dimanche 29 juillet 2012

Raymond Ndong Sima choisit le meilleur parti... (Suite et fin)

Il faut quand même rappeler que le jugement aux allures de jérémiades des leaders de l’opposition comme celui de certains anciens leaders charismatiques comme Paul Mba Abessolo, n’est absolument pas crédible. En fait, lorsque les résultats prononcés par la Cour Constitutionnelle ne leurs sont pas favorables, ces gens qu’on peut nommer critiquent avec la plus grande énergie cette institution composée de neuf membres bien formés en droit. Mais, lorsque les rendus de la Cour Constitutionnelle leurs sont favorables, le silence règne sur tout le pays. Les injures et les caricatures cessent de pleuvoir.

Est-ce vraiment sérieux et responsable comme attitude envers le peuple gabonais? Nous n’avons rien contre les leaders de l’opposition mais leur inconstance nuit beaucoup à cette volonté du peuple de comprendre exactement ce qui se passe dans le pays.

L’inconstance ou l’incohérence ne peut appeler ou inviter l’alternance même si on note une nette amélioration comportementale chez les leaders de l’opposition archaïque version Zacharie Myboto/André Mba Obame.  

La situation du pays est très grave. Et la sous estimer, ce serait entrer dans la peau de Laurent Gbagbo ou de Nicolas Sarkozy qui avaient méprisé à tort la force et les réseaux de leurs adversaires, Alassane Ouattara et François Hollande, tous deux aujourd’hui, présidents de leur pays.

En observant l’attitude publique des nouveaux tenants de l’Elysée, en analysant les nombreuses fuites sur la dernière visite officielle d’Ali Bongo Ondimba à Paris, en écoutant les leaders de l’opposition archaïque version Zacharie Myboto/André Mba Obame devenue responsable et républicaine, il est certain que le temps ne joue plus en notre faveur et que désormais chaque jour comptera.

Depuis des mois, nous n’avions cessé d’alerter le chef de l’Etat sur les dangers que notre majorité pourrait subir si elle continue sur le chemin qui ne correspond en rien à l’Esprit du projet de société l’Avenir en confiance, notre référentiel, et si nous continuons à briser les piliers qui nous ont permis d’accéder au fauteuil présidentiel.

Aujourd’hui, bien que nous regrettions amèrement la situation qui nous accable et nous handicape fortement, nous qui avions fait ce travail d’écriture, d’alerte et de veille, nous nous réjouissons au moins d’être en harmonie avec la réalité. Le temps nous donne pleinement raison et cela est pour nous la meilleure des récompenses.

En effet, pendant que certains collaborateurs du chef de l’Etat ne pensaient qu’à jouir abusivement des privilèges du pouvoir, ceux qui ont réellement cru au projet de société l’avenir en confiance ont continué à veiller sur sa mise en place et sur le respect de ses différents axes.

Nous voici désormais sur le chemin des hostilités où nos marges de manœuvres, devenues extrêmement étroites, nécessitent plus que jamais d’énormes sacrifices et une profonde remise en cause de notre gouvernance. D’où les différentes propositions réalistes et réalisables qui pourraient réellement nous tirer d’affaire au quel cas, il ne faudrait pas s’attendre à  un autre schéma que celui qui avait été tracé pour Ben Ali, Hosni Moubarak et voire même Mouammar Kadhafi.

Les mêmes causes ont toujours produit les mêmes effets, nous dit le proverbe.

Le temps presse et ne nous attend pas.

C’est dire que, tant qu’André Mba Obame n’est pas encore sur le territoire national, les différentes mesures que nous avons proposées et qui dérangent sérieusement l’opposition auront encore un sens. Cependant, une fois entré au Gabon, elles  seraient plus que jamais devenues inopportunes, inutiles voire impertinentes. Il ne restera plus qu’à tout un chacun désormais de choisir son camp au gré de ses intérêts: celui de sauver le « régime moribond et en agonie d’Accrombessi » ou celui d’adhérer à l’alternative « André Mba Obame ».

Par Télesphore OBAME NGOMO 

jeudi 26 juillet 2012

Raymond Ndong Sima choisit le meilleur parti… (1ère Partie)

Maixent Accrombessi et sa ribambelle d'étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires doivent dégager... Nul ne voudra se battre pour sauver le "régime Accrombessi", moribond et en agonie au détriment du "régime Ali Bongo" que nous avons soutenu en 2009...


En annonçant l’idée d’une concertation nationale au Gabon, dans le contexte actuel, le premier ministre, Raymond Ndong Sima, avait choisi de s’engager dans l’une des pires erreurs politiques de notre majorité. 

Non seulement il était important de revisiter la définition d’une concertation nationale pour comprendre son impertinence avec la situation du moment, mais en plus, sa réalisation dans notre pays donnait du  flanc à l’opposition pour nous enfoncer davantage.

Une concertation nationale désigne l’action, pour plusieurs personnes, de s’accorder en vue d’un projet commun. En explicitant cette définition et en la rapprochant avec l’idée première du premier ministre, cela voulait tout simplement dire que le projet « l’avenir en confiance » que nous avons soutenu en 2009 devenait caduc.

Autrement dit, l’idée d’une concertation nationale venait totalement remettre en cause le projet que nous avons présenté aux populations gabonaises et qui devait nous servir de base pour entamer la mise en place des mécanismes de développement en vue de faire du Gabon un pays émergent. Cela aurait pu également être interprété comme  un aveu d’échec de toutes les actions posées depuis 2009, fussent-elles minimes. Ce qui ne pouvait pas susciter l’adhésion de tous ceux qui ont réellement défendu le projet de société « l’Avenir en confiance ».

Par conséquent, le fait que le premier ministre annule l’idée d’une concertation nationale ne pouvait pas ne pas susciter un « ouf » de soulagement mais surtout bénéficier de toutes nos salutations d’autant plus que cette idée de concertation nationale légitimait la volonté de l’opposition qui avait trouvé là le moyen de chercher une confrontation politique voire physique car elle continue de s’accrocher sur son idée d’une conférence nationale bien que le Gabon eût déjà à expérimenter cette voie sans résultats probants donc de nouveau sans issues pour l’avenir de notre pays.

De plus, l’idée d’une concertation nationale ne pouvait que se solder par un cuisant échec dans la mesure où toutes les parties des forces vives de la Nation n’y auraient pas pris part. Ni la société civile crédible, ni l’opposition archaïque version Zacharie Myboto/André Mba Obame devenue responsable et républicaine, ni toutes les personnes que la presse collaborationniste aux ordres de Maixent Accrombessi et de Liban Soulemane insultent et vilipendent au quotidien dans la « Griffe de Cotonou », « le Douk- Douk mal aiguisé », « le Gri-Gri de la Griffe de Cotonou » et dans « le brouillard du Scribouillard corrompu ».

C’est l’occasion de rappeler à nos responsables de la majorité que le manque de vision ou de prévision ne cessera de nous perdre. Jadis, les cadres du Parti Démocratique Gabonais (PDG), avec un zèle jamais vu ailleurs, s’étaient permis, dans une arrogance suicidaire, d’humilier les cadres du Parti Socialiste (PS), autrefois dans l’opposition en France. Et voici qu’aujourd’hui, nouveaux locataires du Palais de l’Elysée, il nous sera extrêmement difficile de jouir d’une relation conviviale et cordiale avec eux.

Cette observation pourrait être la même quand on lit les injures et les caricatures  inutiles faites à monseigneur Basile Mve Engone, à Béchir Ben Yamed, et toutes autres personnes dont l’action aurait pu nous tirer d’affaire. Ce n’est trop dire mais le pouvoir pourrait vraiment nous échapper si André Mba Obame sous les inspirations de Zacharie Myboto continue de manœuvrer avec dextérité comme il le fait actuellement, mais surtout si le chef de l’Etat ne prend pas en compte les mesures urgentes que nous lui proposons pour freiner les allures de l’opposition et pour déstabiliser leur chronogramme.

