mercredi 25 juin 2014

Le verbe de Ngomo censuré : L’affaire Ondo Ossa n’est pas loin.

Au moment où le bimensuel « Le Verbe de Ngomo » prenait de plus en plus ses marques auprès du lectorat gabonais et connaissait une ascension plus qu’appréciable, le petit esprit complexé de Fougamou qui passe désormais son temps à espionner les hommes publics au lieu de résoudre les problèmes d’insécurité qui règne au Gabon n’a pas supporté que l’on expose son incompétence aux yeux d’Ali Bongo Ondimba, du monde diplomatique sans cesse endeuillé pour des raisons d’insécurité et devant la face des Gabonais.
Aussi, il intrigua pour demander « fraternellement » à son frère la censure du bimensuel « Le Verbe de Ngomo » qui, comme vous le constatez, glissera toujours comme du savon entre les mains de quiconque en réapparaissant « librement » sur la toile.

Tout d’abord, il faut dire trois choses : « on reconnait l’arbre à ses fruits », «la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a » et enfin « il n’y a que la vérité qui blesse ».

Depuis qu’il squatte un poste ministériel qui dépasse ses capacités, le ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, des écoutes téléphoniques et du CNC, pour justifier son imposture, ne s’est donné qu’une seule mission : l’espionnage des Gabonais libres et même de bonnes mœurs.

Voici des gens qui n’ont évolué dans leur carrière professionnelle que par les intrigues, les coups bas, l’opportunisme à tout va et la recherche de glorioles, jamais par leurs compétences ou leur sens du professionnalisme. Pour se faire, le mercenariat simpliste des chefs lampistes qu’il était, était celui d’agacer voire d’insulter par voie de presse les « amis d’Omar Bongo » qui, semble t-il, gênaient ses misérables ambitions. Aujourd’hui, ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, des écoutes téléphoniques et du CNC, peut être pense t-il être arrivé à ses fins. Comme c’est petit d’être petit.

Autrement dit, l’homme qui, bien que dodu, usurpe un poste ministériel surdimensionné, et à cause de qui est né l’expression, « insécurité à ciel ouvert au Gabon », finançait les organes de presse pour tirer à boulet rouge sur ceux qui connaissent l’histoire et le fonctionnement de ce pays.

La prestidigitation ne résistant jamais au temps, voici qu’aujourd’hui, « ce régiment de mercenaires » se trouve à bout de souffle. Après avoir combattu les Gabonais de souche en début de mandat d’Ali Bongo, surtout ceux du Haut-Ogooué, le régiment de mercenaires désormais aux abois, cherche à débouter Maixent Accrombessi en organisant et finançant des rencontres à tout va. La dernière en date s’est passée il y a moins d’un mois à Franceville. Celle-ci a d’ailleurs mal fini car, des vérités d’une rare dureté se confondant presqu’à de la méchanceté ont été pondues à la face du chef de l’Etat. Tout cela, à cause des intrigues des personnes incompétentes qui, ne pouvant donner aucun résultat technique et concret sur le terrain, préfèrent se lancer dans des activités irrationnelles et inutiles pour le développement du pays. Oui, la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a. Nous y sommes avec les faux stratèges qui enfoncent Ali Bongo Ondimba dans une merde plus que puante. 

Hier c’était Ngari, Toungui, Pascaline etc qui dérangeaient. Le marquis de Fougamou s’était donné pour mission spéciale de les noircir dans la presse. Les chèques existent et « Le Verbe de Ngomo » se fera le plaisir de les publier au moment opportun. Mon frère d’Ezombolo, « Le Verbe de Ngomo » te dit Mbolo (Bonjour) et Akiba (Merci).  La solidarité EKANG en avant comme celle des Eshira a pu être observée. 

Ces dérangeurs de proches d’Omar Bongo ne sont plus aux affaires, dossier classé. L’opposition qui se reconstruit aux côtés de Jean Ping est née il y a moins d’un an. Quand celle de Mba Obame et de Pierre Mamboundou observait l’amateurisme d’un gang de mystificateur sans exprimer leur amertume. Donc on ne peut les rendre responsable du « black out » total dans lequel est plongé le pays. Aujourd’hui, le régiment des mercenaires est aux affaires, on ne voit toujours rien poindre à l’horizon. Le bouc émissaire vite trouvé est Maixent Accrombessi. Pauvres petits mercenaires, la mayonnaise ne prend pas. Le bluff ne peut pas être permanent. « Le Verbe de Ngomo » se chargera de mettre tout cela en lumière. Ali Bongo doit comprendre qu’il n’est entouré que d’opportunistes bluffeurs incapables de gérer de petites missions qui ne convoquent pas le kongossa de bas étage mais de véritables résultats.

Face à une insécurité montante très inquiétante, le marquis de Fougamou, qui a su, bien évidemment par les écoutes téléphoniques qui relèvent de sa charge ministérielle, que « Le Verbe de Ngomo » allait rebondir sur l’affaire d’Ondo Ossa, après celle des éboulements du PK7 qui a fait 6 morts, après la mort étrange de l’ambassadeur du Togo, après la mort mystérieuse d’un diplomate angolais en fonction dans notre pays, après l’assassinat atroce du petit Eliwa Tchango, il n’y avait pas meilleure manière que d’inviter le plus beau Eshira de Mandji à censurer « Le Verbe de Ngomo ».

Voici les actes des hommes incompétents. Au lieu de s’en prendre aux vraies missions qui sont les siennes, ce d’autant plus que pour que Fougamou ait de nouveau un ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, des écoutes téléphoniques et du CNC, certains ont dû manger toutes les herbes et les écorces d’arbre de cette contrée, il faut bâillonner la presse qui étale au grand jour la petitesse de ceux qui se sont crus gros alors qu’ils sont juste dodus. Et nous voici dans l’histoire de la grenouille qui se croyait plus grosse qu’un bœuf.
Pendant des mois voire des années, des milliers d’articles de presse ont été écrits sur Maixent Accrombessi et ses amis, quel journal a été censuré pour cela ? Voici qu’aujourd’hui, on met le ministre des salons d’intérieur, de l’insécurité, des écoutes téléphoniques et du CNC face à ses responsabilités, c’est les larmes plein les yeux qu’il va solliciter le concours du plus bel Eshira de Mandji. Est-ce vraiment sérieux ? De ce ministre et d’Accrombessi qu’il tente de déstabiliser, qui fait plus mal aux Gabonais et à la liberté de la presse au Gabon ?

Voici des vérités que certains ne veulent pas entendre. Le mal du Gabon, ce sont d’abord les Gabonais eux-mêmes. La preuve est là, palpable et visible. Qui peut la réfuter ?

Aussi, nous mettons quiconque au défi de nous prouver que Maixent Accrombessi a déjà demandé qu’on tue la liberté de la presse au Gabon. Monsieur le ministre des écoutes téléphoniques, à vous la parole sur deux dossiers : celui de l’agression d’Ondo Ossa où aucune condamnation n’a même été entendue, et sur la réponse à notre question sus mentionnée très très claire, comme l’aurait dit Jean Ping.

La suite dans un prochain papier


Par Télesphore OBAME NGOMO