mardi 19 juillet 2011

François Ondo Edou veut sacrifier Ndemezo pour Mba Obame

Le maestro endiablé de l’Union Nationale n’a pas fini de nous surprendre. Le sieur François Ondo Edou, dans un verbe on ne peut plus nauséabonde, vient de tailler un short sur mesure au ministre René Ndemezo'Obiang, son ancien mentor à qui il doit pourtant une bonne partie de sa carrière professionnelle.

En effet, c’est dans un discours prolixe, pour reprendre le terme employé par François Ondo Edou, que le peuple gabonais et certainement celui du reste du monde a pu découvrir la petitesse et le vide idéologique qui bouillonnent au sein du cogito de certains membres de l’opposition. Aussi, nous vous invitons à rechercher la définition exacte du mot « prolixe » pour comprendre combien de fois, cet inconditionnel d’ AMO est encore plus dur avec lui-même qu’avec le ministre des sports. René Ndemezo'Obiang peut ainsi vaquer paisiblement à ses occupations sans tenir compte des débordements maladroits de son frère super énervé.

Si le début du discours tenu par François Ondo Edou, qui relate l’histoire politique de Bitam, exprime bien un maquillage savamment constitué, il n’y a qu’à lire la suite pour s’en convaincre et pour déceler la supercherie soigneusement préparée. Ne dit on pas qu’à beau chasser le naturel, il revient au galop ou que  la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a ?

François Ondo Edou ne pouvait souffrir plus longtemps en lisant les différents faits historiques qui n’étaient pas le véritable but de sa prise de parole. Il fallait à tout prix parvenir à ce que certains membres de l’union nationale savent faire de mieux : la diffamation, l’injure, le kongossa politique, …, bref, la vulgarisation de la croustillance politique. Autrement dit, François Ondo Edou a servi à ses amis en vadrouille dans le Nord, un plat politique faisandé dont ils ne retiendront que la tiédeur pour ne pas dire l’aigreur fortement indigeste.

Oui, dans sa prolixité, François Ondo Edou ne s’est pas privé de jeter sur ses amis tous les vieux sortilèges qui infestaient les coins de sa pensée. Quoi de plus honteux et de plus incohérent que de citer dans un même texte, Tsira Ondo Nkoulou Beyeme, la grandeur de Bitam, terre des unions, et les injures inutiles faites à René Ndemezo'Obiang, pourtant fils de cette même terre. François Ondo Edou, que ses visiteurs connaissent bien, ignore le fond de leur pensée. D’ailleurs ces derniers se diront aisément : « si déjà il dit tout ce mal sur son propre frère, mais que dira t-il de nous ? Il faut vraiment s’en méfier» Et c’est là où le bas blesse et entache parfaitement la crédibilité des individus.

Quelle pertinence y a-t-il à faire des désaccords politiques entre individus, un art de vivre ou un motif d’allégresse ? En d’autres mots, qui a-t-il de grand lorsque François Ondo Edou s’amuse à présenter joyeusement les divisions politiques qui désunissent les fils et filles de Bitam ? Que gagne ce fervent serviteur d’AMO en refusant de s’appliquer les remarques qu’il porte à son frère René Ndemezo'Obiang dont nul n’ignore qu’il est la pure fabrication politique ? Eh oui, les latins disaient « médecin, guéris toi, toi-même ».

Que René Ndemezo'Obiang soit atteint d’une quelconque maladie, fut elle incurable, que gagne François Ondo Edou en se moquant ou en adoptant l’attitude reprochable que le ministre des sports aurait pu avoir envers son frère et ami, André Mba Obame lors de l’évocation humiliante de sa sciatique paralysante ? Est-ce l’héritage ou l’exemple que vous souhaitez laisser à la jeunesse du Gabon et à celle de Bitam en particulier ? C’est non seulement une honte pour le Gabon mais aussi une tristesse pour l’unité des enfants de Tsira Ondo Nkoulou Beyeme qui invitent à balayer ces bassesses d’un autre âge au plus vite.

