mardi 26 juillet 2011

Quels piliers garantissaient au PDG ses victoires électorales?


Dire d’avance que le PDG ne gagnera pas les prochaines échéances électorales qui s’annoncent s’apparenterait à une sorte d’affabulation.

Cependant, il faut se poser les bonnes questions pour présenter aux décideurs de notre majorité les dangers qui se posent avec insistance.

Tout d’abord, il faut savoir qui conférait au PDG la force dont il disposait et ensuite comprendre sur quoi reposait cette force qui permettait à notre parti d’accéder aux victoires observées lors des différentes joutes électorales.

En effet, Omar Bongo Ondimba est resté jusqu’à la fin de ses jours, le grand maître du jeu politique de notre pays. D’ailleurs, son départ pour d’autres cieux nous peint aisément la réalité du constat que nous présentons. Ce dernier, à travers une forme de gestion basée sur la « géopolitique » avait su mettre en veilleuse les ambitions des uns et des autres grâce à un système de redistribution financière non négligeable. C’est l’émergence des roitelets.

Ces « nouvelles fabrications » politiques avaient pour mission première de convaincre les populations de la pertinence et de la nécessité d’avoir Omar Bongo à la tête de l’Etat. Et c’est la capacité de ces hommes à enrôler leurs compatriotes au profit de la politique du défunt président qui garantissaient leur maintien aux premières places de la République. L’outil régulièrement utilisé pour canaliser ou encadrer ces nombreux adhérents fut le parti démocratique gabonais. Ce fut à ce titre, l’un des principaux maillages utilisés et la naissance des « PDGistes ».

Puis, pour Omar Bongo, il y a eu la nécessité de sécuriser son pouvoir suite aux vagues de virulentes contestations des années 90. C’est alors que celui ci s’appuya sur sa famille, son clan et ses amis de toujours. Et, c’est à travers cette méthode de gestion qu’on peut également rencontrer dans plusieurs autres pays, que le chef de l’Etat veillait à ce que ses plus proches collaborateurs ne puissent manquer de rien. Ainsi, ces derniers ne pourraient jamais avoir l’ambition d’attenter à sa posture. Et comme pour les hommes du parti, ses collaborateurs se devaient de recruter du monde afin de susciter en eux une forme de reconnaissance ou de redevance envers le président de la République. A cet effet, leur loyauté et leur fidélité au Chef de l’Etat étaient l’assurance d’une potentielle ascension politique ou sociale. Ce fut la naissance des « bongoïstes ».

Ensuite, Omar Bongo s’était doté d’un système de renseignements performant qui était contrôlé par ses hommes de confiance. Dans ce domaine, un passage sous le bandeau s’imposait pour ces nouvelles recrues.  Et sur le stade du renseignement, Omar Bongo ne voulait pas d’intermédiaire afin que l’information à transmettre ne puisse souffrir d’aucune perte ou d’aucun travestissement. De cette affirmation, nous en voulons pour preuve, le témoignage du général Ntumpa Lebani devant les juges au moment de son procès. Il confirma qu’Omar Bongo était la seule personne à qui il transmettait directement les différentes informations recueillies ; Avec ce système de surveillance mais surtout de prévoyance, Omar Bongo pouvait déjouer ou anticiper très rapidement les éventuelles crises qui s’annonçaient. Ce fut encore un des éléments utilisés pour protéger son fauteuil présidentiel.

De plus, il y avait également comme outil de conquête, les cercles religieux et les réseaux ésotériques. En effet, la religion ou les croyances diverses et variées étant en forte ascension dans notre pays, Omar Bongo avait jugé utile de s’attirer les faveurs des chefs religieux du Gabon et de présider un grand nombre de cercles secrets. De ces réseaux souvent considérés occultes, nombreux sont les compatriotes qui y ont adhéré pour se construire un certain avenir social. Et, ces milieux étrangers étant basés sur la fidélité et la loyauté, le défunt président avait de ce fait les garanties nécessaires d’un soutien indéfectible provenant de ses nouveaux frères. Là également, ce fut un autre moyen de consolider la chaîne d’union qui devait protéger le pouvoir du Chef de l’Etat.

En plus, on peut ajouter aux éléments précités, les relations particulières et privilégiées qu’Omar Bongo entretenait avec les pays amis et voisins. En fait, par les différentes connexions que le défunt président avait su tisser avec ses pairs et même leurs adversaires, Omar Bongo était parvenu à se positionner comme étant un homme d’écoute, de confiance et un personnage respectable. D’où la mobilisation étrangère qui confondit sa tristesse à celle du peuple gabonais lors de sa disparition physique. Cette forme d’extension garantissait au Chef de l’Etat une certaine attention et une grande crédibilité du monde extérieur qui n’hésitait pas à montrer de manière ostentatoire leur  impartialité face à des choix qu’on pouvait reprocher au successeur de Léon Mba.

Enfin, cet esprit d’écoute et de dialogue, Omar Bongo ne l’avait pas réservé uniquement à ses partenaires extérieurs. Au Gabon, dans notre pays, il s’efforçait d’appliquer une gouvernance basée sur le consensus politique. C’était durant ces rencontres citoyennes que le président Omar Bongo consolidait ses rapports avec la classe politique gabonaise. Ainsi, la rigidité des discours de ses adversaires était fortement mesurée. Ce qui lui permettait de pouvoir maintenir notre pays dans la stabilité. Ce fut le énième moyen utilisé pour fédérer et ramener à lui ceux qui ne partageaient pas souvent son ambition politique quasi réussit : dialogue – tolérance – paix.

Affirmons que c’est grâce à ces différentes cordes de maillage qu’Omar Bongo parvenait à faire constater sans crise majeure les différentes victoires de notre parti politique, le PDG.

Mais, au regard des bouleversements inquiétants mais combien nécessaires de tous ces piliers précités, on peut à juste titre s’interroger sur la motivation des volontaires qui iront battre campagne pour notre parti mais surtout de la place qu’occupera notre parti à l’issue cette échéance électorale.

Face à ce qui précède (la chute des piliers énoncés), il y a lieu de prévenir le secrétaire général du PDG, Faustin BOUKOUBI du risque non négligeable que représente la réduction des acteurs susceptibles de défendre les couleurs du parti devant les populations gabonaises.

Par Télesphore OBAME NGOMO    


Le gouvernement de Paul Biyoghe Mba complètement absent sur Internet

L’utilisation d’Internet a  révolutionné le monde mais surtout le domaine de la communication. C’est pourquoi, de plus en plus, les hommes politiques du monde entier l’utilisent au maximum pour s’offrir des plages de notoriété ou des espaces pour convaincre.

Et nous nous réjouissons que quelques personnalités de la politique gabonaise aient pu très vite comprendre et profiter de cet outil pour faire passer de nombreux messages.

Mais hélas, en dehors du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, de son épouse, Sylvia Bongo Ondimba, du secrétaire général de la présidence, Laure Olga Gondjout, du premier ministre, Paul Biyoghe Mba et deux membres de son gouvernement, Blaise Louembé et Jean Félix Mouloungui, on note en 2011 une absence incompréhensible des autres personnalités de la République sur la toile, et principalement  sur les réseaux sociaux. Or, c’est là où Zacharie Myboto et ses partisans distillent tous leurs messages qui réussissent à retentir jusqu’aux confins de la terre.

D’où notre légitime interrogation de savoir : Qu’est ce qui peut bien justifier une telle négligence ou un tel mépris pour ce nouvel outil qui possède pourtant une force indiscutable en matière de relais des informations ou de promotion des actions réalisées par ceux là qui ont la charge des affaires du Gabon?

