vendredi 13 septembre 2013

Le requiem de l’Union Nationale chanté à l’Ancienne SOBRAGA

Après une guerre verbale sans précédente sur la toile entre les partisans de l’Union Nationale (UN), dotée au passage d’une virulence à décaler la vue des internautes lecteurs, Zacharie MYBOTO le président de l’Union Nationale décida honorablement de signer l’armistice au siège dudit parti suite au drapeau blanc sorti par André MBA OBAME, le secrétaire exécutif, signe de l’échec de la stratégie du boycott serré psalmodié par ses thuriféraires et marquant ainsi la défaite méritée de ses partisans, faute d’une meilleure appréciation de la situation sociopolitique du pays.

Convenue pour avoir lieu au siège du parti, une réunion ouverte et démocratique a été convoquée par le directoire de l’UN afin de réconcilier les deux camps opposés même si les différents guerriers avaient encore dans leurs bouches et sur leurs phalanges des mots sanglants plein de sang. Sans oublier les plaies bien béantes, conséquences des injures et des agressions sans compassion.

En réalité, cette stratégie habile et efficace après une crise profonde entre partisans du même camp n’est pas sans nous rappeler la déchirure fratricide des membres du Rassemblement Pour la République (RPR) en 1995 entre les Balladuriens avec pour tête de file, Nicolas Sarkozy, et les Chiraquiens, avec pour tête pensante, Dominique de Villepin.

Ne voulant plus subir le martyr et les humiliations de François MITTERRAND comme en 1986 lors de la première cohabitation, Jacques CHIRAC, le chef de file de la droite, envoya son vieil ami Edouard BALLADUR en 1993 aux fourneaux de Matignon, histoire de mieux préparer les élections présidentielles de 2002.

Malheureusement pour cet homme d’expérience pourtant, il semblait oublier qu’après le poste de premier ministre, il n’existe plus d’autres paliers à franchir pour espérer finir président de la République, même si on peut également y accéder via d’autres entrées. Mais là encore, c’est un autre type de combat qui n’est pas des plus aisés. Bref…

Edouard BALLADUR, flatté par de beaux sondages dans lesquels il devancerait Jacques CHIRAC, se laissa pousser une ambition subite et décida de présenter sa candidature à l’élection présidentielle. Malheureusement pour lui, les méthodes du coucou, ce bel oiseau paresseux, n’a jamais pu être à même d’offrir un quelconque ticket gagnant  pour quoi que se soit, même pas en politique. C’est alors qu’un 23 avril 1995, le verdict des urnes du premier tour de l’élection tomba comme un couperet et c’est Jacques CHIRAC qui venait de se qualifier pour le second tour avec 20,84% des suffrages exprimés contre 18,58% pour Edouard BALLADUR. Comme quoi un sondage ne pourra jamais remplacer les électeurs.

Afin de ne pas à avoir porté l’échec de la droite face à la gauche lors de cette élection, en plus d’avoir trahi son vieil ami, Edouard BALLADUR n’hésita pas à mettre de côté sa fierté, son amertume, ses émotions voire même ses ambitions lors du grand meeting du Bourget, cet instant inoubliable pour Nicolas Sarkozy, en appelant à voter pour Jacques CHIRAC face à Lionel JOSPIN. Celui-ci  s’en sortit avec 52,64% au second tour pour la gloire du RPR d’abord.

Dans le cadre politique du Gabon, invités à cette rencontre dite de « réconciliation », les Balladuriens gabonais, entendons par là tous ceux qui appelaient à un boycott serré du processus d’enrôlement et à une quelconque participation aux prochaines élections locales, pris par un orgueil injustifiable, une fierté décalée, une arrogance totalement en transe, décidèrent de briller par une absence étrangement transparente car, il s’est finalement prouvé durant cette rencontre que nul n’avait le monopole des militants de l’Union Nationale. Dit-on, la salle aurait même refusé du monde.

Pensant peut être faire du tort au directoire de l’Union Nationale, les « Balladuriens gabonais » ont semblé oublier que dans certains moments de la vie politique d’un parti ou d’un pays, la politique de la chaise vide est une stratégie suicidaire sinon fatale. De ce fait, leur absence jugée méprisante pour le directoire par les militants venus nombreux pour la circonstance vient d’enterrer la tendance AMO de l’Union Nationale dont ils étaient issus pour la plupart. Sinon, comment comptent-ils ou espèrent ils exister à l’avenir dans ce parti surtout qu’AMO lui-même, leur unique rempart dans cette impasse et excusable pour des raisons de santé, n’a toujours pas encore retrouvé toutes ses capacités?

Face à cette faiblesse comportementale déplorable et étonnante pour des personnes pourtant capables de très grandes choses, on peut déjà prédire que, si ces derniers n’ont pas su trouver la hauteur nécessaire pour affronter du regard leurs anciens adversaires en prenant part à une réunion de réconciliation, il est plus qu’évident qu’ils resteront « silencieusement ou malicieusement» dans leur volonté de faire régner l’esprit du boycott, aussi bien pour l’enrôlement que pour cette course aux élections locales bien qu’à porter de main au regard des multiples bilans accablants des maires sortants.

De plus, comment ces « Balladuriens gabonais » entendent-ils continuer à exister politiquement dans l’Union Nationale puisqu’ils refusent de se plier aux directives données par le directoire du parti ? N’est ce pas eux finalement qui donneraient du grain à moudre à l’adversaire ? Cette attitude inexplicable, si tant est que c’est l’intérêt des ambitions et des missions parti et non celui d’un individu qui domine et anime leur combat politique, n’inviterait elle pas à penser que les Balladuriens joueraient le jeu du pouvoir ?

C'est-à-dire, d’abord créer la confusion puis introduire la suspicion et enfin chercher la scission du parti et des militants pour affaiblir le pourcentage des candidats issus de l’opposition? Pour quels buts ? Chauffer continuellement la première place pour AMO dont le retour attendu et réclamé sur la scène politique reste quand même très hypothétique ? Aider les candidats adversaires à remporter les élections à venir ? Déstabiliser l’électorat de l’opposition? Jouer les emmerdeurs utiles ? Autant de questions qui trouveront leurs réponses dans le temps.  

Ensuite, comment ces « Balladuriens gabonais » qui ont décidé de s’activer dans le boudin en boycottant une réunion fondamentale pour la vie de leur parti, alors que c’est quand même AMO qui est venu brutalement stopper leur tango du boycott, viendront ils justifier leur soutien aux candidatures de leurs anciens amis du boycott qui ont décidé de se lancer dans la bataille électorale qu’ils appelaient pourtant à boycotter ? Est-ce là des comportements sérieux de gens qui prétendent vouloir diriger la vie de milliers d’individus ?
Le peuple vigilant espère au moins que ces derniers y compris tous ceux qui invitent les gabonais à aller se faire enrôler penseront eux-mêmes à s’adonner à cet exercice républicain au risque de conclure qu’il est vraiment face à des amateurs et à de véritables candidatures épidermiques, même si cela semble déjà être le cas.

Enfin, comment ces « Balladuriens gabonais » entendent-ils préparer les élections présidentielles de 2016 si le boycott permanent reste leur unique stratégie offensive ou défensive, hélas déjà trop connue par leurs principaux adversaires ?

Certainement, l’exhumation de l’idée de la mise en place d’une conférence nationale souveraine serait la parade risible qu’ils pourraient proposer. Ce qui amènerait sans aucun doute l’opinion publique à se demander : comment le feraient ils avec moins de monde dans leur rang et un AMO qu’ils ont volontairement isolé sinon enterré politiquement? 

Devant ce requiem de l’UN, on a envie de rendre hommage aux propos de Roland DUMAS qui disait d’Alain JUPPE, tête pensante de la droite chiraquienne et brillante figure politique de France : « Alain JUPPE est un bouledogue qui réfléchit trop jusqu’à l’erreur ». Autrement dit, AMO et ses thuriféraires sont tellement intelligents et brillants qu’ils ont réfléchi au point de préférer valoriser une erreur politique qui leurs a été fatale. 

C’est dire que, dans ce brouillard politique surréaliste qui a primé, ces « Balladuriens gabonais » ont brillé par une posture court termiste. Par conséquent, ils devront dorénavant prendre conscience que la scène politique n’est pas une cage pour perroquets bien dressés mais un espace de compétition et un lieu de débats. De ce fait, il ne s’agit nullement d’être sympa avec qui que se soit.

Sur ce coup, l’Union Nationale n’a pas eu besoin de l’organiste du pouvoir pour chanter son requiem.


Par Télesphore OBAME NGOMO

mercredi 11 septembre 2013

Vers quoi court AMO en sacrifiant publiquement ses principaux lieutenants ?

Depuis de nombreuses semaines voire même de nombreux mois, des débats publics chargés de passions ne cessaient d’enfler sur la toile entre certains membres de l’Union Nationale, notamment ses cadres les plus actifs et les plus brillants. A l’ordre du jour de ces échanges quelques fois robustes, on notait deux principaux sujets : le processus d’enrôlement d’une part et la course aux prochaines joutes électorales, d’autre part.

