégage ! » et de sa cohorte de mercenaires étrangers, a été ministre de l’Intérieur, et que sur chacun, il en sait des choses…
Nous savons tous que le nouveau scribe pédégistes-émergents-soutiens du pouvoir illégitime ne s’est jamais remis de la mort de son tendre chaud gars, un célèbre avocat blanc, dont il fut,  il faut le reconnaître, l’une des « friandises »  préférées. Leurs tendres parties fines étaient de notoriété publique. Qu’il soit donc devenu un distributeur de haine et de mensonges s’explique car c’est bien connu, chagrin d’amour…
Croyant abuser son monde en allant se jeter dans les bras d’une veuve à qui il fait vivre un véritable martyr, ce nouveau riche multiplie les frasques et reste inconsolable. Quand « ça veut pas, ça veut pas ». Pédé tu es, tapette tu demeureras et crèveras certainement, on ne change pas un pédé en folie qui avance ! ».
Raphael NTOUTOUME NKOGHE qui adore les débats en dessous de la ceinture au détriment du débat d’idées oublie assez souvent qu’il n’a pas le monopole de la plume assassine et déstabilisatrice, lui pourtant dont la double vie privée n’est plus un secret malgré une relation hétérosexuelle parfaitement rafistolée. Il semble également oublier les méthodes d’Omar BONGO ONDIMBA qui étaient de « nourrir » aussi bien la Droite que la Gauche. Et enfin il a perdu de vue la déclaration de son ancien patron qui disait que le Gabon était une maison de verre. Comprendrons ceux qui ont vraiment travaillé à ses côtés.

Comme vous avez pu le constater dans la préface publiée la semaine dernière, Raphael NTOUTOUME NKOGHE fait dire ceci au fameux diplomate qui aurait préfacé son livre : « Le restaurant de l’hôtel Ré-Ndama est le lieu de notre première rencontre A peine a-t-il fini son verre et échangé quelques banalités avec moi qu’il me fixe droit dans les yeux et me confie ceci : «J’ai beaucoup d’amis Blancs ici et dans vos pays. Je n’ai pas besoin de dix minutes pour savoir quand est-ce qu’un Blanc est sincère et sérieux. Ce n’est pas pour vous faire plaisir car ce n’est pas mon genre, mais je sais que vous êtes déjà un ami.

Et pour vous le prouver je vais vous confier un secret que je n’ai révélé à personne d’autre. Je suis en train d’écrire deux livres. Le premier concerne le Gabon et le second Omar Bongo, quoique le sujet du second soit aussi la vedette du premier. J’ai commencé le premier pendant mon exil…

Avant de se séparer, on s’accorde pour se retrouver, à l’occasion de mes prochaines vacances, à Paris afin de travailler en toute sérénité et discrétion. De septembre 2000 à février 2001, nous n’avons plus eu l’occasion de nous revoir. En dehors des coups de fil quotidiens. Ce n’était point là un handicap particulier puisque notre préoccupation se situait plutôt ailleurs.

A savoir si en mars 2001, date de mon passage à Paris, RNN disposera d’un peu de temps pour prendre congé d’une rédaction qu’il dirigeait quasiment seul, son directeur de publication continuant à vivre en France…

Trois jours après avoir arrêté l’éventualité du report, il me téléphonait pour m’annoncer une nouvelle qui l’enchantait apparemment : «Tu ne peux pas t’imaginer que grâce à Bongo, notre projet va pouvoir se poursuivre. Dis-toi que je serai à Paris en mars 2001

Dans le bar du huitième étage de l’hôtel Okoumé Palace, il me fait comprendre que Bongo vient d’ordonner au Conseil national de la Communication (CNC) de procéder rapidement à la fermeture de «La Griffe» et à l’interdiction à vie aux directeurs de la publication et de la rédaction d’exercer le métier de journaliste au Gabon».

Chers lecteurs, en lisant posément ce passage de la préface du livre de Raphael NTOUTOUME NKOGHE, en quoi ce dialogue avec le fameux ambassadeur homosexuel se différencie t- il d’un dialogue entre deux personnes réellement amoureuses et qui ont besoin de discrétion et de sérénité pour profiter dans une ville libre, Paris, de leur tendre et belle relation ? Pour vous en assurer, relisez ce passage en tentant d’imaginer la scène.

D’ailleurs on voit bien que le choix des lieux de rencontre n’est pas fait au hasard. Pour ceux qui ne le savent peut être pas, le restaurant de l’hôtel Ré-Ndama et le huitième étage de l’hôtel Okoumé Palace sont reconnus comme étant l’espace idéal de rencontres des homosexuels aisés du Gabon. Bref…

Quel est cet individu sensé, qui en plus rentre à peine d’un exil, aurait pu se permettre de  livrer des secrets à un diplomate, de surcroît français, au moment où Omar BONGO ONDIMBA continue de gérer la crise de 1993 et commence à remonter en puissance?

Tout cela n’est que de l’habillage ou du baratin. Raphael NTOUTOUME NKOGHE croit tromper le monde. Or, l’inspiration de son livre dans lequel il dénonce et condamne la « succession monarchique » du pouvoir d’Omar BONGO ONDIMBA n’est juste que l’histoire entre deux hommes amoureux dont la rupture n’a jamais été digérée.

