samedi 31 août 2013

Le week end de Bilié Bi Nzé

Alain Claude bilié Bi Nzé récidive dans l’agression publique

Si l’injure publique faite à la presse nationale, le 18 août 2013, n’était pas une nouvelle œuvre grotesque du génie intellectuel du porte parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilié Bi Nzé, il est plus qu’évident que cet acte scandaleux n’aurait pas suscité autant d’indignation que d’écoulement d’encre quasiment en passe de dépasser le nombre de litres d’eau coulant sous le pont de Kango. 

En effet, en traitant publiquement la presse nationale de « fabricant de gabono pessimiste » et en tardant inutilement de présenter ses excuses publiques comme l’exigent les codes de bonne conduite infestant les gens de bonne moralité, Alain Claude Bilié Bi Nzé vient encore une fois de plus de démontrer la pertinence de deux proverbes qui stipulent « qu’à beau  chasser le naturel, il revient au galop » ou encore « la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a ».

Autrement dit, auteur et acteur d’un passé universitaire siégeant dans l’immoralité pour avoir été accusé d’avoir fait revêtir sa tenue d’Adam, Daniel ONA ONDO, le recteur de l’université Omar Bongo de cette époque, avec force et devant un public habillé, Bilié Bi Nzé vient encore de s’investir dans l’art de l’agressivité en utilisant abusivement son droit à la liberté d’expression pour injurier et humilier la presse nationale en lui collant un profil puant,  non seulement qui fait entorse à la liberté d’expression, mais également qui décapite l’honneur des journalistes gabonais voire de toute la profession.

Le motif de cette injure publique injustifiée résiderait dans le fait que les salles de rédaction gabonaise ne s’adonneraient pas ou refuseraient de s’investir dans une propagande insolente des actions ridicules et méprisables entreprises par la légion étrangère qui tente de réinventer le concept de l’émergence quand bien même ses mécanismes de réalisations techniques voire idéologiques semblent pourtant clairs et mondialement connus.

Selon la version officielle connue par le public gabonais et les millions d’étrangers non étranges intéressés par les problématiques liées au Gabon, il n’est plus un secret pour ce beau monde que « La Griffe de Cotonou », « Le Douk Douk mal aiguisé », « Le Gri Gri de la Griffe venu d’Abomey », « Le brouillard du scribouillard corrompu de Mogadiscio », seraient des journaux proche de l’institution dans laquelle exerce cet ancien ministre condamné pour avoir commis un acte peu recommandable et qui serait par ailleurs, l’actuel porte parole de la présidence de la République.

N’est ce pas déjà assez suffisant pour influencer l’opinion publique sur les réalisations dites « émergentes » ? Ces journaux précités qui seraient sous l’emprise de Raspoutine le pôpô, et que personne ne s’aventure à consulter ou à acheter, au regard de leur qualité et de leur degré de  fiabilité, ne sont ils pas déjà suffisamment nombreux pour créer « le gabono optimisme » dont a besoin Alain Claude Bilié Bi Nzé pour prouver à Ali Bongo Ondimba qu’il travaille ou pour combattre ce qu’il nomme le « gabono pessimisme » ?

Pourquoi Alain Claude Bilié Bi Nzé, qui a pourtant été membre de l’opposition, jusqu’à un passé très récent, et plus qu’un étudiant anarchiste, dans un passé peu lointain, s’est-il senti qualifier pour s’autoriser une telle indélicatesse langagière ? Suffirait-il d’exceller dans la transhumance politique permanente comme le fait aisément son modèle originel et original, Paul MBA ABESSOLO, pour s’offrir la légitimité d’injurier publiquement ceux qui ne penseraient « plus » comme eux ?

Dans cette course inexplicable vers l’incertain, Alain Claude Bilié Bi Nzé ferait mieux de commencer par formater aux mécanismes du « gabono optimiste » cette presse aux ordres de ses nouveaux maîtres venus d’Abomey et de Mogadiscio. Car, il est quand même étonnant, et nul besoin d’avoir un diplôme particulier de psychologie pour le comprendre, que cette presse dite proche du pouvoir soit beaucoup plus incisive avec les gens au pouvoir que la presse taxée de « fabricant de gabono pessimiste ». Ne dit on pas qu’il est toujours bon de commencer par balayer la saleté entassée devant sa porte avant de vouloir critiquer la propriété propre du voisin ?

De plus, dans le même état d’esprit, on continue de se demander, comment Alain Claude Bilié Bi Nzé, pourtant ancien directeur de la communication dans la plus grande municipalité du pays, peut-il s’interroger durant 8 secondes quand des journalistes préfèreraient parler des trains qui seraient en retard en lieu et place des trains qui arriveraient à l’heure ?

En effet, cette interrogation à l’allure banale est à prendre très au sérieux car, elle dénote un état d’esprit qui semble justifier la situation dramatique du Gabon et la psychologie de certains de ses dirigeants qui trouvent normal que l’on abordât de la même manière les choses jugées anormales et celles appréhendées comme étant banales. En d’autres mots, la presse nationale devrait apprécier « journalistiquement » parlant de la même manière, le malade mentale qui marche sans vêtement dans la ville et celui qui en a. Devrions nous comprendre par là, l’état d’esprit qui avait prévalu lorsqu’il s’est agi de déshabiller Daniel ONA ONDO devant une foule immense ? Devrions nous considérer cet acte comme tellement normal qu’en parler deviendrait même anormal sinon immoral ?