Dans ce combat violent et virulent mais non sanglant, on pouvait non seulement déceler les vives tensions et frustrations qui infestaient le parti mais qu’une unité de façade stratégique semble avoir réussie à étouffer pendant de nombreuses années. Mais aussi les différents courants qui jonchent ce parti, bien que dissout et plus que jamais divisé.

D’un côté, on pouvait voir la frange de ceux qui militaient pour un boycott serré, fortement composée d’individus AMOïsés avec un versant affectif pour Jean NTOUTOUME NGOUA. Puis, de l’autre côté, il y avait ceux qui étaient favorable au processus d’enrôlement et à une participation active aux élections locales de novembre prochain. Cette tendance ne cachait pas son attachement et sa proximité à Zacharie MYBOTO, Jean EYEGHE NDONG, Casimir OYE MBA, Paulette MISSAMBO et Jean Pierre ROUGOU.

Rien qu’à la vue du dispositif en place, on voyait bien que, par la simple théorie du nombre et celui de la majorité, la tendance André MBA OBAME (AMO) et Jean NTOUTOUME NGOUA se trouvait déjà en minorité, quasiment isolée. Et ce déséquilibre mesuré pouvait se justifier par l’existence de plusieurs crises internes qui rongeaient très sérieusement le bureau directoire de ce parti et qui trouvaient leur source dans la trop grande confiance sinon l’assujettissement injustifiable, selon certains cadres lucides et courageux, aux « stratégies inadaptées » d’un seul individu, fut-il le meilleur mobilisateur des militants. Car, à toutes les comptabiliser, ces diverses stratégies se sont presque toutes soldées par un cuisant échec donnant du grain à moudre au pouvoir en place et des cuillères à soupe pour ramer aux autres leaders de l’Union Nationale dans un véritable océan de difficultés. 

Les cas les plus expressifs furent la prestation de serment d’AMO qui a conduit à une réaction inattendue et disproportionnée du pouvoir en place : la dissolution du parti qui justifie aujourd’hui les multiples voyages de négociation entrepris par Zacharie MYBOTO, Casimir OYE MBA et Jean Pierre ROUGOU. Puis, la menace publique faite à Maixent ACCROMBESSI qui n’a été qu’un pet de lapin sur toile cirée sinon un véritable pitch à la Jacques CHIRAC.

Cependant, malgré tous ces échecs accumulés et ces réalités épuisantes pour les autres membres du parti, c’est encore cette même frange qui avait réussi à mettre l’Union Nationale à genou qui trouvait encore le moyen de vouloir imposer son point de vue quant à l’enrôlement et à la problématique d’une éventuelle participation aux locales prochaines. C’était la goutte d’eau de trop qui ne pouvait plus du tout être acceptée qu’ite à donner des fous rire au pouvoir en place bien qu’étant lui aussi ronger par des tensions qui désormais compteraient aussi leur jour en vue de l’explosion.

A ce constat avéré parce que vérifiable, on ne peut qu’ajouter l’absence de débats de fond qui a fortement manqué ou la recherche d’un consensus sur ces problématiques sus évoquées sensés canaliser les débordements extérieurs qui ont davantage pollués l’image de ce parti qui prônait l’unité de la nation quand lui-même il semble être totalement désarticulé.

C’est d’ailleurs cette saison d’embrouillamini qui semble le mieux justifier le comportement des cadres de l’Union Nationale qui n’ont pas hésité à s’offrir le loisir et le plaisir de se tirer à boulet rouge sur la toile soit à visage découvert, soit en mercenaire masqué. Pendant que, dans le même temps, d’autres en faveur du boycott total et serré ou favorable à un comportement citoyen et républicain responsable, bien que plus subtiles mais tout aussi incisifs, avaient choisi de descendre sur le terrain en sillonnant les différentes routes et villages du pays pour demander aux populations de saboter ou de soutenir le processus de la mise en place de la biométrie et la participation aux élections municipales à venir.

Dans ce magma politique problématique et indiscipliné, similaire à la guerre des éléphants du Parti Socialiste français version tropicale, Jean EYEGHE NDONG, le candidat tonnerre, décida de mettre fin à ce désordre organisé en annonçant contre toute attente sa candidature comme tête de liste pour la mairie de Libreville. C’est dire que, c’est dans ce même type de contexte que Jack LANG, s’était senti obligé de demander à Martine AUBRY, le premier secrétaire du parti de jadis, de siffler la fin de la récréation.

Hélas, certains cadres récalcitrants, usant et abusant de pseudonymes sur la toile pour verser leurs derniers litres de bile, et en faveur du boycott pour tout, n’ont pas jugé bon de stopper leurs abus langagiers devenant de plus en plus indigestes malgré les premières décharges de la foudre troublante que Jean EYEGHE NDONG avait su faire peser sur leur tête car sa candidature ne cessait de susciter des adhésions et de l’admiration.

D’ailleurs, à ce jeu des pseudonymes sur Internet, Luc FERRY ne pensait pas si bien dire quand il affirmait que « l’anonymat qui sévit sur Internet permet toutes les horreurs ».

Comme pour saluer la fin de ce coma politique ou de ce cauchemar qui n’avait que trop duré, de nombreuses voix n’ont pas hésité à clamer ouf de soulagement en présentant Jean EYEGHE NDONG comme étant un véritable politicien courageux, un homme d’Etat, un gabonais sage, un leader politique réaliste, un homme de convictions qui comprend que le monde politique est un monde d’affrontements et qu’il ne sert à rien de refaire les mêmes erreurs en appelant au boycott surtout que celui des législatives de 2011 ne semble émouvoir ni le peuple gabonais et encore moins la communauté internationale. Une manière de dire, arrêtons de vouloir sans cesse labourer la mer.

André MBA OBAME, qui fait partie des personnes les mieux renseignées du pays, a très vite compris que le silence pesant, ô combien de fois toléré voire supporté par les siens, qu’il fait régner depuis de nombreuses semaines voire de nombreux mois au sein du parti ne rassurait plus la majorité des cadres et même le bureau directoire de l’Union Nationale. Et de ce fait, ces derniers, disposant d’une grande responsabilité devant le peuple gabonais et devant l’histoire, et ne voulant plus donner l’impression trompeuse d’être la cinquième roue du carrosse de l’Union Nationale, ont décidé, légitiment, de stopper cet orphelinat imposé à leurs militants en poursuivant dignement le combat politique entamé. Surtout que ses différents sherpas, principaux supporters du boycott serré qui commençait même par les étrangler, n’ont su convaincre qu’une minuscule poigné de citoyens gabonais.

Puis, en plus de ce qui précède, il faudrait ajouter la volonté manifestée par Ali Bongo Ondimba d’échanger avec Jean EYEGHE NDONG. Quoi de plus illustratif en langage stratégique et  diplomatique pour montrer que le principal centre d’intérêt de l’opposition a changé de visage et de nom ?

Contre toute attente et en guise de réponse, André MBA OBAME fait paraître, le 09 septembre, son avis sur les problématiques liées à la biométrie et aux futures joutes électorales organisées dans notre pays. Sans doute aucun, le buzz est au rendez vous car ce dernier a su faire sien, mais involontairement du fait de sa convalescence, le conseil de Jacques PILHAN à François MITTERRAND qui disait : « La parole d’un chef doit toujours être rare pour susciter l’attention voire l’adhésion ». 

Mais hélas, cette sortie surprise fut de très courte durée car, le peuple gabonais démasqua assez rapidement l’escroquerie politique en cherchant la logique ou la cohérence dans cette attitude qui oppose très clairement la posture publique d’AMO et celle de ses inconditionnels partisans exprimée en public, et certainement mandaté par leur principal référent toujours aussi bien informé.

Autrement dit, le peuple gabonais consciencieux se posa la question de savoir : « Pourquoi AMO invite-t-il subitement les gens à se faire enrôler et presque à aller aux élections locales alors que ses plus fidèles lieutenants qui ne comptent plus leurs milliers de kilomètres de marche n’ont pas hésité à bourrer les oreilles de tous ceux qu’ils croisaient en leurs proposant le contraire de l’invitation de leur principale référence? »

Malhabilement sinon grossièrement, comme pour tenter de ressusciter un homme en état de décomposition qu’on a jadis violemment poignardé, ses mêmes sherpas d’AMO qui clamaient quelques fois par l’injure et l’agressivité par les monts, par les plaines et sur tous les réseaux sociaux disponibles, le NON absolu, se retrouvent aujourd’hui à soutenir la nécessité d’aller se faire enrôler et l’urgence de se préparer pour les futures élections locales. Allons y comprendre quelque chose.

Si un proverbe bien connu nous enseigne qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis, il est vivement souhaitable que ce changement de posture soit fait de manière sincère au risque de pourrir le travail entamé par ceux qui savent apprécier objectivement les nouvelles donnes politiques en présence.

Par ce revirement à très grande vitesse, on peut affirmer sans le moindre risque de nous tromper qu’André MBA OBAME vient de se sauver d’un isolement politique qui lui aurait été fatal s’il avait persisté dans la stratégie du boycott étranglé via le ballon d’essai qui fut lancé par ses inconditionnels thuriféraires.

