vendredi 11 juillet 2014

Un membre de « Boko Haram » dans le gouvernement Ona Ondo



Alors que les vraies questions d’insécurité et leurs conséquences continuent leurs ascensions « entretenues » dans notre pays, le ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, de l’espionnage téléphonique chargé du CNC, toute honte bue jusqu’à la lie, n’a pas hésité à venir se produire sur la scène publique en nous amenant sur la table une « sombre affaire » de terrorisme : « Boko Haram » au Gabon.  

A-t-il seulement un temps soit peu réfléchi avant de venir servir au public cette stratégie débile qui peut entraîner notre pays dans le précipice de l’histoire ? Ne sait-il pas qu’au lieu de susciter la peur dans les cœurs des gens, c’est l’obligation ou le devoir d’auto-défense qu’il sème au sein de la population ? Celle-ci qu’on a endormi dans le slogan stérile de la paix, une paix inexistante quand on se réfère au crime patrimonicide de Grégory Ngwa Mintsa ? 

Dans cette même démarche bancale, pourquoi uniquement convoquer voire stigmatiser la communauté musulmane en la menaçant publiquement, faisant d’elle l’allié direct ou de fait des terroristes de « Boko Haram » au Gabon ? En agissant avec une telle inconscience, le marquis de Fougamou, sait-il seulement ce que cela renvoie dans l’imaginaire des populations au-delà du grossier mensonge ou de la vilaine manipulation que cela constitue ? Sait-il que, pour une grande partie des Gabonais, la communauté musulmane sera désormais associée au terrorisme. Une allusion extrêmement grave et dangereuse qui est sans rappeler le conflit religieux au Centrafrique. Et voici que les chantres de la paix créent les conditions d’une guerre de religion. On vous dit qu’un membre de « Boko Haram » squatte un poste au gouvernement. Nous y sommes… 

Mettre à l’amende publiquement les musulmans via de telles allusions, disons le, sont d’abord nuisibles à Ali Bongo Ondimba et à son image car, ce dernier est avant tout, le premier des musulmans du Gabon. Ce qui voudrait dire qu’il dirige mal ses troupes « musulmanes » ou qu’il serait le premier à attirer puis à protéger les terroristes de « Boko Haram » au Gabon. Ce n’est nullement nous qui l’affirmons mais les déclarations tordues et vicieuses du représentant de « Boko Haram » au gouvernement. Un certain marquis de Fougamou

Voici comment on peut comprendre cette allusion tirée par les cheveux qui démontre l’imbécilité de la stratégie développée par le premier « hic », zut « le limier flic » gabonais. 



Les films documentaires « Mobutu roi du Zaïre » de Thierry Michel puis « Françafrique, 50 ans sous le sceau du secret » de Patrick Benquet ont tellement révélé les méthodes scandaleuses mises en place par certains tenants du pouvoir en Afrique pour s’accrocher au fauteuil présidentiel qu’aujourd’hui, vouloir les reproduire, démontre que « les stratèges au cerveau de haricot » n’ont rien compris à l’histoire. 

En effet, Mobutu, très emmerdé dans son pays par ses adversaires, fit tuer des Français afin d’amener Valéry Giscard d’Estaing à le soutenir face à ces derniers, ce qui fut fait après que les parlementaires français demandèrent et s’indignèrent de la mort inutile et étrange de leurs compatriotes vivant au Zaïre. 

Au Gabon, les Français sont tellement bien protégés et très organisés en cas de crise armée, qu’une telle action écourterait la présence du pouvoir actuel au sommet de l’Etat. Quoi de plus idiot comme argument, avec les temps qui courent, que celui d’agiter les menaces terroristes dans notre pays alors que la France y dispose d’une base militaire efficace et opérationnelle toute aussi importante que celle installée au Tchad, et qui reçut pour mission de lutter contre le vrai terrorisme qui déstabilisa le Mali? Autrement dit, en inventant l’existence d’un terrorisme au Gabon, le marquis des sources sûres de Fougamou voudrait nous faire comprendre que le terrorisme est désormais aux portes de Paris. Or, aucun communiqué des autorités françaises ne fait mention d’une quelconque menace terroriste au Gabon. C’est pourquoi, les Français vivant au Gabon continuent de vaquer paisiblement à leurs occupations habituelles sans la moindre crainte. 

Enfin, si certains arrivent à s’inventer une menace terroriste sans faire la moindre campagne de sensibilisation auprès  des populations, cela prouve bien qu’il n’y a rien du tout. On ne peut pas avoir plus clair comme indicateur. Et c’est justement parce que la guerre contre le terrorisme se fait dans le silence et dans les salons de guerre, que les gesticulations du ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, de l’espionnage téléphonique, chargé du CNC ne peuvent qu’amuser la galerie. Mais comme la honte ne tue plus au Gabon, il n’hésitera certainement pas à venir nous offrir le prochain numéro de son « show insécuritaire ».

Parler du terrorisme avec tant de légèreté et en public montre bien le manque de sérieux de certains irresponsables au Gabon. Aucune cellule de crise, aucune expertise extérieure mieux outillée sur la question n’est sollicitée, aucune mesure sécuritaire n’est mise en place, même pas dans le renforcement des effectifs des forces de défense dans nos frontières, rien de tout ca, et on ose venir parler de terrorisme. Franchement, est ce sérieux tout ca ? 

Voici quelqu’un qui ne manque pas de courage. Il vient crier devant les écrans de télévision : « je suis responsable de la sécurité des citoyens gabonais, appréciez mon incompétence … ». Mais, qui est responsable de la sécurité au Gabon? Qui est responsable des forces de sécurité dans le pays maintenant que le général Mistoul n’est plus là ? Qui est chargé d’assurer la quiétude des populations gabonaises maintenant que ce ne sont plus les proches de Maixent Accrombessi qui sont aux commandes de l’appareil sécuritaire? Et avec ça, certains se croient tout permis, y compris de jouer aux fins stratèges ou aux donneurs de leçons de moral. Ils n’arrivent même pas à retrouver les trois hommes qui ont poignardé le professeur Albert Ondo Ossa depuis plusieurs semaines alors que les vidéos prises par les caméras de l’ambassade de Turquie ont été envoyées par voie diplomatique. Cependant, ils espèrent traquer sur le sol gabonais les équipes bien préparées et quasiment invisibles de « Boko Haram ». 

Nous demandons que ce cinéma ringard et sans saveur soit très vite arrêté au nom de la souffrance endurée par les véritables victimes des actes et menaces terroristes dans le monde. Que le marquis de Fougamou commence déjà par traiter les questions d’insécurité qui sont là, partout dans le pays. Il ne faut pas aller chercher les problèmes (Boko Haram et le terrorisme) qui dépassent pourtant les Etats Unis, la France et toutes les autres puissances Occidentales donc l’OTAN. Chaque élève devrait connaître sa classe ou sa catégorie.

La fine histoire de ce pétard mouillé est d’abord que, les stratèges ont désormais foutu le camp du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba. D’où l’émergence et la ponte de telle idiotie. 

