lundi 31 décembre 2012

Réponse à vivien amos péa ou à l’arriviste "Godjo le petit garçon malheureux"

Cette photo est une injure faite à la dignité du peuple Gabonais


Comme s'il manquait des Gabonais compétents, Ali Bongo Ondimba nous impose un somalien de 28 ans, sans niveau, sans expérience à la tête du pays.Et un congolais sans cheveux ose venir l'ouvrir quand nous défendons notre pays.Vous avez vu quel Gabonais avec ce prototype de faciès? Franchement...




En cette fin d’année morose pour la majorité des Gabonais qui peine de plus en plus à joindre les deux bouts du fait de la mystification permanente du pouvoir en place, symbolisée par les effets d’annonces interminables, les diverses mesures artificielles, l’incompétence, l’arrogance et la suffisance injustifiables de la légion étrangère qui nous étouffe dans notre propre pays, les indignés et Résistants Gabonais face aux insolents comportements Pétainistes émergents et « accromblessants », constitués par près de 98% des Gabonais, tous bords politiques et toutes ethnies confondus, auraient vivement souhaité rester concentrer sur les évènements qui encadrent l’engouement de la Conférence Nationale Souveraine, mais hélas, il s’est imposé la nécessité de se souvenir du proverbe disant : « Ce n’est pas parce que tu combats un lion que tu ne peux régler le cas d’un vulgaire minus moustique qui ose te déranger ». Et nous y sommes avec le cas d’espèce de « Godjo le petit garçon malheureux du PDG », vivien amos pea.

Si nous nous sommes refusés volontairement la possibilité de revenir sur les révélations non mystérieuses et, ô combien vraies et de notoriété publique, faites par la bibliothèque humaine altogovéenne, Marcel Djabioth, sur les origines de « Godjo le petit garçon malheureux du PDG », c’est tout simplement parce que les « enfants de la maison » de feu Jean Baptiste Pea ne se reconnaissent pas dans les comportements honteux et lâches de leur frère du dehors qui n’arrive déjà même pas à assumer sa calvitie au point de la cacher misérablement avec un vulgaire cirage noir.

De ce fait, que penser ou que devrait-on attendre d’un tel individu, adepte du mensonge, de la manipulation et d’un opportunisme répugnant?

Lors d’une émission radio, Bernard Kouchner déclarait qu’il ne croisait Robert Bourgi qu’aux bas des passerelles des aéroports. Une bien triste manière de présenter l’une des facettes humiliantes de ce dernier. En observant le comportement de « Godjo le petit garçon malheureux du PDG », on découvre une similitude frappante de ce trait de caractère avilissant.

En effet, vivien amos péa adore squatter les halls d’entrées des hôtels où sont logés certains tenants du pouvoir actuel lorsqu’ils sont de passage en région parisienne. Et il ne dira pas le contraire car, cet abonné du piquet volontaire qui semble se plaire à la fonction de la pléthore de vigiles à la peau black en France avait été pris en flagrant délit de ce comportement déshumanisant en allant pointer et se pointer, sans rendez vous, devant l’hôtel Georges V de Paris où était logée une délégation venue du Gabon accompagnant le couple Ali et Sylvia Bongo Ondimba.

Cependant, à défaut de simplement condamner ce genre d’assujettissement que certains individus s’offrent librement et toute honte bue, il convient d’aller chercher dans l’histoire de « Godjo le petit garçon malheureux du PDG » les raisons ou les origines de cette moralité méprisable et hideuse.

Parmi les nombreuses phrases célèbres d’Omar Bongo Ondimba, c’est celle affirmant que « le Gabon est une maison de verres » qui épousera notre volonté d’expliciter le comportement misérabiliste de vivien amos pea qui a tenté malhabilement de suivre les pas mortels de Frédéric Massavala Maboumba et de Raphael Ntoutoume Nkoghe en voulant défendre ce que 98% des Gabonais considèrent légitimement comme une haute trahison de la part d’Ali Bongo Ondimba qui a livré les commandes de notre pays à une bande d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires, comme on l'aurait fait pour une pute italienne.

A cet effet, il est important de rappeler à vivien amos pea que les premières victimes et les plus grands déçus du comportement ahurissant d’Ali Bongo Ondimba sont justement toutes celles qui avaient tenté, finalement en vain, de légitimer sa présence à la tête du Gabon après l’élection controversée anticipée de 2009. De ce fait, nombreux sont ceux qui, de l’intérieur, participent et s’activent pour que ce cauchemar ou cette erreur de casting à la tête du PDG et au sommet de notre pays prenne fin le plus tôt possible. D’où l’émergence d’une résistance interne silencieuse qui est de très loin plus nocive que les actions et les révélations de l’opposition et de tous les Résistants qui n’ont pas honte de dire « Gabon d’abord et le Gabon aux Gabonais avant tout».

De cette assertion, n’est-il pas idiot de penser que Maixent Accrombessi, Liban Souleymane et toute la ribambelle d’étrangers étranges puissent aimer ou développer le Gabon mieux que les Gabonais eux-mêmes ? Aussi, il est inutile de vouloir réinventer la roue, un proverbe très ancien nous enseigne « qu’on n’est mieux servi que par soi même ». Et ce n’est nullement Maixent Accrombessi ou Liban Souleymane ou Lee White qui n’ont ni épouse gabonaise, ni enfants gabonais, ni structures économiques au Gabon qui pourront ressentir plus qu’une famille gabonaise ou un cadre gabonais la nécessité de penser aux Gabonais, fut-il sur une échelle familiale, clanique ou ethnique.  Que les choses soient claires.

Si aujourd’hui la belle et douce France que de nombreux peuples du monde apprécient peut vivre libre et en paix, c’est justement parce que la majorité des femmes, des hommes, des jeunes voire même des enfants, se sont levés comme un seul homme pour dire NON au régime de Vichy incarné par Pétain et un grand nombre d’intellectuels qui étaient favorables à une domination étrangère.

Bien heureusement, les témoignages et les récits historiques nous abreuvent à satiété sur cette sombre page de l’histoire de la France qu’a été la « Collaboration ». C’est dire que le proverbe disant, « ceux qui ne connaissent pas l’histoire sont condamnés à la revivre » trouve grandement un écho auprès du peuple Gabonais sous occupation béninoise et somalienne. Qui l’eût cru il y a quatre ans, qu’Ali Bongo Ondimba aurait confié la gestion du Gabon aux désagréables soins d’un ancien démarcheur immobilier spécialisé dans le creusage de trou pour y enfuir des gri gri et un ancien vendeur de pommes au marché Louis qui n’a même pas fini sa deuxième année d’université en 2009? Par conséquent, la collaboration n’émergera pas sous nos yeux.

Et comme cette partie hideuse de l’histoire de la France nous la connaissons désormais et nous maîtrisons ses conséquences mortelles pour l’avenir d’un peuple, d’une nation et d’un pays, nous osons dire NON et STOP à cette injure faite à la terre et au travail de nos ancêtres.