Autrement dit, la diatribe plus que haineuse de ce livre « Lumière sur le Gabon » contre la personne d’Omar BONGO ONDIMBA est alimentée par le fait que Sabrina COURTOIS n’a jamais accepté le départ du Gabon de ce fameux diplomate qui s’occupait de tous ses besoins. Et ce n’est que pour cette raison qu’elle en a tellement voulu au défunt président de la République. Car, même les plus farouches opposants d’Omar BONGO ONDIMBA ou les plus virulents combattants du régime tel que Daniel MENGARA passent pour des enfants de chœur au regard des propos tenus par Raphael NTOUTOUME NKOGHE dans son livre. On ne peut être aussi méchant avec une personne que si et seulement si elle nous a privé de l’affection d’un être cher. Et cela semble bien être le cas.

Vous aurez compris comme il est dit dans la préface : « De septembre 2000 à février 2001, nous n’avons plus eu l’occasion de nous revoir. En dehors des coups de fil quotidiens. Ce n’était point là un handicap particulier puisque notre préoccupation se situait plutôt ailleurs ». Effectivement les préoccupations de Raphael NTOUTOUME NKOGHE et de son amant diplomate étaient véritablement ailleurs.

Vous aurez également compris que les dates comme le nom du fameux diplomate avaient été modifiés pour brouiller les rapprochements et les pistes. Mais comme l’assassin revient toujours sur le lieu du crime, c’est dans la conclusion de la première partie de son livre que Raphael NTOUTOUME NKOGHE vient rendre hommage à l’homme que seul l’argent du palais présidentiel a aidé à oublier. Chers lecteurs, vous saurez reconnaître le nom du fameux diplomate français dont le nom « COURTOIS » est courtoisement utilisé dans « la Griffe de Cotonou ».

Raphael NTOUTOUME NKOGHE dit ceci dans la conclusion de la première partie du livre: «Il faut comprendre que l’omniprésence de Bongo dans toutes ces chapelles obéit à une logique quasi paranoïaque de l’homme. Celle de vouloir tout savoir sur tout le monde, de lire dans la pensée de chaque Gabonais, de savoir ce que chacun de tous ces collaborateurs directs et indirects pense de lui et des autres collaborateurs, savoir naturellement qui sont ses ennemis, que font-ils et que disent ou pensent-ils de lui.

C’est ainsi que Bongo est arrivé à se convaincre que c’est par le Bwiti, la Franc-Maçonnerie et le Ndjobi qu’il contrôlerait les actes et la vie de ses collaborateurs. Aussi, pour lui, le bon collaborateur est celui qui appartient à l’une de ces trois cellules. Le parfait étant celui qui milite en même temps dans les trois…

Ce vaste réseau de renseignement ne s’arrête pas qu’à ces cellules. Tous les points sensibles de la République sont sous son contrôle direct. Notamment bars, salons de thé, restaurants, hôtels, motels, boîtes de nuit, aéroports, hôpitaux, cliniques, salons de coiffure, services de réservations des compagnies aériennes, ports et grands bistrots. Dans tous ces endroits, Bongo est en relation directe avec une personne avec laquelle il entretient une liaison particulière, secrète ou intime…

Il va même, pour ces mêmes raisons de renseignement, jusqu’à maintenir certaines de ces structures sous perfusion financière. Surtout les plus productives en information. L’on a même observé que depuis 1990, Bongo est allé jusqu’à contrôler, soit par l’oreiller, soit par la générosité, les plénipotentiaires des deux principales représentations diplomatiques accréditées au Gabon : les USA et la France.

Côté américain, l’observateur averti pourra aisément relever que deux ont véritablement échappé à son contrôle : Wachauppe et Wilson IV. Même chose du côté français où Courtois et Selz sont les seuls à n’avoir pas fait parti de l’immense famille des grands Batékés des bords de la Seine ».

Après avoir lu cette conclusion que nous vous avons servie en partie, il ne nous parait plus nécessaire de rappeler également les penchants sexuels de Philippe SELZ qui étaient de notoriété publique comme ceux de Jean Pierre COURTOIS. De nombreux artistes gabonais aux tendances sexuelles très libres ont pu apprécier plus que ses qualités de diplomate.

En vous livrant toutes ces informations FIDELEMENT retranscrites, SOIGNEUSEMENT analysées et jusque là PRECIEUSEMENT gardées dans le culte du secret, nous avons non seulement voulu nous arrimer au mouvement lancé par les médias proche du pouvoir mais surtout rappeler au chef de l’Etat le « réel profil » de Raphael NTOUTOUME NKOGHE alias « la miss Esserenguila » du Palais présidentiel ou Sabrina COURTOIS du journal « La Griffe de Cotonou ».

Nul ici n’est mon but de vouloir critiquer l’homosexualité grandissant dans notre pays. D’ailleurs je fais partir de ceux qui, publiquement, milite pour que les gens comme Raphael NTOUTOUME NKOGHE ne soit plus obligé de se cacher mais qu’ils puissent vivre librement leurs réels penchants sexuels.