De telles histoires à dormir sur les genoux prouvent bien que le premier malheur d’Ali Bongo Ondimba restera ses innombrables erreurs de casting en plus de la mauvaise méthode d’action sans cesse développée. Pour faire face à l’opposition devenue plus que majoritaire sur un plan purement sociologique, bien qu’elle le soit déjà depuis 2009 (41% pour Ali Bongo donc 59% contre sa candidature), les stratégies ou les angles d’attaque ne manquent pas. Mais qui osera encore soutenir des gens sans consistance qui se croient supérieurs quand bien même ils n’ont jamais été reconnus comme étant des lumières.

Ensuite, il faut dire que ce ne sera plus le repli identitaire qui sera le chiffon que quiconque osera encore agiter lors de la prochaine élection présidentielle. Les Gabonais, dans leur plus grande majorité, ont été écartés de la gestion du pays par d’autres Gabonais. La nature ayant horreur du vide, d’autres individus, se sont paisiblement s’installer. Qui n’aurait pas fait la même chose ?

Aussi, on peut mieux comprendre l’essai du pet de lapin sur toile cirée qu’est l’affaire de « Boko Haram" au Gabon. Personne n’y croit monsieur le marquis des sources sûres de Fougamou, il faut changer de stratégie si vous souhaitez rester au pouvoir. Il ne faut pas attirer le malheur sur soi. Laissez « Boko Haram » tranquille si vous ne souhaitez pas être rasé « kovo à la lame » en cas de perte du pouvoir, quand arrivera l’heure des audits divers et variés.

Paul Biya et Idriss Déby ont déjà épuisé la cartouche du terrorisme superficiel ou imaginaire qui visait à s’attirer les sympathies de Paris. Le Gabon n’ayant aucune raison stratégique d’intéresser « Boko Haram », nul ne peut prendre cette affaire montée de toute pièce au sérieux, sauf si le ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité et de l’espionnage téléphonique chargé du CNC serait lui-même un membre ou un digne représentant de "Boko Haram" au Gabon, siégeant au gouvernement. De ce fait, on peut alors mieux comprendre les actes terroristes en vogue sur le plan national. En d’autres termes, nous pouvons affirmer qu’il y a un terroriste au gouvernement, vu les méthodes utilisées pour intimider, mystifier et violer les droits de l’Homme. 

Le prix de la censure du « Verbe de Ngomo » se trouve dans la liberté d’expression sur la toile. Au lieu de mille journaux papiers vendus, on aura 24 milles yeux qui liront nos articles. Il faut bien réfléchir monsieur le marquis de Fougamou avant d’appliquer des méthodes terroristes irréfléchies. Quand on n’est pas compétent, on démissionne. Un point c’est tout. Nous espérons que nul ne viendra encore accuser Maixent Accrombessi, en le rendant auteur de telles imbécilités. 

Par Télesphore OBAME NGOMO

mercredi 2 juillet 2014

Le verbe de Ngomo sauvagement poignardé.



Au lieu de simplement s’en tenir aux dispositions contenues dans la loi fondamentale, le Conseil National de la Communication (CNC), pour faire plaisir aux princes du Gabon, s’amuse quelques fois à servir des abus innommables aux paisibles compatriotes qui veulent juste offrir une information juste et rigoureusement traiter à la masse populaire. 

Alors que l’insécurité physique règne au Gabon, un petit pays où le nombre de gangsters augmente à une vitesse vertigineuse, c’est maintenant une « insécurité morale et intellectuelle » que ce « quarteron de mercenaires » propose désormais en guise de réponse aux vrais problèmes des Gabonais.
Comme on peut tous le constater, même pas l’ombre d’une once de solution concrète à court, moyen voire même long terme n’est envisageable alors que les populations attendent et sont excédées par cette montée impressionnante de l’insécurité. Le bouc émissaire des premières secondes de minables réflexions est vite trouvé : la presse libre. De ce fait, afin qu’elle ne continuât pas à présenter à la face du monde les incompétences notoires de ces grandes gueules au cerveau bourré de haricots, il faut rapidement museler certains organes de presse. 

Devant un tel jeu malsain, seuls les esprits retords qui acceptent d’affronter ouvertement et publiquement des personnes sans moralité et sans valeur participent à faire avancer les différentes causes dans le monde en général et au Gabon en particulier. 


Le bimensuel « Le Verbe de Ngomo » qui a été injustement et abusivement suspendu a décidé de ne pas se laisser faire. Une véritable chaîne d’union des organes de presse s’est immédiatement constituée pour défendre la liberté qui est un droit fondamental et qui est la base même du fondement des esprits libres.
D’abord, votre bimensuel a présenté de manière très clair sur la toile le problème qui l’oppose désormais au CNC et les incohérences de cette institution dans ses différentes déclarations publiques. Les esprits normalement constitués continuent de se poser des questions sur les réelles motivations de l’interdiction de paraître dont le cynisme inique peine à se cacher et sur les véritables missions du CNC qui sont pourtant clairement énoncées dans l’article 95 de la Constitution. 

Ensuite, c’est la presse écrite nationale sérieuse qui s’est emparée du sujet avec pour questions premières : le CNC peut-il décider de choisir les sujets à traiter dans les journaux sensés être libres et indépendants selon l’esprit de la loi fondamentale et du code de la communication ? Le CNC peut-il publiquement violer sa propre loi organique en infligeant la peine maximale à un organe de presse qui n’a jamais été confronté à ses diverses sanctions, et mieux à un organe de presse qui n’a rien fait d’outrageant ou de diffamant ? Le CNC peut-il sanctionner sans avoir entendu au préalable la partie incriminée ? Le CNC a-t-il le droit de prendre des décisions contraires à l’esprit de la Constitution tout en leurs donnant valeur de loi ?
Puis, c’était au tour de la chaîne privée « TV+ » de se saisir du sujet et d’inviter le directeur de publication de votre bimensuel à expliquer la situation regrettable et antidémocratique dans laquelle il a été grossièrement plongé. 


Après de nombreuses rediffusions, des voix indépendantes au CNC commencent à exprimer leur indignation et disent avoir été manipulées. Quand d’autres estiment que le directeur de publication de votre bimensuel n’a même pas à contester les décisions du CNC. Voici encore une violation et une méconnaissance de l’esprit de la Constitution (article 97). Face à cette situation déplorable et pathétique, il serait important que la Cour Constitutionnelle propose des stages à certaines personnalités qui occupent des postes sans réellement savoir leurs missions. Un véritable drame pour le Gabon. 

Ne trouvant plus d’arguments face à leurs incohérences, certains membres du CNC commencent à verser dans des arguments de débiles mentaux en pleine masturbation : c’est maintenant une affaire de fang qui viennent soutenir un autre fang. Mais enfin, où va-t-on et où sommes-nous avec de telles réflexions ?
Le bimensuel « Le Verbe de Ngomo » entend mettre fin à l’imbécilité de certaines décisions sans tête ni queue qui touche la vie des Gabonais en toute impunité. Nous maintenons notre recours auprès de la cour constitutionnelle et demanderons aux Gabonaises et aux Gabonais de venir nombreux le jour de l’audience publique afin que le CNC explique ses « idioties antirépublicaines » devant la face des Gabonais.  