NON, Monsieur Bilié Bi Nzé, dans le monde de la presse, il existe ce qu’on appelle des « agenda setting » déterminés par les médias eux-mêmes. C'est-à-dire, ce sont les médias qui établissent l’ordre du jour de l’actualité. Ils ont un rôle de tri, de  sélection et de hiérarchisation des informations. Ils déterminent les enjeux des thèmes à aborder et disent ce qui est important dans la société : de quoi il faut s’occuper en priorité. Ce que la presse libre fait et continuera de faire malgré vos petites phrases toutes faites et très souvent chargées d’une bonne dose de ridicule.

Enfin, il est important de rappeler au porte parole de la présidence de la République cette citation de l’aguidi boy de Tsamba Magotsi, le nommé Louis Gaston MAYILA qui disait : « Avant d’analyser les conséquences d’une situation, il serait quand même opportun et intelligent de commencer par regarder profondément ses causes ». En d’autres mots, avant qu’Alain Claude Bilié Bi Nzé ne tente de s’aventurer avec agressivité sur l’état du journalisme au Gabon, il ferait mieux de se poser les questions de savoir : les informations délivrées par les journalistes sur les manquements de l’émergence d’Accrombessi sont elles vraies ou fausses ? Les problèmes ou préoccupations diverses et variées qu’ils soulèvent, sont ils réels ou imaginaires ? Pourquoi après avoir énoncé publiquement sa vérité mensongère sur l’œuvre des salles de rédaction de la presse nationale qu’il invite quand même toutes les semaines à ses points de presse hebdomadaire, Bilié Bi Nzé ne pose pas ensuite le problème de l’utilité du COCOM ?

Que monsieur Bilié Bi Nzé sache que la presse ne peut pas servir de fou du roi. Si son rôle à lui est de redoubler d’ingéniosité dans le brassage d’air inutile, la presse libre et indépendante par contre a un rôle très différent à jouer et cela semble être principalement la ventilation de l’information qui touche le quotidien des Gabonais. Et non la bonification ou la lubrification des manœuvres et petites œuvres des aux hommes politiques. Alors, hélas, s’il y a plus d’informations alarmantes à servir que les maigres réalisations boiteuses pensées par Maixent Accrombessi qui étrangement régente tout dans notre pays mais se sent à chaque fois incapable de venir expliquer ou rendre des comptes au peuple.

Pourquoi à chaque fois, alors que l’occasion est donnée au pouvoir pour créer « des gabono optimistes », le peuple semble être condamné à écouter les élucubrations d’un enfant qui n’a même pas fini sa deuxième année université et qui passe son temps si ce n’est pas à réciter de manières brutes et décousues quelques théories économiques ou managériales rapidement couchée sur une feuille de papier volante, c’est le bilan sinon le procès de gestion d’Omar BONGO qu’il vient toujours faire avec une pointe d’arrogance et d’irrespect sans pareille. Faudrait-il peut être qu’on rappelât à Liban Souleymane que c’est grâce à feu Omar Bongo Ondimba qu’il a pu vivre dans un pays en paix et stable quand le sien était embourbé dans la guerre et une famine indescriptible.

Omar Bongo Ondimba, quelque soit ses tares de gouvernance, ne peut être traité ainsi par des gens qu’il a fabriqué, nourri, blanchi et sorti de la misère. D’ailleurs, qu’en pense Alex Bongo Ondimba ou encore Frédéric Bongo Ondimba pour ne citer que ces deux fils d’Omar encore dans les bonnes grâces du pouvoir quand leur père est publiquement et régulièrement humilié par des gens qui se disent aujourd’hui « nouveaux princes du Gabon » ? La dignité comme l’honneur d’un homme n’ont pas de prix. Acceptez que la mémoire de son père soit bafouée pour quelques privilèges demeure la pire des humiliations qu’on puisse faire avaler à sa descendance.

Ensuite, il convient d’abord pour le porte parole de la présidence de la République de prendre conscience que la communication, même politique, reste un métier respectable à respecter. Et que, comme le disait le philosophe et homme politique irlandais Edmond BURKE : « les médias sont le quatrième pouvoir ». Autrement dit, en plus des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, les médias sont désormais le quatrième pied de la démocratie. Par conséquent, ils n’ont pas besoin d’un juge ou d’un régulateur dénommé Bilié Bi Nzé dont l’histoire est quand même peu enviable. Et pourtant Michel Rocard déclarait au monde entier : « il faut se méfier du pouvoir médiatique car il est le seul pouvoir qui soit sans aucun contre-pouvoir et sur lequel rien ne puisse quoi que se soit ».  

C’est dire que le pouvoir des médias tient les autres en son pouvoir et prendre le haut risque de s’en prendre à la presse nationale avec autant de désinvolture est  quand même une aventure aux conséquences aussi dramatiques qu’une bonne gorgée de cyanure. Alain Claude Bilié Bi Nzé devrait faire l’effort de prendre de la hauteur, même si nous savons que ce sera un exercice plus difficile à faire qu’imaginer une visite de François Hollande au Gabon, en s’excusant pour cette injure injustifiée à la presse nationale.