C’est pourquoi, comme pour revivre une forme d’appel des braves de Louis AGONDJO OKAWE, après autant de dégâts causés, une réunion stratégique par le bureau de l’Union Nationale. Nul doute que les échanges ne tourneront plus autour de la nécessité d’aller se faire enrôler ou de participer aux prochaines échéances électorales car cela semble définitivement acquis mais bel et bien autour de la reconstruction du parti et l’élaboration des stratégies en vue de la victoire en novembre prochain. A ce stade de la compétition, il est évident que se sont les vainqueurs, désormais en position de force qui dirigeront les travaux et donneront le las sur les questions stratégiques qui touchent le parti. Le rapport de force ayant plus que jamais changé d’épaule.

Si André MBA OBAME en quête constant voire permanent d’un leadership au sein de l’Union Nationale et auprès de l’opinion publique nationale a pu se sauver momentanément d’une fin politique brutale en désavouant publiquement ses lieutenants en mission commandée pour le boycott étranglé du processus d’enrôlement et de la participation aux élections locales à venir, il est clair qu’il les a fortement affaiblis alors que ce sont qu’à même ces derniers qui, du fait de sa convalescence, maintenaient encore la vivacité de sa flamme politique.

C’est dire que, si Zacharie MYBOTO et Jean EYEGHE NDONG, continuent de jouer la carte de l’unité, du rassemblement, de l’apaisement et viennent même à remporter les élections à venir, on s’acheminera royalement vers la véritable fin politique d’André MBA OBAME car il aura lui-même sacrifié sa première et principale garde rapprochée.

En plus, son absence immédiate sur le terrain  n’est pas en reste dans cette course vers sa déchéance politique. Ce qui ne serait pas un triste événement pour le pouvoir en place qui ne se priverait certainement pas de cette aubaine servie sur un plateau en or avec autour des diamants pour se débarrasser de cette très grosse épine politique qui faisait pourrir le pied de l’émergence depuis quatre ans maintenant.


Par Télesphore OBAME NGOMO 

 





mardi 3 septembre 2013

Le deuxième coup de tonnerre de Jean EYEGHE NDONG

Le deuxième coup de tonnerre de Jean Eyeghe Ndong

Ce n’est ni en 1997, lorsqu’il fut nommé secrétaire d’Etat, ni en 2002 lorsqu’il occupa le poste de ministre délégué aux finances et encore moins en janvier 2006 quand il épousa la fonction de premier ministre que le peuple gabonais découvrit qui était réellement Jean EYEGHE NDONG. Mais, c’est bel et bien au moment de la lecture de l’oraison funèbre qu’il rendit à celui qu’un grand nombre de personnes continue de considérer comme son mentor politique, « Omar BONGO ONDIMBA ».

Lors des derniers hommages de la République au deuxième président du Gabon, les Gabonaises et les Gabonais, ainsi que le monde entier s’invitant n’entendaient pas le discours de celui qui fut le dernier premier ministre du successeur de Léon MBA MINKO mais, Jean EYEGHE NDONG, un homme dont la chaleur de l’émotion avait convoqué dans ses mots, la foi, le courage et une très grande sagesse.

C’est dans  un style chargé de figures de style comme le Christ Jésus savait aisément le faire que Jean EYEGHE NDONG, comme un bon disciple discipliné, à la recherche de plus d’humanité et de valeurs humaines et morales, étala son ancrage dans les convictions qui devraient s’imposer en tout temps chez les femmes et les hommes qui entendent entrer dans l’Histoire du Gabon.

C’est ainsi qu’il gagna le respect et l’estime de nombreuses hautes personnalités venues des quatre coins du monde. Et de l’appellation Jean EYEGHE NDONG plus distingué, on passa à « Nsa Fé », ce surnom populaire répété affectueusement par des milliers de gabonais qui le prirent en sympathie.

Dès cet instant, Jean EYEGHE NDONG, par son objectivité dans la lecture de la situation, cette qualité qui donne une représentation fidèle de la chose observée, se couvrit du manteau de l’homme juste qui voudrait que se soit ce qui fit conforme à la réalité, sans excès ni défaut qui primât. C’est pourquoi, sans langue de bois, il servit au peuple gabonais un discours sincère qui consolida leur complicité sans cesse croissante.

Dans le contexte actuel, avec les situations politiques et sociales inédites observées dans notre pays, l’esprit de Roboam semble être au rendez vous. Effectivement, ce ne sont plus les failles de gestion d’Omar BONGO ONDIMBA que nous décriions hier, et à juste titre, que nous observons aujourd’hui, mais les cratères orchestrés par cette poignée d’arrivistes qui empoisonne chaque jour la vie des Gabonais à un tel point que la majorité des Gabonais préfère se consoler momentanément avec le proverbe disant : « on sait qui on perd, mais on ne sait pas qui on gagne ».

Cette conclusion réaliste et objective semble être partagée par ceux qui, en 2009, au premier plan, ont contribué peut être pas à la victoire présidentielle au sens premier du terme mais à l’effet psychologique du chiffre et des mises en scène indispensables pour justifier l’ascension au pouvoir qui règne dans notre pays.

Si l’histoire semble avoir donné raison à Jean EYEGHE NDONG d’avoir utilisé l’image de Roboam pour prédire un futur de plus en plus sombre, il est de plus en plus évident que l’épisode de l’histoire politique de la France semble entrer dans le même état de fait.

En effet, en novembre 1976, comme Jacques Chirac, ancien premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing, et contre toute attente, Jean EYEGHE NDONG décide de présenter sa candidature à la mairie de la plus grande ville du pays en étant tête de liste de tous ceux qui entendent mener le même combat.

Si dans cette comparaison, Jacques CHIRAC semble avoir une « avance superficielle » sur Jean EYEGHE NDONG, du fait de son OPA réussie sur l’UDR, le parti gaulliste dans lequel il est considéré comme un traître pour avoir savonné la planche à CHABAN DELMAS face à Giscard d’Estaing, Jean EYEGHE NDONG lui, membre de l’Union Nationale, parti dissout, pour des questions de pragmatisme stratégique n’entend pas rester sans parti. Aussi, le concept rassembleur « Mon parti, c’est Libreville » vient gommer cet enfermement partisan habituel qui n’aide pas toujours à l’unité, à la fraternité et à la solidarité envers tous, ce dont les Gabonais dans leur grande majorité ont pourtant réellement besoin.

Des radicaux de l’opposition version Union Nationale, pourtant d’une intelligence remarquable, aux mousquetaires de la majorité, la candidature de Jean EYEGHE NDONG semble très sérieusement déranger car elle déstabilise les positions jusqu’auboutistes ou les projections faites dans les différents états major politiques.

Pendant que certains membres de l’Union Nationale se lancent dans une croisade pour le boycott de l’enrôlement puis des élections locales à venir, côté pouvoir, c’est une vieille peau de banane complètement pourrie et noircie, à peine glissante, qui est posée malhabilement sur le passage de « Nsa Fé » dont la candidature est majoritairement applaudie par tous ceux, à l’extérieur comme à l’intérieur du Gabon, avaient déjà cru en ses aptitudes de visionnaire.

Pensant créer une once de doute au sein de l’opinion publique sur une « éventuelle rencontre », aux allures d’arrangement de derrière la cuisine, entre le président de la République et l’ancien premier ministre, le COCOM suivi du porte parole de la présidence de la République, évoquèrent puis confirmèrent qu’il eût un échange entre les deux hommes qui ne s’étaient plus parlés depuis 2009.

Un véritable pétard mouillé qui s’est soldé par un échec monstrueux car, c’est plutôt le COCOM qui s’en est trouvé discréditer. Personne ne comprit comment et pourquoi les services de communication dont l’efficacité a profondément et publiquement été remise en cause  par le chef de l’Etat se soit lancé dans un tel exercice politicien périlleux gagnant au passage le surnom de « distributeur de poison verbal ». Quant à Alain Claude Bilié Bi Nzé, avec son inflation de contre vérités, il confirma son statut de porte flingue du pouvoir et se ramassa le surnom de « Cheval de Troie du bord de mer», en référence à ce virus informatique, teigneux et dangereux.

Quoi de plus normal que les Gabonais puissent se parler au-delà des désaccords politiques profonds ? Pourquoi vouloir utiliser un fait banal dans l’esprit des véritables républicains ou démocrates pour en faire l’œuvre d’une manœuvre politicienne ou l’action d’une quelconque trahison quand la majorité des Gabonais sait parfaitement que si Jean EYEGHE NDONG était un opportuniste, il n’aurait jamais tenu le discours sinon les mots entendus lors de la lecture de son oraison funèbre à Omar BONGO ONDIMBA ?

Faire allégeance aux différents mécanismes du système en place à ce moment précis de l’histoire de notre pays lui aurait certainement garanti son maintien au poste de premier ministre.
Le peuple n’est plus dupe et les mesquineries politiciennes de ce genre qui dénotent du réel niveau des nouveaux stratèges au sommet de l’Etat ne peuvent plus convaincre personne, pas même les auteurs de cette forfaiture, morte née.

En s’aventurant dans une telle stratégie souffrant de petitesse, c’est finalement le candidat Jean EYEGHE NDONG qui s’en sort hautement grandi car aux yeux du peuple, il est ressenti comme une fébrilité voire une fragilité du pouvoir surtout que le concerné, tel un sage averti, devant ce sujet ridicule, prend à chaque fois de la hauteur en y répondant soit par le rire, soit par le silence. Une manière de convoquer les mots de Laurent FABIUS sur l’affaire DSK lorsqu’il disait aux journalistes : « vous ne m’entraînerez pas sur ce terrain ».