Le CNC va nous expliquer pourquoi la décision qui a été remise au directeur de publication du bimensuel interdit de parution pour 6 mois sans avoir reçu au préalable la moindre sanction n’est pas conforme au communiqué paru dans le quotidien « l’Union Plus ». Le CNC devra nous explique pourquoi on ne devrait plus parler de la nationalité d’un homme politique au Gabon et pourquoi pas celle d’un simple citoyen, Les hommes politiques seraient-ils de supra citoyens ? Auraient-ils plus de droits que quiconque ? Existerait-il une république à plusieurs vitesses ? Le CNC devra nous dire s’il a reçu un mandat d’Ali Bongo Ondimba de se constituer partie civile contre quiconque, toutes les fois où cette institution jugera qu’il aura été diffamé ?

La liberté que nous voulons pour notre pays doit véritablement être libre. Et nous nous battrons pour qu’il en soit ainsi. C’est trop facile de laisser un « quarteron de mercenaires » faire la loi des imbéciles dans une institution, fut elle un four tout réservé aux anciens journalistes que certaines autorités refusent de voir venir mendier dans leur bureau tous les jours.

Que le ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, de l’espionnage téléphonique chargé du CNC comprenne que ses sbires ne peuvent avoir raison sur des esprits libres. Si on n’a pas pu tuer la vérité énoncée par Ondo Ossa, alors c’est dire qu’aucune autre vérité ne pourra être poignardée.  


Par Télesphore OBAME NGOMO

mercredi 25 juin 2014

Le verbe de Ngomo censuré : L’affaire Ondo Ossa n’est pas loin.

Au moment où le bimensuel « Le Verbe de Ngomo » prenait de plus en plus ses marques auprès du lectorat gabonais et connaissait une ascension plus qu’appréciable, le petit esprit complexé de Fougamou qui passe désormais son temps à espionner les hommes publics au lieu de résoudre les problèmes d’insécurité qui règne au Gabon n’a pas supporté que l’on expose son incompétence aux yeux d’Ali Bongo Ondimba, du monde diplomatique sans cesse endeuillé pour des raisons d’insécurité et devant la face des Gabonais.
Aussi, il intrigua pour demander « fraternellement » à son frère la censure du bimensuel « Le Verbe de Ngomo » qui, comme vous le constatez, glissera toujours comme du savon entre les mains de quiconque en réapparaissant « librement » sur la toile.

Tout d’abord, il faut dire trois choses : « on reconnait l’arbre à ses fruits », «la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a » et enfin « il n’y a que la vérité qui blesse ».

Depuis qu’il squatte un poste ministériel qui dépasse ses capacités, le ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, des écoutes téléphoniques et du CNC, pour justifier son imposture, ne s’est donné qu’une seule mission : l’espionnage des Gabonais libres et même de bonnes mœurs.

Voici des gens qui n’ont évolué dans leur carrière professionnelle que par les intrigues, les coups bas, l’opportunisme à tout va et la recherche de glorioles, jamais par leurs compétences ou leur sens du professionnalisme. Pour se faire, le mercenariat simpliste des chefs lampistes qu’il était, était celui d’agacer voire d’insulter par voie de presse les « amis d’Omar Bongo » qui, semble t-il, gênaient ses misérables ambitions. Aujourd’hui, ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, des écoutes téléphoniques et du CNC, peut être pense t-il être arrivé à ses fins. Comme c’est petit d’être petit.

Autrement dit, l’homme qui, bien que dodu, usurpe un poste ministériel surdimensionné, et à cause de qui est né l’expression, « insécurité à ciel ouvert au Gabon », finançait les organes de presse pour tirer à boulet rouge sur ceux qui connaissent l’histoire et le fonctionnement de ce pays.

La prestidigitation ne résistant jamais au temps, voici qu’aujourd’hui, « ce régiment de mercenaires » se trouve à bout de souffle. Après avoir combattu les Gabonais de souche en début de mandat d’Ali Bongo, surtout ceux du Haut-Ogooué, le régiment de mercenaires désormais aux abois, cherche à débouter Maixent Accrombessi en organisant et finançant des rencontres à tout va. La dernière en date s’est passée il y a moins d’un mois à Franceville. Celle-ci a d’ailleurs mal fini car, des vérités d’une rare dureté se confondant presqu’à de la méchanceté ont été pondues à la face du chef de l’Etat. Tout cela, à cause des intrigues des personnes incompétentes qui, ne pouvant donner aucun résultat technique et concret sur le terrain, préfèrent se lancer dans des activités irrationnelles et inutiles pour le développement du pays. Oui, la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a. Nous y sommes avec les faux stratèges qui enfoncent Ali Bongo Ondimba dans une merde plus que puante. 

Hier c’était Ngari, Toungui, Pascaline etc qui dérangeaient. Le marquis de Fougamou s’était donné pour mission spéciale de les noircir dans la presse. Les chèques existent et « Le Verbe de Ngomo » se fera le plaisir de les publier au moment opportun. Mon frère d’Ezombolo, « Le Verbe de Ngomo » te dit Mbolo (Bonjour) et Akiba (Merci).  La solidarité EKANG en avant comme celle des Eshira a pu être observée. 

Ces dérangeurs de proches d’Omar Bongo ne sont plus aux affaires, dossier classé. L’opposition qui se reconstruit aux côtés de Jean Ping est née il y a moins d’un an. Quand celle de Mba Obame et de Pierre Mamboundou observait l’amateurisme d’un gang de mystificateur sans exprimer leur amertume. Donc on ne peut les rendre responsable du « black out » total dans lequel est plongé le pays. Aujourd’hui, le régiment des mercenaires est aux affaires, on ne voit toujours rien poindre à l’horizon. Le bouc émissaire vite trouvé est Maixent Accrombessi. Pauvres petits mercenaires, la mayonnaise ne prend pas. Le bluff ne peut pas être permanent. « Le Verbe de Ngomo » se chargera de mettre tout cela en lumière. Ali Bongo doit comprendre qu’il n’est entouré que d’opportunistes bluffeurs incapables de gérer de petites missions qui ne convoquent pas le kongossa de bas étage mais de véritables résultats.

Face à une insécurité montante très inquiétante, le marquis de Fougamou, qui a su, bien évidemment par les écoutes téléphoniques qui relèvent de sa charge ministérielle, que « Le Verbe de Ngomo » allait rebondir sur l’affaire d’Ondo Ossa, après celle des éboulements du PK7 qui a fait 6 morts, après la mort étrange de l’ambassadeur du Togo, après la mort mystérieuse d’un diplomate angolais en fonction dans notre pays, après l’assassinat atroce du petit Eliwa Tchango, il n’y avait pas meilleure manière que d’inviter le plus beau Eshira de Mandji à censurer « Le Verbe de Ngomo ».