Tout d’abord, le président de la République devrait très rapidement se débarrasser de Maixent Accrombessi et de sa ribambelle d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires car « personne » dans la majorité n’aura envie de se lever pour défendre le « régime Accrombessi » qui tente de s’imposer au Gabon depuis quelques années au détriment du « régime Ali Bongo » qui peine à s’affirmer malgré nos nombreuses actions.

Puis, le chef de l’Etat devrait mettre sous la tutelle du premier ministre toutes les agences nationales rattachées à la présidence de la République car, même si l’idée des agences nationales reste appréciable dans le fond, sa mise en place actuelle au Gabon est tout simplement suicidaire. Elle expose le président de la République qui ne dispose plus d’aucune couverture. Or, nul n’ignore que, dans les pays mieux organisés, le gouvernement est l’organe qui conduit la politique du chef de l’Etat et par conséquent reste un des grands responsables des échecs accusés.  

A cela nous ne pouvons omettre de dire que cette affaire d’agences nationales rattachées à la présidence de la République qui tue nos administrations est toujours liée à Maixent Accrombessi, l’ancien petit démarcheur immobilier de Paris, et sa ribambelle d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires que nous ne voulons plus voir au sommet de l’Etat.

De plus, le chef de l’Etat devrait nommer un nouveau premier ministre, plus politique et plus expérimenté, comme nous le lui avons suggéré lorsqu’il s’était agi de faire des propositions concrètes et crédibles pour justifier le remplacement de Paul Biyoghe Mba à la primature. Ce changement opportun et stratégique devrait également s’inscrire dans l’esprit de l’article 15 de la Constitution.

Et ce n’est trop dire si nous affirmons ici et maintenant qu’avec un René Ndémézo’Obiang à la tête du gouvernement, le fin stratège André Mba Obame n’aurait pas eu autant d’aisance à asseoir son hégémonie politique dans tout le Gabon bien que très loin de cette terre. C’est quand même inadmissible d’offrir une telle plate forme à un adversaire aussi redoutable en pensant qu’il ne la saisirait pas.

En plus, le chef de l’Etat devrait inviter le nouveau gouvernement dans lequel on devrait trouver un nombre conséquent de figures de la société civile crédible à sérieusement étudier et de manière républicaine, la question de la réhabilitation de l’Union Nationale dissoute par le gouvernement de Paul Biyoghe Mba qui gérait un agenda inconnu et incompatible avec l’esprit du projet de société l’Avenir en confiance.    

Puis, le chef de l’Etat devrait très rapidement lancer la mise en place de la biométrie sous la conduite d’hommes expérimentés en la matière en vue des futures échéances électorales et conformément à nos engagements moult fois pris en public. Plusieurs responsables d’institutions ont également plusieurs fois tiré publiquement la sonnette d’alarme sur cette affaire qui devient de plus en plus un véritable casus belli.

Nous ne pouvons continuer de penser que nos adversaires vont se laisser comprimer abusivement sans  faire exploser, et par tous  les moyens dont ils disposent, la quiétude qui semble encore régner au Gabon. Y compris avec leurs nouveaux et nombreux soutiens extérieurs.

Enfin, dans le contexte actuel, il serait vraiment suicidaire de modifier la composition de certaines institutions qui sont impliquées dans les processus électoraux. Le cas de la Cour Constitutionnelle mérite d’être cité.

En effet, André Mba Obame et les siens tentent de faire des pressions qui ne se justifient pas. Ils sont conscients qu’en fragilisant ou en déstabilisant la composition de la Cour Constitutionnelle, nous courrons le risque de vivre le même spectacle ridicule et macabre qui fut observé en Côte d’Ivoire entre Yao Ndré, le président du Conseil Constitutionnel et Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante.

Bien que Yao Ndré soit un homme d’une haute pointure dans le domaine juridique, il reste important de souligner que son inexpérience en matière de gestion des conflits postélectoraux, première cause de crise politique en Afrique, a été fatale à Laurent Gbagbo qui se trouve aujourd’hui à la Cour Pénale Internationale (CPI).

N’est ce pas le rêve tant souhaité par nos adversaires : voir Ali Bongo Ondimba à la CPI ?

Par Télesphore OBAME NGOMO 

lundi 23 juillet 2012

Quand la politique du « changement» de François Hollande frappe « maintenant » le Gabon (3ème Partie et fin)

Maixent Accrombessi et sa ribambelle d'étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires doivent dégager... Le temps presse et ne nous attend pas...

De ce fait, Ali  Bongo Ondimba n’a plus d’autres marges de manœuvres que de prendre très rapidement des mesures urgentes que sont le départ sans conditions de tous les étrangers étranges, incompétents et arrogants qui squattent le sommet de l’Etat et continuent malgré la situation grave dans laquelle ils ont plongé notre majorité de mépriser quotidiennement les gabonaises et les gabonais. Le chef de l’Etat devra également mettre sous tutelle du premier ministre toutes les agences nationales actuellement rattachées à la présidence de la République qui en plus tuent un peu plus chaque jour notre administration publique en construction.

Puis, pour affronter l’opposition qui semble mieux armée, le président de la République devra très rapidement remanier l’actuel gouvernement en se choisissant un premier ministre dont la finesse politique a toujours été reconnue et appréciée au sein du PDG, le contexte politique actuel semble l’imposer. Aussi, en procédant à ce changement de premier ministre, il serait fondamental que l’article 15 de notre Constitution soit respecté en même temps que le nouveau chef du gouvernement pense à introduire de nombreux membres de la société civile crédible dans ce gouvernement qui symbolisera une  union républicaine et citoyenne.

Par ailleurs, le chef de l’Etat devra lancer officiellement les travaux de la mise en place de la biométrie en vue des prochaines échéances électorales dans notre pays en même temps qu’il invitera le nouveau gouvernement à étudier de manière responsable et républicaine la problématique de la réhabilitation de l’Union Nationale, parti dissout sous l’inspiration de Paul Biyoghe Mba qui gérait son agenda personnel en prenant cette décision puante.

Ensuite, Ali Bongo Ondimba devra tout faire pour ne surtout pas tomber dans le piège tendu par ses adversaires politiques.

En d’autres mots, nous attirons l’attention et la vigilance du président de la République de ne surtout pas déstabiliser ou opérer un quelconque changement dans les institutions comme la Cour Constitutionnelle et le Sénat, dans le contexte actuel car, André Mba Obame et les siens sont conscients que si des changements sont engagés dans ces deux institutions, le temps que les nouveaux membres choisis et nommés prennent leurs marques, il ne leurs restera plus qu’à organiser habilement et intelligemment des évènements déstabilisants pour inviter les instances internationales à se mettre du côté du peuple gabonais comme elles l’ont fait pour les cas de la Tunisie, de l’Egypte et de la Lybie.

Il ne serait pas inutile de conclure qu’au regard des échanges nauséabondes et contreproductifs entre le PS et le PDG, au regard des propos tenus par le candidat du parti socialiste le 12 avril 2012 sur les conclusion de la transition de 2009, en analysant froidement et sans état d’âme la rencontre du 05 juillet 2012 à l’Elysée entre Ali Bongo Ondimba et François Hollande, nous pouvons aisément dire que notre pouvoir n’est plus à couvert et qu’il sera extrêmement difficile pour notre majorité au regard du temps qui ne joue plus en notre faveur de former une chaîne d’union dans la mesure où personne ne souhaite sauver le « régime Accrombessi » que nous n’avons pas choisi en 2009 et qui va désormais assumer les conséquences de son arrogance et des nombreuses humiliations injustifiées qu’il a fait subir aux défenseurs du « régime Ali Bongo » complètement effacé.