Qui mieux que la France et les Français peuvent nous parler du siècle des Lumières et de toutes ses théories humanistes? Qui mieux que la France et son histoire peuvent nous enseigner sur les valeurs humaines et sur les questions de démocratie ? Et pourtant, n’est ce pas cette même France qui avait dit NON à l’invasion et l’occupation allemande, pourtant composée d’individus pensants à la peau blanche? N’est ce pas cette même France qui s’était investie dans une épuration légale et une épuration extrajudiciaire afin d’effacer à jamais la mémoire de ces Français qui s’étaient investis dans le « collaborationnisme » définit le 4 novembre 1940 par Marcel Déat dans le journal « L’œuvre » comme étant le fait de pratiquer la collaboration, mais également de l’encourager, de la promouvoir et d’en faire un thème politique ?

Alors, quand « Godjo le petit garçon malheureux du PDG », qui semble s’être subitement découvert des liens de parentés avec les familles Dabany ou Bongo Ondimba ou avec toutes les familles myènè de Port Gentil qui sont à l’abri du besoin, semble oublier qu’il a un passé et un passif caractérisé par une vie familiale qui continue de peiner à joindre les deux bouts, on est pris entre le rire et les pleurs. Quand ce personnage oublie que les personnes  qui l’ont porté hier, pour ne pas dire qui lui ont permises de connaître enfin le goût du beurre en plaque et du jambon, sont aujourd’hui victimes des comportements accromblessants et de l’arrogance indescriptible de Liban Souleymane, on se dit « l’ingratitude a encore de beaux jours devant elle ». De ce fait, que vivien amos pea ne s’étonne guère que son passé lui soit froidement rappelé comme ce fut le cas de Raphael Ntoutoume Nkoghe, auteur du livre « Lumière sur le Gabon » dont nous n’avons livré que le 1/10ème du contenu où il insultait copieusement la famille Bongo, le PDG et le régime en place qu’il sert aujourd’hui avec un zèle dépassant celui qu’aurait pu avoir légitimement les PDGistes de la première heure.  

Autrement dit, « Godjo le petit garçon malheureux du PDG », qui lors du « Forum de Reims » suivait Mike Jocktane, jadis directeur adjoint du cabinet d’Omar Bongo Ondimba,  comme un petit « toutou » pour 100, 200 voire 300 euros, a choisi le camp de ses frères étrangers étranges en faisant primer ses origines congolaises malgré l’hospitalité que le Gabon lui a accordé au détriment d’un de ses propres enfants. Aussi, nous publierons au moment opportun comme nous le fîmes pour Massavala Maboumba et Raphael Ntoutoume Nkoghe un certain nombre d’éléments écrits accablants et pathétiques, notamment ses nombreux pleurnichements dans lesquels il implorait la pitié, soit pour une bourse d’étude ou soit pour une faveur diverse et variée.

A cette étape du combat contre la légion étrangère et tous les « collabo », ce sera le prix à payer. Quand on continue de soutenir Ali Bongo Ondimba qui piétine la dignité de notre pays et de ses populations, quand on choisit de se soumettre au diktat du premier et certainement le dernier béninois de Bongoville, quand on vient défendre un somalien de Mogadiscio qui se dit de Ndjolé et qui n’a même pas fini sa deuxième année d’université en 2009, quand on décide de cracher dans la main de ceux qui vous ont nourri, de tourner le dos aux noms Okias, Mboumba, Obiang, Massala, Anguilet, etc… on s’expose à en porter la lourde responsabilité et la sentence qui va avec.

Pétain, soutenu par une pléthore d’opportunistes français et étrangers sans foi ni loi, et appuyé par le tout puissant régime de Berlin, n’a malheureusement pas fait long feu. Ce régime humiliant et honteux qui disposait de tous les leviers de l’Etat pourtant, ne s’est imposé que 4 ans, du 11 juillet 1940 au 20 août 1944. C’est dire que le régime d’Ali Bongo Ondimba qui est de plus en plus contesté pourrait subir le même sort car il est clairement dit que « les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets ». Quand ceux qui vous ont porté vous mettent désormais à découvert, il faut comprendre que la fin n’est plus très loin.

En plus, dans un cadre purement mystique et dans le contexte explosif actuel de notre pays, le fait d’avoir accepté de recevoir sur le sol gabonais, François Bozizé, un personnage désormais aux abois, ainsi que les rebelles centrafricains, Ali Bongo Ondimba, vient publiquement de se condamner et d’ouvrir une « porte » à cet état d’esprit dans l’esprit de tous les Indignés et les Résistants Gabonais. Et le couronnement de ce piège spirituel émergera avec le dépôt de cette semence rebelle lors du passage de ces derniers sur notre territoire national. Cette réalité mystique mettra fin à un règne amer qui est sans doute le prix à payer lorsqu’on navigue d’impostures en impostures et lorsque dans sa gestion des affaires on refuse de donner un sens à la formule hermétique « VITRIOL » (Visita interiora terrae, rectificandoque invenies occultum lapidem).

Enfin, ce qui est encore plus pathétique dans cette tentative de défendre l’indéfendable est que, en plus de votre incrédulité dans cette basse besogne, les différentes personnes que vous pensez défendre ne vous prennent pas au sérieux car elles sont très conscientes de tout le tort qu’elles posent volontairement à notre pays et à ses populations et que votre prétendu soutien n’est lié à aucune sincérité mais juste téléguidée par un opportunisme dégoûtant qui les répugne.

Si « Godjo le petit garçon malheureux du PDG » savait ce qu’Hitler pensait de Pétain, il aurait bien pu s’épargner la peine de pondre son torchon indigeste et d’entrer dans la liste des individus qui auront des comptes à rendre à la dignité du peuple Gabonais très bientôt.

Quand on se dit « Jeune Garde » on doit savoir qui on garde, et dans quelle fin. Car ce n’est ni un honneur et encore moins une partie de plaisir que de garder des corrompus et des voleurs qui sauront vous jeter en pâture au moment opportun. Que pensez-vous de la fortune mal acquise par Ali Bongo Ondimba en trois ans seulement révélée par le service « Finance » de la société Yahoo? Qu’a-t-on jadis reproché à André Mba Obame, à Myboto et à tous ceux qui cautionnaient les actes contestables et contestés d’Omar Bongo Ondimba ?

De nombreux Gabonais ont été moult fois attaqués, insultés, violentés, où était cette « fameuse jeune garde bavarde et ringarde», elle qui ne s’intéresse pas aux individus politiques?