En plus, comment peut on comprendre que dans notre pays et en 2011, certains ministères ne disposent même pas d’un site Internet ou d’un simple blog pour informer les populations sur leurs droits et leurs devoirs?

C’est à croire que leurs conseillers en communication ne se soucient pas de l’impact d’Internet sur la vie de tous les jours. Faudrait il rappeler la force qu’Internet a eu dans les révolutions arabes pour se convaincre de son efficacité ?

Il est plus qu’évident qu’Hosni Moubarak et Ben Ali sauraient mieux que quiconque nous témoigner du punch que constitue Internet.

De plus, pendant que les « amis » d’André Mba Obame, dit membres de son gouvernement, s’amusent à faire la pluie et le beau temps sur la toile, que font les membres du gouvernement de Paul Biyoghe Mba pour rétablir les contre vérités qui sont servies au monde entier par le biais d’Internet ? Ne dit on pas que la nature a horreur du vide ou qui ne dit mot consent?

D’aucun dirait que la plus grande partie de la population gabonaise n’a pas encore accès à Internet. Cette vérité n’est pas loin de la vérité. Cependant, le monde entier qui est câblé sur la toile et qui pourrait s’intéresser au Gabon ne devrait pas avoir qu’un seul son de cloches sur les réalités qui se vivent dans notre pays d’autant plus que se sont nos adversaires politiques qui occupent le plus grand espace sur la toile  numérique pour le moment.

Pourtant, il n’est pas un secret de dire que les membres du gouvernement de Biyoghe Mba, qui disposent de budget pour leur communication et des moyens plus conséquents que les amis d’André Mba Obame, peuvent très bien mettre à leur disposition les moyens nécessaires pour occuper l’espace numérique comme le font aisément leurs adversaires.
Par conséquent, ne faisons pas en sorte que le proverbe hitlérien disant «  à force de répéter un mensonge à quelqu’un, il finit par le prendre pour une vérité » devienne une réalité. Autrement dit, à force de laisser Raphaël Bandega Lendoye et ses complices dire tout ce qu’ils disent au monde entier tous les jours, nos partenaires finiront par accorder du crédit à leurs propos. En guise d’exemples, nous avons observé que pour l’an un du mandat du Chef de l’Etat, l’Agence Française de Presse à user d’ironie en utilisant le concept « Gabon énervant ou Gabon émergent» qui est le nom  d’un blog bien nourri.

De même pour le site LVDPG qui constitue aujourd’hui une référence pour les médias internationaux en matière de crédibilité, de liberté d’expression et différenciation d’informations. Or, ce site n’a pas d’étiquette politique et reste à la disposition de tous les gabonais.

Enfin, en plus de ce qui précède, il est important de préciser deux choses. Tout d’abord, il faut dire que, nombreux sont ceux qui découvrent le Gabon ou qui se font une idée de notre pays par le canal d’Internet. De ce fait, notre visibilité sur la toile est indispensable et notre crédibilité en dépend fortement.  Puis, il est plus que temps que les membres du gouvernement de Paul Biyoghe Mba arrêtent de s’offrir le luxe d’être absents là où les autres ont déjà pris une avance considérable. Finalement, quel soutien apportent ils à leurs actions et à celles du président de la République qui se fait trucider sur Internet à longueur de seconde ?

Par Télesphore OBAME NGOMO    

lundi 25 juillet 2011

Yannick Jadot se rend complice de la stratégie d'AMO

« Tous les moyens sont bons pour arriver à Rome » nous rappelle le proverbe. C’est ainsi qu’on peut comprendre la quête de popularité de Yannick Jadot et de sa candidate Eva Joly qui viennent de déferler amèrement la chronique ces derniers jours et qui continue à le faire à travers leurs différents passages dans les chaînes et radio de la France.

En fait, il est important de savoir qu’au moment d’une campagne présidentielle, les différents experts en communication politique et publique donnent toutes les recettes à leurs clients pour pouvoir grignoter chaque jour un peu plus d’adhésions et de notoriété. Et c’est le jeu auquel le porte parole d’Eva Joly s’est lancé dernièrement et qui semble avoir porté ses fruits au vu des diverses  et nombreuses réactions.

Ainsi, nous assistons au début d’un feuilleton qui viendra alimenter la partie « Afrique » de la campagne de la candidate écologiste. Or, nous savons qu’en France,  très souvent les candidats à l’élection présidentielle ont toujours fait un petit tour en Afrique pour faire passer des messages d’espoir et d’assurance afin que leur candidaature soit mieux comprise et appréciée. Et Eva Joly connaissant finement ce terrain glissant, de par son passé professionnel, a choisi un autre angle d’approche: il faut à tout prix dénoncer et attaque, se dit elle, car l’esprit du printemps arabe a été un succès et les peuples d’Afrique noire peuvent encore emboîter le pas. Tout est pensé et tout est dit au millimètre près. D’où la persistance de Yannick Jadot malgré le communiqué alertant et menaçant du palais du bord de mer.

Mais, serait il raisonnable de chercher à tuer une mouche avec un kalachnikov ?

C’est en effet la situation face à laquelle nous sommes confrontés. Yannick Jadot, le porte parole d’Eva Joly est il si important pour que nous puissions nous détourner de nos ambitieux projets de développement et de nos réformes indispensables ?

Autrement dit, face aux priorités qui sont les nôtres : les élections législatives que le chef de l’Etat souhaite paisible et transparente, la préparation de la CAN 2012, et qui sont déjà très prenants, serait il pertinent d’accorder de l’intérêt aux petites phrases du porte parole d’Eva Joly ?  Les mots qui n’engagent que Yannick Jadot seraient plus intéressants que la mise en place de notre projet « l’avenir en confiance » ?

En plus, qui de nos jours ignore que les politiques français ne vivent que de petites phrases et de petits mots? En effet, on ne les compte plus ces petits agencements de mots qui alimentent pendant des semaines de faux débats au pays de De Gaulle alors que l’on sait tous que le peuple français a d’autres soucis beaucoup plus importants : les questions d’emplois, le pouvoir d’achat des ménages, la perte généralisée de repères, etc. Par conséquent, il serait préférable et opportun par respect des défis qui s’imposent à nous de ne point accorder de plaisir aux ennemis de notre pays et de notre peuple.

L’histoire va-t-elle à nouveau se répéter sous nos yeux alors qu’il est souvent dit qu’on ne se baigne jamais deux fois dans un même fleuve ?

En fait, Eva Joly et son porte parole, Yannick Jadot veulent nous servir l’affaire Elf en version remixée ou en version André Mba Obame. En d’autres mots, la candidate écologiste, actrice importante dans le film documentaire de Patrick Benquet « Françafrique, 50 ans sous le sceau du secret » souhaite ressusciter la question des élections qui a englouti notre pays dans une crise politique invivable. Et comme l’avait expliqué Casimir Oyé Mba : « c’est la sortie de ce film sur les antennes de France 2 qui avait amené André Mba Obame à s’autoproclamer président dans le jardin de Zacharie Myboto ».

De ce fait, le lien qu’on peut faire entre la méthode Jaffré et la stratégie Mba Obame André est que la finalité de leurs actions conduit inévitablement devant les tribunaux. Or, nous ne sommes plus à l’heure de discuter sur qui avait été le gagnant des élections au Gabon mais sur comment devons nous permettre à notre pays de trouver les équilibres nécessaires pour ramener la sérénité et le développement économico social. Et C’est cet état d’esprit qui devrait alimenter notre action car en 2016 l’affaire Yannick Jadot ne saura convaincre nos populations. Donc, nous devons prendre garde aux distracteurs qui sont nombreux et variés.