Nombreux d’entre nous qui avions cru au réalisme des différents axes du projet de société l’avenir en confiance attendons impatiemment que les  « nouveaux tenants » du pouvoir, la brochette inutile et inefficace d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires, qui ne dispose d’aucune légitimité et d’aucune crédibilité au sein du pays, descende maintenant sur le terrain pour affronter intelligemment, stratégiquement et efficacement l’overdose intellectuelle qui pilule les cerveaux de l’opposition archaïque version Zacharie Myboto/André Mba Obame devenue responsable et républicaine.

Par ailleurs, si la méthode de déstabilisation via les masses populaires avait su marcher avec Ben Ali, Hosni Moubarak et Mouammar Kadhafi, bien évidement avec la bénédiction de l’Elysée et de la Maison Blanche, en quoi cette méthode ne marcherait-elle pas au Gabon quand on constate amèrement que le nouveau pouvoir en France ne porte pas notre majorité dans son estime et que les deux communiqués rendus publics par la Maison Blanche suite à la rencontre d’Ali Bongo Ondimba et de Barack Obama reflètent également  le degré de considération qu’ont les tenants du pouvoir américain pour le pouvoir gabonais.
Avec autant d’intérêts au Gabon, il sera plus facile en cas de troubles, furent-ils mineurs, pour le nouveau pouvoir français d’acter le départ du chef de l’Etat gabonais qui peine à renforcer sa légitimité qui n’est que la conséquence de sa collaboration injustifiée et injustifiable avec des étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires qui ne disposent d’aucune assisse politique au Gabon.

En plus, du fait des choix politiques dignes d’un « Maixent Accrombessi », donc totalement impertinents, nous constatons que le président de la République ne bénéficie plus de soutiens solides et crédibles à l’intérieur du pays. Et, ce n’est pas l’image ou les relations peu enviables dont il jouit à l’extérieur du Gabon qui adouciraient la situation difficile qui nous accable.

Au delà de tout ce qui a été dit, il faut ajouter que le piège précité, l’organisation réussie de troubles pacifiques, pourrait être la dernière étape qui pourrait conduire notre adversaire politique, le fin stratège André Mba Obame, au pouvoir. Que les choses soient dites de manière très claire maintenant: il est de plus en plus probable que le dernier fils politique de Zacharie Myboto, un des fondateurs du Parti Démocratique Gabonais (PDG) et haut dignitaire de la République, parvienne à ses fins au regard de la gestion actuelle du pays et de la frustration débordante suscitée par l’arrogance et l’incompétence des « nouveaux tenants du pouvoir » qui se la joue perso alors que ce pouvoir est NOTRE affaire à tous.

Maixent Accrombessi et sa ribambelle d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires n’ont pas plus fait campagne pour Ali Bongo Ondimba que quiconque ; En vertu de quoi, lui et ses sbires font subir leurs volontés au peuple gabonais et bénéficient de tous les privilèges du pouvoir ? Nous ne sommes d’accord, ça doit prendre fin très rapidement…

Autrement dit, ce serait par la faute d’un petit groupe que nous risquerons de  TOUS perdre le pouvoir or notre ascension au sommet de l’Etat fut le fruit de notre mobilisation et de la légitimation qu’on y a fait.

Aussi, il convient aux dignitaires du Parti Démocratique Gabonais et de la majorité d’y réfléchir très sérieusement car cela ne peut plus continuer ainsi, ils ont désormais l’obligation de briser le silence qui règne. Maixent Accrombessi et sa collection d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires doivent dégager.

Ces derniers sont parvenus à réunir toutes les conditions pour NOTRE chute.

Dans notre volonté de faire stratégiquement barrage à l’adversaire qui ne cesse d’avancer intelligemment à pas de géant, il est important de rappeler que, récemment, l’assemblée nationale (AN), le conseil national de la communication (CNC) et le conseil économique et social (CES) ont connu de profonds changements.

Cependant, bien que ces institutions ne gèrent pas les différents processus électoraux, il faut quand même dire que leur instabilité du fait de leur nouvelle composition accouplée à une quelconque modification de la Cour Constitutionnelle, qui devra connaître très bientôt la composition de son directoire, pourrait donner l’entrée du sommet de l’Etat à André Mba Obame.  

En plus clair, si dans le contexte actuel, le chef de l’Etat prend le haut risque d’opérer ne serait-ce que de modestes changements à la Cour Constitutionnelle et au Sénat comme le souhaitent vivement les responsables de l’opposition républicaine, il commettra alors la même faute politique que Laurent Gbagbo qui, trois ans avant les élections présidentielles en Côte d’Ivoire et dans un contexte politique très tendu, s’était amusé à changer les responsables du Conseil constitutionnel. La cacophonie qui émergea entre la Commission Electorale Indépendante (CEI) et le Conseil Constitutionnel de Yao Ndré lui a été fatale car, ce dernier bien que qualifié en la matière, ne disposait d’aucune expérience requise pour gérer les situations de crises post électorales. Ce qui tout simplement précipita la chute du président ivoirien Laurent Gbagbo.

Enfin, si le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, ou son premier ministre, Raymond Ndong Sima souhaitent que la concertation nationale ait un franc succès, qu’ils ne se fassent aucune illusion sur le taux de participation qui viserait à crédibiliser ou à légitimer l’action engagée.

L’opposition version Zacharie Myboto/ André Mba Obame et la société civile crédible version Marc Ona Essangui/ Georges Mpaga & co, reconnues à l’internationale, ne participeront pas à cet évènement annoncé par les services de la primature si il ne prend pas les formes énoncées à Paris par l’opposition, c’est-à-dire celle d’une Conférence Nationale Souveraine. Autrement dit, la non participation de cette frange importante de la vie politique et publique de notre pays n’accordera aucun crédit à l’organisation de cette concertation nationale.

En fait il faut dire que les leaders de l’opposition républicaine et devenue responsable, majoritairement anciens dignitaires du régime en place, savent que c’est toujours sur la base de la concertation politique ou du  consensus, ce serpent de la vie politique du Gabon selon Guy Rossatanga, que l’opposition s’était toujours disqualifiée pour une quelconque alternance politique et démocratique dans notre pays. Or actuellement, les revendications récurrentes des leaders de l’opposition tournent toujours autour de l’alternance politique.

Par conséquent, cette concertation nationale, réalisée par un homme qui ne bénéficie pas du même génie politique que René Ndemezo’Obiang, que Paul Biyoghe Mba ou que Paul Toungui, aura d’énormes difficultés à convaincre aussi bien les populations que les observateurs internationaux. De cette assertion, cette organisation se soldera par l’image d’un bol d’eau versée sur le dos d’un canard et pourra d’ailleurs se constituer en casus belli supplémentaire car le plus évident à l’heure actuelle était la problématique de l’introduction de la biométrie dans le processus électoral.

En définitive, ce n’était certainement pas par l’organisation d’une concertation nationale qu’on aurait pu nous défaire de la rouste politique que nous inflige actuellement André Mba Obame et les siens. Mais c’était en appliquant les recommandations sus évoquées. D’ailleurs, il n’est pas encore trop tard, André Mba Obame n’est pas encore de retour au Gabon.

Par Télesphore OBAME NGOMO   






samedi 21 juillet 2012

Quand la politique du « changement» de François Hollande frappe « maintenant » le Gabon (2ème Partie)


Maixent Accrombessi et sa ribambelle d'étrangers, arrogants et incompétents doivent dégager. C'est TOUT. 