Par Télesphore OBAME NGOMO 

Que l'auteur de "l'université d'été" au Gabon en pleine saison sèche se prépare à ingurgiter son ridicule insultant, certainement soutenu par Alain Claude Bilié Bi Nzé qui considérerait peut être que cette manière de mettre en scène le chef de l'Etat ou de communiquer sur ses activités participerait à créer "le gabono optimiste". Finalement il ne semble pas y avoir un pour sauver l'autre dans ce train à l'heure.  






mardi 27 août 2013

La semaine d'Alain Claude Bilié Bi Nzé

Alain Claude Bilié Bi Nzé ou l’art du verbiage dégoulinant et dégoûtant

Comme pour vouloir masquer ou rattraper la gêne généralisée qu’ont pu susciter le discours décousu de la réalité du 16 août 2013 prononcé par le chef de l’Etat à la nation et l’interview télévisée que ce dernier a accordé le lendemain à la presse nationale, tous deux indiscutablement mal préparés par les services de communication de la présidence de la République, Alain Claude Bilié Bi Nzé, le porte parole cette institution précitée, s’est encore cru le droit sinon le culot et ce, malgré les évidences plus que frappantes de l’incompétence indécente du COCOM, de ramener sa fraise en venant vomir devant les citoyens gabonais sa science surabondée d’injures et de petites phrases préfabriquées étrangement plus valorisantes qu’un bon parcours universitaire respectable et bien enrichi.

En effet, Alain Claude Bilié Bi Nzé, l’ancien porte parole de Paul Mba Abessolo qui avait rallié en amenant avec lui, armes et bagages, la candidature d’André Mba Obame lors de la présidentielle anticipée de 2009, n’a pas manqué de toupet en s’autorisant une fois de plus un comportement immoral en injuriant publiquement la presse gabonaise qu’il qualifia toute honte bue de « fabricant de gabono pessimiste».

Autrement dit, si le peuple gabonais dans sa grande majorité et dans une mesure exagérée les potentiels investisseurs qui traînent encore le pas n’adhèrent pas ou ne croient toujours pas au projet du « Gabon émergent à l’orée 2025 » proposé par Ali Bongo Ondimba, c’est tout simplement du fait de la presse nationale non consommatrice d’aguidi et de tous ces patriotes qui n’hésitent pas à dire NON à l’hégémonie, aux prestidigitations malveillantes et aux incantations intellectuelles des étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires en tête desquels Raspoutine le pôpô qui squattent abusivement les hautes sphères de notre pays depuis près de quatre ans maintenant.

Pour le peuple gabonais comme pour la presse non aux ordres de la propagande avilissante conçue par le génie de la légion étrangère, si les propos d’Alain Claude Bilié Bi Nzé, dont la simple présence au poste occupé actuellement est déjà une entorse à la morale ou au sens de l’exemplarité, ont choqué plus d’un, c’est tout simplement parce que, avec de telles réflexions injurieuses, nul homme sensé ou vertueux ne peut appréhender l’avenir de notre pays  avec confiance, tel que nous le suggérait Ali Bongo Ondimba en 2009.

Aussi, on ne peut que poser la question à Alain Claude Bilié Bi Nzé de savoir : à quoi sert le COCOM, cet organe sous le contrôle de Liban Souleymane sensé réguler la communication de la présidence de la République et celle du gouvernement ? D’où sortent encore toutes ces carences en communication quand on connaît le nombre de cabinets étrangers qui y exercent et qui sont chèrement payés avec l’argent du contribuable? Faire des audits ou convoquer des expertises pour apprécier un chantier bancal ou analyser la problématique des fêtes dites tournantes demeure une chose louable, mais qu’en sera t-il des centaines de millions de nos francs qui sortent des caisses de l’Etat pour financer des projets ou des plans de communication de la présidence de la République ou du gouvernement sans résultat probant aux dires publics du Chef de l’Etat lui même? 

Effectivement, au regard de cette situation dramatique pour la communication d’un pays qui se veut émergent et de la légèreté des propos atteints de folie tenus par Alain Claude Bilié Bi Nzé, on ne peut que valider la maxime disant : « la critique est aisée mais l’art difficile ». En d’autres termes, injurier la presse nationale en la traitant de « fabricant de gabono pessimiste » est très facile pour celui dont le passé à l’université Omar Bongo n’est pas des plus enviable. Or, ce qui est encore plus surprenant dans ce septennat d’embrouillamini, c’est que c’est le même Bilié Bi Nzé qui ne se prive pas de la présence de cette même presse qu’il juge incompétente et nocive pour assister à ses points de presse hebdomadaire, il y a lieu de se demander, quelle est la mission secrète ou stratégique, inavouée parce que inavouable pour l’instant, que s’est offert Alain Claude Bilié Bi Nzé, l’ancien supporter d’AMO, aux côtés d’Ali Bongo Ondimba?