Pour renchérir, dans l’affaire Elf, Philippe Jaffré en portant plainte à Loïc Le Floch Prigent pensait rendre service à ses nouveaux patrons. Hélas, il ouvrit la boîte de Pandore qui fit exploser un des plus grands scandales du 20ème siècle en même temps qu’il se mettait au chômage. Et André Mba Obame, à travers son geste politique, souhaite nous contraindre sur cette même lancée. Il était fort conscient qu’en prêtant serment, il serait tombé sous le charme de la justice afin de tenter un ultime recours sur la question de l’élection anticipée que la Cour constitutionnelle avait pourtant tranchée une fois pour toute.

Ne faut il pas tout simplement refermer toutes ces pages de distraction inutile pour nous concentrer sur l’essentiel, notre projet de société?

Enfin, Yannick Jadot gagnerait plus à convaincre avant tout les français de la pertinence de la candidature d’Eva Joly et de son programme avant de mettre le feu dans un pays qui a pour ambition de se construire. Et celui-ci devrait prendre conscience qu’être responsable en politique, c’est aussi savoir porter des conseils à ses partenaires comme Barack Obama le fit récemment pour aider le Gabon à sortir de ses difficultés et non ressasser les objets qui engendrent de vives tensions.

Par Télesphore OBAME NGOMO




vendredi 22 juillet 2011

Le nouvel argument pour exclure les gabonais compétents : « il est proche d’André Mba Obame »


Les arguments d’exclusion et de repli sur soi développés durant la campagne présidentielle de 2009 continuent de faire des victimes au sein des populations gabonaises. Et ce malgré les nombreuses alertes lancées ça et là. C’est dire que les stigmates de ce phénomène ne sont pas apparus chez nos populations juste au moment de l’élection anticipée.

En fait, de plus en plus de compatriotes se regardent inutilement du coin de l’œil quand ils ne peuvent même plus tenter de s’asseoir sur une même table pour discuter paisiblement comme ils le faisaient de temps en temps. Et pourtant, mêmes les esprits de Bikelé savent parfaitement que la gouvernance instaurée par Omar Bongo a depuis toujours encouragé le repli ethnique voire clanique. Cependant, la situation s’est juste brutalement amplifiée voire dégradée du fait de la disparition du maître du jeu.

Hier, c’était « il est fang,  il faut s’en méfier ». Et aujourd’hui, certains penseurs vides de la majorité, au lieu de se camoufler dans un silence certainement plus éloquent que leur ringardise intellectuelle, préfèrent se réfugier tristement dans l’argument « il est proche d’André Mba Obame ». Diantre, quelle ineptie !  Il fallait vraiment y penser en 2011 malgré tous les discours présentant les dangers de telles conclusions.

Cette petitesse intellectuelle pour ne pas dire cette bassesse de l’intelligence de certains chantre de l’impertinence nous impose un questionnement instructif : qu’étaient devenus ceux qui à longueur de journée se nourrissaient de la mésentente entre Omar Bongo et Lemboumba Lepandou, une fois les deux hommes réconciliés ? De même pour les hommes qui avaient fait des désaccords politiques entre Paul Mba Abessolo et Omar Bongo, leur gagne pain mensuel ?

Deux exemples clairs qui nous invitent à briser des arguments à dormir debout. La bipolarisation du contexte politique nous amène à prédire ou à prévoir une rencontre certaine entre le Chef de l’Etat et l’un des nouveaux leaders de l’opposition. Seule l’évolution de la crise politique actuelle saura déterminée le jour, l’endroit et les conditions de l’éventuelle rencontre. 

Par conséquent, que certains vendeurs d’illusion qui squattent injustement les rangs du pouvoir cessent d’alimenter ce phénomène qui appauvrit davantage notre pays. Car, désormais démasqués, nous constatons que ces derniers ne parviennent plus à cacher leur médiocrité. Or, cela fait quand même plusieurs mois qu’ils laissent paisiblement André Mba Obame tenir l’agenda politique du Gabon alors que nous savons tous qu’au-delà de son génie politique, l’élu de Medouneu n’est pas un adversaire invincible et qu’il est même prévisible. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à décortiquer les différentes incohérences de ses actions politiques.

Mais hélas, trop pris à chercher des issues de secours très exigues, nos vuvuZéleurs de la majorité ont décidé de confirmer leur statut de partisans du moindre effort. Aussi, ils tentent de surfer maladroitement sur les futiles arguments précités et dénoncés. Autrement dit, ces compatriotes malhabiles n’hésitent même plus à les transporter et à les exposer au-delà de nos frontières. Et en la matière, les représentants du Gabon en France restent les porte étendard de ces facteurs de division qui plombent efficacement l’image de la diplomatie gabonaise et celle du président de la République également. En guise d’exemple, nous pouvons citer les dernières révélations qui se sont accentuées avec la nécessité de renouveler la fédération PDG de France, complètement en lambeau.  Le « tout sauf les fang » ou « il est proche d’André Mba Obame » sont plus qu’au rendez vous car encouragés par certaines autorités.

Face au boomerang qui risque de leurs exploser au visage très bientôt, il n’est vraiment pas inopportun de leurs rappeler que, jusqu’à ce que nos souvenirs remontent au plus loin, Ali Bongo Ondimba, jadis ministre des affaires étrangères et ministre de la défense, a souvent été méprisé par un grand nombre de cadres de sa province natale quand dans la même foulée il a été ignoré par ses autres compatriotes « non fang », note t-on au passage. Mais, c’est aussi l’occasion de dire publiquement que dans cette indifférence engendrant une grande souffrance et une solitude immense, il semblerait que Jimmy Ondo et André Mba Obame furent ceux qui partageaient son quotidien attristé et suscité par ceux là qui aujourd’hui seraient devenus comme par enchantement ses meilleurs amis et ses plus grands protecteurs. Un pur cynisme politique.

L’histoire nous la connaissons et il est certain qu’Ali Bongo ne l’a pas oublié, lui aussi. C’est pourquoi nous disons à ces distributeurs de division qu’Omar Bongo disait à juste titre : « le Gabon demeure un miroir de verres » et Patience Dabany de chanter « on vous connaît ». Avec ces réalités, il serait quand même trop facile de croire qu’Ali Bongo serait sincèrement aduler par ceux qui hier ne jurer que pour sa déchéance.

Enfin, de ce qui précède, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que le choix fait de manière exagérée pour les hommes venus d’ailleurs peut se justifier par les raisons sus évoquées. Donc, il serait intéressant que chacun prenne sa part de responsabilité dans le poids de l’inacceptable que nous vivons aujourd’hui. Nous le disons solennellement, André Mba Obame n’est pas notre ennemi mais un adversaire politique. L’affrontement avec ce dernier ne peut dépasser le cadre politique au risque de diviser davantage notre pays et de sortir du cadre d’une démocratie.

D’ailleurs, n’est ce pas l’utilisation de tels raccourcis débiles par les gabonais eux-mêmes qui aurait favorisé l’émergence du « troisième larron » dans notre pays ?