Voici les actes des hommes incompétents. Au lieu de s’en prendre aux vraies missions qui sont les siennes, ce d’autant plus que pour que Fougamou ait de nouveau un ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, des écoutes téléphoniques et du CNC, certains ont dû manger toutes les herbes et les écorces d’arbre de cette contrée, il faut bâillonner la presse qui étale au grand jour la petitesse de ceux qui se sont crus gros alors qu’ils sont juste dodus. Et nous voici dans l’histoire de la grenouille qui se croyait plus grosse qu’un bœuf.
Pendant des mois voire des années, des milliers d’articles de presse ont été écrits sur Maixent Accrombessi et ses amis, quel journal a été censuré pour cela ? Voici qu’aujourd’hui, on met le ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, des écoutes téléphoniques et du CNC face à ses responsabilités, c’est les larmes plein les yeux qu’il va solliciter le concours du plus bel Eshira de Mandji. Est-ce vraiment sérieux ? De ce ministre et d’Accrombessi qu’il tente de déstabiliser, qui fait plus mal aux Gabonais et à la liberté de la presse au Gabon ?

Voici des vérités que certains ne veulent pas entendre. Le mal du Gabon, ce sont d’abord les Gabonais eux-mêmes. La preuve est là, palpable et visible. Qui peut la réfuter ?

Aussi, nous mettons quiconque au défi de nous prouver que Maixent Accrombessi a déjà demandé qu’on tue la liberté de la presse au Gabon. Monsieur le ministre des écoutes téléphoniques, à vous la parole sur deux dossiers : celui de l’agression d’Ondo Ossa où aucune condamnation n’a même été entendue, et sur la réponse à notre question sus mentionnée très très claire, comme l’aurait dit Jean Ping.

La suite dans un prochain papier


Par Télesphore OBAME NGOMO    

vendredi 13 septembre 2013

Le requiem de l’Union Nationale chanté à l’Ancienne SOBRAGA

Après une guerre verbale sans précédente sur la toile entre les partisans de l’Union Nationale (UN), dotée au passage d’une virulence à décaler la vue des internautes lecteurs, Zacharie MYBOTO le président de l’Union Nationale décida honorablement de signer l’armistice au siège dudit parti suite au drapeau blanc sorti par André MBA OBAME, le secrétaire exécutif, signe de l’échec de la stratégie du boycott serré psalmodié par ses thuriféraires et marquant ainsi la défaite méritée de ses partisans, faute d’une meilleure appréciation de la situation sociopolitique du pays.

Convenue pour avoir lieu au siège du parti, une réunion ouverte et démocratique a été convoquée par le directoire de l’UN afin de réconcilier les deux camps opposés même si les différents guerriers avaient encore dans leurs bouches et sur leurs phalanges des mots sanglants plein de sang. Sans oublier les plaies bien béantes, conséquences des injures et des agressions sans compassion.

En réalité, cette stratégie habile et efficace après une crise profonde entre partisans du même camp n’est pas sans nous rappeler la déchirure fratricide des membres du Rassemblement Pour la République (RPR) en 1995 entre les Balladuriens avec pour tête de file, Nicolas Sarkozy, et les Chiraquiens, avec pour tête pensante, Dominique de Villepin.

Ne voulant plus subir le martyr et les humiliations de François MITTERRAND comme en 1986 lors de la première cohabitation, Jacques CHIRAC, le chef de file de la droite, envoya son vieil ami Edouard BALLADUR en 1993 aux fourneaux de Matignon, histoire de mieux préparer les élections présidentielles de 2002.

Malheureusement pour cet homme d’expérience pourtant, il semblait oublier qu’après le poste de premier ministre, il n’existe plus d’autres paliers à franchir pour espérer finir président de la République, même si on peut également y accéder via d’autres entrées. Mais là encore, c’est un autre type de combat qui n’est pas des plus aisés. Bref…

Edouard BALLADUR, flatté par de beaux sondages dans lesquels il devancerait Jacques CHIRAC, se laissa pousser une ambition subite et décida de présenter sa candidature à l’élection présidentielle. Malheureusement pour lui, les méthodes du coucou, ce bel oiseau paresseux, n’a jamais pu être à même d’offrir un quelconque ticket gagnant  pour quoi que se soit, même pas en politique. C’est alors qu’un 23 avril 1995, le verdict des urnes du premier tour de l’élection tomba comme un couperet et c’est Jacques CHIRAC qui venait de se qualifier pour le second tour avec 20,84% des suffrages exprimés contre 18,58% pour Edouard BALLADUR. Comme quoi un sondage ne pourra jamais remplacer les électeurs.

Afin de ne pas à avoir porté l’échec de la droite face à la gauche lors de cette élection, en plus d’avoir trahi son vieil ami, Edouard BALLADUR n’hésita pas à mettre de côté sa fierté, son amertume, ses émotions voire même ses ambitions lors du grand meeting du Bourget, cet instant inoubliable pour Nicolas Sarkozy, en appelant à voter pour Jacques CHIRAC face à Lionel JOSPIN. Celui-ci  s’en sortit avec 52,64% au second tour pour la gloire du RPR d’abord.

Dans le cadre politique du Gabon, invités à cette rencontre dite de « réconciliation », les Balladuriens gabonais, entendons par là tous ceux qui appelaient à un boycott serré du processus d’enrôlement et à une quelconque participation aux prochaines élections locales, pris par un orgueil injustifiable, une fierté décalée, une arrogance totalement en transe, décidèrent de briller par une absence étrangement transparente car, il s’est finalement prouvé durant cette rencontre que nul n’avait le monopole des militants de l’Union Nationale. Dit-on, la salle aurait même refusé du monde.

Pensant peut être faire du tort au directoire de l’Union Nationale, les « Balladuriens gabonais » ont semblé oublier que dans certains moments de la vie politique d’un parti ou d’un pays, la politique de la chaise vide est une stratégie suicidaire sinon fatale. De ce fait, leur absence jugée méprisante pour le directoire par les militants venus nombreux pour la circonstance vient d’enterrer la tendance AMO de l’Union Nationale dont ils étaient issus pour la plupart. Sinon, comment comptent-ils ou espèrent ils exister à l’avenir dans ce parti surtout qu’AMO lui-même, leur unique rempart dans cette impasse et excusable pour des raisons de santé, n’a toujours pas encore retrouvé toutes ses capacités?

Face à cette faiblesse comportementale déplorable et étonnante pour des personnes pourtant capables de très grandes choses, on peut déjà prédire que, si ces derniers n’ont pas su trouver la hauteur nécessaire pour affronter du regard leurs anciens adversaires en prenant part à une réunion de réconciliation, il est plus qu’évident qu’ils resteront « silencieusement ou malicieusement» dans leur volonté de faire régner l’esprit du boycott, aussi bien pour l’enrôlement que pour cette course aux élections locales bien qu’à porter de main au regard des multiples bilans accablants des maires sortants.