Qu’à cela ne tienne, et même si le peuple gabonais venait à épouser l’hypothèse selon laquelle l’ancien premier ministre aurait eu un dialogue avec le président de la République, qui du COCOM ou de Bilié Bi Nzé pourraient nous dire quel pays au monde se serait construit sur les braises de la haine de l’autre?

A cet effet, la candidature de Jean EYEGHE NDONG reste donc à être appréciée à plusieurs niveaux.

Tout d’abord, il y a la paralysie généralisée du pays qui s’est manifestée par le contenu du discours du 16 août 2013 du chef de l’Etat à la Nation, son interview devant la presse nationale le 17 du même mois et « le débat » télévisé regroupant les membres du gouvernement sans le premier ministre et les membres du cabinet présidentiel sans Maixent ACCROMBESSI qui régente pourtant tout dans le pays. La teneur globale de ses sorties médiatiques impréparées a montré que le concept de « l’émergence du Gabon » semblait avoir pris du plomb dans les ailes car le proverbe nous enseigne que « les choses qui se conçoivent bien s’énoncent clairement et les mots pour le dire viennent aisément ». Ce qui ne fut point le cas.

Puis, on peut ajouter à cette motivation légitime et justifiée, le fait que Libreville soit devenue une poubelle géante à ciel ouvert à un tel point que les poubelles de tel ou tel rond point soient devenues les lieux de référence ou de repère. A cela on peut ajouter la gestion opaque, archaïque et ringarde orchestrée par l’équipe municipale sortante dirigée par Jean François TOUTOUME EMANE qui n’offre aucune marge de manœuvre à la majorité pour défendre son bilan.

Ensuite, il y a cette théorie de Pierre JUILLET et de Marie France GARAUD qui disaient à Jacques CHIRAC : « un leader politique qui ne se présente pas à une élection importante n’en est pas un car il n’existe pas». Et dans le cadre du Gabon, il était fondamental de tirer les conclusions de la stratégie du boycott des élections législatives de 2011 et le refus de donner le mot d’ordre de novembre 2012.

Autrement dit, si les événements de la vie avaient su affranchir Jean EYEGHE NDONG de la tutelle d’Omar BONGO ONDIMBA, les nouvelles donnes du contexte politique nationale et internationale, surtout français, invitaient l’homme politique Jean EYEGHE NDONG à s’éloigner des positions radicales sans lendemain et qui ne reposaient sur aucune stratégie cohérente sinon sur une mystification permanente chargée de la nostalgie des ères de grandes gloires passées.

Enfin, il y a également cette lecture permanente de l’histoire de notre pays que nul ne  peut nier et qui prouve que la France reste un bel outil politique que les Gabonais peuvent aisément utiliser au gré de leurs intérêts. Qui sauva Léon MBA MINKO déchu par les militaires gabonais en 1964? La France de Charles de Gaulle. Qui sauva le fauteuil présidentiel d’Omar BONGO en 1990 quand la rue décida de le déloger du palais présidentiel? La France de François MITTERRAND. Lequel de nos partenaires joua un rôle déterminant dans la transition politique de 2009 que connut notre pays ? La France de Nicolas SARKOZY.

Par conséquent, avec cette élection à venir qui pourrait être un alibi légitime et crédible en cas de mauvais déroulement pour justifier la colère de la rue gabonaise et l’action responsable des chantres de la démocratie dans le monde au Gabon, le pouvoir en place oserait-il prendre le haut risque d’entériner l’une des principales causes de trouble en Afrique : les élections contestées ? D’autant plus qu’il n’est plus un secret pour personne que les déceptions, et dans certains cas le divorce, entre l’exécutif gabonais et les réseaux stratégiques occidentaux sont réelles. Puis, qu’entre le nouveau pouvoir français et les tenants du pouvoir au Gabon, le départ en vacance ensemble n’est pas à prévoir pour demain ? 

Dans cette course électorale, Ali BONGO et la majorité jouent très gros. C’est dire qu’au moindre faux pas, la fatalité s’invitera à la grande réjouissance de tous les déçus et humiliés de l’action du chef de l’Etat depuis 2009. Autrement dit, Jean EYEGHE NDONG, comme de nombreux analystes pointilleux de la vie politique et sociale de notre pays, a bien pris la mesure des enjeux surtout que la crise malienne qui occupait la France et préoccupaient les occidentaux est terminée après l’épisode clair des positions fermes de la France dans le  cas BOZIZE  en Centrafrique et les premières libérations de la crise ivoirienne.

Ce qui reviendra à dire que, la décharge électrique suscitée par la déclaration de candidature de Jean EYEGHE NDONG à la mairie de Libreville a réveillé la nostalgie du premier tonnerre entendu en juin 2009 lors des obsèques d’Omar BONGO ONDIMBA. En d’autres mots, cette annonce de « Nsa Fé », le fils de Libreville, a contribué à braquer de nombreuses attentions médiatiques sur lui. Certaines avec des projecteurs bienveillants et d’autres avec des regards ténébreux de hiboux.  

Par Télesphore OBAME NGOMO



samedi 31 août 2013

Le week end de Bilié Bi Nzé

Alain Claude bilié Bi Nzé récidive dans l’agression publique

Si l’injure publique faite à la presse nationale, le 18 août 2013, n’était pas une nouvelle œuvre grotesque du génie intellectuel du porte parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilié Bi Nzé, il est plus qu’évident que cet acte scandaleux n’aurait pas suscité autant d’indignation que d’écoulement d’encre quasiment en passe de dépasser le nombre de litres d’eau coulant sous le pont de Kango. 

En effet, en traitant publiquement la presse nationale de « fabricant de gabono pessimiste » et en tardant inutilement de présenter ses excuses publiques comme l’exigent les codes de bonne conduite infestant les gens de bonne moralité, Alain Claude Bilié Bi Nzé vient encore une fois de plus de démontrer la pertinence de deux proverbes qui stipulent « qu’à beau  chasser le naturel, il revient au galop » ou encore « la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a ».

Autrement dit, auteur et acteur d’un passé universitaire siégeant dans l’immoralité pour avoir été accusé d’avoir fait revêtir sa tenue d’Adam, Daniel ONA ONDO, le recteur de l’université Omar Bongo de cette époque, avec force et devant un public habillé, Bilié Bi Nzé vient encore de s’investir dans l’art de l’agressivité en utilisant abusivement son droit à la liberté d’expression pour injurier et humilier la presse nationale en lui collant un profil puant,  non seulement qui fait entorse à la liberté d’expression, mais également qui décapite l’honneur des journalistes gabonais voire de toute la profession.

Le motif de cette injure publique injustifiée résiderait dans le fait que les salles de rédaction gabonaise ne s’adonneraient pas ou refuseraient de s’investir dans une propagande insolente des actions ridicules et méprisables entreprises par la légion étrangère qui tente de réinventer le concept de l’émergence quand bien même ses mécanismes de réalisations techniques voire idéologiques semblent pourtant clairs et mondialement connus.

Selon la version officielle connue par le public gabonais et les millions d’étrangers non étranges intéressés par les problématiques liées au Gabon, il n’est plus un secret pour ce beau monde que « La Griffe de Cotonou », « Le Douk Douk mal aiguisé », « Le Gri Gri de la Griffe venu d’Abomey », « Le brouillard du scribouillard corrompu de Mogadiscio », seraient des journaux proche de l’institution dans laquelle exerce cet ancien ministre condamné pour avoir commis un acte peu recommandable et qui serait par ailleurs, l’actuel porte parole de la présidence de la République.

N’est ce pas déjà assez suffisant pour influencer l’opinion publique sur les réalisations dites « émergentes » ? Ces journaux précités qui seraient sous l’emprise de Raspoutine le pôpô, et que personne ne s’aventure à consulter ou à acheter, au regard de leur qualité et de leur degré de  fiabilité, ne sont ils pas déjà suffisamment nombreux pour créer « le gabono optimisme » dont a besoin Alain Claude Bilié Bi Nzé pour prouver à Ali Bongo Ondimba qu’il travaille ou pour combattre ce qu’il nomme le « gabono pessimisme » ?

Pourquoi Alain Claude Bilié Bi Nzé, qui a pourtant été membre de l’opposition, jusqu’à un passé très récent, et plus qu’un étudiant anarchiste, dans un passé peu lointain, s’est-il senti qualifier pour s’autoriser une telle indélicatesse langagière ? Suffirait-il d’exceller dans la transhumance politique permanente comme le fait aisément son modèle originel et original, Paul MBA ABESSOLO, pour s’offrir la légitimité d’injurier publiquement ceux qui ne penseraient « plus » comme eux ?

Dans cette course inexplicable vers l’incertain, Alain Claude Bilié Bi Nzé ferait mieux de commencer par formater aux mécanismes du « gabono optimiste » cette presse aux ordres de ses nouveaux maîtres venus d’Abomey et de Mogadiscio. Car, il est quand même étonnant, et nul besoin d’avoir un diplôme particulier de psychologie pour le comprendre, que cette presse dite proche du pouvoir soit beaucoup plus incisive avec les gens au pouvoir que la presse taxée de « fabricant de gabono pessimiste ». Ne dit on pas qu’il est toujours bon de commencer par balayer la saleté entassée devant sa porte avant de vouloir critiquer la propriété propre du voisin ?

