vendredi 11 juillet 2014

Un membre de « Boko Haram » dans le gouvernement Ona Ondo



Alors que les vraies questions d’insécurité et leurs conséquences continuent leurs ascensions « entretenues » dans notre pays, le ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, de l’espionnage téléphonique chargé du CNC, toute honte bue jusqu’à la lie, n’a pas hésité à venir se produire sur la scène publique en nous amenant sur la table une « sombre affaire » de terrorisme : « Boko Haram » au Gabon.  

A-t-il seulement un temps soit peu réfléchi avant de venir servir au public cette stratégie débile qui peut entraîner notre pays dans le précipice de l’histoire ? Ne sait-il pas qu’au lieu de susciter la peur dans les cœurs des gens, c’est l’obligation ou le devoir d’auto-défense qu’il sème au sein de la population ? Celle-ci qu’on a endormi dans le slogan stérile de la paix, une paix inexistante quand on se réfère au crime patrimonicide de Grégory Ngwa Mintsa ? 

Dans cette même démarche bancale, pourquoi uniquement convoquer voire stigmatiser la communauté musulmane en la menaçant publiquement, faisant d’elle l’allié direct ou de fait des terroristes de « Boko Haram » au Gabon ? En agissant avec une telle inconscience, le marquis de Fougamou, sait-il seulement ce que cela renvoie dans l’imaginaire des populations au-delà du grossier mensonge ou de la vilaine manipulation que cela constitue ? Sait-il que, pour une grande partie des Gabonais, la communauté musulmane sera désormais associée au terrorisme. Une allusion extrêmement grave et dangereuse qui est sans rappeler le conflit religieux au Centrafrique. Et voici que les chantres de la paix créent les conditions d’une guerre de religion. On vous dit qu’un membre de « Boko Haram » squatte un poste au gouvernement. Nous y sommes… 

Mettre à l’amende publiquement les musulmans via de telles allusions, disons le, sont d’abord nuisibles à Ali Bongo Ondimba et à son image car, ce dernier est avant tout, le premier des musulmans du Gabon. Ce qui voudrait dire qu’il dirige mal ses troupes « musulmanes » ou qu’il serait le premier à attirer puis à protéger les terroristes de « Boko Haram » au Gabon. Ce n’est nullement nous qui l’affirmons mais les déclarations tordues et vicieuses du représentant de « Boko Haram » au gouvernement. Un certain marquis de Fougamou

Voici comment on peut comprendre cette allusion tirée par les cheveux qui démontre l’imbécilité de la stratégie développée par le premier « hic », zut « le limier flic » gabonais. 



Les films documentaires « Mobutu roi du Zaïre » de Thierry Michel puis « Françafrique, 50 ans sous le sceau du secret » de Patrick Benquet ont tellement révélé les méthodes scandaleuses mises en place par certains tenants du pouvoir en Afrique pour s’accrocher au fauteuil présidentiel qu’aujourd’hui, vouloir les reproduire, démontre que « les stratèges au cerveau de haricot » n’ont rien compris à l’histoire. 

En effet, Mobutu, très emmerdé dans son pays par ses adversaires, fit tuer des Français afin d’amener Valéry Giscard d’Estaing à le soutenir face à ces derniers, ce qui fut fait après que les parlementaires français demandèrent et s’indignèrent de la mort inutile et étrange de leurs compatriotes vivant au Zaïre. 

Au Gabon, les Français sont tellement bien protégés et très organisés en cas de crise armée, qu’une telle action écourterait la présence du pouvoir actuel au sommet de l’Etat. Quoi de plus idiot comme argument, avec les temps qui courent, que celui d’agiter les menaces terroristes dans notre pays alors que la France y dispose d’une base militaire efficace et opérationnelle toute aussi importante que celle installée au Tchad, et qui reçut pour mission de lutter contre le vrai terrorisme qui déstabilisa le Mali? Autrement dit, en inventant l’existence d’un terrorisme au Gabon, le marquis des sources sûres de Fougamou voudrait nous faire comprendre que le terrorisme est désormais aux portes de Paris. Or, aucun communiqué des autorités françaises ne fait mention d’une quelconque menace terroriste au Gabon. C’est pourquoi, les Français vivant au Gabon continuent de vaquer paisiblement à leurs occupations habituelles sans la moindre crainte. 

Enfin, si certains arrivent à s’inventer une menace terroriste sans faire la moindre campagne de sensibilisation auprès  des populations, cela prouve bien qu’il n’y a rien du tout. On ne peut pas avoir plus clair comme indicateur. Et c’est justement parce que la guerre contre le terrorisme se fait dans le silence et dans les salons de guerre, que les gesticulations du ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, de l’espionnage téléphonique, chargé du CNC ne peuvent qu’amuser la galerie. Mais comme la honte ne tue plus au Gabon, il n’hésitera certainement pas à venir nous offrir le prochain numéro de son « show insécuritaire ».