Cette question est d’autant plus légitime quand il n’est plus un secret pour les habitués des salons feutrés de Paris que les teams Hollande et Sarkozy ne tiennent aucun discours ambiguë sur l’actuel pouvoir gabonais et qu’en 2016, deux slogans pourront très sérieusement mettre à mal la candidature d’Ali Bongo à sa propre succession: 50 ans des Bongo Ondimba à la tête du Gabon, c’est trop ou encore le Gabon aux gabonais d’abord.

De plus, il est important de rappeler que si les victoires ou les succès ne cherchent quasiment jamais de paternité, il est de coutume chez des gens de mauvaise  foi ou fortement chargées de vices de très vite entreprendre de refiler le vilaine bébé à autrui. Et c’est ce que vient de tenter de faire Alain Claude Bilié Bi Nzé en injuriant la presse nationale de manière malhabile face à l’échec indigeste de la communication du Président de la République qui injecte pourtant des sommes colossales dans ce domaine. Ce qui revient à se demander si la ringardise ou l’inexistence de la communication des actions de l’émergence à la gabonaise ne serait pas simplement à l’image des réalités visibles ou invisibles par le commun des Gabonais?

En d’autres mots, est ce que les annonces faites sur le Gabon émergent n’aurait pas subi une trop grande overdose de prétention à tel point que les réalisations souvent pompeusement annoncées et gracieusement budgétisées ne sont pas toujours suivies d’effets concrets ?  Ou encore, le problème de la communication du projet « Gabon émergent » ne serait il pas tout simplement victime de l’incompétence des profils engagés pour la tâche?

De ces possibilités précitées, comment peut-on vouloir susciter des adhésions ou réaliser un aussi important projet que celui de faire du Gabon un pays émergent si ses concepteurs et metteurs en œuvre n’ont même pas d’abord pensé à la communication et ses ascendants qui demeurent primordialement la base du succès de tout projet ? Rien que cette faille de taille ne vient elle pas déjà remettre en cause toute la crédibilité sinon même la faisabilité d’une aussi légitime ambition?

Enfin, sur les secondes victimes des agressions verbales insupportables d’Alain Claude Bilié Bi Nzé constituées par cette majorité de gabonais qui ne peuvent pas prendre au sérieux un projet aussi croustillant piloté par des gens de son acabit, n’a-t-il jamais entendu parler de l’opposition publicitaire, cette pratique politique fortement répandue dans les grandes démocraties qui a pour objectif de faire opposition dans le but primordial d’embarrasser son adversaire, en l’occurrence Ali Bongo Ondimba et son projet « Gabon émergent » pour ce qui est de la politique au Gabon ? 

Au-delà du karcher moralisateur légitime et justifié passé sur le maquillage injurieux et tendancieux d’Alain Claude Bilié Bi Nzé, dont on a connu la communication vampirisée et mystificatrice en tant qu’ancien directeur de ce domaine à la mairie de Libreville, il y a l’urgence de dire que le contexte actuel de notre pays ne nécessite pas qu’on puisse joyeusement et en toute impunité inventer des mensonges nauséabonds.

Le métier de communicant, comme le firent Jacques Pilhan, Gérard Colé, Claude Chirac, Jacques Séguéla ou Henri Guaino aux côtés de nombreux présidents français ne s’improvise pas. D’ailleurs, le président de la République lui-même l’a reconnu lors de son interview du 17 août 2013 quand il s’est agi d’aborder la problématique des gestionnaires des hôpitaux de notre pays. Autrement dit, quiconque n’a pas fait d’études pour être chirurgien ne peut prétendre à exercer dans ce domaine assez complexe. Il en est de même pour le métier d’expert comptable par exemple. Et nous de plagier en disant, après avoir suivi des enseignements pour devenir instituteur ou n’avoir même pas été capable de finir sa deuxième année d’université ne donne aucun visa à ceux qui aujourd’hui occupent indûment la place de vrais professionnels de la communication aux côtés du président de la République ou des membres du gouvernement.

Par conséquent, c’est parce que cette réalité ne demande pas à être passé par Harvard comme le fait actuellement le jeune Omar Denis Bongo Ondimba que Monsieur Bilié Bi Nzé peut aisément comprendre que, tant qu’on comptabilisera  ces innombrables erreurs de  casting destinées à la gestion de la chose publique à tous les niveaux y compris dans le domaine de la communication présidentielle et gouvernementale, il y aura toujours et peut être en version encore plus destructrice avec les temps qui courent, une course vers la ridiculisation des diverses actions qui seront menées dans le cadre du Gabon émergent.

De ce fait, il convient de prendre conscience que la fonction présidentielle ou ministérielle n’est pas un chemin de roses. Il ne suffit pas à un porte parole d’inonder les plateaux de télévision ou de radio avec de petites déclarations dégoulinantes de bêtises bien tournées qu’il parviendrait à faire adhérer le peuple à un quelconque projet. Surtout quand on sait que la majorité des Gabonais attendent la plus modeste amélioration de leurs conditions de vie depuis de nombreuses années déjà. Donc, quand des scientifiques autoproclamés, qui au passage détestent les chiffres, tentent de leurs apprendre à labourer la mer, vous conviendrez avec ce bas peuple que le scepticisme ou le doute permanent reste de rigueur.