De plus, dans le même état d’esprit, on continue de se demander, comment Alain Claude Bilié Bi Nzé, pourtant ancien directeur de la communication dans la plus grande municipalité du pays, peut-il s’interroger durant 8 secondes quand des journalistes préfèreraient parler des trains qui seraient en retard en lieu et place des trains qui arriveraient à l’heure ?

En effet, cette interrogation à l’allure banale est à prendre très au sérieux car, elle dénote un état d’esprit qui semble justifier la situation dramatique du Gabon et la psychologie de certains de ses dirigeants qui trouvent normal que l’on abordât de la même manière les choses jugées anormales et celles appréhendées comme étant banales. En d’autres mots, la presse nationale devrait apprécier « journalistiquement » parlant de la même manière, le malade mentale qui marche sans vêtement dans la ville et celui qui en a. Devrions nous comprendre par là, l’état d’esprit qui avait prévalu lorsqu’il s’est agi de déshabiller Daniel ONA ONDO devant une foule immense ? Devrions nous considérer cet acte comme tellement normal qu’en parler deviendrait même anormal sinon immoral ?

NON, Monsieur Bilié Bi Nzé, dans le monde de la presse, il existe ce qu’on appelle des « agenda setting » déterminés par les médias eux-mêmes. C'est-à-dire, ce sont les médias qui établissent l’ordre du jour de l’actualité. Ils ont un rôle de tri, de  sélection et de hiérarchisation des informations. Ils déterminent les enjeux des thèmes à aborder et disent ce qui est important dans la société : de quoi il faut s’occuper en priorité. Ce que la presse libre fait et continuera de faire malgré vos petites phrases toutes faites et très souvent chargées d’une bonne dose de ridicule.

Enfin, il est important de rappeler au porte parole de la présidence de la République cette citation de l’aguidi boy de Tsamba Magotsi, le nommé Louis Gaston MAYILA qui disait : « Avant d’analyser les conséquences d’une situation, il serait quand même opportun et intelligent de commencer par regarder profondément ses causes ». En d’autres mots, avant qu’Alain Claude Bilié Bi Nzé ne tente de s’aventurer avec agressivité sur l’état du journalisme au Gabon, il ferait mieux de se poser les questions de savoir : les informations délivrées par les journalistes sur les manquements de l’émergence d’Accrombessi sont elles vraies ou fausses ? Les problèmes ou préoccupations diverses et variées qu’ils soulèvent, sont ils réels ou imaginaires ? Pourquoi après avoir énoncé publiquement sa vérité mensongère sur l’œuvre des salles de rédaction de la presse nationale qu’il invite quand même toutes les semaines à ses points de presse hebdomadaire, Bilié Bi Nzé ne pose pas ensuite le problème de l’utilité du COCOM ?

Que monsieur Bilié Bi Nzé sache que la presse ne peut pas servir de fou du roi. Si son rôle à lui est de redoubler d’ingéniosité dans le brassage d’air inutile, la presse libre et indépendante par contre a un rôle très différent à jouer et cela semble être principalement la ventilation de l’information qui touche le quotidien des Gabonais. Et non la bonification ou la lubrification des manœuvres et petites œuvres des aux hommes politiques. Alors, hélas, s’il y a plus d’informations alarmantes à servir que les maigres réalisations boiteuses pensées par Maixent Accrombessi qui étrangement régente tout dans notre pays mais se sent à chaque fois incapable de venir expliquer ou rendre des comptes au peuple.

Pourquoi à chaque fois, alors que l’occasion est donnée au pouvoir pour créer « des gabono optimistes », le peuple semble être condamné à écouter les élucubrations d’un enfant qui n’a même pas fini sa deuxième année université et qui passe son temps si ce n’est pas à réciter de manières brutes et décousues quelques théories économiques ou managériales rapidement couchée sur une feuille de papier volante, c’est le bilan sinon le procès de gestion d’Omar BONGO qu’il vient toujours faire avec une pointe d’arrogance et d’irrespect sans pareille. Faudrait-il peut être qu’on rappelât à Liban Souleymane que c’est grâce à feu Omar Bongo Ondimba qu’il a pu vivre dans un pays en paix et stable quand le sien était embourbé dans la guerre et une famine indescriptible.

Omar Bongo Ondimba, quelque soit ses tares de gouvernance, ne peut être traité ainsi par des gens qu’il a fabriqué, nourri, blanchi et sorti de la misère. D’ailleurs, qu’en pense Alex Bongo Ondimba ou encore Frédéric Bongo Ondimba pour ne citer que ces deux fils d’Omar encore dans les bonnes grâces du pouvoir quand leur père est publiquement et régulièrement humilié par des gens qui se disent aujourd’hui « nouveaux princes du Gabon » ? La dignité comme l’honneur d’un homme n’ont pas de prix. Acceptez que la mémoire de son père soit bafouée pour quelques privilèges demeure la pire des humiliations qu’on puisse faire avaler à sa descendance.

Ensuite, il convient d’abord pour le porte parole de la présidence de la République de prendre conscience que la communication, même politique, reste un métier respectable à respecter. Et que, comme le disait le philosophe et homme politique irlandais Edmond BURKE : « les médias sont le quatrième pouvoir ». Autrement dit, en plus des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, les médias sont désormais le quatrième pied de la démocratie. Par conséquent, ils n’ont pas besoin d’un juge ou d’un régulateur dénommé Bilié Bi Nzé dont l’histoire est quand même peu enviable. Et pourtant Michel Rocard déclarait au monde entier : « il faut se méfier du pouvoir médiatique car il est le seul pouvoir qui soit sans aucun contre-pouvoir et sur lequel rien ne puisse quoi que se soit ».  

C’est dire que le pouvoir des médias tient les autres en son pouvoir et prendre le haut risque de s’en prendre à la presse nationale avec autant de désinvolture est  quand même une aventure aux conséquences aussi dramatiques qu’une bonne gorgée de cyanure. Alain Claude Bilié Bi Nzé devrait faire l’effort de prendre de la hauteur, même si nous savons que ce sera un exercice plus difficile à faire qu’imaginer une visite de François Hollande au Gabon, en s’excusant pour cette injure injustifiée à la presse nationale.

Par Télesphore OBAME NGOMO 

Que l'auteur de "l'université d'été" au Gabon en pleine saison sèche se prépare à ingurgiter son ridicule insultant, certainement soutenu par Alain Claude Bilié Bi Nzé qui considérerait peut être que cette manière de mettre en scène le chef de l'Etat ou de communiquer sur ses activités participerait à créer "le gabono optimiste". Finalement il ne semble pas y avoir un pour sauver l'autre dans ce train à l'heure.  






mardi 27 août 2013

La semaine d'Alain Claude Bilié Bi Nzé

Alain Claude Bilié Bi Nzé ou l’art du verbiage dégoulinant et dégoûtant

Comme pour vouloir masquer ou rattraper la gêne généralisée qu’ont pu susciter le discours décousu de la réalité du 16 août 2013 prononcé par le chef de l’Etat à la nation et l’interview télévisée que ce dernier a accordé le lendemain à la presse nationale, tous deux indiscutablement mal préparés par les services de communication de la présidence de la République, Alain Claude Bilié Bi Nzé, le porte parole cette institution précitée, s’est encore cru le droit sinon le culot et ce, malgré les évidences plus que frappantes de l’incompétence indécente du COCOM, de ramener sa fraise en venant vomir devant les citoyens gabonais sa science surabondée d’injures et de petites phrases préfabriquées étrangement plus valorisantes qu’un bon parcours universitaire respectable et bien enrichi.

En effet, Alain Claude Bilié Bi Nzé, l’ancien porte parole de Paul Mba Abessolo qui avait rallié en amenant avec lui, armes et bagages, la candidature d’André Mba Obame lors de la présidentielle anticipée de 2009, n’a pas manqué de toupet en s’autorisant une fois de plus un comportement immoral en injuriant publiquement la presse gabonaise qu’il qualifia toute honte bue de « fabricant de gabono pessimiste».

Autrement dit, si le peuple gabonais dans sa grande majorité et dans une mesure exagérée les potentiels investisseurs qui traînent encore le pas n’adhèrent pas ou ne croient toujours pas au projet du « Gabon émergent à l’orée 2025 » proposé par Ali Bongo Ondimba, c’est tout simplement du fait de la presse nationale non consommatrice d’aguidi et de tous ces patriotes qui n’hésitent pas à dire NON à l’hégémonie, aux prestidigitations malveillantes et aux incantations intellectuelles des étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires en tête desquels Raspoutine le pôpô qui squattent abusivement les hautes sphères de notre pays depuis près de quatre ans maintenant.

Pour le peuple gabonais comme pour la presse non aux ordres de la propagande avilissante conçue par le génie de la légion étrangère, si les propos d’Alain Claude Bilié Bi Nzé, dont la simple présence au poste occupé actuellement est déjà une entorse à la morale ou au sens de l’exemplarité, ont choqué plus d’un, c’est tout simplement parce que, avec de telles réflexions injurieuses, nul homme sensé ou vertueux ne peut appréhender l’avenir de notre pays  avec confiance, tel que nous le suggérait Ali Bongo Ondimba en 2009.