Dans plusieurs de mes publications, j’ai sans cesse rappelé à mes confrères journalistes de la presse collaborationniste aux ordres de Maixent ACCROMBESSI alias Raspoutine le pôpô et de Liban SULEIMAN encore appelé « La Touareg » que la déontologie du métier interdit aux journalistes de s’auto-flageller. Et dans le même temps je rappelais à Raphael NTOUTOUME NKOGHE, la miss Esserenguila du Palais Présidentiel, que la communication ce n’est ni l’injure, ni la diffamation et encore moins les grossiers mensonges qui détruisent la vie de paisibles citoyens.

Mais hélas, Raphael NTOUTOUME NKOGHE a jugé bon de continuer d’œuvrer dans la provocation, l’insulte et l’humiliation des anciens de ce pays après avoir copieusement insulté Omar BONGO ONDIMBA, sa famille, son clan et ses collaborateurs dans son livre « Lumière sur le Gabon » juste parce qu’il espérait cacher les innombrables cadavres qu’il comptabilise dans son placard en même temps qu’il en fait une partie de loisir pour amuser Maixent ACCROMBESSI et sa ribambelle d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires qui n’ont que du mépris pour sa petite personne.

Tout le monde ne s’appelle pas Omar BONGO ONDIMBA qui était certainement l’une des rares personnes sur cette terre pouvant faire de son bourreau un ami au point d’en faire un conseiller.

En tout cas, ce n’est pas dans notre pays et sous nos yeux que Sabrina COURTOIS va venir insulter nos pères et nos mères et ce, quelque soit leur passé. Qui avait dit que pour faire plaisir à ses responsables il fallait humilier, vilipender ou insulter autrui ? Quelle est cette école de communication qui enseignerait de telles théories? Au regard de tout le désordre que la miss Esserenguila du palais présidentiel fait, on comprend pourquoi Maixent ACCROMBESSI et Liban SULEIMAN ne respectaient personne dans ce pays. Tout cela à cause des gens comme Raphael NTOUTOUME NKOGHE qui sont sans valeur et sans moralité. Zut alors…

Si c’est cette communication que Raphael NTOUTOUME NKOGHE a eu à apprendre lors de son séjour en exil ou chez les charlatans quand il avait perdu la tête, nous lui rappelons que la presse camerounaise, nous la connaissons. Des communicateurs au Gabon qui ont connus quelques troubles psychologiques, nous en connaissons également. Donc qu’il arrête maintenant cette communication de caniveau qui ne sert à personne, même pas à lui-même.

Comment ce même Raphael NTOUTOUME NKOGHE qui encense Zacharie MYBOTO dans son livre parce qu’il avait dit NON au Parti Démocratique Gabonais et aux méthodes d’Omar BONGO ONDIMBA que lui-même avait décrié, c’est ce même Raphael qui aujourd’hui passe son temps à insulter ce monsieur à longueur de parution au lieu de faire la promotion des réalisations d’Ali BONGO ONDIMBA pour laquelle il est payé?

Dans notre prochaine publication, nous vous livrerons le point 2 du chapitre « Etat des lieux » du Livre « Lumière sur le Gabon » de Raphael NTOUTOUME NKOGHE intitulé « Résumé sur la conférence nationale » étant donné que ce point est réellement d’actualité.

Vous comparerez les sorties puantes de Sabrina COURTOIS de la « Griffe de Cotonou » et ses déclarations dans son livre où elle massacrait le nom d’Omar BONGO ONDIMBA en disant : « Quand Bongo bricole son accession à la magistrature suprême, il manque de poids et de personnalité, contrairement à son prédécesseur, tant il passe pour un petit imposteur de poche. Pire : sa culture livresque et intellectuelle se résume au terre-à-terre ».

Finalement, de René NDEMEZO’OBIANG et de Raphael NTOUTOUME NKOGHE alias « la miss Esserenguila » du palais présidentiel ou « Sabrina COURTOIS » qui a trois visages ?

Par Télesphore OBAME NGOMO






  




jeudi 13 septembre 2012

Comment résumer le discours d'Ali Bongo devant le Parlement?


Dans son discours devant le Parlement réuni en Congrès extraordinaire, Ali BONGO dit NON au dialogue mais surtout invite les Gabonais à se soumettre aux diktats de Maixent ACCROMBESSI. 

Même s'il n'a pas été cité dans ce discours, la référence à sa piètre personne y était évoquée en substance. D'ailleurs nous le regrettons. Oui, le peuple gabonais sait ce que Jean Rémi Bessieux a apporté à notre pays. Oui le peuple gabonais sait ce qu’Albert Schweitzer a fait pour les populations gabonaises. Mais le peuple gabonais n'a jamais rien vu une œuvre ou une action qui pourrait glorifier Maixent ACCROMBESSI. Ce que le peuple gabonais attend de cet imposteur arrogant opportuniste et impopulaire est qu'il quitte le Gabon dans les plus brefs délais.

Comment peut-on nous parler pendant des dizaines de minutes de xénophobie juste parce qu'on demande à un personnage malveillant, le sieur ACCROMBESSI, de quitter le territoire national qu'il souille à longueur de secondes?

Quand la France décide de retirer la nationalité française à des gens qui ne respectent pas les lois de ce pays, est ce de la xénophobie? Quand dans le monde on décide de mettre les frontières entre les états, est ce de la xénophobie? Quand on jette en prison un voleur étranger, est ce de la xénophobie?