En d’autres mots, pendant que le niveau de vie de la majorité des Gabonais se dégrade de plus en plus, des courtisans inutiles et nuisibles à Ali Bongo, qui a certainement sa part de responsabilité dans cet échec constaté de sa communication, devraient s’abstenir d’exiger au peuple meurtri d’avoir foi en un avenir incertain sinon totalement sombre. Comme l’aurait si bien dit Arnaud Montebourg : « Pendant que la voiture roule à tombeau ouvert vers un précipice, certains sont encore là à se demander comment se règle la climatisation ».

Qu’Alain Claude Bilié Bi Nzé comprenne qu’il ne sert à rien de toujours vouloir mettre la barre de l’émergence plus haute par un verbiage creux et dangereux sachant qu’il sera impossible de la sauter.


Par Télesphore OBAME NGOMO

jeudi 22 août 2013

Le Gabon est-il enfin indépendant? (2ème partie et fin)

En effet, il est inconcevable que Maixent ACCROMBESSI et ses quelques affidés étrangers étranges puissent parvenir à écraser, humilier, maltraiter, malmener, décider et régenter tout un pays, notre pays le Gabon, sans que toutes ces voix citées et celles oubliées ne soient capables de dire STOP, ca suffit. Est il encore possible que ces aînés qui ont pu occuper des fonctions prestigieuses dans ce pays puissent un temps soit peu se poser la simple question de savoir quel souvenir laisseront ils de leur passage dans la gestion de la chose publique? Ne voient ils pas assez les conséquences de cette situation où ce sont désormais des étrangers étranges qui orientent les choix stratégiques d’un pays, notre pays, qui ne manque pourtant pas de cadres compétents ?

Nous voici envahi dès 2014 non plus par une légère légion étrangère qui fait depuis quatre ans la pluie et le beau temps dans nos vies quotidiennes, mais par des hordes étrangères aux mœurs diverses et variées car, sans aucune concertation, sans aucun référendum, il a été décidé sans aucun doute par les bons soins de ces génies mal pensants et totalement inconnus sur leur propre terre d’origine que nos frontières seraient désormais des passoirs avec toutes les conséquences dramatiques envisageables aussi bien pour notre économie, notre politique intérieure, que pour la sécurité de nos familles. Quoi de plus talentueux comme mesure pour faire disparaître le Gabon, notre pays d’à peine un million d’habitants ? Comment et pourquoi vouloir s’ouvrir davantage au monde quand aucun intellectuel gabonais ne peut nous présenter ce qu’on pourrait nommer « l’identité gabonaise » ?

Les exemples des visionnaires en France et de la France que furent le général de Gaulle, Simone VEIL, Jacques FOCCART, Luc FERRY ne font ils pas suffisamment rêver au point de servir de modèles à suivre à tous ces compatriotes qui siègent encore sur des postes de décisions? Pourquoi notre pays depuis Georges DAMAS ALEKA, Léon MBA MINKO, Vincent de Paul GONDJOUT, Jean Hilaire AUBAME, Frédéric MEYO BIBANG, n’enregistre plus dans son histoire des noms de prestigieux citoyens gabonais qui l’auraient marqué par leurs actes républicains et responsables?

Que retenir de Georges RAWIRI, de Richard NGUEMA BEKALE, de Julien MPOHO EPIGAT, de Simon ESSIMENGANE, de Jean Félix MAMALEPO, de Léon AUGE, ces aînés qui ont pourtant occupé de très hautes responsabilités dans notre pays ? Est-ce à dire que le génie gabonais se trouverait emprisonné au point de ne pas être capable de produire des hommes pouvant servir de référence pour les jeunes générations désireuses de vertu et d’une véritable indépendance?

Est-ce à dire que ce silence traître et complice face aux basses besognes de la légion étrangère pourrait correspondre à cette phrase d’Omar BONGO ONDIMBA qui disait : « je peux faire d’un chien un ministre, et d’un ministre un chien » ? Autrement dit, que ceux qui ont dirigé ce pays sous Omar BONGO ne valaient rien en réalité sinon le simple « pouvoir nuageux et éphémère» que voulait bien leur offrir le défunt président ?

Nos aînés, qui n’attendent pourtant plus une quelconque nomination ou les moindres faveurs financières de l’Etat, sont-il si enchaînés par un manque de vertu au point qu’ils ne soient pas capables de surmonter leur égo, leurs différends et leur peur pour l’amour de la patrie et dire : Vous, étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires, libérez notre pays maintenant ?

Ne peuvent-ils pas comme le répétait si bien mon Bien Aimé Frère, Philippe SEGUIN, à la jeune génération de France : « Ayez l’orgueil du pauvre » ? Cet orgueil de celui qui n’a rien, de celui qui n’a pas autre chose à faire valoir dans la société que son mérite et qui garde jusqu’à son dernier jour dans son cœur le souvenir ineffaçable d’avoir commencé sa vie sans autre viatique que l’amour et les sacrifices de ceux qui l’ont élevé et qui lui ont appris à se tenir droit, à ne jamais accepter ce qu’il ne pouvait rendre.