Quelque soit les erreurs ou les fautes commises par Patrice Otha, André Mba Obame, Jean Pierre Oyiba, René Ndemezo’Obiang, Angélique Ngoma, Marc Ona Essangui, Idriss Ngari, François Engongah Owono, Zacharie Myboto ou Jean Eyeghe Ndong, etc, je ne pourrais JAMAIS les condamner pour préférer les tares de gestion orchestrée par Maixent Accrombessi, Liban Souleymane, Lee White, Gagan Gupta, Mactar Sylla, etc. Mes compatriotes resteront mes compatriotes tant qu’ils ne briseront pas la chaîne patriotique qui nous lit en allant s’associer  à l’ennemi.

Un père ou une mère acceptera toujours de tolérer les erreurs ou les fautes de ses enfants mais pas celle du voisin, fut il un bon ami de la famille ou un parent par alliance.

De cette conception des choses sans ambiguïté, que « Godjo le petit garçon malheureux du PDG » qui par lâcheté s’est refusé de citer dans son plaidoyer en faveur de Liban Souleymane, l’unique somalien de Ndjolé, le nom Télesphore OBAME NGOMO, fier de défendre l’unique pays que nous Gabonais avons au monde, s’attende à une pluie de révélations du même gabarit que celles qui avaient été faites sur Raphael Ntoutoume Nkoghe qui s’était amusé à entrer dans une spirale qui l’a définitivement discrédité aux yeux de ses « maîtres » étrangers.

L’argent n’a jamais acheté l’amour ou le  respect. Par conséquent, tous les milliards volés par Maixent Accrombessi et tous ses soutiens ne leurs vaudront jamais notre allégeance. Qu’en déplaisent aux collabos et à « Godjo le petit garçon malheureux du PDG » qui ont choisi de miser sur le court terme.

La vérité sur la situation déshumanisante et explosive des Gabonais, les PDGistes corrompus et les suppos d’Accrombessi ne peuvent plus la nier ou la cacher. La Conférence Nationale Souveraine sera d’ailleurs une belle forme d’épuration de votre existence aux commandes de l’Etat tant souhaitée par la majorité du peuple Gabonais.

Qui  vivra verra…

Par Télesphore OBAME NGOMO 

Liens utiles

1. Quand la "jeune garde" ringarde et bavarde continue d'aboyer: http://ujpdg-france.vefblog.net/730.html#La_Jeune_Garde_Riposte_a_la_Cabale_menee_contre_le 

2. La fortune insolente et mal acquise par Ali Bongo Ondimba en 3 ans seulement: http://in.finance.yahoo.com/photos/8-of-the-richest-dictators-in-history-slideshow/ali-bongo-ondimba-photo-1348740985.html 

3. Quand "Godjo le petit garçon malheureux du PDG" défendait sa situation familiale de jadis qui n'a pourtant pas changé: http://membres.multimania.fr/mdlpgabon/tradition.htm  

4. Histoire de Pétain et la collaboration: http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_P%C3%A9tain 








vendredi 28 décembre 2012

Le piège « Bozizé » aux autres chefs d’Etats de la CEMAC




Embrigader dans une situation plus que malheureuse, François Bozizé a tenté de lancer un cri de soutien à ses pairs occidentaux et de la sous région pour tenter de  sauver son pouvoir extrêmement chancelant.

Hélas, une fin de non recevoir lui a été clairement spécifiée par la France de François Hollande qui l’a renvoyé au respect des accords de coopération qui lient les deux pays, la France et la République Centrafricaine. Autrement dit, François Hollande vient de clairement et concrètement exprimer sa volonté de mettre fin à la « francafrique et ses méthodes mafieuses » qui aidaient les régimes corrompus et mafieux à spolier et martyriser leurs peuples.

Du côté des Etats-Unis, le verbe ne s’est pas fait entendre mais les actes ont été beaucoup plus éloquents. En fait, le pays de Barack Obama, en évacuant l’ambassadeur américain, le personnel de l’ambassade et de nombreux ressortissants américains vivant en Centrafrique, il a publiquement fait comprendre à François Bozizé qu’il ne volera pas à son secours. Une attitude similaire a d’ailleurs été adoptée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui a également décidé de mettre en lieu sûr tout son personnel pour montrer au monde entier, mais surtout aux pays membres de la CEMAC, le degré d’explosion qui plane en Centrafrique.

De ces trois actes forts posés par des puissances occidentales, il convient de dire que les marges de manœuvres de François Bozizé pour faire face à la rébellion avançant à pas de géant sont désormais d’une maigreur inimaginable. A cet effet, seule une attitude responsable, symbolisée par le dialogue mais surtout la démission, pourrait le sortir du bourbier dans lequel il s’est fourré en côtoyant volontairement et grossièrement la corruption, le népotisme, la violence, l’arrogance et l’incompétence.

Aussi, il faut dire que, le renvoi vers la CEMAC ou à l’Union Africaine formulé par les puissances occidentales dans ce conflit centrafricain est en réalité une parade voire même un piège pour qui oserait tenter de s’approcher du régime corrompu et agonisant de François Bozizé. En d’autres termes, lorsque le lion face à une autruche décide de décliner un tel combat en forêt, il est quand même préférable pour une maigre biche, fut elle prétentieuse et ambitieuse, de ne point s’aventurer d’y fourrer son nez.

Les pays membres de la CEMAC ont tout intérêt à laisser François Bozizé gérer cette vieille crise centro-centrafricaine dont il n’ignorait point les poches de résistance, le niveau d’explosion et qui, du fait de son incompétence comme le rappelle Elisabeth Guigou, ancien premier ministre de la France, a pris un volume plus que considérable.

La solution majeure aux nombreuses revendications légitimes de ces indignés armés centrafricains se trouve sans nul doute dans le dialogue que François Bozizé, désormais président en sursit, semble avoir malheureusement brisé depuis un certain temps. N’est-ce pas là la conséquence logique de la situation dramatique et pathétique qu’il connaît actuellement et qui l’accable grandement?

Pour les chefs d’Etats de la sous région, il convient de très vite adopter l’attitude intelligente de Joseph Désiré Mobutu qui, après avoir vu la fin tragique de son ami Nicolas Ceausescu de Roumanie et la fin de la guerre froide, avait très vite anticipé la crise grandissante dans son pays en lançant un débat national dans le souci d’apaiser les tensions sans cesse galopantes. C’est dire que, au regard de la nouvelle attitude non négligeable des puissances occidentales, jadis considérées à tort ou à raison comme les protectrices de nombreuses dictatures en Afrique, il est vivement recommandé à Ali Bongo Ondimba du Gabon de s’inviter très rapidement dans les enjeux du dialogue nationale souverain sollicité et recommandé à François Bozizé très affaibli.  

En effet, le temps dont jouit encore Ali Bongo Ondimba constitue selon l’état d’esprit actuel de François Bozizé et de Joseph Kabila une véritable mine d’or qu’il devrait exploiter au plus vite avant qu’il ne soit trop tard.