De plus, comment ces « Balladuriens gabonais » entendent-ils continuer à exister politiquement dans l’Union Nationale puisqu’ils refusent de se plier aux directives données par le directoire du parti ? N’est ce pas eux finalement qui donneraient du grain à moudre à l’adversaire ? Cette attitude inexplicable, si tant est que c’est l’intérêt des ambitions et des missions parti et non celui d’un individu qui domine et anime leur combat politique, n’inviterait elle pas à penser que les Balladuriens joueraient le jeu du pouvoir ?

C'est-à-dire, d’abord créer la confusion puis introduire la suspicion et enfin chercher la scission du parti et des militants pour affaiblir le pourcentage des candidats issus de l’opposition? Pour quels buts ? Chauffer continuellement la première place pour AMO dont le retour attendu et réclamé sur la scène politique reste quand même très hypothétique ? Aider les candidats adversaires à remporter les élections à venir ? Déstabiliser l’électorat de l’opposition? Jouer les emmerdeurs utiles ? Autant de questions qui trouveront leurs réponses dans le temps.  

Ensuite, comment ces « Balladuriens gabonais » qui ont décidé de s’activer dans le boudin en boycottant une réunion fondamentale pour la vie de leur parti, alors que c’est quand même AMO qui est venu brutalement stopper leur tango du boycott, viendront ils justifier leur soutien aux candidatures de leurs anciens amis du boycott qui ont décidé de se lancer dans la bataille électorale qu’ils appelaient pourtant à boycotter ? Est-ce là des comportements sérieux de gens qui prétendent vouloir diriger la vie de milliers d’individus ?
Le peuple vigilant espère au moins que ces derniers y compris tous ceux qui invitent les gabonais à aller se faire enrôler penseront eux-mêmes à s’adonner à cet exercice républicain au risque de conclure qu’il est vraiment face à des amateurs et à de véritables candidatures épidermiques, même si cela semble déjà être le cas.

Enfin, comment ces « Balladuriens gabonais » entendent-ils préparer les élections présidentielles de 2016 si le boycott permanent reste leur unique stratégie offensive ou défensive, hélas déjà trop connue par leurs principaux adversaires ?

Certainement, l’exhumation de l’idée de la mise en place d’une conférence nationale souveraine serait la parade risible qu’ils pourraient proposer. Ce qui amènerait sans aucun doute l’opinion publique à se demander : comment le feraient ils avec moins de monde dans leur rang et un AMO qu’ils ont volontairement isolé sinon enterré politiquement? 

Devant ce requiem de l’UN, on a envie de rendre hommage aux propos de Roland DUMAS qui disait d’Alain JUPPE, tête pensante de la droite chiraquienne et brillante figure politique de France : « Alain JUPPE est un bouledogue qui réfléchit trop jusqu’à l’erreur ». Autrement dit, AMO et ses thuriféraires sont tellement intelligents et brillants qu’ils ont réfléchi au point de préférer valoriser une erreur politique qui leurs a été fatale. 

C’est dire que, dans ce brouillard politique surréaliste qui a primé, ces « Balladuriens gabonais » ont brillé par une posture court termiste. Par conséquent, ils devront dorénavant prendre conscience que la scène politique n’est pas une cage pour perroquets bien dressés mais un espace de compétition et un lieu de débats. De ce fait, il ne s’agit nullement d’être sympa avec qui que se soit.

Sur ce coup, l’Union Nationale n’a pas eu besoin de l’organiste du pouvoir pour chanter son requiem.


Par Télesphore OBAME NGOMO

mercredi 11 septembre 2013

Vers quoi court AMO en sacrifiant publiquement ses principaux lieutenants ?

Depuis de nombreuses semaines voire même de nombreux mois, des débats publics chargés de passions ne cessaient d’enfler sur la toile entre certains membres de l’Union Nationale, notamment ses cadres les plus actifs et les plus brillants. A l’ordre du jour de ces échanges quelques fois robustes, on notait deux principaux sujets : le processus d’enrôlement d’une part et la course aux prochaines joutes électorales, d’autre part.

Dans ce combat violent et virulent mais non sanglant, on pouvait non seulement déceler les vives tensions et frustrations qui infestaient le parti mais qu’une unité de façade stratégique semble avoir réussie à étouffer pendant de nombreuses années. Mais aussi les différents courants qui jonchent ce parti, bien que dissout et plus que jamais divisé.

D’un côté, on pouvait voir la frange de ceux qui militaient pour un boycott serré, fortement composée d’individus AMOïsés avec un versant affectif pour Jean NTOUTOUME NGOUA. Puis, de l’autre côté, il y avait ceux qui étaient favorable au processus d’enrôlement et à une participation active aux élections locales de novembre prochain. Cette tendance ne cachait pas son attachement et sa proximité à Zacharie MYBOTO, Jean EYEGHE NDONG, Casimir OYE MBA, Paulette MISSAMBO et Jean Pierre ROUGOU.

Rien qu’à la vue du dispositif en place, on voyait bien que, par la simple théorie du nombre et celui de la majorité, la tendance André MBA OBAME (AMO) et Jean NTOUTOUME NGOUA se trouvait déjà en minorité, quasiment isolée. Et ce déséquilibre mesuré pouvait se justifier par l’existence de plusieurs crises internes qui rongeaient très sérieusement le bureau directoire de ce parti et qui trouvaient leur source dans la trop grande confiance sinon l’assujettissement injustifiable, selon certains cadres lucides et courageux, aux « stratégies inadaptées » d’un seul individu, fut-il le meilleur mobilisateur des militants. Car, à toutes les comptabiliser, ces diverses stratégies se sont presque toutes soldées par un cuisant échec donnant du grain à moudre au pouvoir en place et des cuillères à soupe pour ramer aux autres leaders de l’Union Nationale dans un véritable océan de difficultés. 

Les cas les plus expressifs furent la prestation de serment d’AMO qui a conduit à une réaction inattendue et disproportionnée du pouvoir en place : la dissolution du parti qui justifie aujourd’hui les multiples voyages de négociation entrepris par Zacharie MYBOTO, Casimir OYE MBA et Jean Pierre ROUGOU. Puis, la menace publique faite à Maixent ACCROMBESSI qui n’a été qu’un pet de lapin sur toile cirée sinon un véritable pitch à la Jacques CHIRAC.

Cependant, malgré tous ces échecs accumulés et ces réalités épuisantes pour les autres membres du parti, c’est encore cette même frange qui avait réussi à mettre l’Union Nationale à genou qui trouvait encore le moyen de vouloir imposer son point de vue quant à l’enrôlement et à la problématique d’une éventuelle participation aux locales prochaines. C’était la goutte d’eau de trop qui ne pouvait plus du tout être acceptée qu’ite à donner des fous rire au pouvoir en place bien qu’étant lui aussi ronger par des tensions qui désormais compteraient aussi leur jour en vue de l’explosion.