N’avons-nous pas, nous aussi, jeunes générations gabonaises, le droit d’être libre, de travailler, de vivre de notre travail ? Le droit de vivre dans un Gabon qui tire sa fierté, son honneur de ne rien devoir à quiconque, dans un Gabon dans lequel s’incarne les plus hautes valeurs de la République. Cette République qui permettrait à celui qui n’a rien de devenir quelqu’un par son mérite et son talent ?

Un Gabon dans lequel le courant des Bâtisseurs qui émerge actuellement dans la majorité, à la suite des caciques, des rénovateurs et des appelistes entend jouer sa partition pour l’honneur de notre pays, pour le respect de la liberté et l’expansion des bonnes mœurs garant d’une vertu républicaine irréprochable. Un Gabon où l’ignorance superstitieuse viendrait à disparaître à jamais.  Car, il a été démontré moult fois que les ignorants étrangers étranges sont entêtés, irascibles et dangereux pour l’avenir de notre pays. Ils ont socialement et intellectuellement abaissé le peuple gabonais en le privant de ses droits, sachant fort bien que, même avec la constitution la plus libérale, un peuple ignorant reste  toujours esclave.

C’est pourquoi, ces étrangers étranges ignorants, ennemis du progrès, ont donc décidé, pour mieux dominer les Gabonaises et les Gabonais, de repousser toute lumière émanant de ce peuple qui tenterait d’empêcher leurs ténèbres de s’épaissir, de lutter contre leurs mensonges, contre le mal qu’ils opèrent quotidiennement, et contre toutes les pratiques démoniaques en cours dans notre pays symbolisées par ces crimes crapuleux encore appelés « crimes rituels ».

Enfin, ce courant politique de la majorité entend dénoncer la superstition qui reste la religion de ces ignorants, des âmes timorées en même temps qu’elle emprisonne le sommet de l’Etat. Est-il encore nécessaire de rappeler que la superstition avilie l’âme et qu’elle est l’un des plus grands ennemis du bonheur des peuples ?

 L’indépendance du Gabon passera par le développement de la théorie de la résilience et l’application des conseils d’Etienne de la BOETIE dont cet extrait révèle la substance.

 Et voici ce que disait déjà Etienne de la BOETIE au 16ème siècle : « Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.

Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre ».


En séjournant dans ce passage de la « Servitude volontaire » de la BOETIE, on y trouve un conseil instructif qui transcende les siècles et qui peut nous aider à mettre hors d’état de nuire la légion étrangère qui squatte abusivement les hautes sphères de notre pays. Ensuite, afin d’enraciner notre attachement à la liberté, on devrait ajouter à ce conseil salvateur, l’instauration de bonnes mœurs, de la vertu de Montesquieu afin de bâtir cette indépendance que nous avons trop souvent mise entre les  mains de nos bourreaux.

Notre pays le Gabon ne sera indépendant que lorsque chacun aura pris conscience du rôle qu’il peut jouer pour sa libération totale et définitive.

Par Télesphore OBAME NGOMO

Ps: Alain Claude Bilié Bi Nzé devra s'excuser publiquement d'avoir insulté la presse gabonaise. Son passif et son passé sont connus. Par conséquent, qu'il sache rester à sa place. L'excès de zèle n'a jamais payé. 

mardi 20 août 2013

Le Gabon est-il enfin indépendant? (1ère Partie)

Si la date du 17 août 1960 symbolise pour la « communauté internationale » l’accession du Gabon à « l’indépendance », malheureusement pour de nombreux « citoyens gabonais », issus de l’élite comme de la masse, il ne s’agit pas moins d’une belle farce de l’histoire des peuples dits colonisés. C’est pourquoi, une grande majorité des gabonais pourrait assez facilement se retrouver dans les propos  du célèbre discours du 05 février 1863 du premier Premier Ministre d’origine israélite de l’histoire britannique, Benjamin Disraeli, qui disait : « Les colonies ne cessent pas d’être des colonies parce qu’elles sont indépendantes ».  Tout y est dit, et Jacques FOCCART, sherpa inconditionnel du général de Gaulle de concevoir un système de fonctionnement « néocolonial avilissant» via la mise en place d’un réseau qui permettra à la France des réseaux mafieux, jusqu’à l’ère sarkosienne, de mieux maquiller les notions d’indépendance et de colonie.

Selon le dictionnaire Larousse en ligne, le terme « colonie » peut avoir plusieurs définitions.

Elle peut désigner un territoire occupé et administré par une puissance étrangère et dont il dépend sur le plan politique, économique et culturel. De ce fait, au regard de la place qu’occupe encore la France des réseaux mafieux dans notre pays, il convient d’affirmer sans la moindre hésitation que le Gabon est resté une colonie sous le joug des réseaux mafieux français.