Venu officiellement à Paris pour des soins de santé, André Mba Obame continue de profiter de son séjour en terre française pour mobiliser ses troupes et pour affiner ses différents réseaux d’influence d’autant plus que l’opposition gabonaise avait su se lier d’amitié avec l’ancienne opposition française sous l’ère Sarkozy. Un capital sympathie et confiance s’était installé entre les deux oppositions, jadis, marginalisées, méprisées et humiliées dans leur espace géographique respectif.

Aussi, le week-end qui précéda l’arrivée d’Ali Bongo Ondimba pour sa séance de travail à l’Elysée, sous l’invite et la direction d’André Mba Obame, une rencontre républicaine dénommée « Conférence de Paris » s’était tenue dans un des arrondissements de la ville de Paris.

Durant cette rencontre, il s’est agi pour l’opposition désormais responsabilisée et la société civile gabonaise crédible d’élaborer un plan stratégique qui aura pour objectif de sortir le Gabon de la crise politique qu’il traverse.

De nombreux points centraux et fondamentaux ont jonché cette rencontre de Paris avec en filigrane un chronogramme précis.

Aussi, on pouvait lire, pour les mois de juillet et août 2012: les préparatifs d’une Conférence Nationale Souveraine, la dissolution de l’Assemblée Nationale, la réhabilitation de l’Union Nationale, la réhabilitation de tous les fonctionnaires et étudiants victimes de suspension arbitraire de salaires et de bourses pour des questions d’ordre politique, l’abandon de toutes les tracasseries et poursuites judiciaires à caractère politique au Gabon, la restauration de la couverture nationale de TV+ et la restitution de son matériel confisqué à ce jour par la Garde Présidentielle.

Puis, pour le mois de septembre 2012, une conférence nationale souveraine devrait se tenir à Libreville avec une facilitation internationale de haut niveau.

Ensuite, pour octobre 2012 à décembre 2013, les conférenciers ont proposé un peu plus d’une année de période de transition. Durant ce temps, les institutions de transition issues de la Conférence Nationale Souveraine devront s’enraciner. Un nouveau code électoral devra être adopté, l’introduction de la biométrie devra se faire de manière concertée, une nouvelle constitution devra être adoptée par voie référendaire avant l’organisation d’élections générales (présidentielle, législative, locale et sénatoriale).

Enfin, le 31 décembre 2013 sonnera la fin de la période de transition quand le 01 janvier 2014, toutes les nouvelles institutions de la République pourront entrer en fonction.

Les différents points abordés par les leaders de l’opposition républicaine et la société civile crédible réunis à Paris sous l’inspiration d’André Mba Obame ont fait l’objet d’un manifeste qui a été remis aux nouveaux tenants de l’Elysée avant la rencontre controversée entre François Hollande et Ali Bongo Ondimba.

En lisant un tel document qui visait d’abord à séduire et à montrer à François Hollande que la crise politique que traverse le Gabon est grave et profonde, donc dangereuse pour les ressortissants français et leurs intérêts au Gabon, et ensuite que ceux qui souhaitaient trouver des solutions pour en sortir voulaient le faire de manière pacifique. De ces raisons sus évoquées, on peut encore une fois de plus comprendre le méprisable protocole qui a été mis en place pour accueillir le président de la République gabonaise à Paris, au-delà des annonces faites par le candidat François Hollande en avril 2012.

Tout compte fait, le peuple gabonais constate qu’après le passage d’Ali Bongo Ondimba à l’Elysée où les exigences données en matière de bonne gouvernance auraient été fermes, pour ne pas dire conditionnelles, Raymond Ndong Sima, dont le profil technocratique reste jusque là brutalement étouffé voire étranglé par la politique des agences rattachées à la présidence de la République, décide d’engager, comme un cheveu dans la soupe, une concertation nationale.

Aussi, nous ne pouvons que nous demander à défaut de spéculer, quelles sont les réelles raisons de cette aventure politique si tant est qu’aucune crise politique ne traverse le pays comme aiment à le répéter les grands pourfendeurs du projet de société « l’Avenir en confiance » et les petits choristes du fameux « laissez nous avancer ».

Nous voilà sur le terrain des hostilités politiques tant redoutées qui devraient amener le président de la République à plus de sacrifices, de courage et de capacités de mobilisation sans quoi, nous pouvons d’ores et déjà prédire la fin qui attend notre  pouvoir.

En effet, après avoir occasionné la frustration, la colère, l’aigreur et l’humiliation du peuple gabonais, après avoir cultivé les effets d’annonces à tout va, après avoir engagé des choix injustifiables parce que complètement impertinents et inadaptés aux réels besoins des populations gabonaises, après avoir favorisé l’hégémonie des étrangers étranges, incompétents et arrogants au sommet de l’Etat, après avoir brisé les piliers qui soutenaient le pouvoir que nous avons pris en 2009, il est plus qu’évident que dans le contexte actuel, il sera extrêmement difficile au président de la République de retrouver la confiance des uns et de jouir à nouveau du bénéfice du doute des autres.

 Autrement dit, si Ali Bongo Ondimba n’engage pas des mesures drastiques dans les semaines à venir, surtout celles qui précèdent le retour d’André Mba Obame au Gabon, il est presque certain que nous sortirons de ce pouvoir au mieux en 2016 sous le modèle Laurent Gbagbo, au pire avant 2016 sous la version Hosni Moubarak, Ben Ali voire même Mouammar Kadhafi car, il ne serait de trop de dire que, même si les gabonaises  et les gabonais n’adulent pas forcément André Mba Obame, il va s’en dire que depuis son entrée dans l’opposition républicaine et devenue responsable, il a moult fois démontré aux côtés de Zacharie Myboto, de Jean Eyeghe Ndong et de Luc Bengone Nsi, sa réelle volonté de faire vivre les populations gabonaises dans un pays uni, développé et stable.

En d’autres mots, il y a aujourd’hui une différence claire et sans ambigüité entre l’ancien ministre de l’intérieur d’Omar Bongo Ondimba et l’actuel principal leader de l’opposition.

La traversée du désert vécue par ce dernier depuis août 2009 et son choix de demeurer constant dans ses positions politiques en apprenant aux côtés de ses aînés l’ont  purgé des nombreuses idées reçues sur sa personne et sur son profil politique.

Par Télesphore OBAME NGOMO 

Quand la politique du « changement» de François Hollande frappe « maintenant » le Gabon (2ème Partie)


Maixent Accrombessi et sa ribambelle d'étrangers étranges, arrogants et incompéétents doivent dégager maintenant. C'est TOUT.

Venu officiellement à Paris pour des soins de santé, André Mba Obame continue de profiter de son séjour en terre française pour mobiliser ses troupes et pour affiner ses différents réseaux d’influence d’autant plus que l’opposition gabonaise avait su se lier d’amitié avec l’ancienne opposition française sous l’ère Sarkozy. Un capital sympathie et confiance s’était installé entre les deux oppositions, jadis, marginalisées, méprisées et humiliées dans leur espace géographique respectif.

Aussi, le week-end qui précéda l’arrivée d’Ali Bongo Ondimba pour sa séance de travail à l’Elysée, sous l’invite et la direction d’André Mba Obame, une rencontre républicaine dénommée « Conférence de Paris » s’était tenue dans un des arrondissements de la ville de Paris.

Durant cette rencontre, il s’est agi pour l’opposition désormais responsabilisée et la société civile gabonaise crédible d’élaborer un plan stratégique qui aura pour objectif de sortir le Gabon de la crise politique qu’il traverse.

De nombreux points centraux et fondamentaux ont jonché cette rencontre de Paris avec en filigrane un chronogramme précis.