Maixent ACCROMBESSI est venu au Gabon il y a moins de 15 ans avec un jean bleu délavé et une chemise verte selon ceux qui l'ont accueilli. Aujourd'hui il s'achète des appartements et des villas dans les quartiers les plus huppés de Paris et de New York. Où a t-il trouvé cet argent? Sa famille ne voyage plus qu'en firt class et ne loge que dans les hôtels les plus luxueux du monde. Où a t-il trouvé cet argent?

On nous parle de patriotisme avec comme directeur de cabinet un béninois, un somalien comme chef de cabinet, un français comme secrétaire général adjoint de la présidence, avec un canadien comme Directeur général de l'Agence nationale des Grands travaux, avec un français comme directeur général de l'Agence nationale des bourses et stages, avec un sénégalais comme responsable du Comité de Coordination de la Communication présidentielle, avec britannique comme directeur général de l'agence des parcs nationaux, et la liste est non exhaustive.

On nous parle de l'autre? mais quel autre pays que la France disposait des plus grandes figures du siècle des Lumières? Pourtant cela n'a pas empêché au peuple français de refuser l'invasion et l'occupation allemande. Ces vaillants français auraient pu aussi parler de l'autre. Ils auraient pu philosopher sur la notion d'autrui. Mais hélas, ce peuple éveillé a vu le mal de loin et l'a combattu à la racine. Les populations d'origine étrangères n'ont jamais été inquiétés au Gabon, il ne faut pas qu'on nous raconte des histoires à dormir à genoux. Dans la présente situation, on demande juste à ACCROMBESSI de foutre le camp avant qu'il ne soit trop tard.

On nous parle d'ethnies? Mais c'est justement dans la diversité des ethnies que le Gabon s'est construit. La preuve en est que chaque semaine dans notre pays, il y a des mariages mixtes qui sont célébrés. Le jeu du discours ethnique comme argumentaire politique ne séduit plus personne et il en sera ainsi désormais et toujours.

On nous parle d'ouverture? Mais quel gabonais, fut il brillantissime, peut aller espérer un poste au Port de Cotonou même comme simple docker? Quelle femme gabonaise peut espérer 2 mètres carré d'étalage dans le plus petit marché de Cotonou? Pourquoi l'ouverture ne se fait toujours que dans un seul sens et toujours au détriment du peuple gabonais?

Récemment on a vu l'immaturité diplomatique du Gabon qui a décidé de retirer ses troupes en Centrafrique juste parce que le président François Bozizé a refusé de soutenir la candidature de Jean Ping. Où est l'esprit d'ouverture ou de tolérance des choix d'autrui?

On nous parle du Gabon émergent, on nous parle d'un plan Stratégique Gabon émergent, où sont les logements promis? Où sont les nouvelles infrastructures hospitalières proportionnelles au potentiel financier existant?  Où sont les nouveaux kilomètres de route proportionnels au taux de croissance cité? Où sont les nouvelles salles de classe nécessaires pour un enseignement réalisé dans de meilleures et bonnes conditions? Où sont les nouveaux emplois indispensables pour réduire le niveau de chômage et le taux de pauvreté toujours grandissant? Où sont les services sociaux pour les familles les plus touchées par la pauvreté  et les maladies? Où est le sens de la responsabilité lorsqu'au sommet de l'Etat on accepte les convoyeurs et dealers de drogue? Lorsqu'on cautionne les tares des faussaires pris en flagrant délit? Où est la liberté lorsque des terroristes détruisent le matériel des chaînes privées? Où est la liberté lorsque le CNC ne sait que bâillonner la presse indépendante? Où est la liberté lorsque la société civile est régulièrement pourchassée pour ses idées et ses convictions? Où est le sens de la responsabilité lorsqu'on ne prend pas conscience que SEULE la politique gouverne un pays sinon, comment seraient arrivés ceux qui sont aujourd'hui aux commandes du pays: par un coup d'état? Par une nomination? Par des gisements de gri gri ou par le choix du peuple souverain?

Non Monsieur le Président de la République, le peuple gabonais rejette votre discours et ne se sent pas concerné par celui ci. La seule chose qu'on vous demande est de dégager Maixent ACCROMBESSI et toutes ses tares. Tout ce que vous avez dit ne peut être considéré car la réalité s'apprécie mieux en couleur et là vous nous servez un discours noir et blanc qui en plus a le malheur d'être extrêmement flou.

Maixent  ACCROMBESSI doit partir sans quoi nous nous activerons aux côtés de ceux qui veulent jeter le bébé en même temps que l'eau.