A ce constat avéré parce que vérifiable, on ne peut qu’ajouter l’absence de débats de fond qui a fortement manqué ou la recherche d’un consensus sur ces problématiques sus évoquées sensés canaliser les débordements extérieurs qui ont davantage pollués l’image de ce parti qui prônait l’unité de la nation quand lui-même il semble être totalement désarticulé.

C’est d’ailleurs cette saison d’embrouillamini qui semble le mieux justifier le comportement des cadres de l’Union Nationale qui n’ont pas hésité à s’offrir le loisir et le plaisir de se tirer à boulet rouge sur la toile soit à visage découvert, soit en mercenaire masqué. Pendant que, dans le même temps, d’autres en faveur du boycott total et serré ou favorable à un comportement citoyen et républicain responsable, bien que plus subtiles mais tout aussi incisifs, avaient choisi de descendre sur le terrain en sillonnant les différentes routes et villages du pays pour demander aux populations de saboter ou de soutenir le processus de la mise en place de la biométrie et la participation aux élections municipales à venir.

Dans ce magma politique problématique et indiscipliné, similaire à la guerre des éléphants du Parti Socialiste français version tropicale, Jean EYEGHE NDONG, le candidat tonnerre, décida de mettre fin à ce désordre organisé en annonçant contre toute attente sa candidature comme tête de liste pour la mairie de Libreville. C’est dire que, c’est dans ce même type de contexte que Jack LANG, s’était senti obligé de demander à Martine AUBRY, le premier secrétaire du parti de jadis, de siffler la fin de la récréation.

Hélas, certains cadres récalcitrants, usant et abusant de pseudonymes sur la toile pour verser leurs derniers litres de bile, et en faveur du boycott pour tout, n’ont pas jugé bon de stopper leurs abus langagiers devenant de plus en plus indigestes malgré les premières décharges de la foudre troublante que Jean EYEGHE NDONG avait su faire peser sur leur tête car sa candidature ne cessait de susciter des adhésions et de l’admiration.

D’ailleurs, à ce jeu des pseudonymes sur Internet, Luc FERRY ne pensait pas si bien dire quand il affirmait que « l’anonymat qui sévit sur Internet permet toutes les horreurs ».

Comme pour saluer la fin de ce coma politique ou de ce cauchemar qui n’avait que trop duré, de nombreuses voix n’ont pas hésité à clamer ouf de soulagement en présentant Jean EYEGHE NDONG comme étant un véritable politicien courageux, un homme d’Etat, un gabonais sage, un leader politique réaliste, un homme de convictions qui comprend que le monde politique est un monde d’affrontements et qu’il ne sert à rien de refaire les mêmes erreurs en appelant au boycott surtout que celui des législatives de 2011 ne semble émouvoir ni le peuple gabonais et encore moins la communauté internationale. Une manière de dire, arrêtons de vouloir sans cesse labourer la mer.

André MBA OBAME, qui fait partie des personnes les mieux renseignées du pays, a très vite compris que le silence pesant, ô combien de fois toléré voire supporté par les siens, qu’il fait régner depuis de nombreuses semaines voire de nombreux mois au sein du parti ne rassurait plus la majorité des cadres et même le bureau directoire de l’Union Nationale. Et de ce fait, ces derniers, disposant d’une grande responsabilité devant le peuple gabonais et devant l’histoire, et ne voulant plus donner l’impression trompeuse d’être la cinquième roue du carrosse de l’Union Nationale, ont décidé, légitiment, de stopper cet orphelinat imposé à leurs militants en poursuivant dignement le combat politique entamé. Surtout que ses différents sherpas, principaux supporters du boycott serré qui commençait même par les étrangler, n’ont su convaincre qu’une minuscule poigné de citoyens gabonais.

Puis, en plus de ce qui précède, il faudrait ajouter la volonté manifestée par Ali Bongo Ondimba d’échanger avec Jean EYEGHE NDONG. Quoi de plus illustratif en langage stratégique et  diplomatique pour montrer que le principal centre d’intérêt de l’opposition a changé de visage et de nom ?

Contre toute attente et en guise de réponse, André MBA OBAME fait paraître, le 09 septembre, son avis sur les problématiques liées à la biométrie et aux futures joutes électorales organisées dans notre pays. Sans doute aucun, le buzz est au rendez vous car ce dernier a su faire sien, mais involontairement du fait de sa convalescence, le conseil de Jacques PILHAN à François MITTERRAND qui disait : « La parole d’un chef doit toujours être rare pour susciter l’attention voire l’adhésion ». 

Mais hélas, cette sortie surprise fut de très courte durée car, le peuple gabonais démasqua assez rapidement l’escroquerie politique en cherchant la logique ou la cohérence dans cette attitude qui oppose très clairement la posture publique d’AMO et celle de ses inconditionnels partisans exprimée en public, et certainement mandaté par leur principal référent toujours aussi bien informé.

Autrement dit, le peuple gabonais consciencieux se posa la question de savoir : « Pourquoi AMO invite-t-il subitement les gens à se faire enrôler et presque à aller aux élections locales alors que ses plus fidèles lieutenants qui ne comptent plus leurs milliers de kilomètres de marche n’ont pas hésité à bourrer les oreilles de tous ceux qu’ils croisaient en leurs proposant le contraire de l’invitation de leur principale référence? »

Malhabilement sinon grossièrement, comme pour tenter de ressusciter un homme en état de décomposition qu’on a jadis violemment poignardé, ses mêmes sherpas d’AMO qui clamaient quelques fois par l’injure et l’agressivité par les monts, par les plaines et sur tous les réseaux sociaux disponibles, le NON absolu, se retrouvent aujourd’hui à soutenir la nécessité d’aller se faire enrôler et l’urgence de se préparer pour les futures élections locales. Allons y comprendre quelque chose.

Si un proverbe bien connu nous enseigne qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis, il est vivement souhaitable que ce changement de posture soit fait de manière sincère au risque de pourrir le travail entamé par ceux qui savent apprécier objectivement les nouvelles donnes politiques en présence.

Par ce revirement à très grande vitesse, on peut affirmer sans le moindre risque de nous tromper qu’André MBA OBAME vient de se sauver d’un isolement politique qui lui aurait été fatal s’il avait persisté dans la stratégie du boycott étranglé via le ballon d’essai qui fut lancé par ses inconditionnels thuriféraires.

C’est pourquoi, comme pour revivre une forme d’appel des braves de Louis AGONDJO OKAWE, après autant de dégâts causés, une réunion stratégique par le bureau de l’Union Nationale. Nul doute que les échanges ne tourneront plus autour de la nécessité d’aller se faire enrôler ou de participer aux prochaines échéances électorales car cela semble définitivement acquis mais bel et bien autour de la reconstruction du parti et l’élaboration des stratégies en vue de la victoire en novembre prochain. A ce stade de la compétition, il est évident que se sont les vainqueurs, désormais en position de force qui dirigeront les travaux et donneront le las sur les questions stratégiques qui touchent le parti. Le rapport de force ayant plus que jamais changé d’épaule.