Aussi, on pouvait lire, pour les mois de juillet et août 2012: les préparatifs d’une Conférence Nationale Souveraine, la dissolution de l’Assemblée Nationale, la réhabilitation de l’Union Nationale, la réhabilitation de tous les fonctionnaires et étudiants victimes de suspension arbitraire de salaires et de bourses pour des questions d’ordre politique, l’abandon de toutes les tracasseries et poursuites judiciaires à caractère politique au Gabon, la restauration de la couverture nationale de TV+ et la restitution de son matériel confisqué à ce jour par la Garde Présidentielle.

Puis, pour le mois de septembre 2012, une conférence nationale souveraine devrait se tenir à Libreville avec une facilitation internationale de haut niveau.

Ensuite, pour octobre 2012 à décembre 2013, les conférenciers ont proposé un peu plus d’une année de période de transition. Durant ce temps, les institutions de transition issues de la Conférence Nationale Souveraine devront s’enraciner. Un nouveau code électoral devra être adopté, l’introduction de la biométrie devra se faire de manière concertée, une nouvelle constitution devra être adoptée par voie référendaire avant l’organisation d’élections générales (présidentielle, législative, locale et sénatoriale).

Enfin, le 31 décembre 2013 sonnera la fin de la période de transition quand le 01 janvier 2014, toutes les nouvelles institutions de la République pourront entrer en fonction.

Les différents points abordés par les leaders de l’opposition républicaine et la société civile crédible réunis à Paris sous l’inspiration d’André Mba Obame ont fait l’objet d’un manifeste qui a été remis aux nouveaux tenants de l’Elysée avant la rencontre controversée entre François Hollande et Ali Bongo Ondimba.

En lisant un tel document qui visait d’abord à séduire et à montrer à François Hollande que la crise politique que traverse le Gabon est grave et profonde, donc dangereuse pour les ressortissants français et leurs intérêts au Gabon, et ensuite que ceux qui souhaitaient trouver des solutions pour en sortir voulaient le faire de manière pacifique. De ces raisons sus évoquées, on peut encore une fois de plus comprendre le méprisable protocole qui a été mis en place pour accueillir le président de la République gabonaise à Paris, au-delà des annonces faites par le candidat François Hollande en avril 2012.

Tout compte fait, le peuple gabonais constate qu’après le passage d’Ali Bongo Ondimba à l’Elysée où les exigences données en matière de bonne gouvernance auraient été fermes, pour ne pas dire conditionnelles, Raymond Ndong Sima, dont le profil technocratique reste jusque là brutalement étouffé voire étranglé par la politique des agences rattachées à la présidence de la République, décide d’engager, comme un cheveu dans la soupe, une concertation nationale.

Aussi, nous ne pouvons que nous demander à défaut de spéculer, quelles sont les réelles raisons de cette aventure politique si tant est qu’aucune crise politique ne traverse le pays comme aiment à le répéter les grands pourfendeurs du projet de société « l’Avenir en confiance » et les petits choristes du fameux « laissez nous avancer ».

Nous voilà sur le terrain des hostilités politiques tant redoutées qui devraient amener le président de la République à plus de sacrifices, de courage et de capacités de mobilisation sans quoi, nous pouvons d’ores et déjà prédire la fin qui attend notre  pouvoir.

En effet, après avoir occasionné la frustration, la colère, l’aigreur et l’humiliation du peuple gabonais, après avoir cultivé les effets d’annonces à tout va, après avoir engagé des choix injustifiables parce que complètement impertinents et inadaptés aux réels besoins des populations gabonaises, après avoir favorisé l’hégémonie des étrangers étranges, incompétents et arrogants au sommet de l’Etat, après avoir brisé les piliers qui soutenaient le pouvoir que nous avons pris en 2009, il est plus qu’évident que dans le contexte actuel, il sera extrêmement difficile au président de la République de retrouver la confiance des uns et de jouir à nouveau du bénéfice du doute des autres.

 Autrement dit, si Ali Bongo Ondimba n’engage pas des mesures drastiques dans les semaines à venir, surtout celles qui précèdent le retour d’André Mba Obame au Gabon, il est presque certain que nous sortirons de ce pouvoir au mieux en 2016 sous le modèle Laurent Gbagbo, au pire avant 2016 sous la version Hosni Moubarak, Ben Ali voire même Mouammar Kadhafi car, il ne serait de trop de dire que, même si les gabonaises  et les gabonais n’adulent pas forcément André Mba Obame, il va s’en dire que depuis son entrée dans l’opposition républicaine et devenue responsable, il a moult fois démontré aux côtés de Zacharie Myboto, de Jean Eyeghe Ndong et de Luc Bengone Nsi, sa réelle volonté de faire vivre les populations gabonaises dans un pays uni, développé et stable.

En d’autres mots, il y a aujourd’hui une différence claire et sans ambigüité entre l’ancien ministre de l’intérieur d’Omar Bongo Ondimba et l’actuel principal leader de l’opposition.

La traversée du désert vécue par ce dernier depuis août 2009 et son choix de demeurer constant dans ses positions politiques en apprenant aux côtés de ses aînés l’ont  purgé des nombreuses idées reçues sur sa personne et sur son profil politique.

Par Télesphore OBAME NGOMO 

vendredi 20 juillet 2012

Quand la politique du « changement» de François Hollande frappe « maintenant » le Gabon (1ère Partie)

Désormais le mot d'ordre est: Maixent Accrombessi et sa ribambelle d'étrangers étranges, arrogants et incompétents doivent dégager. C'est TOUT.

Suite à la demande de la présidence de la République du Gabon, François Hollande a accepté de recevoir son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba, le 05 juillet 2012, pour une séance de travail.

Si la majorité peut se réjouir de cet accord qui est une forme de reconnaissance d’Ali Bongo Ondimba comme président du Gabon après les vives critiques que le candidat François Hollande avait lancé au sujet de la transition de 2009, il n’en demeure pas moins que cette joie doit vraiment être de très courte durée car, il n’est pas inutile de rappeler que quelques semaines avant sa chute, Hosni Moubarak avait  été reçu à la Maison Blanche. Idem pour Mouammar Kadhafi qui s’était même fait le luxe de poser ses tentes dans les jardins de l’Elysée tout comme Ben Ali qui jouissait de la visite, bien que privée, de la toute puissante gaulliste Michèle Alliot Marie, ministre des affaires étrangères de la France. 

Des informations reçues de sources autorisées qui ont bien voulu briser le silence, il en ressort que, la séance de travail entre les deux chefs d’Etat et leurs différents collaborateurs n’était pas chargée d’une atmosphère conviviale.

En effet, au-delà de l’état des lieux nécessaire des relations entre les deux pays, quelques exigences « quasi fermes » ont été faites à la partie gabonaise. Celles-ci ont très vite été rendues publiques à travers un communiqué de l’Elysée car, les médias français s’étaient emparés de cette rencontre pour en faire leur chou gras.

 Pour la presse française en général, la gouvernance actuelle de l’Etat gabonais ne correspond en rien aux standards démocratiques occidentaux. De ce fait, ses dirigeants sont considérés comme des despotes corrompus et il est totalement déconseillé aux dirigeants de pays dits démocratiques de s’afficher avec. C’est d’ailleurs cette même considération qui avait amené les tenants de la Maison Blanche à pondre « successivement » deux communiqués pour tenter de justifier la rencontre du 09 juin 2011 entre Ali Bongo Ondimba et Barack Obama.

Afin d’arrêter l’effet boule de neige que commençait à prendre la visite d’Ali Bongo Ondimba à Paris et dans le seul but de préserver la virginité du quinquennat de François Hollande, il était devenu impératif pour ses services de communication de livrer diplomatiquement et stratégiquement les raisons fondamentales de cette rencontre qu’on peut d’ailleurs apprécier à la fin du communiqué rendu public.