Aussi, on ne peut que poser la question à Alain Claude Bilié Bi Nzé de savoir : à quoi sert le COCOM, cet organe sous le contrôle de Liban Souleymane sensé réguler la communication de la présidence de la République et celle du gouvernement ? D’où sortent encore toutes ces carences en communication quand on connaît le nombre de cabinets étrangers qui y exercent et qui sont chèrement payés avec l’argent du contribuable? Faire des audits ou convoquer des expertises pour apprécier un chantier bancal ou analyser la problématique des fêtes dites tournantes demeure une chose louable, mais qu’en sera t-il des centaines de millions de nos francs qui sortent des caisses de l’Etat pour financer des projets ou des plans de communication de la présidence de la République ou du gouvernement sans résultat probant aux dires publics du Chef de l’Etat lui même? 

Effectivement, au regard de cette situation dramatique pour la communication d’un pays qui se veut émergent et de la légèreté des propos atteints de folie tenus par Alain Claude Bilié Bi Nzé, on ne peut que valider la maxime disant : « la critique est aisée mais l’art difficile ». En d’autres termes, injurier la presse nationale en la traitant de « fabricant de gabono pessimiste » est très facile pour celui dont le passé à l’université Omar Bongo n’est pas des plus enviable. Or, ce qui est encore plus surprenant dans ce septennat d’embrouillamini, c’est que c’est le même Bilié Bi Nzé qui ne se prive pas de la présence de cette même presse qu’il juge incompétente et nocive pour assister à ses points de presse hebdomadaire, il y a lieu de se demander, quelle est la mission secrète ou stratégique, inavouée parce que inavouable pour l’instant, que s’est offert Alain Claude Bilié Bi Nzé, l’ancien supporter d’AMO, aux côtés d’Ali Bongo Ondimba?

Cette question est d’autant plus légitime quand il n’est plus un secret pour les habitués des salons feutrés de Paris que les teams Hollande et Sarkozy ne tiennent aucun discours ambiguë sur l’actuel pouvoir gabonais et qu’en 2016, deux slogans pourront très sérieusement mettre à mal la candidature d’Ali Bongo à sa propre succession: 50 ans des Bongo Ondimba à la tête du Gabon, c’est trop ou encore le Gabon aux gabonais d’abord.

De plus, il est important de rappeler que si les victoires ou les succès ne cherchent quasiment jamais de paternité, il est de coutume chez des gens de mauvaise  foi ou fortement chargées de vices de très vite entreprendre de refiler le vilaine bébé à autrui. Et c’est ce que vient de tenter de faire Alain Claude Bilié Bi Nzé en injuriant la presse nationale de manière malhabile face à l’échec indigeste de la communication du Président de la République qui injecte pourtant des sommes colossales dans ce domaine. Ce qui revient à se demander si la ringardise ou l’inexistence de la communication des actions de l’émergence à la gabonaise ne serait pas simplement à l’image des réalités visibles ou invisibles par le commun des Gabonais?

En d’autres mots, est ce que les annonces faites sur le Gabon émergent n’aurait pas subi une trop grande overdose de prétention à tel point que les réalisations souvent pompeusement annoncées et gracieusement budgétisées ne sont pas toujours suivies d’effets concrets ?  Ou encore, le problème de la communication du projet « Gabon émergent » ne serait il pas tout simplement victime de l’incompétence des profils engagés pour la tâche?

De ces possibilités précitées, comment peut-on vouloir susciter des adhésions ou réaliser un aussi important projet que celui de faire du Gabon un pays émergent si ses concepteurs et metteurs en œuvre n’ont même pas d’abord pensé à la communication et ses ascendants qui demeurent primordialement la base du succès de tout projet ? Rien que cette faille de taille ne vient elle pas déjà remettre en cause toute la crédibilité sinon même la faisabilité d’une aussi légitime ambition?

Enfin, sur les secondes victimes des agressions verbales insupportables d’Alain Claude Bilié Bi Nzé constituées par cette majorité de gabonais qui ne peuvent pas prendre au sérieux un projet aussi croustillant piloté par des gens de son acabit, n’a-t-il jamais entendu parler de l’opposition publicitaire, cette pratique politique fortement répandue dans les grandes démocraties qui a pour objectif de faire opposition dans le but primordial d’embarrasser son adversaire, en l’occurrence Ali Bongo Ondimba et son projet « Gabon émergent » pour ce qui est de la politique au Gabon ? 

Au-delà du karcher moralisateur légitime et justifié passé sur le maquillage injurieux et tendancieux d’Alain Claude Bilié Bi Nzé, dont on a connu la communication vampirisée et mystificatrice en tant qu’ancien directeur de ce domaine à la mairie de Libreville, il y a l’urgence de dire que le contexte actuel de notre pays ne nécessite pas qu’on puisse joyeusement et en toute impunité inventer des mensonges nauséabonds.

Le métier de communicant, comme le firent Jacques Pilhan, Gérard Colé, Claude Chirac, Jacques Séguéla ou Henri Guaino aux côtés de nombreux présidents français ne s’improvise pas. D’ailleurs, le président de la République lui-même l’a reconnu lors de son interview du 17 août 2013 quand il s’est agi d’aborder la problématique des gestionnaires des hôpitaux de notre pays. Autrement dit, quiconque n’a pas fait d’études pour être chirurgien ne peut prétendre à exercer dans ce domaine assez complexe. Il en est de même pour le métier d’expert comptable par exemple. Et nous de plagier en disant, après avoir suivi des enseignements pour devenir instituteur ou n’avoir même pas été capable de finir sa deuxième année d’université ne donne aucun visa à ceux qui aujourd’hui occupent indûment la place de vrais professionnels de la communication aux côtés du président de la République ou des membres du gouvernement.

Par conséquent, c’est parce que cette réalité ne demande pas à être passé par Harvard comme le fait actuellement le jeune Omar Denis Bongo Ondimba que Monsieur Bilié Bi Nzé peut aisément comprendre que, tant qu’on comptabilisera  ces innombrables erreurs de  casting destinées à la gestion de la chose publique à tous les niveaux y compris dans le domaine de la communication présidentielle et gouvernementale, il y aura toujours et peut être en version encore plus destructrice avec les temps qui courent, une course vers la ridiculisation des diverses actions qui seront menées dans le cadre du Gabon émergent.

De ce fait, il convient de prendre conscience que la fonction présidentielle ou ministérielle n’est pas un chemin de roses. Il ne suffit pas à un porte parole d’inonder les plateaux de télévision ou de radio avec de petites déclarations dégoulinantes de bêtises bien tournées qu’il parviendrait à faire adhérer le peuple à un quelconque projet. Surtout quand on sait que la majorité des Gabonais attendent la plus modeste amélioration de leurs conditions de vie depuis de nombreuses années déjà. Donc, quand des scientifiques autoproclamés, qui au passage détestent les chiffres, tentent de leurs apprendre à labourer la mer, vous conviendrez avec ce bas peuple que le scepticisme ou le doute permanent reste de rigueur.

En d’autres mots, pendant que le niveau de vie de la majorité des Gabonais se dégrade de plus en plus, des courtisans inutiles et nuisibles à Ali Bongo, qui a certainement sa part de responsabilité dans cet échec constaté de sa communication, devraient s’abstenir d’exiger au peuple meurtri d’avoir foi en un avenir incertain sinon totalement sombre. Comme l’aurait si bien dit Arnaud Montebourg : « Pendant que la voiture roule à tombeau ouvert vers un précipice, certains sont encore là à se demander comment se règle la climatisation ».

Qu’Alain Claude Bilié Bi Nzé comprenne qu’il ne sert à rien de toujours vouloir mettre la barre de l’émergence plus haute par un verbiage creux et dangereux sachant qu’il sera impossible de la sauter.


Par Télesphore OBAME NGOMO

jeudi 22 août 2013

Le Gabon est-il enfin indépendant? (2ème partie et fin)

En effet, il est inconcevable que Maixent ACCROMBESSI et ses quelques affidés étrangers étranges puissent parvenir à écraser, humilier, maltraiter, malmener, décider et régenter tout un pays, notre pays le Gabon, sans que toutes ces voix citées et celles oubliées ne soient capables de dire STOP, ca suffit. Est il encore possible que ces aînés qui ont pu occuper des fonctions prestigieuses dans ce pays puissent un temps soit peu se poser la simple question de savoir quel souvenir laisseront ils de leur passage dans la gestion de la chose publique? Ne voient ils pas assez les conséquences de cette situation où ce sont désormais des étrangers étranges qui orientent les choix stratégiques d’un pays, notre pays, qui ne manque pourtant pas de cadres compétents ?