En effet, sur le plan politique, on peut aisément rappeler que la France des réseaux étouffants et étranges a toujours eu son mot à dire toutes les fois où le Gabon a eu à connaître de profondes crises politiques. C’est alors qu’en 1964, quand le président Léon MBA fut renversé par des militaires gabonais accouplé à l’amour de la patrie, c’est la France du général de Gaulle sous les manouvres colonisatrices de Jacques FOCCART qui vola à son secours. En 1990, quand la rue en proie à un désir de changement de gouvernance décide de mettre Omar BONGO à la porte des commandes de l’Etat, c’est la France de François MITTERRAND sous l’action manipulatrice de Roland DUMAS qui vint jouer les pompiers. C’est encore en 1994, à Paris, que se sont tenus les fameux accords entre « la majorité » et « l’opposition » en vue d’apaiser les tensions explosives issues de l’élection présidentielle contestée de 1993. En 2009, selon diverses indiscrétions de plus en plus nombreuses, c’est la France de Nicolas SARKOZY sous les manigances obscures et nocturnes de Claude GUEANT et de Robert BOURGI que le pouvoir en place dénommé système Bongo Ondimba sera maintenu.

Néanmoins, si l’on s’en tient aux différents discours et aux invariables attitudes de François HOLLANDE vis-à-vis de l’actuel pouvoir politique gabonais, il est clair que Jean Pierre COT et Jean Marie BOCKEL pourront enfin célébrer « le véritable acte de décès » de la Francafrique qui ne sera plus une vaine déclaration placée par ci ou par là dans les insaisissables discours des chefs d’Etat français désireux de se donner bonne conscience au regard des situations dramatiques que vivent les populations africaines appartenant à l’ancienne métropole.

Par conséquent, comme avec François MITTERRAND qui contribua partiellement à l’avènement de la démocratie dans notre pays et dont François HOLLANDE fut un conseiller écouté, serait-on en marche vers le début d’une véritable indépendance politique symbolisée par le respect des principes démocratiques ? Qui vivra jusqu’en 2016 pourra le voir.

Cependant, l’on observe sur le plan économique que, même si la France des réseaux obscurs semble être en perte de vitesse dans de nombreux domaines du fait de l’apparition de nouveaux partenaires, toujours tout aussi étranges, il convient tout de même de rappeler qu’elle continue de se tailler la part du lion sur de nombreuses matières premières telle que le pétrole et le manganèse. Et ce, au détriment des ambitions de nombreux citoyens gabonais voulant s’investir dans le monde des affaires.

Les nouveaux partenaires précités, communément appelés « la légion étrangère », ne sont en réalité qu’un syndicat de prédateurs « mystico- fétichistes affairistes de trottoirs » qui tentent de s’imposer au Gabon. Autrement dit, les étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires qui infestent les bureaux et les couloirs du palais présidentiel passant ainsi leur temps à s’offrir des marchés entre copains-copains venus d’ailleurs ou ils préfèrent octroyer de minables et maigres faveurs à cette espèce de gabonais répugnante faute de morale, de patriotisme et de dignité.

Ces nouveaux colons d’une couleur sombre et d’un vocabulaire chétif passent leur temps à violer sans le moindre graissage notre économie et nos finances publiques sous la barbe de tous ces dignitaires de notre pays, finalement sans aucune sagesse et sans le moindre amour pour la patrie, ainsi que devant tous ces anciens indéboulonnables directeurs généraux de l’ère Omar Bongo qui ne savent naviguer qu’entre la peur, la mystification, les intrigues et le manque de vertu.

Pauvre Gabon ! Et dire que ce pays pourtant trop enchaîné par des mœurs et des étrangers étranges a toujours accepté de tant donné à ces êtres particulièrement trop ingrats et égoïstes.

Sur le plan culturel, le peuple Gabonais ne peut nullement prétendre être indépendant. Déjà, au lieu d’inviter et d’inciter le peuple gabonais à s’accrocher aux véritables valeurs qui ont contribué à faire rayonner le continent noir dans sa singularité, c’est dans le folklore exhibitionniste, sexiste et déshumanisant que certains responsables ont pensé qu’ils pourraient préserver la culture de nos ancêtres et y faire ressortir la particularité gabonaise.

Hélas, qu’on aura toujours des individus à la moralité douteuse et légère comme Louis Gaston Mayila pour nous rappeler pompeusement qu’en son temps qui semble malheureusement interminable, il avait proposé l’apprentissage des langues vernaculaires dans les différentes écoles du pays. Il en est de même pour le personnage très controversé de Paul Mba Abessolo, toujours en quête de reconnaissance et d’une gloire qu’il n’aura certainement jamais avec les jeunes générations. En fait, ce dernier ne rate jamais une occasion pour se taire car, pour lui, il risquerait de passer à côté de l’histoire du Gabon s’il ne parvenait pas à vanter les mérites de cette pompe à sous ridicule dénommée : fête des cultures.

Face à ces deux exemples symbolisant la ringardise de la pensée de certains aînés qui se sont refusés la rigueur de bâtir de véritables projets visionnaires pouvant mettre en exergue la culture de notre pays afin d’en dégager son originalité sinon l’identité gabonaise dans un monde en proie au changement et au melting-pot, voici que l’ingénieux esprit rétrograde et humiliant de la légion étrangère n’a pas trouvé mieux que d’offrir aux populations gabonaises la culture brésilienne dans son versant le plus léger, c'est-à-dire son carnaval, et l’anglais comme seconde langue pour notre pays à défaut de nous proposer les langues en provenances du Bénin ou de la Somalie. Un chemin de pensée hideux jadis conçut par l’aguidi boy de Tsamba Magotsi et l’homme de la théorie du fameux singe politique à suivre sans réfléchir.