Parler du terrorisme avec tant de légèreté et en public montre bien le manque de sérieux de certains irresponsables au Gabon. Aucune cellule de crise, aucune expertise extérieure mieux outillée sur la question n’est sollicitée, aucune mesure sécuritaire n’est mise en place, même pas dans le renforcement des effectifs des forces de défense dans nos frontières, rien de tout ca, et on ose venir parler de terrorisme. Franchement, est ce sérieux tout ca ? 

Voici quelqu’un qui ne manque pas de courage. Il vient crier devant les écrans de télévision : « je suis responsable de la sécurité des citoyens gabonais, appréciez mon incompétence … ». Mais, qui est responsable de la sécurité au Gabon? Qui est responsable des forces de sécurité dans le pays maintenant que le général Mistoul n’est plus là ? Qui est chargé d’assurer la quiétude des populations gabonaises maintenant que ce ne sont plus les proches de Maixent Accrombessi qui sont aux commandes de l’appareil sécuritaire? Et avec ça, certains se croient tout permis, y compris de jouer aux fins stratèges ou aux donneurs de leçons de moral. Ils n’arrivent même pas à retrouver les trois hommes qui ont poignardé le professeur Albert Ondo Ossa depuis plusieurs semaines alors que les vidéos prises par les caméras de l’ambassade de Turquie ont été envoyées par voie diplomatique. Cependant, ils espèrent traquer sur le sol gabonais les équipes bien préparées et quasiment invisibles de « Boko Haram ». 

Nous demandons que ce cinéma ringard et sans saveur soit très vite arrêté au nom de la souffrance endurée par les véritables victimes des actes et menaces terroristes dans le monde. Que le marquis de Fougamou commence déjà par traiter les questions d’insécurité qui sont là, partout dans le pays. Il ne faut pas aller chercher les problèmes (Boko Haram et le terrorisme) qui dépassent pourtant les Etats Unis, la France et toutes les autres puissances Occidentales donc l’OTAN. Chaque élève devrait connaître sa classe ou sa catégorie.

La fine histoire de ce pétard mouillé est d’abord que, les stratèges ont désormais foutu le camp du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba. D’où l’émergence et la ponte de telle idiotie. 

De telles histoires à dormir sur les genoux prouvent bien que le premier malheur d’Ali Bongo Ondimba restera ses innombrables erreurs de casting en plus de la mauvaise méthode d’action sans cesse développée. Pour faire face à l’opposition devenue plus que majoritaire sur un plan purement sociologique, bien qu’elle le soit déjà depuis 2009 (41% pour Ali Bongo donc 59% contre sa candidature), les stratégies ou les angles d’attaque ne manquent pas. Mais qui osera encore soutenir des gens sans consistance qui se croient supérieurs quand bien même ils n’ont jamais été reconnus comme étant des lumières.

Ensuite, il faut dire que ce ne sera plus le repli identitaire qui sera le chiffon que quiconque osera encore agiter lors de la prochaine élection présidentielle. Les Gabonais, dans leur plus grande majorité, ont été écartés de la gestion du pays par d’autres Gabonais. La nature ayant horreur du vide, d’autres individus, se sont paisiblement s’installer. Qui n’aurait pas fait la même chose ?

Aussi, on peut mieux comprendre l’essai du pet de lapin sur toile cirée qu’est l’affaire de « Boko Haram" au Gabon. Personne n’y croit monsieur le marquis des sources sûres de Fougamou, il faut changer de stratégie si vous souhaitez rester au pouvoir. Il ne faut pas attirer le malheur sur soi. Laissez « Boko Haram » tranquille si vous ne souhaitez pas être rasé « kovo à la lame » en cas de perte du pouvoir, quand arrivera l’heure des audits divers et variés.

Paul Biya et Idriss Déby ont déjà épuisé la cartouche du terrorisme superficiel ou imaginaire qui visait à s’attirer les sympathies de Paris. Le Gabon n’ayant aucune raison stratégique d’intéresser « Boko Haram », nul ne peut prendre cette affaire montée de toute pièce au sérieux, sauf si le ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité et de l’espionnage téléphonique chargé du CNC serait lui-même un membre ou un digne représentant de "Boko Haram" au Gabon, siégeant au gouvernement. De ce fait, on peut alors mieux comprendre les actes terroristes en vogue sur le plan national. En d’autres termes, nous pouvons affirmer qu’il y a un terroriste au gouvernement, vu les méthodes utilisées pour intimider, mystifier et violer les droits de l’Homme. 