Nous voici envahi dès 2014 non plus par une légère légion étrangère qui fait depuis quatre ans la pluie et le beau temps dans nos vies quotidiennes, mais par des hordes étrangères aux mœurs diverses et variées car, sans aucune concertation, sans aucun référendum, il a été décidé sans aucun doute par les bons soins de ces génies mal pensants et totalement inconnus sur leur propre terre d’origine que nos frontières seraient désormais des passoirs avec toutes les conséquences dramatiques envisageables aussi bien pour notre économie, notre politique intérieure, que pour la sécurité de nos familles. Quoi de plus talentueux comme mesure pour faire disparaître le Gabon, notre pays d’à peine un million d’habitants ? Comment et pourquoi vouloir s’ouvrir davantage au monde quand aucun intellectuel gabonais ne peut nous présenter ce qu’on pourrait nommer « l’identité gabonaise » ?

Les exemples des visionnaires en France et de la France que furent le général de Gaulle, Simone VEIL, Jacques FOCCART, Luc FERRY ne font ils pas suffisamment rêver au point de servir de modèles à suivre à tous ces compatriotes qui siègent encore sur des postes de décisions? Pourquoi notre pays depuis Georges DAMAS ALEKA, Léon MBA MINKO, Vincent de Paul GONDJOUT, Jean Hilaire AUBAME, Frédéric MEYO BIBANG, n’enregistre plus dans son histoire des noms de prestigieux citoyens gabonais qui l’auraient marqué par leurs actes républicains et responsables?

Que retenir de Georges RAWIRI, de Richard NGUEMA BEKALE, de Julien MPOHO EPIGAT, de Simon ESSIMENGANE, de Jean Félix MAMALEPO, de Léon AUGE, ces aînés qui ont pourtant occupé de très hautes responsabilités dans notre pays ? Est-ce à dire que le génie gabonais se trouverait emprisonné au point de ne pas être capable de produire des hommes pouvant servir de référence pour les jeunes générations désireuses de vertu et d’une véritable indépendance?

Est-ce à dire que ce silence traître et complice face aux basses besognes de la légion étrangère pourrait correspondre à cette phrase d’Omar BONGO ONDIMBA qui disait : « je peux faire d’un chien un ministre, et d’un ministre un chien » ? Autrement dit, que ceux qui ont dirigé ce pays sous Omar BONGO ne valaient rien en réalité sinon le simple « pouvoir nuageux et éphémère» que voulait bien leur offrir le défunt président ?

Nos aînés, qui n’attendent pourtant plus une quelconque nomination ou les moindres faveurs financières de l’Etat, sont-il si enchaînés par un manque de vertu au point qu’ils ne soient pas capables de surmonter leur égo, leurs différends et leur peur pour l’amour de la patrie et dire : Vous, étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires, libérez notre pays maintenant ?

Ne peuvent-ils pas comme le répétait si bien mon Bien Aimé Frère, Philippe SEGUIN, à la jeune génération de France : « Ayez l’orgueil du pauvre » ? Cet orgueil de celui qui n’a rien, de celui qui n’a pas autre chose à faire valoir dans la société que son mérite et qui garde jusqu’à son dernier jour dans son cœur le souvenir ineffaçable d’avoir commencé sa vie sans autre viatique que l’amour et les sacrifices de ceux qui l’ont élevé et qui lui ont appris à se tenir droit, à ne jamais accepter ce qu’il ne pouvait rendre.

N’avons-nous pas, nous aussi, jeunes générations gabonaises, le droit d’être libre, de travailler, de vivre de notre travail ? Le droit de vivre dans un Gabon qui tire sa fierté, son honneur de ne rien devoir à quiconque, dans un Gabon dans lequel s’incarne les plus hautes valeurs de la République. Cette République qui permettrait à celui qui n’a rien de devenir quelqu’un par son mérite et son talent ?

Un Gabon dans lequel le courant des Bâtisseurs qui émerge actuellement dans la majorité, à la suite des caciques, des rénovateurs et des appelistes entend jouer sa partition pour l’honneur de notre pays, pour le respect de la liberté et l’expansion des bonnes mœurs garant d’une vertu républicaine irréprochable. Un Gabon où l’ignorance superstitieuse viendrait à disparaître à jamais.  Car, il a été démontré moult fois que les ignorants étrangers étranges sont entêtés, irascibles et dangereux pour l’avenir de notre pays. Ils ont socialement et intellectuellement abaissé le peuple gabonais en le privant de ses droits, sachant fort bien que, même avec la constitution la plus libérale, un peuple ignorant reste  toujours esclave.

C’est pourquoi, ces étrangers étranges ignorants, ennemis du progrès, ont donc décidé, pour mieux dominer les Gabonaises et les Gabonais, de repousser toute lumière émanant de ce peuple qui tenterait d’empêcher leurs ténèbres de s’épaissir, de lutter contre leurs mensonges, contre le mal qu’ils opèrent quotidiennement, et contre toutes les pratiques démoniaques en cours dans notre pays symbolisées par ces crimes crapuleux encore appelés « crimes rituels ».

Enfin, ce courant politique de la majorité entend dénoncer la superstition qui reste la religion de ces ignorants, des âmes timorées en même temps qu’elle emprisonne le sommet de l’Etat. Est-il encore nécessaire de rappeler que la superstition avilie l’âme et qu’elle est l’un des plus grands ennemis du bonheur des peuples ?

 L’indépendance du Gabon passera par le développement de la théorie de la résilience et l’application des conseils d’Etienne de la BOETIE dont cet extrait révèle la substance.

 Et voici ce que disait déjà Etienne de la BOETIE au 16ème siècle : « Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.

Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre ».


En séjournant dans ce passage de la « Servitude volontaire » de la BOETIE, on y trouve un conseil instructif qui transcende les siècles et qui peut nous aider à mettre hors d’état de nuire la légion étrangère qui squatte abusivement les hautes sphères de notre pays. Ensuite, afin d’enraciner notre attachement à la liberté, on devrait ajouter à ce conseil salvateur, l’instauration de bonnes mœurs, de la vertu de Montesquieu afin de bâtir cette indépendance que nous avons trop souvent mise entre les  mains de nos bourreaux.

Notre pays le Gabon ne sera indépendant que lorsque chacun aura pris conscience du rôle qu’il peut jouer pour sa libération totale et définitive.

Par Télesphore OBAME NGOMO

Ps: Alain Claude Bilié Bi Nzé devra s'excuser publiquement d'avoir insulté la presse gabonaise. Son passif et son passé sont connus. Par conséquent, qu'il sache rester à sa place. L'excès de zèle n'a jamais payé. 

mardi 20 août 2013

Le Gabon est-il enfin indépendant? (1ère Partie)

Si la date du 17 août 1960 symbolise pour la « communauté internationale » l’accession du Gabon à « l’indépendance », malheureusement pour de nombreux « citoyens gabonais », issus de l’élite comme de la masse, il ne s’agit pas moins d’une belle farce de l’histoire des peuples dits colonisés. C’est pourquoi, une grande majorité des gabonais pourrait assez facilement se retrouver dans les propos  du célèbre discours du 05 février 1863 du premier Premier Ministre d’origine israélite de l’histoire britannique, Benjamin Disraeli, qui disait : « Les colonies ne cessent pas d’être des colonies parce qu’elles sont indépendantes ».  Tout y est dit, et Jacques FOCCART, sherpa inconditionnel du général de Gaulle de concevoir un système de fonctionnement « néocolonial avilissant» via la mise en place d’un réseau qui permettra à la France des réseaux mafieux, jusqu’à l’ère sarkosienne, de mieux maquiller les notions d’indépendance et de colonie.

Selon le dictionnaire Larousse en ligne, le terme « colonie » peut avoir plusieurs définitions.

Elle peut désigner un territoire occupé et administré par une puissance étrangère et dont il dépend sur le plan politique, économique et culturel. De ce fait, au regard de la place qu’occupe encore la France des réseaux mafieux dans notre pays, il convient d’affirmer sans la moindre hésitation que le Gabon est resté une colonie sous le joug des réseaux mafieux français.

En effet, sur le plan politique, on peut aisément rappeler que la France des réseaux étouffants et étranges a toujours eu son mot à dire toutes les fois où le Gabon a eu à connaître de profondes crises politiques. C’est alors qu’en 1964, quand le président Léon MBA fut renversé par des militaires gabonais accouplé à l’amour de la patrie, c’est la France du général de Gaulle sous les manouvres colonisatrices de Jacques FOCCART qui vola à son secours. En 1990, quand la rue en proie à un désir de changement de gouvernance décide de mettre Omar BONGO à la porte des commandes de l’Etat, c’est la France de François MITTERRAND sous l’action manipulatrice de Roland DUMAS qui vint jouer les pompiers. C’est encore en 1994, à Paris, que se sont tenus les fameux accords entre « la majorité » et « l’opposition » en vue d’apaiser les tensions explosives issues de l’élection présidentielle contestée de 1993. En 2009, selon diverses indiscrétions de plus en plus nombreuses, c’est la France de Nicolas SARKOZY sous les manigances obscures et nocturnes de Claude GUEANT et de Robert BOURGI que le pouvoir en place dénommé système Bongo Ondimba sera maintenu.

Néanmoins, si l’on s’en tient aux différents discours et aux invariables attitudes de François HOLLANDE vis-à-vis de l’actuel pouvoir politique gabonais, il est clair que Jean Pierre COT et Jean Marie BOCKEL pourront enfin célébrer « le véritable acte de décès » de la Francafrique qui ne sera plus une vaine déclaration placée par ci ou par là dans les insaisissables discours des chefs d’Etat français désireux de se donner bonne conscience au regard des situations dramatiques que vivent les populations africaines appartenant à l’ancienne métropole.