C’est pourquoi, il est quand même important de rappeler qu’au début du mois d’août 2012, avant le retour d’André Mba Obame au Gabon et avant la vulgarisation de l’exigence d’un dialogue national souverain par le peuple gabonais dans sa très grande majorité, cinq propositions d’urgence avaient été faites à Ali Bongo Ondimba afin qu’il puisse continuer de contrôler l’agenda politique du pays. Mais hélas…

De ces propositions, il ressortait qu’Ali Bongo Ondimba devait remanier en profondeur son cabinet infesté par une collection d’étrangers incompétents et arrogants. Remanier également le gouvernement de Raymond Ndong Sima qui est aujourd’hui aussi transparent que l’eau du Ntem. Puis, il était question de faire disparaître les agences nationales malhabilement rattachées à la présidence de la République du fait de leur caractère assassin devant notre administration publique à qui elles dérobent toutes les prérogatives réservées aux différents ministères. Ensuite, il était question de dissoudre l’assemblée nationale monocolore qui venait rajouter à la carence de légitimité présidentielle, une carence de légitimité parlementaire. De plus, il fallait rétablir l’union nationale dont la dissolution ne répondait à aucun argument crédible référencé dans la conception d’un système démocratique. Et enfin, nommer les membres de la Cour Constitutionnelle dans un état d’esprit purement républicain.

Face à ces recommandations responsables et pertinentes, il aurait été très difficile à l’opposition plurielle, la société civile et la diaspora de faire émerger l’idée d’une conférence nationale souveraine car, le peuple gabonais, bien qu’étant agacé par les fausses promesses d’une émergence version Abomey ou Mogadiscio, et l’hégémonie des étrangers étranges, aurait certainement pensé que, la fraîcheur des changements dans les différents organes qui régulent le fonctionnement d’un Etat mériterait qu’on patiente un peu afin de voir ce qui aurait pu sortir de bon. Mais hélas, Ali Bongo Ondimba a préféré suivre les conseils d’un cerveau bourré d’aguidi comme celui de Maixent Accrombessi qui l’a complètement éloigné de sa famille, de ses amis, de ses conseillers, de tous ses soutiens mais surtout des attentes et des priorités du peuple.

Une attitude qui avait été fortement soulignée et déplorée chez François Bozizé clairement abandonné par tous aujourd’hui. Le gouffre dans lequel il s’est plongé est tellement profond qu’il serait tout simplement suicidaire pour un quelconque chef d’Etat de tenter de le sauver.

A cet effet, nous pouvons déjà prédire sans le moindre risque de nous tromper, comme à l’accoutumée d’ailleurs que, le chef d’Etat de la sous région qui prendra le haut risque de jeter un coup d’œil dans le tourbillon qui emporte naturellement François Bozizé assumera l’invitation aux troubles qu’il serait librement allé chercher en Centrafrique. En d’autres mots, ce n’est pas la volonté qui avait manqué à l’Algérie ou au Maroc pour voler au secours de leurs pairs du Maghreb en chute libre. Mais, au regard de la situation, ces deux pays très importants dans cette zone avaient compris qu’il était inutile de s’attirer les foudres des puissants ou des restants.

Comprendrons ceux qui n'ont pas le même cerveau que Liban Souleymane.

Par Télesphore OBAME NGOMO





jeudi 27 décembre 2012

Sous peu, Ali Bongo Ondimba sur la voie de François Bozizé ou de Joseph Kabila...


Les dernières marges de manoeuvres d'Ali Bongo Ondimba



Un proverbe populaire français enseigne que « tous ceux qui ne connaissent pas l’histoire s’expose à ce qu’elle se répète ».

Si Joseph Désiré Mobutu avait compris que ce qui était arrivé à Jean Bedel Bokassa aurait pu lui arriver quelques années après, il aurait réfléchi par deux fois avant de poser des actes qui n’allaient pas dans le sens du bien être du peuple. Il en était de même pour Pascal Lissouba qui avait pourtant accueilli Joseph Désiré Mobutu tandis qu’il était en fuite. Hélas, au regard de sa situation actuelle, on peut affirmer qu’il n’avait pas bien analysé les raisons qui avaient conduit cet homme à fuir la terre de ses ancêtres. C’est pourquoi aujourd’hui il semble être condamné à vivre ses derniers jours loin de son pays comme Mobutu qui avait été inhumé lors de sa terre natale qu’il disait tant aimé.

Si Ben Ali, Hosni Moubarak, Mouammar Kadhafi avaient compris que seuls le dialogue, l’humilité, la tolérance, la démocratie, la bonne gouvernance et l’alternance garantissent une fin heureuse comme celle de Nelson Mandela ou d’Abdou Diouf, ils n’auraient jamais connu une fin de règne aussi pathétique que dramatique vécue récemment.

Toujours en Afrique, le 11 septembre 2012, les rebelles du M23 ont appelé Joseph Kabila, président de la République Démocratique du Congo (ex Zaïre) au dialogue. Malheureusement, ce dernier, dans une arrogance injustifiée du fait de son élection contestée et problématique, s’est montré imperturbable. La réalité aujourd’hui est qu’il ne peut gouverner paisiblement son pays comme le fait actuellement Macky Sall du Sénégal.

Idem pour François Bozizé, président de la République de Centrafrique qui s’est refusé la légitimité acquise démocratiquement par Mahamadou Issoufou du Niger. Aujourd’hui, il se retrouve nez à nez avec les rebelles qui ne lui laissent plus que trois ultimes choix : négocier une porte de sortie comme ce fut le cas pour Daddis Camara, être débusqué comme un rat comme cela s’est observé avec Laurent Gbagbo ou mourir comme un vulgaire animal tels que le général Robert Gueï ou Mouammar Kadhafi?

Devant ce spectacle déplorable pour la situation du peuple centrafricain, il convient de dire que François Bozizé n’avait pas bien compris que le changement s’était pour maintenant et qu’il s’était imposé à l’Elysée le 06 mai 2012. Et mieux, ses conseillers et lui n’avaient non seulement pas bien lu le discours du Bourget de François Hollande, mais également, ils n’avaient pas bien apprécié les paragraphes de son programme de campagne qui faisaient allusion à sa politique en Afrique et en plus s’étaient certainement refusé d’apprécier à juste titre son interview avec les journalistes de France 24, TV5 Monde et RFI. Or, cet échange résumait parfaitement toute la nouvelle politique africaine que l’Elysée entendait désormais mener.

Dans ce tourbillon médiatico-politique, il faut dire qu’Ali Bongo Ondimba aurait quand même eu beaucoup de chances car, il a au moins eu l’opportunité de voir ce qui est arrivé à ses pairs qui ont refusé le dialogue et qui n’avaient pas bien mesuré la nouvelle donne des partenaires stratégiques que sont la France, les Etats-Unis et l’ONU. Ces derniers, vivant une crise sans précédent, ont tout intérêt à chasser du pouvoir des chefs d’Etat mal élus et corrompus qui préfèrent traiter avec les pays asiatiques au détriment des pays occidentaux soumis à des contrôles de gestion et des règles de plus en plus drastiques.