Ainsi on pouvait lire « il a été aussi l’occasion, pour le président de la République, de souligner les principes qu’il souhaite voir guider les relations entre la France et le Gabon : sur les questions de gouvernance, de lutte contre la corruption et de pluralisme démocratique, accompagnement de la croissance du  Gabon par les outils de la coopération française ; concertation sur les enjeux de paix et de sécurité de la région et du continent ; développement de la francophonie ».

Suite à cette précision claire, les médias français n’ont effectivement pas  jugé utile de poursuivre la polémique car ils venaient d’être rassurés par la teneur réelle de la rencontre entre le président français et son homologue gabonais. Autrement dit, pour les médias français, le fait que François Hollande reçoive Ali Bongo Ondimba sans lui rappeler de manière très claire les conditions exigées pour être considéré comme un état démocratique avec qui il peut collaborer,  aurait tout simplement été une grossière entorse faite à son discours du Bourget où le candidat du parti socialiste disait : « Présider la République, c’est porter les valeurs de la France dans le monde. C’est ne jamais transiger avec les fondements du génie français, qui sont l’esprit de liberté, la défense des droits de l’Homme, l’attachement à la diversité culturelle et à la francophonie… Présider la République, c’est ne pas inviter les dictateurs en grand appareil à Paris. Présider la République, c’est utiliser notre siège au Conseil de sécurité des Nations-Unies pour acter le départ de ceux qui écrasent leur peuple ».

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, dans le seul souci de ne pas subir une quelconque critique sur sa rencontre de juillet 2012 avec Ali Bongo Ondimba, François Hollande a préféré offrir le strict minimum à notre président de la République. C’est alors que nous avons tous vu, derrière nos écrans, la claire volonté de François Hollande de ne pas poser avec le président gabonais. Il était hors de question d’immortaliser cette visite qui pourrait lui coûter sa réélection en 2017 s’il souhaitait être de nouveau candidat.

Mais bien avant déjà, sur le plan de la communication non verbale, on pouvait également observer que le tapis rouge, signe de respect et d’honneur aux invités de l’Elysée, n’avait pas été déroulé pour recevoir le chef de l’Etat gabonais. En même temps, on notait que François Hollande ne s’était arrêté qu’à la troisième marche du perron de l’Elysée pour accueillir son homologue. Enfin, selon des sources présentes lors de la séance de travail, François Hollande aurait refusé à Ali Bongo Ondimba, un tête à tête et un aparté.

Il faut dire que l’attitude du nouveau président français à l’égard du président gabonais n’est nullement surprenante quand on se plonge une énième fois dans les propos qu’il avait tenu en avril 2012 sur Ali Bongo Ondimba.

Interrogé par le très célèbre site « Mediapart », François Hollande, alors candidat, déclarait : « l’élection présidentielle gabonaise n’était pas dans les critères de ce qu’on peut appeler des élections démocratiques ».

Cette déclaration explicite ne nécessite plus de commentaires car elle demeure suffisamment éloquente. C’est d’ailleurs ce qui semble justifier au mieux la différence de protocole qui a ponctué la rencontre avec Macky Sall, le nouveau président du Sénégal.

A cet effet, il revenait aux conseillers d’Ali Bongo Ondimba de faire un ramassis de tous ces éléments pour préparer en amont une communication offensive de cette rencontre et le cas échéant, une communication défensive car, tout compte fait, c’est André Mba Obame qui reste le grand vainqueur de cette rencontre.

A entendre certaines indiscrétions, ce dernier aurait été reçu à l’Elysée quelques jours avant la rencontre entre François Hollande et Ali Bongo Ondimba et même après comme pour jouir d’un compte rendu de la rencontre des deux chefs d’Etats le 05 juillet.

Par Télesphore OBAME NGOMO

samedi 14 juillet 2012

Pourquoi avons-nous dénommé Maixent Accrombessi Raspoutine le pôpô ?

Le nom Raspoutine le pôpô n’a pas été attribué à Maixent Accrombessi pour amuser la galerie ou pour faire joli sur nos papiers car cet homme est un véritable danger pour notre pays et pour les ambitions du président de la République.

Raspoutine est un personnage qui a réellement existé dans les années 1869 du côté de la Sibérie et dont la réincarnation semble s’être produite en Afrique, en terre béninoise avec la naissance de Maixent Accrombessi, il y a environ une quarantaine d’années.

Qui était ce fameux Raspoutine ?

Grigori Iefimovitch Raspoutine dit communément Raspoutine serait né vers les années 1869 dans un petit village sibérien qu’il aurait quitté pour se consacrer à la religion, à la méditation et à l’errance. Après quelques années de ces vagabondages, il acquiert une réputation de saint homme et de guérisseur.

En 1904, il quitte la Sibérie pour se rendre à saint Petersburg et vient demander l’hospitalité à l’Académie de théologie. L’évêque Hormogène et le grand prédicateur Illiodore sont séduits par sa foi et favorisent son entrée dans la société de la capitale.

Dès lors, Raspoutine commence à faire parler de lui. Il est réputé pour faire des miracles, mais également pour être l’initiateur de nombreuses débauches.

La cour du tsar Nicolas III vit un drame familial. Le tsarévitch, Alexis, unique héritier de la couronne, est atteint d’hémophilie, une maladie incurable à l’époque qui se manifeste par une tendance plus ou moins grave aux hémorragies du fait de l’insuffisance d’un facteur de coagulation A ou B dans le plasma.

La réputation de Raspoutine est arrivée aux oreilles de la tsarine Alexandra. Par amour pour son fils, elle convoque le moine guérisseur Raspoutine.

De sources sûres, il est moult fois revenu que Raspoutine atténua à plusieurs reprises les souffrances du petit Alexis. Raspoutine parvint à stopper plusieurs hémorragies qui auraient dû être fatales à l’enfant souffrant. Il le sauva de nouveau lors de graves hémorragies en 1912 et en 1915. Aussi, l’impératrice lui voua une vénération en concluant que Raspoutine était l’homme de Dieu envoyé pour sauver son fils et la Russie.

Chaque fois que Raspoutine se rendait au chevet de l’enfant, le petit Alexis se portait beaucoup mieux. Il était finalement devenu difficile de parler de coïncidences.

Nul ne sait quelle technique utilisait Raspoutine. Une chose était au moins sûre, son influence sur la tsarine et sur la cour était de plus en plus importante.

Jusque là, l’histoire de Raspoutine colle très peu voire très mal avec l’histoire de Maixent Accrombessi. Sauf à faire dans le « journalisme fiction ou mensonger » comme le fait régulièrement la presse collaborationniste à ses ordres qui excelle dans les montages de tout genre. Nous citons « la Griffe de Cotonou, le Douk- Douk mal aiguisé, le Gri- Gri de la Griffe de Cotonou et brouillard du Scribouillard corrompu ».
La famille impériale vouait à Raspoutine une telle amitié qu’on commençait à le surnommer « le tsar au dessus des tsars ». Aussi, Grigori Raspoutine abusait cyniquement de bon nombre de ses admiratrices ou de ses solliciteuses et s’adonnait de plus en plus ouvertement à la débauche.

Son influence atteint des proportions inqualifiables au point que son appartement devint le lieu de passage obligé de toutes les sollicitations possibles provenant des personnages les plus importants. Il est même dit qu’en 1916, le président du conseil, Sturmer, et le ministre de l’intérieur, Protopopov, participèrent aux séances de spiritisme qu’il organisait régulièrement.

Attaqué par la presse, il fait l’objet d’une discussion à la douma (à l’assemblée) en 1912, mais les diverses démarches pour faire comprendre à Nicolas II les risques que court le régime du fait de ses relations avec le prétendu homme de Dieu demeurèrent vaines.

La haine qu’il inspirait devait certainement être à l’origine du mythe de l’omnipotence qu’on lui prêtait. Si la tsarine était à ses ordres, le Tsar ne tenait en réalité pas compte de ses conseils.