Par conséquent, comme avec François MITTERRAND qui contribua partiellement à l’avènement de la démocratie dans notre pays et dont François HOLLANDE fut un conseiller écouté, serait-on en marche vers le début d’une véritable indépendance politique symbolisée par le respect des principes démocratiques ? Qui vivra jusqu’en 2016 pourra le voir.

Cependant, l’on observe sur le plan économique que, même si la France des réseaux obscurs semble être en perte de vitesse dans de nombreux domaines du fait de l’apparition de nouveaux partenaires, toujours tout aussi étranges, il convient tout de même de rappeler qu’elle continue de se tailler la part du lion sur de nombreuses matières premières telle que le pétrole et le manganèse. Et ce, au détriment des ambitions de nombreux citoyens gabonais voulant s’investir dans le monde des affaires.

Les nouveaux partenaires précités, communément appelés « la légion étrangère », ne sont en réalité qu’un syndicat de prédateurs « mystico- fétichistes affairistes de trottoirs » qui tentent de s’imposer au Gabon. Autrement dit, les étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires qui infestent les bureaux et les couloirs du palais présidentiel passant ainsi leur temps à s’offrir des marchés entre copains-copains venus d’ailleurs ou ils préfèrent octroyer de minables et maigres faveurs à cette espèce de gabonais répugnante faute de morale, de patriotisme et de dignité.

Ces nouveaux colons d’une couleur sombre et d’un vocabulaire chétif passent leur temps à violer sans le moindre graissage notre économie et nos finances publiques sous la barbe de tous ces dignitaires de notre pays, finalement sans aucune sagesse et sans le moindre amour pour la patrie, ainsi que devant tous ces anciens indéboulonnables directeurs généraux de l’ère Omar Bongo qui ne savent naviguer qu’entre la peur, la mystification, les intrigues et le manque de vertu.

Pauvre Gabon ! Et dire que ce pays pourtant trop enchaîné par des mœurs et des étrangers étranges a toujours accepté de tant donné à ces êtres particulièrement trop ingrats et égoïstes.

Sur le plan culturel, le peuple Gabonais ne peut nullement prétendre être indépendant. Déjà, au lieu d’inviter et d’inciter le peuple gabonais à s’accrocher aux véritables valeurs qui ont contribué à faire rayonner le continent noir dans sa singularité, c’est dans le folklore exhibitionniste, sexiste et déshumanisant que certains responsables ont pensé qu’ils pourraient préserver la culture de nos ancêtres et y faire ressortir la particularité gabonaise.

Hélas, qu’on aura toujours des individus à la moralité douteuse et légère comme Louis Gaston Mayila pour nous rappeler pompeusement qu’en son temps qui semble malheureusement interminable, il avait proposé l’apprentissage des langues vernaculaires dans les différentes écoles du pays. Il en est de même pour le personnage très controversé de Paul Mba Abessolo, toujours en quête de reconnaissance et d’une gloire qu’il n’aura certainement jamais avec les jeunes générations. En fait, ce dernier ne rate jamais une occasion pour se taire car, pour lui, il risquerait de passer à côté de l’histoire du Gabon s’il ne parvenait pas à vanter les mérites de cette pompe à sous ridicule dénommée : fête des cultures.

Face à ces deux exemples symbolisant la ringardise de la pensée de certains aînés qui se sont refusés la rigueur de bâtir de véritables projets visionnaires pouvant mettre en exergue la culture de notre pays afin d’en dégager son originalité sinon l’identité gabonaise dans un monde en proie au changement et au melting-pot, voici que l’ingénieux esprit rétrograde et humiliant de la légion étrangère n’a pas trouvé mieux que d’offrir aux populations gabonaises la culture brésilienne dans son versant le plus léger, c'est-à-dire son carnaval, et l’anglais comme seconde langue pour notre pays à défaut de nous proposer les langues en provenances du Bénin ou de la Somalie. Un chemin de pensée hideux jadis conçut par l’aguidi boy de Tsamba Magotsi et l’homme de la théorie du fameux singe politique à suivre sans réfléchir.

Merci à Louis Gaston Mayila et à Paul Mba Abessolo de nous rappeler le proverbe chinois disant que « ce qu’un idiot du Nord peut faire, un imbécile du Sud peut également le faire ». Que ceux qui ont des oreilles comprennent et constatent le niveau d’asservissement dans lequel notre pays dit « indépendant » se trouve.

Non, peuple gabonais, tu n’es point indépendant et nul ne pourra te condamner si tu venais à maudire tous ceux qui te diront le contraire. Le mensonge n’ayant jamais été considéré comme une vertu, même pas en politique, affranchis-toi de cette réalité d’éternel colonisé. Car, « être indépendant » n’est pas une vaine déclaration mais une véritable condition de vie vérifiable. D’ailleurs, l’étymologie de ce mot est suffisamment claire. Du latin, in, privé de, et de dependere, « être suspendu à » qui donne ne pas être rattaché à.

C’est dire que le Gabon, par le biais de ses fils et de ses filles, devrait jouir de sa pleine liberté de choisir ce qui pourrait être bon pour son avenir et son devenir. Par conséquent, les gabonaises et les gabonais devraient dès lors s’armer de leurs épées afin de refuser les diktats provenant d’ailleurs, surtout de ces impies étrangers étranges, indiscutablement gabonais par opportunisme comme l’avait écrit Raphael NTOUTOUME NKOGHE dans son texte au vitriol intitulé « Un homme, deux patries », faisant allusion à Maixent ACCROMBESSI qui serait étrangement devenu son nouvel ami et frère. La vérité n’a pas de tombe nous rappelle le proverbe.

Oui, jeunesse gabonaise, le Gabon ne sera indépendant que lorsqu’on constatera qu’il donne plus à ses fils qu’à ses souffleurs de vent venus d’outre mer.

Aussi, face au silence et à la passivité de tous ceux qui auraient dû symboliser la sagesse, la mémoire et les gardiens de notre histoire, les bibliothèques humaines de notre pays que sont: Henri MINKO, Michel ESSONGUE, René CONIQUET, Jean Pierre LEMBOUMBA LEPANDOU, Antoine de Padou MBOUMBOU MIYAKOU, Michel ANTCHOUET, Gl OYINI, Rose Francine ROGOMBE, Emile KASSA MAPSSI, Jules Bourdes Aristide OGOULIGUENDE, Jean MASSIMA, Paul MALEKOU, Gl EYA Thomas, Martin BONGO, JOUMAS LIBIZANGOMO, Gl Ella ABESSOLO, Jean François NTOUTOUME EMANE, Eloi RAHANDI CHAMBRIER, Idriss NGARI, Bonjean ONDO, Jean Marc EKOH NGYEMA, Aurélien TONJOKOUE, Zacharie MYBOTO, Casimir OYE MBA et en interpellant la génération suivante incarnée par : François ONDO EDOU, Gustave BONGO, François ENGONGAH OWONO, Marcel ABEKE, Martin MABALA, Paul TOUNGUI, Fabien MBENG, Guy NZOUBA NDAMA, Antoine NGOUA, Fabien OWONO ESSONO, Marcel DJABIOTH, Paul BIYOGHE MBA, Léon Paul NGOULAKIA, Blaise LOUEMBET, Pascaline MFERRI BONGO ONDIMBA, Francis AUBAME, Flavien NZIENGUI NZOUNDOU, Patrice OTHA, Charles MBA, Rufin NDOUONGO, Mathias OTOUNGA OSSIBADJO, Clémence MEZUI, Angélique NGOMA, Gérard ELLA NGUEMA, Pierre Claver MAGANGA MOUSAVOU, Jean Pierre ROUGOU, Henri Claude OYIMA, Antoine YALANZELE, Maurice MABIALA, René NDEMEZO’O OBIANG, Juste Valère OKOLOGO, Michel DELBRAH, Daniel ONA ONDO, Laure Olga GONDJOUT, Jean EYEGHE NDONG, Pr John NAMBO, Gilbert NGOULAKIA, Guy ROSSATANGA RIGNAULT, Germain NGOYO MOUSSAVOU, Jean Pierre OYIBA, Léon NZOUBA, et tous ces généraux des différents corps d’armée, il est tant que nous prenions le destin de notre pays en main en nous injectant les propos d’Etienne de la BOETIE contenus dans son livre intitulé « La Servitude volontaire ».


En effet, il est inconcevable que Maixent ACCROMBESSI et ses quelques affidés étrangers étranges puissent parvenir à écraser, humilier, maltraiter, malmener, décider et régenter tout un pays, notre pays le Gabon, sans que toutes ces voix citées et celles oubliées ne soient capables de dire STOP, ca suffit. Est il encore possible que ces aînés qui ont pu occuper des fonctions prestigieuses dans ce pays puissent un temps soit peu se poser la simple question de savoir quel souvenir laisseront ils de leur passage dans la gestion de la chose publique? Ne voient ils pas assez les conséquences de cette situation où ce sont désormais des étrangers étranges qui orientent les choix stratégiques d’un pays, notre pays, qui ne manque pourtant pas de cadres compétents ? 

Par Télesphore OBAME NGOMO