Après avoir publiquement dit NON à la Conférence Nationale Souveraine qui était pourtant la meilleure manière de sauver son personnage politique, Ali Bongo Ondimba a lui-même déclenché le compte à rebours de la fin de sa présence au sommet de l’Etat gabonais. Et ce ne sont pas ses sorties tonitruantes injustifiables, comme ce fut le cas dans l’évocation de l’anglais comme seconde langue au Gabon et ensuite jugée ridicule par ses propres mots, qui parviendront à stopper le sablier déjà bien en marche. Mais bien au contraire.

Est-il encore nécessaire de rappeler les injures incessantes et insensées faites aux nouvelles autorités françaises, non seulement quand elles étaient dans l’opposition mais également une fois confortablement assises au sommet de l’Etat français ? Peut-on faire fi du renvoi incompris sinon capricieux des 200 militaires français experts qui exerçaient dans notre pays au sein de la Garde Républicaine ? Devrait-on s’affranchir de rappeler les nombreuses promesses non tenues, notamment les fameux 5000 logements par an, ainsi que la fortune colossale de plus de 700 milliards de francs cfa (soit plus d’un milliard de dollar) mal acquise par Ali Bongo Ondimba en trois années seulement à la tête du Gabon? Inutile de se demander ce que Maixent Accrombessi et les siens auraient empoché au passage.

Autant d’éléments qui permettent de démontrer qu’Ali Bongo Ondimba pourrait couler ses dernières semaines à la tête de l’Etat s’il continue de refuser les priorités et les volontés du peuple gabonais car, dans sa très grande majorité, le peuple du Gabon n’accepte plus de subir ces conditions de vie misérable quand des gens comme Maixent Accrombessi, issu d’aucune fortune connue ou reconnue au Bénin brasse désormais nos milliards de francs CFA.

Il est toutefois opportun de préciser que, dans plusieurs de ses interviews, Ali Bongo Ondimba fait souvent référence à ce qu’il qualifie de délit de patronyme. Une formule qui semble donner l’impression à ses concepteurs qu’ils friseraient le géni intellectuel gabonais. Mais, ces derniers peuvent-ils nous assurer que si Ali Bongo Ondimba s’était appelé, Bibang, Révignet, Moussavou ou Madoulazokou, il aurait pu accéder au sommet de l’Etat ?

C’est d’ailleurs l’occasion de clairement rappeler à ces chantres de la médiocrité et de la collaboration que ce sont les piliers qui soutenaient le régime d’Omar Bongo Ondimba, mort brutalement et brusquement, qui ont grandement favorisé l’ascension politique d’Ali Bongo Ondimba.

En effet, tout au long de son long règne sans discontinuité, soit 42ans au sommet de l’Etat gabonais en qualité de président de la République, Omar Bongo Ondimba avait instauré une gestion du pays sur la base de cinq piliers stratégiques. Aussi, le premier pilier était composé de sa famille quand le cinquième pilier était constitué  par tous ses réseaux à l’international. Ensuite, il y avait le second pilier qui était la gestion du pouvoir par son clan (les tékés) quand le troisième pilier était symbolisé par le contrôle du pouvoir via la province du Haut-Ogooué (G2). Et enfin, dans le quatrième pilier, il avait fait le choix de canaliser les énergies, quelques fois débordantes, de la masse par le biais d’une intégration intéressée et divertissante dans le Parti Démocratique Gabonais (PDG) et une cooptation de l’élite par un passage téléguidé sous le bandeau de la soumission et de la corruption.

Devant un tel maillage du système de gouvernance ou de la chaîne de décision, il était quasiment impossible que cela ne fusse un des siens qui puisse lui succéder. Ce qui fait que, ces piliers ayant été mis en lambeau par les bons soins d’Ali Bongo Ondimba via sa gestion scabreuse sous les conseils d’étrangers étranges, arrogants, incompétents  et impopulaires, il est plus que probable qu’il s’écroule telle une poutre rongée par les termites au moindre vent politico-social violent.

Et ce ne sont pas les derniers mots de François Hollande devant  la violente vague de changement qui semble s’être imposée en République Centrafricaine qui pourraient rassurer Ali Bongo Ondimba qui a certainement oublié qu’en 1964, c’est la France sous les ordres du général de Gaulle et l’exécution de Jacques Foccart que Léon Mba avait pu rebondir après le coup d’état militaire pacifique qui avait été opéré par des patriotes armés. Puis, c’est encore la France sous les ordres de François Mitterrand et sous l’exécution de Roland Dumas qui avait sauvé le pouvoir du président Omar Bongo en 1993 quand la rue l’avait presque mis à la porte. Et enfin, c’est encore la France sous les ordres de Nicolas Sarkozy mais sous les exécutions de Robert Bourgi et de Claude Guéant qui ont fortement contribué pour permettre au pouvoir gabonais actuel de s’installer au sommet de l’Etat.

De ce fait, vouloir sous estimer la force de publique et politique française ou vouloir narguer ce vieux partenaire stratégique est tout simplement du pur suicide politique, comme c’est le cas actuellement avec la signature d’innombrables partenariats, inopportuns et injustifiables à travers le monde entier, qui brillent d’ailleurs par leur état de mort né. Espérons que le cas de François Bozizé servira d’étude de cas à Ali Bongo Ondimba et aux étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires trop concentrés à accélérer l’hémorragie financière de notre pays.

Pour tenter de s’en sortir, Ali Bongo Ondimba n’a plus d’autres choix que de convoquer durant son discours de fin d’année, la tenue de la Conférence Nationale Souveraine et le rétablissement de l’Union Nationale s’il souhaitât réellement prendre de la hauteur et installer le début d’un climat d’apaisement afin qu’une rébellion, tant redoutée par les chefs d’Etat, n’explose très rapidement.

Ceci étant dit, il ne sera pas inutile de dissoudre cette assemblée nationale monocolore qui ne devrait rester en marge des grands changements qui lui éviteront une fin pathétique et peu glorieuse. Ensuite, il devra mettre en place un gouvernement provisoire qui organisera des élections générales et la vie de la Cité sur la base des résolutions présentées par la Conférence Nationale Souveraine. Au quel cas, bonjour les dégâts pour lui et sa légion étrangère arrogante.

Si François Bozizé avait eu l’opportunité de recevoir les conseils précités et le temps de les mettre en application, il aurait pu s’éviter cette chute vertigineuse à laquelle il est désormais condamnée.

Qu’Ali Bongo en prenne garde.  Certes comparaison n’est pas raison mais les mêmes causes ont toujours produit les mêmes effets.