Le prix de la censure du « Verbe de Ngomo » se trouve dans la liberté d’expression sur la toile. Au lieu de mille journaux papiers vendus, on aura 24 milles yeux qui liront nos articles. Il faut bien réfléchir monsieur le marquis de Fougamou avant d’appliquer des méthodes terroristes irréfléchies. Quand on n’est pas compétent, on démissionne. Un point c’est tout. Nous espérons que nul ne viendra encore accuser Maixent Accrombessi, en le rendant auteur de telles imbécilités. 

Par Télesphore OBAME NGOMO

mercredi 2 juillet 2014

Le verbe de Ngomo sauvagement poignardé.



Au lieu de simplement s’en tenir aux dispositions contenues dans la loi fondamentale, le Conseil National de la Communication (CNC), pour faire plaisir aux princes du Gabon, s’amuse quelques fois à servir des abus innommables aux paisibles compatriotes qui veulent juste offrir une information juste et rigoureusement traiter à la masse populaire. 

Alors que l’insécurité physique règne au Gabon, un petit pays où le nombre de gangsters augmente à une vitesse vertigineuse, c’est maintenant une « insécurité morale et intellectuelle » que ce « quarteron de mercenaires » propose désormais en guise de réponse aux vrais problèmes des Gabonais.
Comme on peut tous le constater, même pas l’ombre d’une once de solution concrète à court, moyen voire même long terme n’est envisageable alors que les populations attendent et sont excédées par cette montée impressionnante de l’insécurité. Le bouc émissaire des premières secondes de minables réflexions est vite trouvé : la presse libre. De ce fait, afin qu’elle ne continuât pas à présenter à la face du monde les incompétences notoires de ces grandes gueules au cerveau bourré de haricots, il faut rapidement museler certains organes de presse. 

Devant un tel jeu malsain, seuls les esprits retords qui acceptent d’affronter ouvertement et publiquement des personnes sans moralité et sans valeur participent à faire avancer les différentes causes dans le monde en général et au Gabon en particulier. 


Le bimensuel « Le Verbe de Ngomo » qui a été injustement et abusivement suspendu a décidé de ne pas se laisser faire. Une véritable chaîne d’union des organes de presse s’est immédiatement constituée pour défendre la liberté qui est un droit fondamental et qui est la base même du fondement des esprits libres.
D’abord, votre bimensuel a présenté de manière très clair sur la toile le problème qui l’oppose désormais au CNC et les incohérences de cette institution dans ses différentes déclarations publiques. Les esprits normalement constitués continuent de se poser des questions sur les réelles motivations de l’interdiction de paraître dont le cynisme inique peine à se cacher et sur les véritables missions du CNC qui sont pourtant clairement énoncées dans l’article 95 de la Constitution. 

Ensuite, c’est la presse écrite nationale sérieuse qui s’est emparée du sujet avec pour questions premières : le CNC peut-il décider de choisir les sujets à traiter dans les journaux sensés être libres et indépendants selon l’esprit de la loi fondamentale et du code de la communication ? Le CNC peut-il publiquement violer sa propre loi organique en infligeant la peine maximale à un organe de presse qui n’a jamais été confronté à ses diverses sanctions, et mieux à un organe de presse qui n’a rien fait d’outrageant ou de diffamant ? Le CNC peut-il sanctionner sans avoir entendu au préalable la partie incriminée ? Le CNC a-t-il le droit de prendre des décisions contraires à l’esprit de la Constitution tout en leurs donnant valeur de loi ?
Puis, c’était au tour de la chaîne privée « TV+ » de se saisir du sujet et d’inviter le directeur de publication de votre bimensuel à expliquer la situation regrettable et antidémocratique dans laquelle il a été grossièrement plongé. 


Après de nombreuses rediffusions, des voix indépendantes au CNC commencent à exprimer leur indignation et disent avoir été manipulées. Quand d’autres estiment que le directeur de publication de votre bimensuel n’a même pas à contester les décisions du CNC. Voici encore une violation et une méconnaissance de l’esprit de la Constitution (article 97). Face à cette situation déplorable et pathétique, il serait important que la Cour Constitutionnelle propose des stages à certaines personnalités qui occupent des postes sans réellement savoir leurs missions. Un véritable drame pour le Gabon. 