Par Télesphore OBAME NGOMO

jeudi 6 septembre 2012

Quand Raphael Ntoutoume Nkoghe insultait la famille BONGO et le PDG (1er épisode)

Raphael Ntoutoume Nkoghe est un gabonais qui se dit journaliste sans avoir eu le diplôme de journaliste. Dans les années 2000, il écrivit un livre intitulé "Lumière sur le Gabon" dans lequel il insultait copieusement Omar BONGO et le PDG avant d'être nommé conseiller de ce dernier 2007. Date à laquelle il commença à encenser Omar Bongo et le régime qui n'avait même pas changé d'un iota. On se souvient du discours du 06 janvier 2009 dans lequel Omar Bongo lui même faisait le bilan de sa gestion. En 2009, RNN est maintenu au palais présidentiel toujours en qualité de conseiller d'Ali Bongo. Aujourd'hui il est devenu le premier suppo de Maixent Accrombessi, le brigand. C'est toujours RNN qui gère les journaux collaborationnistes aux ordres de Raspoutine le pôpô, "la Griffe de Cotonou", "le Douk-Douk mal aiguisé" et "le gri-gri venu de Cotonou". Je vous lire FIDÈLEMENT les propos de RNN contenu dans son livre. Appréciez la nature de cet homme qui ose encore l'ouvrir dans notre pays. Ne riez surtout pas, le pays est en danger quand des faussaires ne se cachent plus et osent faire des leçons de morale.


La première véritable crise politique qu’a connue le PDG durant la longue nuit du monopartisme n’est pas, comme on l’a souvent cru, l’affaire du Morena. Elle éclate bien plus tard, en 1989 précisément. Au cours d’un Conseil des ministres, les membres du gouvernement sont d’entrée conviés à écouter une importante déclaration du Grand Camarade. Omar Bongo annonce ainsi que les dossiers préparés en Conseil interministériel seront examinés au prochain Conseil des ministres. Il décrète ensuite qu’un seul point sera inscrit à l’ordre du jour. Et comme les ministres ne savent pas de quoi il retourne, c’est alors que Bongo fait distribuer, séance tenante, un document portant sur la création du poste de Vice-président de la République.

Les ministres reçoivent aussitôt de Bongo un ordre péremptoire de le parcourir et de l’analyser rapidement afin qu’il soit adopté. A la lecture de ce document, que beaucoup d’autres Gabonais ont également eu le privilège de parcourir, les ministres découvrent l’intention de Bongo de rompre avec le système instauré par le parti unique pour vouloir imposer précipitamment son successeur. Comme cela se fait dans le pur style des traditions monarchistes.

Dans la salle, le climat est glacial et les mines ne tardent pas à s’assombrir. Rares sont les ministres qui partagent le projet, à l’exception, bien entendu, des membres de la famille présidentielle. Quand Bongo ordonne de passer à l’examen du Projet, une main s’élève. C’est celle du général Thomas Eya Obiang, alors membre du gouvernement. Le soldat prend la parole et déverse tout le mal qu’il pense du Projet. Soulevant de fait une riposte d’un Bongo qui, jusque-là, n’avait jamais ainsi été contredit en Conseil des ministres. Il s’établit aussitôt une véritable altercation verbale entre Bongo et son ministre. Lequel, sans se laisser démonter, campe sur ses positions antimonarchistes. Quand la tension arrive à son comble, Eya Obiang se lève et claque la porte.

Ivre de colère, Bongo comprend alors que son opposant d’un moment ne doit pas être le seul à penser du mal de son Projet. Il quitte à son tour la salle, laissant le Conseil des ministres s’achever dans la plus grande confusion. Le compte rendu de cette réunion ne se résumera qu’au limogeage de Thomas Eya Obiang et son remplacement par Thomas Ndzé Ndidime. Officiellement, Bongo justifiera l’éviction d’Eya Obiang comme étant la conséquence de l’implication d’un officier supérieur des forces armées dans un débat purement politique. C’est tellement grotesque qu’il serait inutile de rappeler aujourd’hui à Bongo que tout gouvernement a un caractère politique et non militaire.

Lorsque, quelques mois plus tard, le peuple dicte l’ouverture politique, Bongo ne se débarrasse guère de son rêve d’avoir un Vice-président de la République, mais le rangera tranquillement au “frigidaire”. Avant de le ressortir... en 1996.

Il faut dire qu’il s’agit d’une stratégie classique. Bien avant cette affaire de Vice-présidence de la République, il y a d’abord eu le projet “Akoma Mba” qui devait lui permettre de devenir le roi du Gabon et les Bongo des actionnaires exclusifs d’une société qu’on pourrait dénommer Gabon SA. Présenté au cercle le plus restreint de son entourage, le projet “Akoma Mba” sera heureusement démantelé, bien entendu, contre la volonté de Bongo, par un travail minutieux et discret mené en duo par Jean-Pierre Lemboumba Lépandou et Zacharie Myboto. Il n’empêche qu’Omar ne s’en était pas débarrassé d’autant plus qu’il l’a juste rangé dans un tiroir. Et c’est d’autant plus vrai qu’il vient de le remettre sur sa table, sous une forme améliorée. C’est dire que, comme avec la Vice-présidence de la République, le projet “Akoma Mba” n’a jamais été oublié.

L’on comprend pourquoi, durant les douze années d’ouverture démocratique, Bongo s’est attelé à saboter le processus par la corruption, l’impunité et une fraude d’Etat qui a réussi à pousser le Gabonais à avoir une idée nauséeuse des élections. Exceptionnel travail de sape qui a atteint son premier objectif : le monopartisme de fait dans lequel nous sommes replongés aujourd’hui et dans lequel Bongo se sent comme un poisson dans l’eau, régnant en despote absolu sous le regard complice des «opposants repentis». En attendant maintenant de passer au second objectif : la monarchie. Une stratégie dont voici les principales étapes.