Qui vivra verra…

Par Télesphore OBAME NGOMO

Liens utiles:

1. Dépêche AFP sur la situation en République Centrafricaine: François Hollande tord le cou de la Francafrique: http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121227.OBS3577/centrafrique-paris-fait-proteger-ses-ressortissants-par-l-armee.html 

2. Le dialogue reste toujours et encore la seule solution pour sortir d'une crise politique, sociale et économique: http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/17/1028396/centrafrique_la_france_ne_soutiendra_pas_le_pouvoir_du_president_bozize.shtml 

3. Les rebelles du M23 ont appelé patriotiquement Joseph kabila au dialogue le 11 septembre 2012:

4. Film documentaire "Roi du Zaïre": http://www.youtube.com/watch?v=BKMpHiPYPlg 


6. La chute de Laurent Gbagbo: http://www.youtube.com/watch?v=is4tQDmOdZw  

7. Assassinat de Robert Gueï: http://www.youtube.com/watch?v=cHh3K4k77wY  

8. Discours du Bourget de François Hollande: http://www.youtube.com/watch?v=up62HaC6cFI  


10. Discours d'Ali Bongo Ondimba devant le Parlement: http://koaci.com/articles-77459  

11. Fortune mal acquise d'Ali Bongo Ondimba révélée par le service "Finance" de "Yahoo": http://in.finance.yahoo.com/photos/8-of-the-richest-dictators-in-history-slideshow/ali-bongo-ondimba-photo-1348740985.html 

12. Le délit de patronyme d'Ali Bongo Ondimba évoqué à France 24: http://www.youtube.com/watch?v=sZ3_9CjMq5Q 

13. Robert Bourgi et ses réponses floues sur l'élection anticipée de 2009: http://www.youtube.com/watch?v=4M6vgXwvGJc 














mercredi 26 décembre 2012

Quand la peur a publiquement changé de camp au Gabon


 L’arrogance, l’incompétence et l’impopularité sont les maîtres mots qui caractérisent plus que jamais l’équipe de délinquants étrangers étranges qui squattent le sommet de notre pays avec pour chef de file, le premier et dernier béninois de Bongoville, Maixent Accrombessi, encore dénommé Raspoutine le pôpô non accepté au Gabon.



Alors que la « Griffe de Cotonou », inspirée par d’insatiables consommateurs d’aguidis abrutissantes et vaudouïsées, venues sans escale d’Abomey, annonçait et présentait au monde entier et à Marc Ona Essangui, avant les juridictions compétentes, la citation directe émanant des caprices de l’unique somalien de Ndjolé et ancien vendeur de pommes au marché Louis, nous apprenons qu’en ce jour de procès tant attendu par les citoyens gabonais, ce ressortissant somalien, fruit légitime et légal des entrailles de la région de Mogadiscio ne se serait pas acquitté des frais de 200.000 francs CFA (soit 304 euros) indispensables pour la suite de sa plainte contre un digne fils de notre pays qui a moult fois fait honneur au Gabon, notamment en recevant le prestigieux prix Goldman 2009 pour l’environnement, équivalent d’un prix Nobel.

Cette triste nouvelle ou ce comportement de voyou est bel et bien une image pathétique et pitoyable qui montre le niveau méprisable de cette légion étrangère qui ose venir défier les citoyens gabonais dans leur propre pays. Qui peut croire que Liban Souleymane, le jouisseur, manquerait de 200.000 francs CFA (304 euros) pour régulariser une poursuite judiciaire annoncée à grand renfort médiatique? Qui peut croire que maîtres Francis NKEA et Arama, ignorent qu'il y a une caution à payer dans ce type d'affaires? La vérité est ailleurs et l'explosion s'annonce extrêmement violente.

Il faut dire que ce procès était très attendu et c’est la raison pour laquelle, les patriotes gabonais sont venus par milliers infestés la salle d’audience afin de dire STOP à cette hégémonie venue d’ailleurs.

Aussi, cela devait être l’occasion en OR pour faire exploser la nébuleuse puante et mafieuse d’Olam. Et, ce n’est trop dire si nous précisons que cette occasion était une aubaine rêvée et recherchée car, aussi bien sur le plan national qu’international, le dispositif d’extermination de cette mafia avait été soigneusement préparée pour multiplier les révélations très accablantes sur les différentes affaires cachées et incestueuses entre « Olam » et les tenants du pouvoir gabonais.

Des Etats-Unis, au Gabon en passant par la France et tous les concurrents d’Olam, tous les soutiens ont afflué et se sont multipliés pour dire « STOP ». Un dossier en béton armé qui devait faire comprendre au somalien de Ndjolé que la gestion de l’Etat n’est pas une Nintendo et encore moins une PlayStation.

De plus, selon de nombreuses études, le taux d’explosion de la population au Gabon aurait déjà dépassé les 85% quand il aurait franchi la barre des 90% dans la Garde Républicaine. Un message qui devait pourtant mettre la brochette d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires sur les rails de la normalité et de plus d’humilité. Mais hélas, l’habitude étant devenue une seconde nature, ces derniers semblent ne pas trop y prêter attention malgré l’amertume que suscite la seule évocation de leur présence au sommet de notre pays. Et dire que l’arrogance a toujours eu pour fille la chute et l’humiliation.

En plus, il convient de rappeler que, si le 10 novembre 2012, Zacharie Myboto qui est reconnu pour sa soumission à la liberté et aux bonnes mœurs, avait choisi la voie ou la voix de la Sagesse de Salomon, les tenants du pouvoir par leur presse collaborationniste aux ordres de l’imposteur devenu étrangement assistant du grand maître aurait dû comprendre et remercier le ciel de cette explosion repoussée car désormais le casus belli pour en découdre avec le cauchemar interminable qui s’impose au sommet de l’Etat est plus que jamais recherché par le peuple martyrisé et sans cesse spolié.

Oui, toutes les conditions d’explosion sont maintenant réunies. Il ne manque plus qu’à allumer le feu avant qu’il ne s’allume tout seul en causant des dégâts inestimables mais surtout ingérables, tellement l’aigreur, les frustrations, les injustices, les colères et les humiliations ont largement dépassé les limites acceptables.

A cet état de fait, disons que, lorsque Mobutu s’était offert des léopards, c’est parce qu’il avait appris et savait se reconnaître dans les méthodes d’actions de ce félin. Et ce n’est point sa manière de gouverner le Zaïre de jadis qui pouvait le démentir. Malheureusement ce n’est pas le cas de ceux qui s’offrent des lions via Olam alors qu’il serait peut-être sage, intéressant et stratégique de passer l’étape du simple caprice de posséder ce type d’animaux si on ne peut rien apprendre d’eux. Autant commander des containers de lions en peluche, le lion c’est tout une philosophie de vie exploitable.

Enfin, ne pouvant rater les bénéfices du procès qui opposent Liban Souleymane, Olam et Marc Ona Essangui, un collectif de gabonais a décidé d’avancer l’argent nécessaire pour que ce procès, cette occasion en OR pour la libération du peuple gabonais ne soit pas avorté comme ce fut le cas du fameux pet de lapin sur toile cirée que sont les affaires André Mba Obame et ses ministres, et le procès de Mike Jocktane.