Revisitons ensemble les fables de la Fontaine car rien ne s’est inventé pour le Gabon. Que chacun fasse son travail et s’il s’avère que son incompétence réussisse à pointer son nez à un moment inattendu, la meilleure issue de sortie qui offre une grandeur d’esprit reste la démission. André Mba Obame, qui reste un citoyen gabonais à part entière, à ne pas mettre entièrement à part, ne peut être injustement accusé de tous les malheurs du Gabon, et ses amis en subir autant. Au-delà du combat politique, il reste une meilleure chose : les relations humaines.

 C’est une vérité qui mérite d’être dite, qu’en déplaisent aux individus à qui l’élu de Medouneu donnerait des insomnies.

Par Télesphore OBAME NGOMO






jeudi 21 juillet 2011

Elections législatives : ça passe ou ça casse, que choisira le pouvoir ?


ACTE 1

Après avoir entamé quelques réformes sensées améliorer le quotidien de nos populations, le président de la République se retrouve à nouveau nez à nez avec un défi non négligeable qui constitue un des instants les plus redoutés par tous les pouvoirs politiques du monde : la question des élections en général et celle des législatives en particulier.

En fait, depuis toujours, la problématique des législatives au Gabon a très souvent entraîné avec elle une ribambelle de casse têtes semblables au duel « Jean François Ndongou contre André Mba Obame, qui finira l’autre ? ».

Aussi, la tourmente que suscite cet évènement commence souvent au sein des partis politiques. Et déjà, la part de complexité qui revient au PDG s’annonce inestimable car, avec la disparition du président Omar Bongo Ondimba, seul grand modérateur des ambitions démesurées de certains membres de la majorité et habile organisateur de ce challenge politique, les choses s’annoncent rude pour Faustin Boukoubi et ses collaborateurs qui devront désormais apprendre à sortir en vampire pour pouvoir réussir leur mission. Et bien évidemment, seul un passage à la principauté de Bikelé, chez Paul 1er, saura les nourrir des mécanismes adéquats.

En plus, il n’est nullement un secret pour personne que la gestion du PDG sous l’ère post Bongo Omarienne s’est montrée jusqu’à lors extrêmement souffrante pour ne pas dire agonisante. Cette situation n’est pas seulement imputable uniquement aux départs en cascade observés en 2009, mais elle est également due au déphasage perceptible entre les exigences de comportements sollicitées par le projet de société « l’avenir en confiance » et le refus de changement soutenu par certains mystificateurs du parti. D’ailleurs, à ce jour, un des exemples les plus criards reste l’affaire des 7 milliards 920 millions de francs CFA de l’assemblée nationale disparue « non mystérieusement ». Il illustre bien l’incohérence des objectifs des hommes en présence.

Puis, on peut également noter aux raisons d’insomnies de Faustin Boukoubi, la question des investitures. C’est pourquoi, un certain nombre de question s’impose : le secrétaire général du parti, Saura t-il mieux gérer la crise des leadership dans les différentes provinces du pays quand on a tous été témoin d’une forme d’impuissance face au combat de Titans des camarades de Lambaréné et de l’Ogooué Lolo pour ne citer que ceux là ?  Saura t-il dégonfler les ambitions gargantuesques de Pierre Mamboundou Mamboundou ou de Paul Mba Abessole, grands théoriciens du ventrisme politique, quand on sait tous qu’ils ne représentent plus que l’ombre d’eux-mêmes mais veulent toujours bénéficier des mêmes largesses du pouvoir? Ou enfin saura t-il dire stop aux allures quelques fois démesurées et snobinardes de Jean Boniface Asselé ?

Oui Omar Bongo Ondimba n’est vraiment plus et sa force qui parvenait à réguler les forces du  PDG semble s’être évaporée publiquement. D’où l’inquiétude justifiée de Faustin Boukoubi et de ses pairs, eux-mêmes étant pour la plupart des fruits politiques des roitelets complètement dépassés par les enjeux du moment.

Or, pour notre pays, il est important que la paix soit préservée. Autrement dit, les prochaines élections législatives devront se dérouler dans le calme et la transparence. De cette nécessité, une mise en garde ferme devra être mise à la disposition de tous les détenteurs des brevets de fraudes. Qu’ils soient dans la majorité ou dans l’opposition. Cet effort républicain constituera le nouveau socle qui conduira notre pays vers un enracinement ou un renouvellement des mécanismes de maintien de la stabilité et vers la composition de nouvelles bases politiques. En d’autres mots, le choix du peuple devra s’imposer aux volontés égoïstes de nos caciques supra budgétivores et à nos rénovateurs devenus des hyper caciques.

C’est alors que le président de la République pourra disposer de sa première représentation nationale. Celle-ci sera une véritable émanation du peuple qui par ricochet lui donnera une réalité des forces en présence. C'est-à-dire que ce sera l’occasion pour Ali Bongo de démasquer et de démystifier certains vendeurs d’illusions ou certains vuvuZéleurs qui, sans gêne et très souvent nourris d’une ego surdimensionné, ont fait de leurs mensonges quotidiens, un gagne pain non mérité.

De plus, le Chef de l’Etat aura en face de lui, les hommes qui compteront désormais dans le paysage politique gabonais. En d’autres mots, ce sera la fin des charlatans politiques avec qui Ali Bongo semblait être obligé de composer.

Dans le même état d’esprit, cette élection législative devra en principe faire subir au PDG, naturellement et à nouveau, une cure de jouvence en plus des départs de 2009 où il s’était vidé de ses anarchistes et de ses séditieux. Ces derniers ayant fait le choix de suivre les programmeurs de fausses victoires. De cette réalité, Faustin Boukoubi aura également la juste valeur des hommes du parti dont il a la charge. Ainsi, ceux qui adoraient brandir un peu trop souvent leurs quelconques vieilles gloires obtenues grâce aux petits mots magiques du défunt président « laissez le gagner, je n’ai pas d’endroit où le caser » pourront enfin se taire à jamais.

Mais, cette recherche commune de transparence devra inviter en même temps les tenants du parti voire du pouvoir à se préparer psychologiquement à une éventuelle claque politique lors de ces futures échéances électorales. C’est dire que le PDG peut se retrouver à jouer officiellement un rôle d’opposition, c’est une éventualité à mettre sur la table. Une première dans l’histoire politique de notre pays. Cependant, derrière ce fait non souhaitable que « les jeunes loups émergents » considèreront comme un challenge, d’autres habitués à la facilité y verront une traversée du désert non supportable. Ce sera le début des premières transhumances politiques.

Ainsi, nous verrons qui était au PDG pour ses intérêts personnels ou qui y était pour des convictions avérées. Cette remise à jour du fichier des hommes du parti semble fondamentale pour l’heure. Une séparation entre les bons camarades et les opportunistes sans vergogne est plus que souhaitable car il y en a marre que nous subissions le proverbe disant : « qui s’assemble, se ressemble ». Désormais, c’est avec ces fidèles qu’Ali Bongo pourra mieux préparer 2016 et conclure le début de son combat de rénovateur. Au quel cas, le Chef de l’Etat devra toujours s’attendre à la pire des oppositions, celle qui se trouve à l’intérieur de son camp. Et sur le coup, ce n’est certainement pas Casimir Oyé Mba, ancien premier ministre, qui pourra nous dire le contraire sur cette énième déclaration..

Enfin, il faut quand même rappeler que le contexte politique national et international exige le respect des codes de bonnes conduites politiques surtout que les crises post électorales dans les pays voisins ont transformé sous nos regards impuissants leurs terres en océan de sang et en montagne de corps humains. Le Gabon, notre pays, n’est pas à l’abri des mêmes scenarii. Et pour les ennemis de notre pays, se sera l’opportunité idoine de confirmer le spectacle macabre que la chaîne américaine ABC News avait pu offrir au monde entier sur le Gabon. Alors que choisi la majorité : la transparence ou la déchéance ?