En plus, dans sa volonté déterminée de rester dans la croustillance politique, symbole même du vide idéologique et de l’absence d’idées de gouvernance pertinentes et consistantes, notre conteur François Ondo Edou reprend quelques passages d’histoire que nous apprécierons avec nos yeux de profanes initiés. Tout d’abord, il fait allusion à la soit disante traîtrise de René Ndemezo'Obiang. Aussi, nous nous demandons, pourquoi nos « prisonniers intègres » n’ont pas eu le même courage que Luc Bengone Nsi qui semble être le seul à être resté cohérent dans son combat politique? D’ailleurs, Bitam s’impatiente de voir vos réalisations sur ses terres.

Non François Ondo Edou, Ségolène Royal disait à son adversaire Nicolas Sarkozy : « tout n’est pas possible en politique » et elle avait bien raison. Vous avez bel et bien porté les valises de ceux là que vous trucidez verbalement aujourd’hui. Et jusqu’à ce que nous nous souvenions, ce fut un temps, entre ce « fameux traître » et vous, les identités se confondaient. Nous savons que votre gloire personnelle a toujours alimenté votre combat politique. C’est pourquoi vous avez gommé l’acte de traîtrise que vous ramenez sur le devant de la scène. Et ça, malgré votre prolixité qui oublie cette réalité, le peuple gabonais de Bitam, snobé et témoin de ces faits, ne l’oubliera jamais. Effectivement, ce n’est pas notre doyen Jean Marc Ekoh, véritable mémoire vivante de notre contrée qui nous dira le contraire.

Enfin, nous poserons à François Ondo Edou, devenu grand moralisateur de Bitam et saint parmi les saints de toujours, ces quelques questions : cher aîné, que devons nous faire de l’exemple dangereux qui nous est servi publiquement par la teneur malhabile du discours de Bitam ? Quelle image donne t-on de Bitam et de ses fils avec un discours aussi creux et parfaitement impertinent quand on sait de quoi sont souvent capables des descendants de Tsira Ondo Nkoulou Beyeme ? N’existerait-t-il plus ce corps de garde où cet aïeul réglait les palabres entre deux frères en désaccords ? Samuel Lambert Ondo et Meba’a seraient ils aujourd’hui jugés incapables ou inaptes à vous faire échanger courtoisement avec René Ndemezo'Obiang pour mettre un terme définitif à cette fameuse maladresse que ce dernier aurait commis à l’égard du nouveau champion politique de l’Union nationale ? Devrions nous comprendre que les questions politiques seraient maintenant au dessus des intérêts fraternels des fils du Gabon et de Bitam en particulier ?

Cher aîné, Ondo Edou François, vous commettez aujourd’hui les mêmes erreurs qui ont justifié l’échec d’André Mba Obame à l’élection présidentielle et qui expliqueront à merveille vos échecs futurs. Celui-ci, sans état d’âme et sans gêne avait décidé, pour faire plaisir on ne sait trop à qui, de faire enfermer et maltraiter abusivement Marc Ona et  Grégory Ngwa Mintsa pour ne citer que ceux là. Et ça, le peuple gabonais ne l’a pas oublié et ne l’oubliera jamais. Il ressort que vous sélectionnez à votre guise les pages de l’histoire. Or, en plus de savoir la raconter, il faut savoir en tirer les leçons. C’est aussi ça faire preuve d’une grande intelligence.

Par conséquent, à nous de vous retourner votre question: André Mba Obame, hier thuriféraire du mal donc synonyme de Lucifer, pour qui vous sacrifiez inutilement votre frère René Ndemezo'Obiang, peut il devenir l’ange gardien du peuple du Gabon et celui de Bitam en particulier ? Car, votre mission n’est plus un secret pour ce peuple de Bitam. Il sait désormais que vous êtes aussi en mission commandée mais cette fois ci pour le compte de votre champion.  Préparez lui tranquillement ce qu’il ne mérite pas et épargnez René Ndemezo'Obiang de vos agressivités inutiles. Une chose est sûre, nous vous attendons et nous vous taillerons un short à vos mesures. Pour vous aussi nous disons : « Qui a trahi, trahira ».

Par Télesphore OBAME NGOMO













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