Ne trouvant plus d’arguments face à leurs incohérences, certains membres du CNC commencent à verser dans des arguments de débiles mentaux en pleine masturbation : c’est maintenant une affaire de fang qui viennent soutenir un autre fang. Mais enfin, où va-t-on et où sommes-nous avec de telles réflexions ?
Le bimensuel « Le Verbe de Ngomo » entend mettre fin à l’imbécilité de certaines décisions sans tête ni queue qui touche la vie des Gabonais en toute impunité. Nous maintenons notre recours auprès de la cour constitutionnelle et demanderons aux Gabonaises et aux Gabonais de venir nombreux le jour de l’audience publique afin que le CNC explique ses « idioties antirépublicaines » devant la face des Gabonais.  

Le CNC va nous expliquer pourquoi la décision qui a été remise au directeur de publication du bimensuel interdit de parution pour 6 mois sans avoir reçu au préalable la moindre sanction n’est pas conforme au communiqué paru dans le quotidien « l’Union Plus ». Le CNC devra nous explique pourquoi on ne devrait plus parler de la nationalité d’un homme politique au Gabon et pourquoi pas celle d’un simple citoyen, Les hommes politiques seraient-ils de supra citoyens ? Auraient-ils plus de droits que quiconque ? Existerait-il une république à plusieurs vitesses ? Le CNC devra nous dire s’il a reçu un mandat d’Ali Bongo Ondimba de se constituer partie civile contre quiconque, toutes les fois où cette institution jugera qu’il aura été diffamé ?

La liberté que nous voulons pour notre pays doit véritablement être libre. Et nous nous battrons pour qu’il en soit ainsi. C’est trop facile de laisser un « quarteron de mercenaires » faire la loi des imbéciles dans une institution, fut elle un four tout réservé aux anciens journalistes que certaines autorités refusent de voir venir mendier dans leur bureau tous les jours.

Que le ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, de l’espionnage téléphonique chargé du CNC comprenne que ses sbires ne peuvent avoir raison sur des esprits libres. Si on n’a pas pu tuer la vérité énoncée par Ondo Ossa, alors c’est dire qu’aucune autre vérité ne pourra être poignardée.  


Par Télesphore OBAME NGOMO

mercredi 25 juin 2014

Le verbe de Ngomo censuré : L’affaire Ondo Ossa n’est pas loin.

Au moment où le bimensuel « Le Verbe de Ngomo » prenait de plus en plus ses marques auprès du lectorat gabonais et connaissait une ascension plus qu’appréciable, le petit esprit complexé de Fougamou qui passe désormais son temps à espionner les hommes publics au lieu de résoudre les problèmes d’insécurité qui règne au Gabon n’a pas supporté que l’on expose son incompétence aux yeux d’Ali Bongo Ondimba, du monde diplomatique sans cesse endeuillé pour des raisons d’insécurité et devant la face des Gabonais.
Aussi, il intrigua pour demander « fraternellement » à son frère la censure du bimensuel « Le Verbe de Ngomo » qui, comme vous le constatez, glissera toujours comme du savon entre les mains de quiconque en réapparaissant « librement » sur la toile.

Tout d’abord, il faut dire trois choses : « on reconnait l’arbre à ses fruits », «la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a » et enfin « il n’y a que la vérité qui blesse ».

Depuis qu’il squatte un poste ministériel qui dépasse ses capacités, le ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, des écoutes téléphoniques et du CNC, pour justifier son imposture, ne s’est donné qu’une seule mission : l’espionnage des Gabonais libres et même de bonnes mœurs.

Voici des gens qui n’ont évolué dans leur carrière professionnelle que par les intrigues, les coups bas, l’opportunisme à tout va et la recherche de glorioles, jamais par leurs compétences ou leur sens du professionnalisme. Pour se faire, le mercenariat simpliste des chefs lampistes qu’il était, était celui d’agacer voire d’insulter par voie de presse les « amis d’Omar Bongo » qui, semble t-il, gênaient ses misérables ambitions. Aujourd’hui, ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, des écoutes téléphoniques et du CNC, peut être pense t-il être arrivé à ses fins. Comme c’est petit d’être petit.

Autrement dit, l’homme qui, bien que dodu, usurpe un poste ministériel surdimensionné, et à cause de qui est né l’expression, « insécurité à ciel ouvert au Gabon », finançait les organes de presse pour tirer à boulet rouge sur ceux qui connaissent l’histoire et le fonctionnement de ce pays.