Par Télesphore OBAME NGOMO  









  








mercredi 20 juillet 2011

Un sage du Gabon s’en va et Bitam est en pleure : Simon Essimegane n’est plus

Du haut de sa taille prestigieuse, le regard toujours naïf et directif, Simon Essimegane n’arpentera plus les routes de notre pays.

Véritable mémoire vivante d’une partie de l’histoire politique du Gabon, ce vieil Eba’a de Konoville, dans le Nord du Gabon, racontait à volonté et à qui souhaitait s’abreuver des diverses anecdotes du pays, tous les mouvements politiques vécus.

Simon Essimegane, l’élégance au masculin, emporte avec lui le sens de l’Etat et l’amertume de laisser un Gabon sous développé. D’ailleurs, seule sa rigueur toujours intacte et ses prises de positions publiques, rejoignant sans état d’âme le discours historique du 01 décembre 2007 de son frère et ami Omar Bongo Ondimba, exprimaient sa volonté de changement pour un Gabon meilleur.

Le serpent du Septentrion n’a-t-il pas été aperçu, pointant sa tête au firmament comme pour annoncer le départ pour l’Orient éternel d’un frère ayant mis toute sa vie au service du Grand Architecte de l’Univers ?

La chauve souris n’a-t-elle pas sillonnée toutes les maisons des Eba’a de Bitam pour annoncer cette dure épreuve qui imposera le silence sur les deux colonnes ?

Ce silence que nous impose à nouveau le vide de la culture des mémoires. Qui saura exactement traduire ou reproduire les pensées ou les récits de Simon Essimegane ? Un mal de plus qui devrait fortement accabler le journalisme gabonais.

Non, il n’est pas vrai ce mensonge récurrent qui affirme avec véhémence qu’un grand homme d’Etat meurt avec ses secrets. Aussi, nous préférons opposer à cette théorie mortelle, la sagesse africaine délivrée par Amadou Hampaté Ba qui dit : « lorsqu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». C’est pourquoi, la création de bibliothèques consultables à tout moment par les hommes venus d’ailleurs a été réalisée.

Simon Essimegane brise notre chaîne d’union mais console nos esprits apeurés par l’inconnu en partageant avec nous l’espoir d’un Gabon meilleur où tous ensemble nous serons un et demeurerons dans l’avenir en confiance.

N’est ce pas le signe que l’Espérance peut rejoindre l’Emergence…

Repose en paix notre bon vieux bourgeois, oui notre vieux baron, repose en paix ! Désormais pèsera sur toi, le poids de la terre que tu as travaillée de ton vivant.

Qu’à jamais l’étoile du Septentrion soit renforcée de ta Lumière.  

Par Télesphore OBAME NGOMO




mardi 19 juillet 2011

François Ondo Edou veut sacrifier Ndemezo pour Mba Obame

Le maestro endiablé de l’Union Nationale n’a pas fini de nous surprendre. Le sieur François Ondo Edou, dans un verbe on ne peut plus nauséabonde, vient de tailler un short sur mesure au ministre René Ndemezo'Obiang, son ancien mentor à qui il doit pourtant une bonne partie de sa carrière professionnelle.

En effet, c’est dans un discours prolixe, pour reprendre le terme employé par François Ondo Edou, que le peuple gabonais et certainement celui du reste du monde a pu découvrir la petitesse et le vide idéologique qui bouillonnent au sein du cogito de certains membres de l’opposition. Aussi, nous vous invitons à rechercher la définition exacte du mot « prolixe » pour comprendre combien de fois, cet inconditionnel d’ AMO est encore plus dur avec lui-même qu’avec le ministre des sports. René Ndemezo'Obiang peut ainsi vaquer paisiblement à ses occupations sans tenir compte des débordements maladroits de son frère super énervé.

Si le début du discours tenu par François Ondo Edou, qui relate l’histoire politique de Bitam, exprime bien un maquillage savamment constitué, il n’y a qu’à lire la suite pour s’en convaincre et pour déceler la supercherie soigneusement préparée. Ne dit on pas qu’à beau chasser le naturel, il revient au galop ou que  la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a ?

François Ondo Edou ne pouvait souffrir plus longtemps en lisant les différents faits historiques qui n’étaient pas le véritable but de sa prise de parole. Il fallait à tout prix parvenir à ce que certains membres de l’union nationale savent faire de mieux : la diffamation, l’injure, le kongossa politique, …, bref, la vulgarisation de la croustillance politique. Autrement dit, François Ondo Edou a servi à ses amis en vadrouille dans le Nord, un plat politique faisandé dont ils ne retiendront que la tiédeur pour ne pas dire l’aigreur fortement indigeste.

Oui, dans sa prolixité, François Ondo Edou ne s’est pas privé de jeter sur ses amis tous les vieux sortilèges qui infestaient les coins de sa pensée. Quoi de plus honteux et de plus incohérent que de citer dans un même texte, Tsira Ondo Nkoulou Beyeme, la grandeur de Bitam, terre des unions, et les injures inutiles faites à René Ndemezo'Obiang, pourtant fils de cette même terre. François Ondo Edou, que ses visiteurs connaissent bien, ignore le fond de leur pensée. D’ailleurs ces derniers se diront aisément : « si déjà il dit tout ce mal sur son propre frère, mais que dira t-il de nous ? Il faut vraiment s’en méfier» Et c’est là où le bas blesse et entache parfaitement la crédibilité des individus.

Quelle pertinence y a-t-il à faire des désaccords politiques entre individus, un art de vivre ou un motif d’allégresse ? En d’autres mots, qui a-t-il de grand lorsque François Ondo Edou s’amuse à présenter joyeusement les divisions politiques qui désunissent les fils et filles de Bitam ? Que gagne ce fervent serviteur d’AMO en refusant de s’appliquer les remarques qu’il porte à son frère René Ndemezo'Obiang dont nul n’ignore qu’il est la pure fabrication politique ? Eh oui, les latins disaient « médecin, guéris toi, toi-même ».

Que René Ndemezo'Obiang soit atteint d’une quelconque maladie, fut elle incurable, que gagne François Ondo Edou en se moquant ou en adoptant l’attitude reprochable que le ministre des sports aurait pu avoir envers son frère et ami, André Mba Obame lors de l’évocation humiliante de sa sciatique paralysante ? Est-ce l’héritage ou l’exemple que vous souhaitez laisser à la jeunesse du Gabon et à celle de Bitam en particulier ? C’est non seulement une honte pour le Gabon mais aussi une tristesse pour l’unité des enfants de Tsira Ondo Nkoulou Beyeme qui invitent à balayer ces bassesses d’un autre âge au plus vite.

En plus, dans sa volonté déterminée de rester dans la croustillance politique, symbole même du vide idéologique et de l’absence d’idées de gouvernance pertinentes et consistantes, notre conteur François Ondo Edou reprend quelques passages d’histoire que nous apprécierons avec nos yeux de profanes initiés. Tout d’abord, il fait allusion à la soit disante traîtrise de René Ndemezo'Obiang. Aussi, nous nous demandons, pourquoi nos « prisonniers intègres » n’ont pas eu le même courage que Luc Bengone Nsi qui semble être le seul à être resté cohérent dans son combat politique? D’ailleurs, Bitam s’impatiente de voir vos réalisations sur ses terres.