Encore une fois de plus, si l’affaire « Elf » avait su faire exploser ce géant corrompu du monde du pétrole, il faut dire qu’au regard de la situation explosive au Gabon, c’est dans notre pays que l’acte de décès de la nébuleuse Olam sera prononcé.

Dans son rapport plus que véridique et légitime, Muddy Waters Research aux côtés des Gabonais qui disent NON à la spoliation de la terre de nos ancêtres avait copieusement assommé cette entreprise spécialisée dans le brassage et la vente de vents. Cependant, avec le procès d’un digne fils du Gabon, Marc Ona Essangui, soutenu par tous ceux qui, en silence comme en actions courageuses, en ont marre de ces étrangers étranges, Olam sera pris à son propre piège en comprenant qu’il est important de savoir lire les signes du temps surtout quand une agence réputée comme « Standard and Poor’s » annonce des catastrophes à venir pour tous ceux qui prendront le haut risque de coopérer et de collaborer avec des gens sans foi ni loi mais surtout sans aucune capacité de gouvernance.

Si la tempérance, la modération et la sagesse de Zacharie Myboto et de Jean Eyeghe Ndong avaient failli les envoyer dix mètres sous terre par un peuple surchauffé, il est clair qu’Olam et Liban Souleymane n’échapperont pas aux foudres du peuple gabonais sur la voie de la République Démocratique du Congo et de la Centrafrique. Ce qu’un idiot au Congo ou en Centrafrique peut faire, un imbécile au Gabon peut très bien le faire aussi.

Affaire à suivre…

Par Télesphore OBAME NGOMO



mardi 25 décembre 2012

Que les Gabonais tuent l’esprit de Pétain qui émerge au Gabon…


Que les Gabonais tuent l’esprit de Pétain qui émerge au Gabon…


Les paroles de l’hymne national de la France, la Marseillaise, s’invitent et devraient inspirer les Gabonais dans le combat contre ces étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires qui squattent le sommet de l’Etat et qui ont osé décider de vouloir égorger nos fils et nos compagnes sur le sol de nos ancêtres. Cette terre qui a vu naître tous les « guerriers » de notre pays : Georges Damas Aleka, Léon Augé, Germain Mba, Ndouna Dépénaud, Alexandre Mandza Ngogouta, Joseph Redjambé, Martine Oulabou, Marc Ona Essangui, … Et aujourd’hui, au nom de petits intérêts financiers personnels, des étrangers affairistes, sans moralité et sans retenue, décident de brader cette richesse qui, sous d’autres cieux, n’a pourtant pas de prix en la livrant comme une prostituée italienne à Olam.

Nous disons NON mais surtout STOP en méditant sur les paroles de la « Marseillaise » que chaque Gabonais devrait s’approprier.



Hier c’était Jean Eyeghe Ndong, ensuite Jean Pierre Oyiba, ensuite Patrice OTHA, ensuite François Engongah Owono, ensuite Jean Christophe Owono Nguema, ensuite Pierre Mamboundou Mamboundou, ensuite,… Et aujourd’hui c’est Zacharie Myboto, puis André Mba Obame, puis Marc Ona Essangui. De ce fait, on est tous tenté, citoyens gabonais, de se demander, à qui le tour demain ?

Il n’y a pas meilleur moyen de prendre conscience de la gravité de la situation que de lire et relire les mots des « guerriers » français qui se sont battus pour libérer leur pays des mains des ennemis intérieurs et ceux venus d’ailleurs.

Face aux provocations et aux menaces de l’étranger somalien, Liban Souleymane, faites à Marc Ona Essangui qui restera une fierté pour le Gabon et tous les patriotes gabonais, disons ensemble :

La Marseillaise
Premier couplet
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces « renégats » ? (
Maixent Accrombessi, Liban Souleymane, Lee White, Gagan Gupta, Seydou Khan, …
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes ! (
André Mba Obame, feu Pierre Mamboudou Mamboundou, Marc Ona Essangui, …
Refrain (bis) :
Aux armes, citoyens (Patriotes Gabonais)
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !
Couplet 2
Que veut cette horde d'esclaves (venus du Bénin, de la Somalie, de la Corée,…) ,
De traîtres (
membres du Parti Démocratique Gabonais, franc-maçon gabonais opportuniste…), de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
« 
Gabonais » , pour nous, ah ! quel outrage !
Quels transports il doit exciter !
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !
Refrain
Couplet 3
Quoi ! des cohortes étrangères (Maixent Accrombessi, Liban Souleymane, , Lee White, Gagan Gupta, Mactar Sylla,
Feraient la loi dans nos foyers (
Olam…)!
Quoi ! ces phalanges mercenaires (venus du Rwanda, de Cuba…)
Terrasseraient nos fiers guerriers (
notre armée, nos généraux, André Mba Obame, feu Pierre Mamboundou Mamboundou, Marc Ona Essangui,…! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !(
Maixent Accrombessi, Liban Souleymane, Lee White, Gagan Gupta, Mactar Sylla, Seydou Khan,…
Refrain
Couplet 4
Tremblez, tyrans et vous perfides (membres du Parti démocratique gabonais et tous les corrompus de la République,…
L'opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides (
Olam Gabon…
Vont enfin recevoir leurs prix ! (Avec la Conférence Nationale Souveraine et le procès de Marc Ona Essangui(bis)

Tout est soldat pour vous combattre,(opposition, société civile, diaspora, amis du Gabon, frères de lumière, hommes d’Eglise, …
S'ils tombent, nos jeunes héros, (patriotes, républicains, militants et partisans du changement, hommes libres et de bonnes moeurs…
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre !
Refrain
Couplet 5
« Gabonais », en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
Épargnez ces tristes victimes,
À regret s'armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires
, (les PDGistes corrompus sans foi ni loi, ces étrangers étranges, arrogants incompétents et impopulaires,…
Mais ces complices « d’Accrombessi et sa bande de délinquants »
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !
Refrain
Couplet 6
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
(les PDGistes corrompus, sans foi ni loi, sans dignité et sans fierté, buveurs de honte à volonté,
Voient ton triomphe et notre gloire !
Refrain
Couplet 7
(dit couplet des enfants)
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre

(couplet pour les enfants 2e)

Enfants, que l'Honneur, la Patrie
Fassent l'objet de tous nos vœux !
Ayons toujours l'âme nourrie
Des feux qu'ils inspirent tous deux. (Bis)
Soyons unis ! Tout est possible ;
Nos vils ennemis tomberont, (
Maixent Accrombessi et tous ses soutiens…
Alors les « Gabonais » cesseront
De chanter ce refrain terrible :
Refrain
Aux armes, citoyens (Gabonais)
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !


