En
effet, il est inconcevable que Maixent ACCROMBESSI et ses quelques affidés étrangers
étranges puissent parvenir à écraser, humilier, maltraiter, malmener, décider
et régenter tout un pays, notre pays le Gabon, sans que toutes ces voix citées
et celles oubliées ne soient capables de dire STOP, ca suffit. Est il encore possible
que ces aînés qui ont pu occuper des fonctions prestigieuses dans ce pays
puissent un temps soit peu se poser la simple question de savoir quel souvenir
laisseront ils de leur passage dans la gestion de la chose publique? Ne voient
ils pas assez les conséquences de cette situation où ce sont désormais des
étrangers étranges qui orientent les choix stratégiques d’un pays, notre pays,
qui ne manque pourtant pas de cadres compétents ?
Nous
voici envahi dès 2014 non plus par une légère légion étrangère qui fait depuis
quatre ans la pluie et le beau temps dans nos vies quotidiennes, mais par des
hordes étrangères aux mœurs diverses et variées car, sans aucune concertation,
sans aucun référendum, il a été décidé sans aucun doute par les bons soins de
ces génies mal pensants et totalement inconnus sur leur propre terre d’origine que
nos frontières seraient désormais des passoirs avec toutes les conséquences
dramatiques envisageables aussi bien pour notre économie, notre politique
intérieure, que pour la sécurité de nos familles. Quoi de plus talentueux comme
mesure pour faire disparaître le Gabon, notre pays d’à peine un million
d’habitants ? Comment et pourquoi vouloir s’ouvrir davantage au monde
quand aucun intellectuel gabonais ne peut nous présenter ce qu’on pourrait
nommer « l’identité gabonaise » ?
Les
exemples des visionnaires en France et de la France que furent le général de
Gaulle, Simone VEIL, Jacques FOCCART, Luc FERRY ne font ils pas suffisamment
rêver au point de servir de modèles à suivre à tous ces compatriotes qui
siègent encore sur des postes de décisions? Pourquoi notre pays depuis Georges
DAMAS ALEKA, Léon MBA MINKO, Vincent de Paul GONDJOUT, Jean Hilaire AUBAME,
Frédéric MEYO BIBANG, n’enregistre plus dans son histoire des noms de
prestigieux citoyens gabonais qui l’auraient marqué par leurs actes
républicains et responsables?
Que
retenir de Georges RAWIRI, de Richard NGUEMA BEKALE, de Julien MPOHO EPIGAT, de
Simon ESSIMENGANE, de Jean Félix MAMALEPO, de Léon AUGE, ces aînés qui ont
pourtant occupé de très hautes responsabilités dans notre pays ? Est-ce à
dire que le génie gabonais se trouverait emprisonné au point de ne pas
être capable de produire des hommes pouvant servir de référence pour les jeunes
générations désireuses de vertu et d’une véritable indépendance?
Est-ce
à dire que ce silence traître et complice face aux basses besognes de la légion
étrangère pourrait correspondre à cette phrase d’Omar BONGO ONDIMBA qui
disait : « je peux faire d’un
chien un ministre, et d’un ministre un chien » ? Autrement dit,
que ceux qui ont dirigé ce pays sous Omar BONGO ne valaient rien en réalité
sinon le simple « pouvoir nuageux et éphémère» que voulait bien leur
offrir le défunt président ?
Nos
aînés, qui n’attendent pourtant plus une quelconque nomination ou les moindres
faveurs financières de l’Etat, sont-il si enchaînés par un manque de vertu au
point qu’ils ne soient pas capables de surmonter leur égo, leurs différends et
leur peur pour l’amour de la patrie et dire : Vous, étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires, libérez
notre pays maintenant ?
Ne
peuvent-ils pas comme le répétait si bien mon Bien Aimé Frère, Philippe SEGUIN,
à la jeune génération de France : « Ayez l’orgueil du
pauvre » ? Cet orgueil de celui qui n’a rien, de celui qui n’a pas
autre chose à faire valoir dans la société que son mérite et qui garde jusqu’à
son dernier jour dans son cœur le souvenir ineffaçable d’avoir commencé sa vie
sans autre viatique que l’amour et les sacrifices de ceux qui l’ont élevé et
qui lui ont appris à se tenir droit, à ne jamais accepter ce qu’il ne pouvait
rendre.