Merci à Louis Gaston Mayila et à Paul Mba Abessolo de nous rappeler le proverbe chinois disant que « ce qu’un idiot du Nord peut faire, un imbécile du Sud peut également le faire ». Que ceux qui ont des oreilles comprennent et constatent le niveau d’asservissement dans lequel notre pays dit « indépendant » se trouve.

Non, peuple gabonais, tu n’es point indépendant et nul ne pourra te condamner si tu venais à maudire tous ceux qui te diront le contraire. Le mensonge n’ayant jamais été considéré comme une vertu, même pas en politique, affranchis-toi de cette réalité d’éternel colonisé. Car, « être indépendant » n’est pas une vaine déclaration mais une véritable condition de vie vérifiable. D’ailleurs, l’étymologie de ce mot est suffisamment claire. Du latin, in, privé de, et de dependere, « être suspendu à » qui donne ne pas être rattaché à.

C’est dire que le Gabon, par le biais de ses fils et de ses filles, devrait jouir de sa pleine liberté de choisir ce qui pourrait être bon pour son avenir et son devenir. Par conséquent, les gabonaises et les gabonais devraient dès lors s’armer de leurs épées afin de refuser les diktats provenant d’ailleurs, surtout de ces impies étrangers étranges, indiscutablement gabonais par opportunisme comme l’avait écrit Raphael NTOUTOUME NKOGHE dans son texte au vitriol intitulé « Un homme, deux patries », faisant allusion à Maixent ACCROMBESSI qui serait étrangement devenu son nouvel ami et frère. La vérité n’a pas de tombe nous rappelle le proverbe.

Oui, jeunesse gabonaise, le Gabon ne sera indépendant que lorsqu’on constatera qu’il donne plus à ses fils qu’à ses souffleurs de vent venus d’outre mer.

Aussi, face au silence et à la passivité de tous ceux qui auraient dû symboliser la sagesse, la mémoire et les gardiens de notre histoire, les bibliothèques humaines de notre pays que sont: Henri MINKO, Michel ESSONGUE, René CONIQUET, Jean Pierre LEMBOUMBA LEPANDOU, Antoine de Padou MBOUMBOU MIYAKOU, Michel ANTCHOUET, Gl OYINI, Rose Francine ROGOMBE, Emile KASSA MAPSSI, Jules Bourdes Aristide OGOULIGUENDE, Jean MASSIMA, Paul MALEKOU, Gl EYA Thomas, Martin BONGO, JOUMAS LIBIZANGOMO, Gl Ella ABESSOLO, Jean François NTOUTOUME EMANE, Eloi RAHANDI CHAMBRIER, Idriss NGARI, Bonjean ONDO, Jean Marc EKOH NGYEMA, Aurélien TONJOKOUE, Zacharie MYBOTO, Casimir OYE MBA et en interpellant la génération suivante incarnée par : François ONDO EDOU, Gustave BONGO, François ENGONGAH OWONO, Marcel ABEKE, Martin MABALA, Paul TOUNGUI, Fabien MBENG, Guy NZOUBA NDAMA, Antoine NGOUA, Fabien OWONO ESSONO, Marcel DJABIOTH, Paul BIYOGHE MBA, Léon Paul NGOULAKIA, Blaise LOUEMBET, Pascaline MFERRI BONGO ONDIMBA, Francis AUBAME, Flavien NZIENGUI NZOUNDOU, Patrice OTHA, Charles MBA, Rufin NDOUONGO, Mathias OTOUNGA OSSIBADJO, Clémence MEZUI, Angélique NGOMA, Gérard ELLA NGUEMA, Pierre Claver MAGANGA MOUSAVOU, Jean Pierre ROUGOU, Henri Claude OYIMA, Antoine YALANZELE, Maurice MABIALA, René NDEMEZO’O OBIANG, Juste Valère OKOLOGO, Michel DELBRAH, Daniel ONA ONDO, Laure Olga GONDJOUT, Jean EYEGHE NDONG, Pr John NAMBO, Gilbert NGOULAKIA, Guy ROSSATANGA RIGNAULT, Germain NGOYO MOUSSAVOU, Jean Pierre OYIBA, Léon NZOUBA, et tous ces généraux des différents corps d’armée, il est tant que nous prenions le destin de notre pays en main en nous injectant les propos d’Etienne de la BOETIE contenus dans son livre intitulé « La Servitude volontaire ».


En effet, il est inconcevable que Maixent ACCROMBESSI et ses quelques affidés étrangers étranges puissent parvenir à écraser, humilier, maltraiter, malmener, décider et régenter tout un pays, notre pays le Gabon, sans que toutes ces voix citées et celles oubliées ne soient capables de dire STOP, ca suffit. Est il encore possible que ces aînés qui ont pu occuper des fonctions prestigieuses dans ce pays puissent un temps soit peu se poser la simple question de savoir quel souvenir laisseront ils de leur passage dans la gestion de la chose publique? Ne voient ils pas assez les conséquences de cette situation où ce sont désormais des étrangers étranges qui orientent les choix stratégiques d’un pays, notre pays, qui ne manque pourtant pas de cadres compétents ? 

Par Télesphore OBAME NGOMO