Dans ce chapitre de la vie de Raspoutine, on commence à percevoir le profil hideux de Maixent Accrombessi.

En effet, le chef de l’Etat semble accorder une confiance surprenante à un homme qui ne sort de nulle part sinon des valises d’André Mba Obame, son principal adversaire politique. D’ailleurs on peut comprendre la joie incommensurable du nouveau leader de l’opposition quand il constate qu’Ali Bongo Ondimba fait de Maixent Accrombessi son bras droit alors que lui, le considérait comme  son simple porteur de valises. Une sacrée et belle humiliation pour le président de la République.

Puis, aujourd’hui au Gabon, selon de nombreuses affirmations, Maixent Accrombessi semble être devenu incontournable lorsqu’un citoyen gabonais ou une personne étrangère à la famille Bongo Ondimba désire rencontrer le chef de l’Etat. Ce qui ressemble à l’histoire de Raspoutine sous Nicolas II.

Cette situation incomprise et agaçante suscite de vifs débats dans toutes les sphères politiques et publiques du Gabon. De l’opposition aux cercles les plus fermés du pouvoir, la majorité des hommes s’insurge contre l’omnipotence, l’omniprésence et l’omniscience déséquilibrée de Maixent Accrombessi, appelé ironiquement le « président bis ». Quoi de plus jubilatoire pour un néo gabonais, béninois de naissance, que de se savoir important dans un pays comme le Gabon ? Même au Bénin, il n’aurait jamais pu commander ne  serait ce que le plus petit marché de Cotonou.

On constate avec grand regret que même les membres du gouvernement tremblent devant Maixent Accrombessi qui, il y a quelques années encore n’était qu’un simple petit démarcheur immobilier à Paris. Pour se faire une idée de ce « noble » métier, il suffit juste d’acheter le « Zoom » qui sort tous les débuts de semaine et ensuite se rendre dans la rubrique « recherche de studios ou de maisons ». En appelant certains numéros, vous tomberez sur ce qu’on appelle des démarcheurs immobiliers. En d’autres termes, ces hommes ne servent qu’à faire visiter des maisons en vue de leur location. Donc il faut un moment donné arrêter la mystification.
Et, quand on constate que certains membres du palais présidentiel et du gouvernement refusent même d’adresser la parole à toutes les personnes qui osent critiquer et dénoncer l’imposture de Maixent Accrombessi de peur que ce dernier  soit informé de votre liaison, on ne peut que se demander où va-t-on ? Soyons vraiment sérieux un temps soit peu. Où sont la fierté et la dignité de tels personnages ?

C’est dire que le Gabon n’a vraiment plus de lumières. Ni pour le diriger, ni pour l’éclairer et encore moins pour le rendre juste et parfait. Car, quand des hommes s’empêchent d’être libres, il parait évident qu’ils ne peuvent rien bâtir. C’est d’ailleurs Anderson qui l’affirme dans l’une des ses œuvres de l’Esprit prônant la Liberté, l’Egalité et la Fraternité.

Ensuite, attaqué par la presse responsable, républicaine et patriotique, le profil hideux et douteux de Maixent Accrombessi alimente aussi bien les conversations de la masse que les couloirs des diverses administrations. C’est alors qu’on a pu voir la fatwa médiatique qui avait été lancée contre Guy Nzouba Ndama lorsqu’il avait permis à deux parlementaires de s’interroger et de s’inquiéter sur le rôle des agences rattachées à la présidence de la République qui non seulement constituent un boulet politique pour le président de la République en même temps qu’elles assassinent notre administration publique.

Comment allons-nous défendre le bilan d’Ali Bongo Ondimba que nous soutenons lorsque l’avenir semble être de plus en plus flou ? Comment comprendre le sens des priorités actuelles quand on ne voit aucun bénéfice, ni pour les ambitions du chef de l’Etat, ni pour le Gabon et encore moins pour les populations gabonaises ? Comment justifier aux populations gabonaises que notre pouvoir soit incapable de construire les 5000 logements promis par an mais qu’on se tape le luxe de s’offrir à Paris et aux Etats-Unis des biens immobiliers de  plusieurs milliards de Francs Cfa.

Zut, il nous a échappé que Maixent Accrombessi était un démarcheur immobilier et qu’à ce titre, il ne peut que conseiller le président de la République dans  des domaines où il a une modeste expérience.

Comment comprendre que l’agence nationale des grands travaux puisse dépenser plusieurs milliards de francs cfa pour l’organisation d’un forum qui ne nous apportera rien du tout ? Nous nous souvenons quand même que plusieurs milliards de nos francs étaient partis en fumée lors du lancement de la zone économique de Nkok. Aujourd’hui, il nous revient de manière récurrente que la société Olam menace de plier bagages car elle ne voit rien pointer à l’horizon. Est-ce vraiment sérieux de conduire le président de la République sur des chemins aussi tortueux quand on sait qu’il n’y avait pas meilleures manières de contenter les populations gabonaises en leurs offrant des écoles, des hôpitaux et des infrastructures publiques et sociales dignes ?

Comment comprendre qu’avec la crise politique qui sévit dans notre pays, les souffleurs de vent refusent d’anticiper l’avenir politique aussi bien au Gabon que dans le monde entier. Mettre à la porte toutes les personnes qui nous ont guidées durant la campagne présidentielle de 2009 constitue une erreur monumentale pouvant être qualifiée de « faute politique » quand on sait que le changement des relations avec nos anciens partenaires se fera maintenant. Qui ira convaincre tous les soutiens que nous avons perdus de venir soutenir le « régime Accrombessi » qui tente de s’imposer dans notre pays en même temps qu’il nous aide à couler chaque jour que Dieu fait? 

De ce que nous constatons, malgré les nombreuses alertes faites au chef de l’Etat, le silence continue de régner.

Toutefois, si Ali Bongo Ondimba semble être accroché à la mystification de Maixent Accrombessi à qui certains confèrent des « pseudos pouvoirs mystico-fétichistes », il n’en est pas le cas pour son épouse Sylvia Bongo Ondimba qui s’était affranchie des « services » de la femme de Maixent Accrombessi. Ce qui n’est pas un élément négligeable dans la volonté du peuple gabonais de voir Maixent Accrombessi dégager des hautes sphères de l’Etat qu’il squatte malhabilement avec sa ribambelle d’étrangers étranges, incompétents et arrogants.

En 1916, les défaites de la Russie au front et la décomposition de l’Etat suscitent une grande indignation dans tout le pays.

Tout va mal et le responsable est tout de suite trouvé : c’est la mauvaise influence de Raspoutine sur le tsar qui provoque ces désastres. La défaite de la Russie s’explique par le fait que Raspoutine est vendu à l’Allemagne.

Raspoutine devint un monstre à abattre le plus rapidement possible. C’est le jeune prince de 19 ans, Félix Ioussoupov, qui va se charger de cette mission. C’est alors que le 29 décembre 1916, il invita Raspoutine chez lui sous prétexte de lui présenter une femme qu’il désirait depuis longtemps. Avec ses complices, le prince fit préparer des gâteaux imprégnés d’une dose de cyanure capable de tuer 20 personnes et versa en supplément ce poison dans le verre destiné à l’invité.

Arrivé chez l’invité, Raspoutine mangea et but. En principe, une telle dose de cyanure aurait dû le tuer en quelques minutes, mais il continua à se porter comme un charme pendant plus de deux heures.

Le prince était à bout tandis que le moine redemanda à boire. Décidé d’en finir, Ioussoupov prit son révolver et tira à bout portant.
Juste après la détonation,  les complices arrivèrent avec un médecin. Ce dernier examina le corps de Raspoutine qui était toujours vivant.