Non François Ondo Edou, Ségolène Royal disait à son adversaire Nicolas Sarkozy : « tout n’est pas possible en politique » et elle avait bien raison. Vous avez bel et bien porté les valises de ceux là que vous trucidez verbalement aujourd’hui. Et jusqu’à ce que nous nous souvenions, ce fut un temps, entre ce « fameux traître » et vous, les identités se confondaient. Nous savons que votre gloire personnelle a toujours alimenté votre combat politique. C’est pourquoi vous avez gommé l’acte de traîtrise que vous ramenez sur le devant de la scène. Et ça, malgré votre prolixité qui oublie cette réalité, le peuple gabonais de Bitam, snobé et témoin de ces faits, ne l’oubliera jamais. Effectivement, ce n’est pas notre doyen Jean Marc Ekoh, véritable mémoire vivante de notre contrée qui nous dira le contraire.

Enfin, nous poserons à François Ondo Edou, devenu grand moralisateur de Bitam et saint parmi les saints de toujours, ces quelques questions : cher aîné, que devons nous faire de l’exemple dangereux qui nous est servi publiquement par la teneur malhabile du discours de Bitam ? Quelle image donne t-on de Bitam et de ses fils avec un discours aussi creux et parfaitement impertinent quand on sait de quoi sont souvent capables des descendants de Tsira Ondo Nkoulou Beyeme ? N’existerait-t-il plus ce corps de garde où cet aïeul réglait les palabres entre deux frères en désaccords ? Samuel Lambert Ondo et Meba’a seraient ils aujourd’hui jugés incapables ou inaptes à vous faire échanger courtoisement avec René Ndemezo'Obiang pour mettre un terme définitif à cette fameuse maladresse que ce dernier aurait commis à l’égard du nouveau champion politique de l’Union nationale ? Devrions nous comprendre que les questions politiques seraient maintenant au dessus des intérêts fraternels des fils du Gabon et de Bitam en particulier ?

Cher aîné, Ondo Edou François, vous commettez aujourd’hui les mêmes erreurs qui ont justifié l’échec d’André Mba Obame à l’élection présidentielle et qui expliqueront à merveille vos échecs futurs. Celui-ci, sans état d’âme et sans gêne avait décidé, pour faire plaisir on ne sait trop à qui, de faire enfermer et maltraiter abusivement Marc Ona et  Grégory Ngwa Mintsa pour ne citer que ceux là. Et ça, le peuple gabonais ne l’a pas oublié et ne l’oubliera jamais. Il ressort que vous sélectionnez à votre guise les pages de l’histoire. Or, en plus de savoir la raconter, il faut savoir en tirer les leçons. C’est aussi ça faire preuve d’une grande intelligence.

Par conséquent, à nous de vous retourner votre question: André Mba Obame, hier thuriféraire du mal donc synonyme de Lucifer, pour qui vous sacrifiez inutilement votre frère René Ndemezo'Obiang, peut il devenir l’ange gardien du peuple du Gabon et celui de Bitam en particulier ? Car, votre mission n’est plus un secret pour ce peuple de Bitam. Il sait désormais que vous êtes aussi en mission commandée mais cette fois ci pour le compte de votre champion.  Préparez lui tranquillement ce qu’il ne mérite pas et épargnez René Ndemezo'Obiang de vos agressivités inutiles. Une chose est sûre, nous vous attendons et nous vous taillerons un short à vos mesures. Pour vous aussi nous disons : « Qui a trahi, trahira ».

Par Télesphore OBAME NGOMO













lundi 18 juillet 2011

Laure Olga Gondjout n’a pas à rougir de son statut


Il est souvent dit : « ce n’est pas parce que l’on a en face de soi un lion que l’on devrait pour autant laisser le moustique nous transmettre le paludisme ». Autrement dit, bien que face à certaines urgences du moment, par exemple, la question de la biométrie, la préparation des prochaines échéances électorales, l’organisation de la CAN 2012, nous ne pouvons laisser certains hommes de l’opposition pourfendre grossièrement et maladroitement les membres de la majorité qui ne méritent pas des foudres incendiaires.

Et c’est le cas de le dire en ce qui concerne Laure Olga Gondjout, secrétaire générale de la présidence de la République. Nous ne permettrons pas qu’on laisse tranquille des gens comme Guy Nzouba Ndama avec le dossier scandaleux et brûlant des 7 milliards 920 millions de francs Cfa, disparus non mystérieusement, pour s’en prendre à Laure Olga Gondjout qui n’est certainement pas une fille de chœur mais qui n’est pas non plus la diablesse que certains veulent présenter au monde entier en parlant d’elle de manière inélégante.

Sans utiliser le style injurieux, ringard et enfantin de François Ondo Edou à l’égard de René Ndemezogho  Obiang pour exprimer notre indignation sur les platitudes employées contre Laure Olga Gondjout dans un article paru récemment sur la toile, faisant état de ses dernières déclarations sur la situation politique au Gabon, nous montrerons aux chantres de la diffamation et de la division que la vérité ou l’expertise tant proclamées ne sont nullement leur propriété privée.

En effet, il aurait vraiment fallu vivre la mort d’Omar Bongo Ondimba pour que le peuple gabonais puisse découvrir que notre pays était truffé de nombreux cadres compétents qui nous ont fait l’honneur de nous servir au fil de nombreuses années au service de leurs comptes en banque leur parfaite incompétence. Il n’y a qu’à regarder l’état délabré de nos routes, l’état alarmant de notre système de santé, la nullité de notre système éducatif, l’archaïsme de notre système électoral, les incohérences de notre système de planification de projets et de finances, la chaotique organisation de notre administration publique pour comprendre que le Gabon était vraiment doté de cadres supra compétents, aujourd’hui réfugiés dans l’opposition, le disent ils au passage.

Après et avec un tel bilan, il serait bon pour certains souffleurs de haine de bien calibrer le plus souvent leurs futiles observations. Oui, il ne suffit pas d’avoir saisi pendant des décennies un long stylo ou d’avoir emmagasiné des tonnes de connaissances pour se prévaloir d’une supériorité intellectuelle. Car, seule la confrontation entre la théorie et la pratique peut constituer un véritable objet de mesure des capacités de « nos grands et nouveaux moralisateurs nationaux ».

Finalement, nous ne devons plus nous demander si ces gens qui hurlent leur amertume à longueur de journée, en vomissant des injures systématiques et de nombreux sous entendus improductifs, sont qualifiés pour tenir des propos aussi « hardcord » envers leurs anciens complices? Quand vont-ils nous servir des débats de fond tel que le retour des sommes colossales détournées des bras du peuple gabonais pour prouver leur nouvelle « virginité » ou leur nouvel état de «sainteté » ?

Effectivement, la critique demeure aisée chez certains et l’art toujours aussi difficile, nous rappelle à juste titre nos amis de l’opposition version Zacharie Myboto.
Aussi, Laure Olga Gondjout n’a vraiment pas à rougir des maladresses verbales ou rédactionnelles de certains compatriotes nostalgiques des moments d’opulence qu’ils exposaient avec insolence au pauvre peuple gabonais croupissant sans répit dans la pire des misères. Autrement dit, que la secrétaire générale ne s’attarde pas sur les déséquilibrages manifestes de ses compatriotes dont elle n’ignore nullement le passif et le passé.