Si André MBA OBAME en quête constant voire permanent d’un leadership au sein de l’Union Nationale et auprès de l’opinion publique nationale a pu se sauver momentanément d’une fin politique brutale en désavouant publiquement ses lieutenants en mission commandée pour le boycott étranglé du processus d’enrôlement et de la participation aux élections locales à venir, il est clair qu’il les a fortement affaiblis alors que ce sont qu’à même ces derniers qui, du fait de sa convalescence, maintenaient encore la vivacité de sa flamme politique.

C’est dire que, si Zacharie MYBOTO et Jean EYEGHE NDONG, continuent de jouer la carte de l’unité, du rassemblement, de l’apaisement et viennent même à remporter les élections à venir, on s’acheminera royalement vers la véritable fin politique d’André MBA OBAME car il aura lui-même sacrifié sa première et principale garde rapprochée.

En plus, son absence immédiate sur le terrain  n’est pas en reste dans cette course vers sa déchéance politique. Ce qui ne serait pas un triste événement pour le pouvoir en place qui ne se priverait certainement pas de cette aubaine servie sur un plateau en or avec autour des diamants pour se débarrasser de cette très grosse épine politique qui faisait pourrir le pied de l’émergence depuis quatre ans maintenant.


Par Télesphore OBAME NGOMO 

 





mardi 3 septembre 2013

Le deuxième coup de tonnerre de Jean EYEGHE NDONG

Le deuxième coup de tonnerre de Jean Eyeghe Ndong

Ce n’est ni en 1997, lorsqu’il fut nommé secrétaire d’Etat, ni en 2002 lorsqu’il occupa le poste de ministre délégué aux finances et encore moins en janvier 2006 quand il épousa la fonction de premier ministre que le peuple gabonais découvrit qui était réellement Jean EYEGHE NDONG. Mais, c’est bel et bien au moment de la lecture de l’oraison funèbre qu’il rendit à celui qu’un grand nombre de personnes continue de considérer comme son mentor politique, « Omar BONGO ONDIMBA ».

Lors des derniers hommages de la République au deuxième président du Gabon, les Gabonaises et les Gabonais, ainsi que le monde entier s’invitant n’entendaient pas le discours de celui qui fut le dernier premier ministre du successeur de Léon MBA MINKO mais, Jean EYEGHE NDONG, un homme dont la chaleur de l’émotion avait convoqué dans ses mots, la foi, le courage et une très grande sagesse.

C’est dans  un style chargé de figures de style comme le Christ Jésus savait aisément le faire que Jean EYEGHE NDONG, comme un bon disciple discipliné, à la recherche de plus d’humanité et de valeurs humaines et morales, étala son ancrage dans les convictions qui devraient s’imposer en tout temps chez les femmes et les hommes qui entendent entrer dans l’Histoire du Gabon.

C’est ainsi qu’il gagna le respect et l’estime de nombreuses hautes personnalités venues des quatre coins du monde. Et de l’appellation Jean EYEGHE NDONG plus distingué, on passa à « Nsa Fé », ce surnom populaire répété affectueusement par des milliers de gabonais qui le prirent en sympathie.

Dès cet instant, Jean EYEGHE NDONG, par son objectivité dans la lecture de la situation, cette qualité qui donne une représentation fidèle de la chose observée, se couvrit du manteau de l’homme juste qui voudrait que se soit ce qui fit conforme à la réalité, sans excès ni défaut qui primât. C’est pourquoi, sans langue de bois, il servit au peuple gabonais un discours sincère qui consolida leur complicité sans cesse croissante.

Dans le contexte actuel, avec les situations politiques et sociales inédites observées dans notre pays, l’esprit de Roboam semble être au rendez vous. Effectivement, ce ne sont plus les failles de gestion d’Omar BONGO ONDIMBA que nous décriions hier, et à juste titre, que nous observons aujourd’hui, mais les cratères orchestrés par cette poignée d’arrivistes qui empoisonne chaque jour la vie des Gabonais à un tel point que la majorité des Gabonais préfère se consoler momentanément avec le proverbe disant : « on sait qui on perd, mais on ne sait pas qui on gagne ».

Cette conclusion réaliste et objective semble être partagée par ceux qui, en 2009, au premier plan, ont contribué peut être pas à la victoire présidentielle au sens premier du terme mais à l’effet psychologique du chiffre et des mises en scène indispensables pour justifier l’ascension au pouvoir qui règne dans notre pays.

Si l’histoire semble avoir donné raison à Jean EYEGHE NDONG d’avoir utilisé l’image de Roboam pour prédire un futur de plus en plus sombre, il est de plus en plus évident que l’épisode de l’histoire politique de la France semble entrer dans le même état de fait.

En effet, en novembre 1976, comme Jacques Chirac, ancien premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing, et contre toute attente, Jean EYEGHE NDONG décide de présenter sa candidature à la mairie de la plus grande ville du pays en étant tête de liste de tous ceux qui entendent mener le même combat.

Si dans cette comparaison, Jacques CHIRAC semble avoir une « avance superficielle » sur Jean EYEGHE NDONG, du fait de son OPA réussie sur l’UDR, le parti gaulliste dans lequel il est considéré comme un traître pour avoir savonné la planche à CHABAN DELMAS face à Giscard d’Estaing, Jean EYEGHE NDONG lui, membre de l’Union Nationale, parti dissout, pour des questions de pragmatisme stratégique n’entend pas rester sans parti. Aussi, le concept rassembleur « Mon parti, c’est Libreville » vient gommer cet enfermement partisan habituel qui n’aide pas toujours à l’unité, à la fraternité et à la solidarité envers tous, ce dont les Gabonais dans leur grande majorité ont pourtant réellement besoin.

Des radicaux de l’opposition version Union Nationale, pourtant d’une intelligence remarquable, aux mousquetaires de la majorité, la candidature de Jean EYEGHE NDONG semble très sérieusement déranger car elle déstabilise les positions jusqu’auboutistes ou les projections faites dans les différents états major politiques.

Pendant que certains membres de l’Union Nationale se lancent dans une croisade pour le boycott de l’enrôlement puis des élections locales à venir, côté pouvoir, c’est une vieille peau de banane complètement pourrie et noircie, à peine glissante, qui est posée malhabilement sur le passage de « Nsa Fé » dont la candidature est majoritairement applaudie par tous ceux, à l’extérieur comme à l’intérieur du Gabon, avaient déjà cru en ses aptitudes de visionnaire.

Pensant créer une once de doute au sein de l’opinion publique sur une « éventuelle rencontre », aux allures d’arrangement de derrière la cuisine, entre le président de la République et l’ancien premier ministre, le COCOM suivi du porte parole de la présidence de la République, évoquèrent puis confirmèrent qu’il eût un échange entre les deux hommes qui ne s’étaient plus parlés depuis 2009.