Enfin, il cessa de respirer et le corps fut descendu au sous sol du palais. Mais, quelques minutes après, Raspoutine se releva et tenta d’étrangler le prince.

Il faudra quatre nouvelles balles et des coups de matraque qui lui défoncèrent le crâne pour que Raspoutine cessa de se débattre.

Les conjurés enveloppèrent alors le corps de Raspoutine et le jetèrent dans la Neva, un fleuve de la Russie issu du lac Ladoga qui se jette dans le golf de Finlande.

Quand on découvrira le cadavre de Raspoutine dans l’eau, on constatera qu’il était toujours en vie quand il a été jeté dans le fleuve. En réalité, Raspoutine est mort noyé.

Il est certain que cette endurance vraiment exceptionnelle ou cette défiance à la mort par Raspoutine a contribué au mythe du surhomme.

Raspoutine était il insensible au poison ? Une chose est sûre, il possédait une constitution hors du commun.

Dans le cas de l’hégémonie de Maixent Accrombessi dans les hautes sphères de l’Etat, il faut dire que les choses vont de plus en plus mal au Gabon.

En effet, il ne faut pas s’attendre à ce qu’une souris accouche un éléphant. Le background de Maixent Accrombessi est connu, de même que son passif et son passé professionnel. De ce fait, il ne sert à rien que ses thuriféraires, opportunistes pour deux sous, tentent de lui tailler un profil de lumière. Un des avantages de la France est que le service d’archivage est d’une clarté et d’une richesse impressionnante. Aussi, on peut trouver des éléments probants, clairs et précis sur Maixent Accrombessi.

En défenseur du réalisme du projet de société « l’Avenir en confiance » et en éclaireur de la politique annoncée par Ali Bongo Ondimba en 2009, nous ne pouvons qu’affirmer que c’est la mauvaise influence de Maixent Accrombessi, Raspoutine le pôpô, sur le chef de l’Etat qui nous pousse chaque jour vers la perte du pouvoir.

Trop d’effets d’annonces, trop de frustrations, trop d’humiliations, trop de gabegies, trop de suspicions, trop de courtisaneries, trop de charlatanisme, trop d’absence de crédibilité, trop d’impopularité, trop d’incompétence, trop d’arrogance, trop de mystification, trop d’incohérences, trop d’incompréhensions, trop de faux experts, trop d’impunité, trop d’étrangers étranges, trop de violences, trop de décisions irréfléchies et inadaptées, ne peuvent que susciter de vives tensions explosives dans le pays alors que les conditions et les causes de la chute d’Hosni Moubarak en Egypte, de Ben Ali en Tunisie, de Mouammar Kadhafi en Libye devraient interpeller davantage le chef de l’Etat mais surtout les membres de la famille Bongo Ondimba qui resteront les grands perdants en cas de chute.

En d’autres mots, lors de la chute des présidents précités, c’est d’abord à leurs familles qu’on demanda des comptes. C’est alors que tous leurs biens ont été confisqués et leurs présences dans le pays ont été jugées indésirables à défaut de subir une chasse à l’homme. Est-ce ce même avenir que la famille Bongo Ondimba souhaite s’offrir au regard de la passivité et de l’impuissance qu’elle affiche face à l’omnipotence de Maixent Accrombessi et de sa ribambelle d’étrangers étranges qui abusent de nos places au sommet de l’Etat ?

Le cas de Maixent Accrombessi qui sabote davantage tout le travail des pères de l’indépendance de notre pays qui prônaient « Gabon d’abord » devient de plus en plus problématique et devrait susciter plus de solidarité patriotique pour l’avenir de notre pays et de nos enfants.

Pendant que de nombreuses familles au Gabon croupissent dans la misère, le chômage et la maladie, la famille de Raspoutine le pôpô vit paisiblement en Occident en profitant des voyages en première classe, des hôtels et des magasins les plus luxueux du monde, des restaurants les plus couteux, des écoles les plus prestigieuses, du confort le plus insolent. Et tout ceci avec l’argent du contribuable gabonais. Est-ce vraiment sérieux et acceptable ?

D’aucun serait tenté d’accuser le président de la République que nous ne tenterons point d’excuser dans ce théâtre humiliant, mais il faut tout de même rappeler aux uns et aux autres que, dans la situation qui nous accable, chacun devra prendre sa part de responsabilité. Si Raspoutine le pôpô est arrivé jusqu’à ce niveau, c’est tout simplement parce que des compatriotes imprudents et égoïstes ont favorisé cette ascension puante.
C’est l’occasion de dire que ce sont les malades qui ont besoin du médecin et non les bien- portants. Par conséquent, il conviendrait d’aider notre pays et Ali Bongo Ondimba à se débarrasser de « cette puce » tenace et coriace qui nous a suffisamment pompé de francs CFA.  

Autrement dit, il faut continuer à secouer le cocotier, le pôpô va bientôt tomber.

Maixent Accrombessi capitalise tellement d’aigreur qu’il est impossible qu’il tienne jusqu’à la fin du mandat, si nous y arrivons. Sa seule présence aux côtés du chef de l’Etat exige aux populations de tourner le dos à notre projet de société « l’Avenir en confiance ».

Sans pour autant s’investir dans la méthode du jeune prince, tant la vie d’un homme est sacrée même si elle est parfois entachée de sacrilèges et de sortilèges, nous allons non seulement appliquer une formule très efficace en communication politique et publique qui dit « qu’il faut communiquer, communiquer encore et communiquer toujours » et aussi épouser les mots de Valéry Giscard d’Estaing qui soutenait « qu’il faut laisser les choses basses mourir de leur propre poison ».

Nous n’oserons point sous-estimer  l’influence nocive et négative que Maixent Accrombessi pourrait avoir sur le chef de l’Etat mais nous lui dénions tous pouvoirs extraordinaires au risque de verser dans le cautionnement de sa théorie de la « mystification » ou de la « prestidigitation mystique ».

Quand soit même on est assez souvent terrassé par des tourmentes médicales et sanitaires de petites natures, on ne peut qu’affirmer que la dimension de surhomme est rapidement battue en brèche. C’est en ce sens qu’on pourrait rejoindre les latins qui disaient : « medice te cura ipsum ». En d’autres mots, médecin, guéris-toi, toi-même. 

Nous soutenons objectivement que Maixent Accrombessi se trouvait à la bonne place, au bon moment et au bon endroit lorsqu’il s’est agi de  faire le choix qui l’a porté à la tête de la direction du cabinet présidentiel. Par conséquent, il est inutile de lui conférer des « pseudos pouvoirs mystico-fétichistes » qui auraient pu directement faire de lui le président de son pays au lieu d’être le premier porteur de valises de notre président de la République après avoir été celui d’André Mba Obame.

Aussi, il convient de dire que si sa force spirituelle est si forte que cela, pourquoi n’implore t-il pas les astres à sa portée afin qu’ils lui accordent un rendez vous porteur avec l’estime et la crainte du peuple gabonais ?

Maixent Accrombessi alias Raspoutine le pôpô n’est qu’un mystificateur de plus que le monde des illusions ait accouché.

Peuvent croire au charlatanisme de Raspoutine le pôpô tous ceux qui le veulent bien. Cependant, nous souhaitons juste rappeler à ces individus peu éclairés que « les mêmes causes ont toujours produit les mêmes effets » et que « la mort d’un homme n’est que le reflet de sa vie ».

Par ce parallélisme entre la vie de l’ancien Raspoutine et le nouveau qui infeste les hautes sphères de l’Etat gabonais, nous avons voulons démontrer que Maixent Accrombessi qui ne cherche pas à regarder l’étoile flamboyante s’expose à demeurer une pierre brute que ni le maillet et le ciseau ne pourront travailler.

A bon entendeur…

Par Télesphore OBAME NGOMO