La suite au prochain épisode...

" Prévenir la trahison, débusquer le faux ami, le jaloux parent, le traître avant qu'il inocule son venin est une opération aussi complexe que de nettoyer l'anus d'une hyène." (Ahmadou Kourouma)




lundi 3 septembre 2012

Conférence Nationale Souveraine: le pouvoir entre la cigue et la guillotine

L’argument soutenu par le pouvoir en place affirmant qu’il n’y a pas de crises au Gabon, dans la seule optique de refuser la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine (CNS), tend réellement à s’essouffler de jour en jour car le contexte politique ambiant et chauffant sont venus contredire cet argument qui avait un sens pouvant convaincre sur une courte période.

De même pour la problématique du « tribalisme » qui tendait à être abusivement utilisée. Voici que le soutien de l’ACR, regroupant principalement des leaders politiques issus du Sud du Gabon, aux membres de la CPPA est venu exploser cet argument qui avait eu ses plus beaux jours en 2009 lors de l’élection présidentielle anticipée.

Aujourd’hui, il ne reste plus au pouvoir que de faire dans la pure diversion et l’argumentaire de très bas niveau. Et tout ceci à cause des bouffonneries de Maixent ACCROMBESSI et sa ribambelle d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires.
Et, au lieu de dire la vérité aux militants du PDG et aux partis alliés que l’équation tend à se compliquer, certains stratèges issus des méandres intellectuels de Raspoutine le pôpô continuent de dire que tout va bien, qu’il n’y a pas de problèmes alors que l’heure est à la mobilisation pour équilibrer le rapport de force en présence.

De toutes les façons, il n’y a que le mensonge qu’on invente et la vérité étant fille du temps, le pouvoir en place n’aura que ses yeux pour pleurer après avoir fait confiance à une belle brochette de souffleurs de vent de très haut niveau. Autrement dit, pendant que les sbires de Maixent ACCROMBESSI perdent leur temps dans la diversion, l’opposition gabonaise continue de s’organiser et de se mobiliser.

Si pour Laurent GBAGBO la stratégie était de dire : « On gagne ou on gagne », à ce stade des débats, pour le pouvoir en place au Gabon, on pourra désormais dire « On perd ou on perd ». C’est dire que, quelque soit le choix qui sera fait, conférence nationale souveraine ou pas, le pouvoir ne pourra pas tenir d’autant plus  que ceux qui la revendiquent vraiment savent comment verrouiller au maximum pour que des modifications constitutionnelles diverses et variées ne puissent se faire, surtout que la France de François HOLLANDE qui a d’énormes intérêts au Gabon n’entend plus jouer le jeu des pouvoirs arrogants et budgétivores comme par le passé.



Par conséquent, selon le rapport de force en présence, totalement défavorable au pouvoir en place, on constate que, dans toute sa mesquinerie, l’opposition semble désormais l’inviter à mourir en ingurgitant soit un minimum de 10 litres de cigue soit en l’imposant une guillotine politique. Un choix complètement « perdant-perdant » pour le pouvoir.

Par Télesphore OBAME NGOMO


dimanche 2 septembre 2012

Faut-il prendre André Mba Obame au sérieux ? (2ème Partie et fin)


Cependant, il faut préciser que la gauche française n’agit jamais comme la droite française quand elle pense agir pour l’expansion des valeurs de liberté et de démocratie dans le monde.

Des témoignages historiques avérés et vérifiables qui ont été rendus publics en font foi.

Lors de son discours du 25 août 1958 au moment de la visite du général de Gaulle à Conakry, Sékou Touré, dans un verbe osé et tranchant disait: « Il n’y a pas de dignité sans liberté. Nous préférons la pauvreté dans la liberté à la richesse dans l’esclavage ».

La réplique du général de Gaulle ne s’était pas fait attendre. Des mercenaires avaient été envoyés pour en découdre avec le président de la Guinée Conakry qui avait été jugé trop arrogant par le pouvoir français. Heureusement pour la vie de Sékou Touré, le plan échoua car sa garde entraînée par des militaires cubains avait été très efficace. Mais c’est par l’application d’un « plan B » que sa chute arriva.

En effet, les services de la France en transe avaient décidé d’injecter une dose mortelle de faux francs guinéen. Ce qui plomba complètement cette jeune économie africaine pourtant florissante. C’est dire que, si sur le plan militaire, les adversaires de Sékou Touré ne l’avaient pas vaincu, le meurtre économique lui avait été fatal.  

Laurent Gbagbo, l’ex président de la Côte d’Ivoire, avait aussi été confronté aux méthodes barbares de la droite française après celles orchestrées contre Pascal LISSOUBA, l’ex président du Congo Brazzaville en 1997.

Le caractère récent des évènements de la Côte d’Ivoire avait permis au monde entier de voir comment son palais avait été pilonné sous le contrôle de l’armée française avant que son occupant, finalement à la résistance fébrile, soit triomphalement débusqué.

Jacques CHIRAC qui n’ignore pas l’histoire des évènements du Congo Brazzaville ayant favorisé le retour du président Dénis Sassou Nguesso au pouvoir ainsi que l’émergence de la rébellion en Côte d’Ivoire ayant finalement eu raison de Laurent GBAGBO n’est que l’un des fils politique du général de Gaulle et de Jacques FOCCART avec qui il a longtemps travaillé. 