Un véritable pétard mouillé qui s’est soldé par un échec monstrueux car, c’est plutôt le COCOM qui s’en est trouvé discréditer. Personne ne comprit comment et pourquoi les services de communication dont l’efficacité a profondément et publiquement été remise en cause  par le chef de l’Etat se soit lancé dans un tel exercice politicien périlleux gagnant au passage le surnom de « distributeur de poison verbal ». Quant à Alain Claude Bilié Bi Nzé, avec son inflation de contre vérités, il confirma son statut de porte flingue du pouvoir et se ramassa le surnom de « Cheval de Troie du bord de mer», en référence à ce virus informatique, teigneux et dangereux.

Quoi de plus normal que les Gabonais puissent se parler au-delà des désaccords politiques profonds ? Pourquoi vouloir utiliser un fait banal dans l’esprit des véritables républicains ou démocrates pour en faire l’œuvre d’une manœuvre politicienne ou l’action d’une quelconque trahison quand la majorité des Gabonais sait parfaitement que si Jean EYEGHE NDONG était un opportuniste, il n’aurait jamais tenu le discours sinon les mots entendus lors de la lecture de son oraison funèbre à Omar BONGO ONDIMBA ?

Faire allégeance aux différents mécanismes du système en place à ce moment précis de l’histoire de notre pays lui aurait certainement garanti son maintien au poste de premier ministre.
Le peuple n’est plus dupe et les mesquineries politiciennes de ce genre qui dénotent du réel niveau des nouveaux stratèges au sommet de l’Etat ne peuvent plus convaincre personne, pas même les auteurs de cette forfaiture, morte née.

En s’aventurant dans une telle stratégie souffrant de petitesse, c’est finalement le candidat Jean EYEGHE NDONG qui s’en sort hautement grandi car aux yeux du peuple, il est ressenti comme une fébrilité voire une fragilité du pouvoir surtout que le concerné, tel un sage averti, devant ce sujet ridicule, prend à chaque fois de la hauteur en y répondant soit par le rire, soit par le silence. Une manière de convoquer les mots de Laurent FABIUS sur l’affaire DSK lorsqu’il disait aux journalistes : « vous ne m’entraînerez pas sur ce terrain ».

Qu’à cela ne tienne, et même si le peuple gabonais venait à épouser l’hypothèse selon laquelle l’ancien premier ministre aurait eu un dialogue avec le président de la République, qui du COCOM ou de Bilié Bi Nzé pourraient nous dire quel pays au monde se serait construit sur les braises de la haine de l’autre?

A cet effet, la candidature de Jean EYEGHE NDONG reste donc à être appréciée à plusieurs niveaux.

Tout d’abord, il y a la paralysie généralisée du pays qui s’est manifestée par le contenu du discours du 16 août 2013 du chef de l’Etat à la Nation, son interview devant la presse nationale le 17 du même mois et « le débat » télévisé regroupant les membres du gouvernement sans le premier ministre et les membres du cabinet présidentiel sans Maixent ACCROMBESSI qui régente pourtant tout dans le pays. La teneur globale de ses sorties médiatiques impréparées a montré que le concept de « l’émergence du Gabon » semblait avoir pris du plomb dans les ailes car le proverbe nous enseigne que « les choses qui se conçoivent bien s’énoncent clairement et les mots pour le dire viennent aisément ». Ce qui ne fut point le cas.

Puis, on peut ajouter à cette motivation légitime et justifiée, le fait que Libreville soit devenue une poubelle géante à ciel ouvert à un tel point que les poubelles de tel ou tel rond point soient devenues les lieux de référence ou de repère. A cela on peut ajouter la gestion opaque, archaïque et ringarde orchestrée par l’équipe municipale sortante dirigée par Jean François TOUTOUME EMANE qui n’offre aucune marge de manœuvre à la majorité pour défendre son bilan.

Ensuite, il y a cette théorie de Pierre JUILLET et de Marie France GARAUD qui disaient à Jacques CHIRAC : « un leader politique qui ne se présente pas à une élection importante n’en est pas un car il n’existe pas». Et dans le cadre du Gabon, il était fondamental de tirer les conclusions de la stratégie du boycott des élections législatives de 2011 et le refus de donner le mot d’ordre de novembre 2012.

Autrement dit, si les événements de la vie avaient su affranchir Jean EYEGHE NDONG de la tutelle d’Omar BONGO ONDIMBA, les nouvelles donnes du contexte politique nationale et internationale, surtout français, invitaient l’homme politique Jean EYEGHE NDONG à s’éloigner des positions radicales sans lendemain et qui ne reposaient sur aucune stratégie cohérente sinon sur une mystification permanente chargée de la nostalgie des ères de grandes gloires passées.

Enfin, il y a également cette lecture permanente de l’histoire de notre pays que nul ne  peut nier et qui prouve que la France reste un bel outil politique que les Gabonais peuvent aisément utiliser au gré de leurs intérêts. Qui sauva Léon MBA MINKO déchu par les militaires gabonais en 1964? La France de Charles de Gaulle. Qui sauva le fauteuil présidentiel d’Omar BONGO en 1990 quand la rue décida de le déloger du palais présidentiel? La France de François MITTERRAND. Lequel de nos partenaires joua un rôle déterminant dans la transition politique de 2009 que connut notre pays ? La France de Nicolas SARKOZY.

Par conséquent, avec cette élection à venir qui pourrait être un alibi légitime et crédible en cas de mauvais déroulement pour justifier la colère de la rue gabonaise et l’action responsable des chantres de la démocratie dans le monde au Gabon, le pouvoir en place oserait-il prendre le haut risque d’entériner l’une des principales causes de trouble en Afrique : les élections contestées ? D’autant plus qu’il n’est plus un secret pour personne que les déceptions, et dans certains cas le divorce, entre l’exécutif gabonais et les réseaux stratégiques occidentaux sont réelles. Puis, qu’entre le nouveau pouvoir français et les tenants du pouvoir au Gabon, le départ en vacance ensemble n’est pas à prévoir pour demain ? 

Dans cette course électorale, Ali BONGO et la majorité jouent très gros. C’est dire qu’au moindre faux pas, la fatalité s’invitera à la grande réjouissance de tous les déçus et humiliés de l’action du chef de l’Etat depuis 2009. Autrement dit, Jean EYEGHE NDONG, comme de nombreux analystes pointilleux de la vie politique et sociale de notre pays, a bien pris la mesure des enjeux surtout que la crise malienne qui occupait la France et préoccupaient les occidentaux est terminée après l’épisode clair des positions fermes de la France dans le  cas BOZIZE  en Centrafrique et les premières libérations de la crise ivoirienne.

Ce qui reviendra à dire que, la décharge électrique suscitée par la déclaration de candidature de Jean EYEGHE NDONG à la mairie de Libreville a réveillé la nostalgie du premier tonnerre entendu en juin 2009 lors des obsèques d’Omar BONGO ONDIMBA. En d’autres mots, cette annonce de « Nsa Fé », le fils de Libreville, a contribué à braquer de nombreuses attentions médiatiques sur lui. Certaines avec des projecteurs bienveillants et d’autres avec des regards ténébreux de hiboux.  

Par Télesphore OBAME NGOMO