La prestidigitation ne résistant jamais au temps, voici qu’aujourd’hui, « ce régiment de mercenaires » se trouve à bout de souffle. Après avoir combattu les Gabonais de souche en début de mandat d’Ali Bongo, surtout ceux du Haut-Ogooué, le régiment de mercenaires désormais aux abois, cherche à débouter Maixent Accrombessi en organisant et finançant des rencontres à tout va. La dernière en date s’est passée il y a moins d’un mois à Franceville. Celle-ci a d’ailleurs mal fini car, des vérités d’une rare dureté se confondant presqu’à de la méchanceté ont été pondues à la face du chef de l’Etat. Tout cela, à cause des intrigues des personnes incompétentes qui, ne pouvant donner aucun résultat technique et concret sur le terrain, préfèrent se lancer dans des activités irrationnelles et inutiles pour le développement du pays. Oui, la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a. Nous y sommes avec les faux stratèges qui enfoncent Ali Bongo Ondimba dans une merde plus que puante. 

Hier c’était Ngari, Toungui, Pascaline etc qui dérangeaient. Le marquis de Fougamou s’était donné pour mission spéciale de les noircir dans la presse. Les chèques existent et « Le Verbe de Ngomo » se fera le plaisir de les publier au moment opportun. Mon frère d’Ezombolo, « Le Verbe de Ngomo » te dit Mbolo (Bonjour) et Akiba (Merci).  La solidarité EKANG en avant comme celle des Eshira a pu être observée. 

Ces dérangeurs de proches d’Omar Bongo ne sont plus aux affaires, dossier classé. L’opposition qui se reconstruit aux côtés de Jean Ping est née il y a moins d’un an. Quand celle de Mba Obame et de Pierre Mamboundou observait l’amateurisme d’un gang de mystificateur sans exprimer leur amertume. Donc on ne peut les rendre responsable du « black out » total dans lequel est plongé le pays. Aujourd’hui, le régiment des mercenaires est aux affaires, on ne voit toujours rien poindre à l’horizon. Le bouc émissaire vite trouvé est Maixent Accrombessi. Pauvres petits mercenaires, la mayonnaise ne prend pas. Le bluff ne peut pas être permanent. « Le Verbe de Ngomo » se chargera de mettre tout cela en lumière. Ali Bongo doit comprendre qu’il n’est entouré que d’opportunistes bluffeurs incapables de gérer de petites missions qui ne convoquent pas le kongossa de bas étage mais de véritables résultats.

Face à une insécurité montante très inquiétante, le marquis de Fougamou, qui a su, bien évidemment par les écoutes téléphoniques qui relèvent de sa charge ministérielle, que « Le Verbe de Ngomo » allait rebondir sur l’affaire d’Ondo Ossa, après celle des éboulements du PK7 qui a fait 6 morts, après la mort étrange de l’ambassadeur du Togo, après la mort mystérieuse d’un diplomate angolais en fonction dans notre pays, après l’assassinat atroce du petit Eliwa Tchango, il n’y avait pas meilleure manière que d’inviter le plus beau Eshira de Mandji à censurer « Le Verbe de Ngomo ».

Voici les actes des hommes incompétents. Au lieu de s’en prendre aux vraies missions qui sont les siennes, ce d’autant plus que pour que Fougamou ait de nouveau un ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, des écoutes téléphoniques et du CNC, certains ont dû manger toutes les herbes et les écorces d’arbre de cette contrée, il faut bâillonner la presse qui étale au grand jour la petitesse de ceux qui se sont crus gros alors qu’ils sont juste dodus. Et nous voici dans l’histoire de la grenouille qui se croyait plus grosse qu’un bœuf.
Pendant des mois voire des années, des milliers d’articles de presse ont été écrits sur Maixent Accrombessi et ses amis, quel journal a été censuré pour cela ? Voici qu’aujourd’hui, on met le ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, des écoutes téléphoniques et du CNC face à ses responsabilités, c’est les larmes plein les yeux qu’il va solliciter le concours du plus bel Eshira de Mandji. Est-ce vraiment sérieux ? De ce ministre et d’Accrombessi qu’il tente de déstabiliser, qui fait plus mal aux Gabonais et à la liberté de la presse au Gabon ?

Voici des vérités que certains ne veulent pas entendre. Le mal du Gabon, ce sont d’abord les Gabonais eux-mêmes. La preuve est là, palpable et visible. Qui peut la réfuter ?

Aussi, nous mettons quiconque au défi de nous prouver que Maixent Accrombessi a déjà demandé qu’on tue la liberté de la presse au Gabon. Monsieur le ministre des écoutes téléphoniques, à vous la parole sur deux dossiers : celui de l’agression d’Ondo Ossa où aucune condamnation n’a même été entendue, et sur la réponse à notre question sus mentionnée très très claire, comme l’aurait dit Jean Ping.

La suite dans un prochain papier


Par Télesphore OBAME NGOMO