Et Nicolas SARKOZY qui n’est que le fils politique de Jacques CHIRAC acheva le travail qu’il n’avait pas réussi à accomplir durant son mandat : déloger Laurent GBAGBO.

On peut en effet constater que les méthodes de la droite française sont souvent les mêmes : l’absence totale de finesse. Par conséquent, on peut réellement affirmer que le petit cabri ne mange que l’herbe que lui donne sa mère.

Par contre, la gauche française a souvent agit avec beaucoup plus de finesse et de délicatesse. Le cas de Thomas Sankara reste l’exemple le plus clair.

Lors de sa visite au Burkina Faso, le jeune président Thomas SANKARA s’était laissé emporter par un verbe tranchant à l’endroit de son invité François MITTERRAND, président de la République française. Et suite à ce verbe brûlant, ce dernier n’hésita pas de relever ce trait de caractère nocif et dangereux qui avait marqué et ponctué le discours de celui qui l’accueillait.

En guise de réplique, l’ancien chef d’Etat français répondit,  pourtant avec un sourire rassurant: «Je trouve que dans certains nombres de ses jugements (parlant de Thomas SANKARA), qu’il a le tranchant d’une belle jeunesse… mais il tranche trop aussi. Il ne va plus loin qu’il ne faut. Qu’il me permette de lui parler du haut de mon expérience».

Inutile de rappeler ici et maintenant la suite de l’histoire de Thomas SANKARA, le monde entier ne l’ignore point. Une triste disparition opérée sans que le sang du peuple burkinabè ne coule, hormis celui de l’homme trop tranchant.

Que les autorités gabonaises lisent correctement l’histoire et se posent cette simple question : quel homme politique français était le père politique de François HOLLANDE, le nouveau président de la France, et avait fait du slogan « La force tranquille » son cheval de bataille ?

Ne dit-on pas que le petit cabri ne mange que l’herbe que sa mère lui donne ?

C’est dire qu’au-delà de tout ce qu’on peut dire sur la conférence nationale souveraine, cette idée semble déjà avoir été validée par les amis du Gabon qui entende préserver la paix dans ce pays où ils ont beaucoup trop d’intérêts.

De ce fait, il serait vraiment regrettable pour certains décideurs et dignitaires de notre pays qu’ils commettent l’erreur fatale de lire les propos d’André MBA OBAME sur la conférence nationale souveraine au premier degré et qu’ils décident de s’embraquer dans un bras de fer où d’ailleurs nombreux ne connaissent ni les tenants et encore moins les aboutissants de celui-ci.

De nombreuses langues annoncent le départ de Maixent ACCROMBESSI du Gabon. Au-delà de la satisfaction de cet état de fait, il faut regretter le fait qu’il a conduit le pouvoir à sa chute. Et le dire une fois de plus après d’innombrables alertes n’est nullement dévoiler un secret ou révéler un scoop.

Cet imposteur étrange, arrogant, incompétent et impopulaire après avoir réuni toutes les conditions pour légitimer le discours d’André MBA OBAME a tranquillement enlevé son corps avec les milliards engrangés, lançant ceux qui avaient aidé Ali BONGO ONDIMBA à prendre le pouvoir le soin de tenter de sauver les meubles pourtant quasi irrécupérables.

Nous en sommes là, aujourd’hui !

Autrement dit, Maixent ACCROMBESSI qui organisait sa foutaise à la présidence de la République avec ses amis sans même associer les piliers du pouvoir gabonais a toujours gardé à l’esprit cette considération méprisante selon laquelle si les choses venaient à tourner au vinaigre pour le chef de l’Etat, ce dernier n’aura qu’à compter sur ses soutiens de 2009 pour venir réparer toutes ses inepties et toutes ses conneries balayant d’un revers de la main toutes les humiliations que ces personnes essuient depuis trois ans.

Face à cette situation, quelques questions s’imposent: quels responsables de notre pays voudraient prendre le très haut risque de tout perdre pour tenter de faire le Service Après Vente (SAV) des bêtises de Maixent ACCROMBESSI qui aurait déjà barré la zone ? Qui voudra laisser toute sa famille pour se retrouver à la Cour Pénale Internationale (CPI), ce tribunal où on sait quand est ce qu’on y entre mais où on n’a jamais entendu que quelqu’un y est sorti ?

Il serait alors pertinent et judicieux que certains responsables de notre pays se montrent véritablement égoïstes sur ce cas de figure. Que ceux qui savent qu’ils sont au fait de la stratégie laissée par Maixent ACCROMBESSI et ses amis du palais s’investissent alors dans le bras de fer contre les puissances pacifiques. Mais que ceux qui ne sont au courant de rien, pensent d’abord à leur famille mais surtout à leur avenir.

Le discours d’André MBA OBAME sur la conférence nationale souveraine est facile à entendre bien qu’il soit chargé de nombreux codes difficiles à saisir pour qui ne connaît pas la réalité des relations actuelles entre la France et le Gabon, pour qui ne maîtrise pas l’histoire politique du Gabon et pour qui ignore les rapports entre la France et l’Afrique en général.