De plus, nous ne pouvons affirmer que tout va bien dans notre pays. Et c’est d’ailleurs ce qu’à laisser entendre la patronne de l’administration du palais du bord de mer. On peut noter quelques dérapages rattrapables en posant le dialogue et la tolérance au cœur de notre engagement politique et de nos priorités républicaines. Mais, quant à conclure sans vergogne que nous sommes dans une dictature, nous ne pouvons qu’épouser les déclarations de Madame Laure Olga Gondjout qui affirmait que « c’est justement parce que nous ne sommes pas une dictature que certaines personnes peuvent se permettre de traiter le régime d’Ali Bongo de dictatorial ».

Tout est dit et tout est clair. Ce que nous constatons à notre grand regret, est que pendant que certains tissent la véritable unité de notre pays, d’autres font des efforts herculéens pour attiser les tensions et les haines. En d’autres mots, ces renégats de la politique négocient sans cesse malhabilement une accentuation de la crise politique avec leur inspiration nuisible à  des fins bien connues : déstabiliser le Gabon. Est-ce le projet qu’ils se sont confectionnés après leur cuisant échec à la présidentielle ?

Enfin, il ne fallait pas mieux espérer que des allusions faites sur la vie privée du secrétaire générale du palais présidentiel pour comprendre que la seule volonté de ses adversaires était de tenter de la nuire en servant au peuple une croustillance politique amère. En d’autres mots, quel est le but rechercher quand la vie privée d’une autorité est mêlée à l’exercice de ses fonctions sinon la simple volonté de nuire et de diffamer ? Est-ce ainsi que certains veulent construire notre pays qu’ils n’avaient déjà pas su construire lors de leur séjour aux affaires ? Qu’ont-ils fait de concret ceux qui avaient une, deux, trois épouses voire plus pour notre pays ?

Si certains compatriotes, embourbés dans une acariâtreté indescriptible, veulent solliciter le Secrétaire Générale de la présidence pour obtenir plus amples explications sur ses déclarations publiques, ce qui est leur droit, qu’ils le fassent alors dans les règles de l’art et par des canaux connus de tous. Et si par la même occasion, certains se demandent pourquoi nous protégeons une compatriote agressée injustement par quelques « va t’en guerre imprudents», nous leurs  répondrons qu’ils demandent d’abord à François Ondo Edou pourquoi a t-il insulté publiquement René Ndemezogho Obiang qui ne s’était pourtant pas adressé à lui mais à Mba Obame André ?

Par Télesphore OBAME NGOMO






dimanche 17 juillet 2011

Nous aussi, nous voulons des élections libres et transparentes !


A entendre les revendications, certes justifiées mais un peu exagérées, de certains compatriotes, nous avons comme l’impression que tous les membres de la majorité ne seraient pas également soucieux du devenir de notre pays en général et de la bonne organisation des futures échéances électorales en particulier.

Nous aussi, nous disons comme Paulette Oyane Ondo et Jean Christophe Owono Nguema, encore membres du PDG : ça suffit comme ça !

Non seulement « ça suffit comme ça » parce que depuis des mois, sous tous les styles d’écritures, nous avons mis en exergue tous les comportements obscurs et déviants de certains hommes se réclamant de la majorité qui refusaient volontairement de mettre en application le projet de société l’Avenir en confiance.

Mais aussi parce que, effectivement, la situation actuelle semble donner l’impression d’être confronté à un dilemme cornélien : la question de la biométrie qui n’est plus réalisable techniquement dans les temps disponibles vient, à cause de quelques petits calculs politiciens anti-républicains, porter l’anathème sur le président de la République qui avait pourtant montré toute sa bonne volonté à doter notre pays d’un système électoral innovant devant lui garantir une plus grande transparence.

Espérons qu’avec la complexité du contexte en présence, orchestrée par la décision appréciée et appréciable de la Cour Constitutionnelle, ceux qui traitaient nos propos de « pamphlets » et « d’attaques injustifiées » à l’endroit du premier ministre sauront reconnaître une fois pour toutes que chacun à son expertise et sa place auprès du chef de l’Etat. Par conséquent, nous faisons partie de ceux qui pensent qu’il est fondamental de prévenir que de guérir.

Aussi, nous demandons à ceux là chez qui, l’esprit  visionnaire ou analytique dans le domaine politique semble répondre absent : comment aujourd’hui pouvons nous guérir du mal, un peu trop bien enraciné, qui ne cesse de ronger notre majorité mais surtout continue d’asphyxier incessamment le président de la République ?

S’il y a une chose particulière que nous retiendrons de Zacharie Myboto, c’est l’utilisation appropriée qu’il fait assez souvent du proverbe disant : « la vérité est fille du temps ». Et nous y sommes. Pierre Mamboundou Mamboundou, cette nouvelle ombre politique du Gabon qui est allée encore faire de l’ombre au chef de l’Etat, a été clair dans son propos au sujet de l’intérêt de la mise en place de la biométrie dans le processus électoral au Gabon: « le président de la République a été égal à lui-même ».

C’est dire qu’Ali Bongo Ondimba n’a pas changé de positions dans sa volonté d’avoir des élections libres et transparentes dans notre pays. D’autant plus qu’il a été témoin, comme nous d’ailleurs, des conséquences dramatiques engendrées par des crises post électorales dans plusieurs pays amis et voisins. De ce fait, nous ne pouvons nous empêcher de dire la vérité et rien que la vérité. La courtisanerie ne faisant pas partie de notre agenda, nous ne saurons en faire usage, qu’en déplaisent ses thuriféraires que nous savons déjà éphémères.

De plus, Omar Bongo Ondimba ne disait il pas déjà en son temps que les courtisans sont comme les mouches à merde ? Qu’ils se poseront toujours sur la dernière crotte pondue.

Par conséquent, Ali Bongo Ondimba, comme bien d’autres, mérite la vérité.

Et, c’est par la voix de Pierre Mamboundou, nouveau tampon de service, entre le Chef de l’Etat et ses amis de l’opposition, qu’Ali Bongo Ondimba a fait passer le message clair que la question de la biométrie n’a pas échoué à son niveau. C’est l’occasion de rappeler que la gestion du Gabon n’est pas l’affaire d’une seule personne. C’est un travail de groupe. Mais hélas, la chaîne d’union se brisa, une fois de plus et certainement la fois de trop, aux mêmes endroits. C’est pourquoi nous disons aussi : ça suffit comme ça.

Enfin, face aux enjeux du concept « ça suffit comme ça » conduits par la société civile désormais positionnée, nous craignons la posture  impartiale de cette organisation, que nous risquerons dorénavant de nommer « la société (op) positionnée ». En effet, l’erreur minime de communication et de positionnement pouvant devenir une faute par démonstration des experts, peut remettre en cause le combat qui devrait en principe regrouper tous les fils et toutes les filles du Gabon et ce, quelque soit le bord politique ou le rang social.

Pourquoi avoir organiser une rencontre avec les symboles du concept « ça suffit comme ça » au siège de l’Union Nationale, parti de l’opposition ? Devrait on penser ou espérer que la prochaine rencontre se fera au sein et au siège du Parti Démocratique Gabonais pour que toutes les tendances politiques puissent manifester leur intérêt pour la question présentée en urgence par tous?

François Ondo Edou, dont nous contestons les propos nauséabondes et incohérents tenus à Bitam à l’endroit de son « frère », le ministre René Ndemezogho Obiang, rappelait que dans la vie « tout est symbole ». Et ce ne sont certainement pas les cadres d’Akiéni siégeant dans le milieu politique gabonais et qui souhaitent le départ de leur député qui pourront nous dire le contraire. Donc, que Marc Ona Essangui et ses acolytes prennent garde aux actes dangereux qu’ils posent. Lorsqu’un combat se veut juste et impartial, l’espace d’expression choisi devrait traduire cette neutralité de manière naturelle.