Par Télesphore OBAME NGOMO 

dimanche 23 décembre 2012

Quand Liban Souleymane décide d’ouvrir la boîte de pandore


Un proverbe français très connu affirme que : « Ceux qui ne connaissent pas l’histoire sont condamnés à la revivre ». C’est le moins que l’on puisse dire en observant la citation directe envoyée par Liban Souleymane, l’unique somalien de Ndjolé qui n’a même pas fini sa deuxième année d’université en 2009 et qui a été malhabilement plaqué chef de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, à Marc Ona Essangui, figure emblématique de la Société civile gabonaise et prix Goldman pour l’Environnement en 2009.

En effet, au regard du contexte politico-sociale national et international, il n’y a l’ombre d’aucun doute que l’histoire qui semble pour l’instant opposer Liban Souleymane et Marc Ona Essangui va très vite se transformer en affaire « Elf » vécue en 1995, et qui avait vu voler en éclat le géant pétrolier de cette époque qui s’était fait avaler par la petite entreprise « Total ».

Pensant bien faire mais surtout pensant faire du tort aux adversaires d’Edouard Balladur qui l’avait fait nommer à la tête de la société « Elf », Philippe Jaffré déposa une plainte contre son prédécesseur Loik Le Floch Prigent pour mauvaise gestion, corruption et détournements de fonds divers et variés.

D’auditions en auditions, des révélations accablantes sortirent et exposèrent au grand jour la nébuleuse politico financière obscure de ce qu’on avait appelé « l’Affaire Elf ».

Liban Souleymane, se sentant pousser de petites ailes en carton, décide d’envoyer une citation directe à Marc Ona Essangui qui avait révélé avec une assurance soutenue par plus d’un, qu’Olam Gabon serait le business d’Ali Bongo Ondimba et de l’unique somalien de Ndjolé. Une révélation qui n’était nullement un secret pour personne d’autant plus qu’Ali Bongo Ondimba s’est transformé en promoteur spécial d’Olam dans le pays pour tenter de faire face aux rejets des populations de cette entreprise au profil et à la situation boiteuse.

Dans un rapport très pointu qui accable amèrement la société Olam, le cabinet d’expertise Muddy Waters Research démontre les opérations plus que douteuses et scandaleuses d’Olam en y offrant quelques éléments accablants sur « Olam Gabon ».

C’est dire que, lorsque Liban Souleymane décide d’envoyer une citation directe à Marc Ona Essangui qui est très introduit dans les réseaux américains et français qui traquent les corrompus et les dictateurs, on ne peut que se demander s’il l’a fait en étant dans un état second. Car, aucun expert gabonais ne peut venir affirmer qu’il était du premier voyage lorsque Liban Souleymane est allé négocier le contrat « Olam Gabon » sous sa pittoyable forme actuelle. Ce qui est d’ailleurs surprenant lorsqu’on voit quelques corrompus et collabos spécialistes gabonais qui viennent pondre de belles brochettes d’inepties lorsqu’ils tentent de justifier une affaire abracadabrantesque engageant l’avenir de notre pays et le devenir de ses populations négociée par un individu qui n’a même pas fini sa deuxième année d’université en 2009.



Dans cette affaire qui, nous l’espérons vivement, va accélérer la fin de la gestion calamiteuse de notre pays par une bande d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires, il va s’en dire que c’est le pouvoir en place qui en paiera le prix fort d’autant plus que nous avons récemment pris contact avec une bonne partie des structures mondiales qui contestent la fiabilité et la crédibilité des opérations douteuses engagées par Olam dans le monde entier et plus particulièrement au Gabon.

Aussi, avec des experts du domaine de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, le dossier « Olam Gabon » va être davantage étudié car, ce n’est trop dire si l’on affirme que rien qui se fait entre « Olam» et le gouvernement ne passe par le Parlement gabonais. C’est alors que la problématique des agences nationales rattachées à la présidence de la République et contrôlée par des étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires pourrait très bien refaire surface. Finalement, cette affaire d’agences nationales qui dépouillent les ministères de leurs prérogatives et assassine notre administration publique n’était que partie remise.

En plus, quand Liban Souleymane se jette dans une telle affaire, n’a-t-il pas vu au préalable toutes les connexions entre les détournements grossiers qui se font au Gabon, le flou d’Olam et les révélations accablantes faites par une étude « Yahoo Finances », dont nous avons sollicité le rapport en détail, qui affirmèrent au début du mois de décembre 2012 qu’Ali Bongo Ondimba s’était constitué une fortune, non héritée de ses parents, de 700 milliards de francs CFA en trois ans seulement.

Un scandale financier qui a totalement rendu aphone la présidence de la République qui nous avait habitué à des plaintes à tout va. On se souvient encore de l’affaire Yannick Jadot, député européen et ancien porte parole d’Eva Joly qui avait traité Ali Bongo Ondimba de dictateur en juillet 2011. Cette déclaration lui avait valu un procès que le jeune député avait d’ailleurs brillamment gagné. On peut également citer le dossier Mike Jocktane, ancien directeur de cabinet adjoint d’Omar Bongo Ondimba qui avait déclaré que ce dernier faisait circuler des mallettes entre Libreville et Paris dans le but de financer des partis politiques français. Pas une, pas deux, la présidence de la République était également montée au créneau pour tenter de condamner les propos pourtant non officieux de Mike Jocktane.

Cependant, avec une telle révélation faite par la très célèbre société « Yahoo », on se demande pourquoi la présidence de la République n’a toujours pas réagit comme à l’accoutumée. Est-ce par peur d’entrer dans une spirale où elle sait très bien qu’elle ne pourra nullement sortir vivante ? Ou est ce par maturité politique et stratégique? Ou encore est ce du fait qu’elle ne souhaitât pas tomber dans un genre  « d’Olam »* venu de l’international (*piège en langue fang)?

Si cet « Olam » n’a pas mordu avec cette révélation qui ajoutait qu’Ali Bongo Ondimba prenait 25% du Produit Intérieur Brut du Gabon à lui tout seul, il est certain qu’avec la plainte de Liban Souleymane à Marc Ona Essangui, il sera très difficile pour les tenants du palais présidentiel d’échapper aux dossiers lourdement constitués depuis quelques temps pour démontrer leur gestion scabreuse de notre pays qui justifie plus que jamais la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine.

Que Liban Souleymane et ses compères sachent qu’il aurait été bon pour eux de connaître l’histoire avant de se lancer dans des affaires dont ils semblent connaître les entrées mais certainement pas la fin. Hélas, Philippe Jaffré n’est plus de ce monde, son expérience vous aurait été d’un grand secours.

Le peuple gabonais et le monde entier qui s’intéresse de très près au Gabon attendent ce procès avec impatience en rappelant à la justice corrompue et aux ordres du seul béninois de Bongoville, Raspoutine Accrombessi, qu’il n’y aura pas deux Philippe Ntumpa Lébani dans notre pays.

  Par Télesphore OBAME NGOMO