Par Télesphore OBAME NGOMO



samedi 1 septembre 2012

Faut-il prendre André Mba Obame au sérieux ? (1ère Partie)

De manière générale, et encore plus en politique, les déclarations ou les menaces de l’adversaire ne sont jamais à prendre au premier degré. Son but n’étant certainement pas de plaisanter mais de faire passer des messages clairs, non seulement à ses adversaires mais aussi au peuple.

En effet, dans le cadre du Gabon, les récents et nombreux propos tenus par Zacharie MYBOTO et André MBA OBAME dit AMO ne devraient jamais être pris à la légère. Car, ceux qui suivent et étudient ces personnages politiques depuis trois ans sont au moins tombés d’accord sur une chose : Zacharie MYBOTO et son dernier fils politique ne font jamais de sorties publiques par hasard. Et c’est le moins que l’on puisse dire lorsqu’on mesure la consistance de leurs divers discours.

Dans des pouvoirs mieux organisés, des équipes de spécialistes en psychologie, en sciences politiques et en diplomatie auraient dû être constituées pour suivre et analyser tous leurs différents mouvements politiques. Cela aurait permis de mieux canaliser leur puissante ascension politique ou leur plébiscite populaire.

De retour de Paris, Zacharie MYBOTO  a instruit le peuple sur le séjour qu’il a effectué dans cette ville avec ses compagnons politiques. La plus frappante des révélations n’était pas que lui et ses amis de l’Union Nationale aient été reçus à l’Elysée ou au siège du Parti Socialiste mais par le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) car, si un groupe étranger, surtout appartenant à l’opposition, parvient à franchir cette étape dans leur stratégie de conquête du pouvoir, c’est dire qu’il y a véritablement matière à s’inquiéter.

Et André MBA OBAME de revenir sur les excellentes relations que l’opposition entretiendrait avec la nouvelle majorité au pouvoir en France. Et nul Gabonais averti en politique n’ignore l’influence critiquable mais réelle dont la France a toujours disposé dans la gestion des affaires politico économique dans notre pays.

Pour asseoir nos affirmations, il suffit de se demander, n’est ce pas la France de Jacques FOCCART sous la présidence du général de Gaulle qui avait ramené le président Léon MBA MINKO à la tête du pays après le coup d’état militaire de 1964?

Puis, n’est ce pas toujours la France de Roland DUMAS sous la présidence de François MITTERRAND qui avait sauvé le pouvoir du président Omar BONGO ONDIMBA complètement mis en lambeaux par les nombreux mouvements populaires de 1990 devenus ingérables pour la partie gabonaise ?

Ensuite, n’est ce pas la France de Claude GUEANT et de Robert BOURGI sous la présidence de Nicolas SAOKOZY qui s’était autorisée d’avoir plus qu’un œil sur la gestion de la transition d’août 2009 ?

D’ailleurs cela n’est certainement pas considéré aujourd’hui comme une grande révélation quand le monde entier s’était effarouché  devant le zèle et la bouche trop légère de Robert BOURGI qui déclarait le 29 août 2009 dans les colonnes du très célèbre journal français « Le MONDE »: « Au Gabon, la France n’a pas de candidat  mais mon candidat, c’est Ali BONGO. Or, je suis un ami très écouté de Nicolas SARKOZY et de manière subliminale, l’électeur gabonais le comprendra ». Merci BOURGI, on s’est tous demandé pour qui tu roulais réellement en t’entendant faire cette déclaration qui n’avait vraiment pas lieu d’être.

Face à tous ces faits historiques avérés, nul ne peut aujourd’hui minimiser l’empreinte de la France dans les affaires du Gabon.

De ce fait, le pouvoir en place ne devrait certainement pas prendre les dernières révélations faites par André MBA OBAME pour de belles petites plaisanteries au risque de se retrouver dans le même état de choc que Laurent Gbagbo lors de son arrestation. Car, celui-ci avait tellement sous-estimé la force de son adversaire qui pourtant jouissait désormais du soutien du pouvoir français.

En plus, c’est l’occasion de dire que les attaques incandescentes, peut être légitimes mais dangereuses voire suicidaires, faites par la presse proche du pouvoir à l’endroit du parti socialiste et des autorités françaises ne sont que des arguments supplémentaires qui ont favorisé le ternissement des relations entre le pouvoir gabonais et l’actuel pouvoir français après l’arrogance injustifiée et démesurée des cadres du parti démocratique gabonais (PDG) qui n’avaient pas imaginé une probable chute fatale et brutale de Nicolas SARKOZY en 2012.

Or dans son discours d’investiture du 16 octobre 2009, Ali BONGO ONDIMBA annonçait clairement qu’il inscrira sa présidence sous les prescriptions suivantes : « prévenir, anticiper, planifier, exécuter, contrôler et sanctionner ».

Par conséquent, il n’est nullement abusif d’affirmer que lorsqu’un pouvoir perd un soutien de taille comme celui de la France,  le danger pourrait désormais frapper à sa porte.

Sékou Touré, Thomas Sankara, Jean Bedel Bokassa, Mobutu Sésé Séko, Pascal Lissouba, Laurent Gbagbo, Ben Ali, Hosni Moubarak et Mouammar Kadhafi, rien que pour citer ceux là en ont fait les frais.

Par Télesphore OBAME NGOMO