N’avons-nous
pas, nous aussi, jeunes générations gabonaises, le droit d’être libre, de
travailler, de vivre de notre travail ? Le droit de vivre dans un Gabon
qui tire sa fierté, son honneur de ne rien devoir à quiconque, dans un Gabon
dans lequel s’incarne les plus hautes valeurs de la République. Cette République
qui permettrait à celui qui n’a rien de devenir quelqu’un par son mérite et son
talent ?
Un
Gabon dans lequel le courant des Bâtisseurs qui émerge actuellement dans la
majorité, à la suite des caciques, des rénovateurs et des appelistes entend
jouer sa partition pour l’honneur de notre pays, pour le respect de la liberté
et l’expansion des bonnes mœurs garant d’une vertu républicaine irréprochable. Un
Gabon où l’ignorance superstitieuse viendrait à disparaître à jamais. Car, il a été démontré moult fois que les
ignorants étrangers étranges sont entêtés, irascibles et dangereux pour
l’avenir de notre pays. Ils ont socialement et intellectuellement abaissé le
peuple gabonais en le privant de ses droits, sachant fort bien que, même avec
la constitution la plus libérale, un peuple ignorant reste toujours esclave.
C’est
pourquoi, ces étrangers étranges ignorants, ennemis du progrès, ont donc décidé,
pour mieux dominer les Gabonaises et les Gabonais, de repousser toute lumière émanant
de ce peuple qui tenterait d’empêcher leurs ténèbres de s’épaissir, de lutter
contre leurs mensonges, contre le mal qu’ils opèrent quotidiennement, et contre
toutes les pratiques démoniaques en cours dans notre pays symbolisées par ces
crimes crapuleux encore appelés « crimes rituels ».
Enfin,
ce courant politique de la majorité entend dénoncer la superstition qui reste
la religion de ces ignorants, des âmes timorées en même temps qu’elle emprisonne
le sommet de l’Etat. Est-il encore nécessaire de rappeler que la superstition avilie
l’âme et qu’elle est l’un des plus grands ennemis du bonheur des peuples ?
L’indépendance du Gabon passera par le
développement de la théorie de la résilience et l’application des conseils d’Etienne
de la BOETIE dont cet extrait révèle la substance.
Et voici ce que disait déjà Etienne de la
BOETIE au 16ème siècle : « Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres
à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos
yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos
champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos
ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble
que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement
la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces
malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de
l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui
vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne
refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que
deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des
habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les
moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux
qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour
vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités
ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de
vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était
d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous
n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui
vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il
les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries,
vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos
enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il
les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses
convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin
qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales
plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous
tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les
bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez
vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le
vouloir.
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre ».
En séjournant dans ce passage de la « Servitude volontaire » de la BOETIE, on y trouve un conseil instructif qui transcende les siècles et qui peut nous aider à mettre hors d’état de nuire la légion étrangère qui squatte abusivement les hautes sphères de notre pays. Ensuite, afin d’enraciner notre attachement à la liberté, on devrait ajouter à ce conseil salvateur, l’instauration de bonnes mœurs, de la vertu de Montesquieu afin de bâtir cette indépendance que nous avons trop souvent mise entre les mains de nos bourreaux.
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre ».
En séjournant dans ce passage de la « Servitude volontaire » de la BOETIE, on y trouve un conseil instructif qui transcende les siècles et qui peut nous aider à mettre hors d’état de nuire la légion étrangère qui squatte abusivement les hautes sphères de notre pays. Ensuite, afin d’enraciner notre attachement à la liberté, on devrait ajouter à ce conseil salvateur, l’instauration de bonnes mœurs, de la vertu de Montesquieu afin de bâtir cette indépendance que nous avons trop souvent mise entre les mains de nos bourreaux.
Notre pays le Gabon ne sera indépendant que lorsque chacun aura
pris conscience du rôle qu’il peut jouer pour sa libération totale et
définitive.
Par Télesphore OBAME NGOMO
Ps: Alain Claude Bilié Bi Nzé devra s'excuser publiquement d'avoir insulté la presse gabonaise. Son passif et son passé sont connus. Par conséquent, qu'il sache rester à sa place. L'excès de zèle n'a jamais payé.
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