Car, nous aussi, comme Ali Bongo Ondimba et avec vous, nous voulons dire « ça suffit comme ça ».

Par Télesphore OBAME NGOMO


vendredi 15 juillet 2011

Réponse au texto de Petit Lambert OVONO sur les élections législatives 2011


Le vendredi 15 juillet 2011, Petit Lambert OVONO (PLO) a tenté d’abuser psychologiquement les quelques lecteurs de ses textes en feignant d’instaurer un dialogue démocratique sur nos propos publiés le jeudi 14 juillet 2011 sur la question de la biométrie et les conditions d’organisation d’une élection libre et transparente dans notre pays comme le souhaite de tous ses vœux le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Tout d’abord, il est important de rappeler à PLO, pourtant docteur en quelque chose que, les écrits signés du nom d’un individu n’engagent que cette personne et non les différentes organisations auxquelles il pourrait appartenir. Par conséquent, la grossière assimilation que PLO fait aux propos de Télesphore OBAME NGOMO, qui reste un citoyen gabonais libre, exprime une volonté autre que celle de construire un dialogue entre les deux hommes. De ce fait, il est inconcevable que PLO s’adonne à un jeu inutile et futile quand son interlocuteur propose une vision structurée, réaliste et réalisable mais surtout républicaine.

Ce type d’amalgame volontaire, dont nous avons très rapidement démasqués les vices, ne pouvait qu’interpeller notre volonté de mettre au plus vite sur le  droit chemin certains individus subitement sanctifiés après avoir minutieusement lubrifié le système qu’ils pourfendent à longueur de journée. Aussi, il est opportun de dire que les situations que nous vivons aujourd’hui ne sont que les conséquences logiques de l’excès de zèle des nouveaux producteurs de la diversion assis inconfortablement dans une forme d’opposition stérile, disons le au passage. Alors, c’est l’occasion d’inviter PLO à ne pas mêler le PDG, cette entité politique et publique aux valeurs nobles, aux propos d’un citoyen libre.

Dans le même état d’esprit que les observations qui précèdent, nous rappelons à PLO qu’il est souvent impertinent de prendre des raccourcis lorsqu’on souhaite sérieusement abreuver les débats qui touchent la vie de nos compatriotes. Il en va justement de notre crédibilité auprès de ceux qui nous lisent, citoyens gabonais ou citoyens d’ailleurs.
Ce n’est pas toujours en utilisant un vocabulaire ringard pour exprimer ses états d’âme sur la forme de gouvernance au Gabon que les choses pourront changer ou pourrons s’améliorer. Déjà faudrait il que PLO commence à s’attarder sur les questions essentielles.

De plus, il n’est nullement surprenant d’observer une attitude jusqu’auboutisme injustifiée de la part d’un certain nombre de compatriotes face aux actes républicains posés par Ali Bongo Ondimba. Tout n’est certainement pas parfait, comme dans tous les autres pays d’ailleurs, mais nous devons au moins avoir la capacité de reconnaître la pertinence des initiatives constructives du président de la République lorsqu’elles vont dans le sens du dialogue et de l’intérêt de la Nation.

Et cet imparfait réparable des dernières concertations, nous l’avions souligné moult fois. Il faisait référence à l’absence de l’Union Nationale. En d’autres mots, nous avons fortement regretté dans nos différents écrits les décisions épidermiques prises à l’endroit de l’Union Nationale qui a été le grand absent des concertations politiques organisées par le Chef de l’Etat. Cependant, nous avons confiance en l’avenir et à l’amélioration du contexte politique.

Ensuite, à la question de PLO, qui peut être naïf de penser qu’une action peut être menée sans l’aval du président de la République au Gabon, nous répondons tout simplement, peut être l’auteur de la question.
En effet, nous nous souvenons que Clémence Mezui, porte parole de la Présidence de la République, avait dans un verbe osé, livré publiquement la position du Chef de l’Etat sur la question des déguerpissements à Libreville. Celle-ci disait clairement que l’action menée par le gouvernement n’entrait pas dans le cadre des missions confiées par le Président de la République au gouvernement.

Puis, pour trouver à nouveau une réponse à la question posée, il ne serait de trop que de citer, l’activisme perturbateur de certains membres de l’Union Nationale qui ne respectent pas les décisions prises par les administrations publiques du pays. Le contentieux, semble t-il selon Zacharie Myboto, serait sur la table du Conseil d’Etat. Pourquoi ne pas faire preuve de sagesse et d’attendre le verdict ?

Commettrons nous un parjure si nous invitons PLO à lire l’article 8 de la Constitution ?

En plus, dans notre article intitulé « Pour les législatives 2011, la biométrie n’est plus possible : le temps stratégique d’Ali Bongo est il compté ? », il n’était nullement question de faire une quelconque offense au premier ministre ou au ministre de l’intérieur. Par conséquent, il était inutile que PLO veuille susciter une polémique inféconde lorsque nous voulons être force de propositions pour nos responsables. C’est pourquoi, c’est avec un état d’esprit constructif que nous présentons à nouveau à PLO les différents points importants qui ont ponctué notre propos :

  1. Nous invitions le ministre de l’Intérieur à prendre acte de la décision de la Cour Constitutionnelle et de commencer à préparer les élections pour fin 2011,

  1. Nous proposions au ministre Ndongou d’organiser une concertation de la classe politique pour mieux organiser les élections législatives : revoir le fichier électoral, réorganiser la commission électorale et rénover le code électoral,

  1. Nous souhaitions la levée de la dissolution de l’Union Nationale pour éviter les actions clandestines de l’opposition et pour préparer l’après élection.

N’est ce pas des propositions républicaines concrètes ? Pourquoi toujours vouloir vendre une science nauséabonde au monde quand certains compatriotes tentent d’apporter une pierre constructive aux problèmes du Gabon.
C’est à croire que la crise politique qui grandit dans notre pays sert les intérêts de certains ou justifie leur existence.

Puis, au Chef de l’Etat, nous faisions les propositions suivantes :

  1. Qu’il instruise le gouvernement d’apaiser le climat politique,

  1. Qu’il tienne un discours historique après les nouvelles concertations avec la classe politique en y faisant ressortir : une hauteur de vue (arbitre), un sens républicain. En invitant à plus de transparence et au respect du vote des citoyens. En ouvrant le jeu électoral à toutes les forces politiques et en prenant en compte la nouvelle configuration politique et les rapports de force en présence.

  1. Qu’il fasse ce discours serein et républicain quelques jours avant le début de la campagne en annonçant publiquement qu’il présidera avec la nouvelle représentation nationale.
  
Encore une fois de plus, n’est ce pas une contribution positive à la construction ou à la recherche d’un apaisement dans notre pays ? Ces propositions ne tranchent elles pas avec le ramassis ou la collection d’injures puérils qu’on peut lire par ci et par là ?

Finalement, nous restons convaincu que, quelque soit le travail accompli par le Président de la République et tout le bien qu’on peut y dire, quelque soit l’apport qu’on peut proposer pour parvenir à un Gabon émergent, certaines mauvaises langues ensorcelées de l’opposition n’y verraient qu’un moyen de vociférer à nouveau.

C’est pourquoi, nous leurs disons solennellement que leur silence serait préférable à leurs critiques stériles car, l’abondance de paroles inutiles ne serait qu’une preuve d’infériorité mentale.

Par Télesphore OBAME NGOMO