dimanche 17 juillet 2011

Nous aussi, nous voulons des élections libres et transparentes !


A entendre les revendications, certes justifiées mais un peu exagérées, de certains compatriotes, nous avons comme l’impression que tous les membres de la majorité ne seraient pas également soucieux du devenir de notre pays en général et de la bonne organisation des futures échéances électorales en particulier.

Nous aussi, nous disons comme Paulette Oyane Ondo et Jean Christophe Owono Nguema, encore membres du PDG : ça suffit comme ça !

Non seulement « ça suffit comme ça » parce que depuis des mois, sous tous les styles d’écritures, nous avons mis en exergue tous les comportements obscurs et déviants de certains hommes se réclamant de la majorité qui refusaient volontairement de mettre en application le projet de société l’Avenir en confiance.

Mais aussi parce que, effectivement, la situation actuelle semble donner l’impression d’être confronté à un dilemme cornélien : la question de la biométrie qui n’est plus réalisable techniquement dans les temps disponibles vient, à cause de quelques petits calculs politiciens anti-républicains, porter l’anathème sur le président de la République qui avait pourtant montré toute sa bonne volonté à doter notre pays d’un système électoral innovant devant lui garantir une plus grande transparence.

Espérons qu’avec la complexité du contexte en présence, orchestrée par la décision appréciée et appréciable de la Cour Constitutionnelle, ceux qui traitaient nos propos de « pamphlets » et « d’attaques injustifiées » à l’endroit du premier ministre sauront reconnaître une fois pour toutes que chacun à son expertise et sa place auprès du chef de l’Etat. Par conséquent, nous faisons partie de ceux qui pensent qu’il est fondamental de prévenir que de guérir.

Aussi, nous demandons à ceux là chez qui, l’esprit  visionnaire ou analytique dans le domaine politique semble répondre absent : comment aujourd’hui pouvons nous guérir du mal, un peu trop bien enraciné, qui ne cesse de ronger notre majorité mais surtout continue d’asphyxier incessamment le président de la République ?

S’il y a une chose particulière que nous retiendrons de Zacharie Myboto, c’est l’utilisation appropriée qu’il fait assez souvent du proverbe disant : « la vérité est fille du temps ». Et nous y sommes. Pierre Mamboundou Mamboundou, cette nouvelle ombre politique du Gabon qui est allée encore faire de l’ombre au chef de l’Etat, a été clair dans son propos au sujet de l’intérêt de la mise en place de la biométrie dans le processus électoral au Gabon: « le président de la République a été égal à lui-même ».

C’est dire qu’Ali Bongo Ondimba n’a pas changé de positions dans sa volonté d’avoir des élections libres et transparentes dans notre pays. D’autant plus qu’il a été témoin, comme nous d’ailleurs, des conséquences dramatiques engendrées par des crises post électorales dans plusieurs pays amis et voisins. De ce fait, nous ne pouvons nous empêcher de dire la vérité et rien que la vérité. La courtisanerie ne faisant pas partie de notre agenda, nous ne saurons en faire usage, qu’en déplaisent ses thuriféraires que nous savons déjà éphémères.

De plus, Omar Bongo Ondimba ne disait il pas déjà en son temps que les courtisans sont comme les mouches à merde ? Qu’ils se poseront toujours sur la dernière crotte pondue.

Par conséquent, Ali Bongo Ondimba, comme bien d’autres, mérite la vérité.

Et, c’est par la voix de Pierre Mamboundou, nouveau tampon de service, entre le Chef de l’Etat et ses amis de l’opposition, qu’Ali Bongo Ondimba a fait passer le message clair que la question de la biométrie n’a pas échoué à son niveau. C’est l’occasion de rappeler que la gestion du Gabon n’est pas l’affaire d’une seule personne. C’est un travail de groupe. Mais hélas, la chaîne d’union se brisa, une fois de plus et certainement la fois de trop, aux mêmes endroits. C’est pourquoi nous disons aussi : ça suffit comme ça.

Enfin, face aux enjeux du concept « ça suffit comme ça » conduits par la société civile désormais positionnée, nous craignons la posture  impartiale de cette organisation, que nous risquerons dorénavant de nommer « la société (op) positionnée ». En effet, l’erreur minime de communication et de positionnement pouvant devenir une faute par démonstration des experts, peut remettre en cause le combat qui devrait en principe regrouper tous les fils et toutes les filles du Gabon et ce, quelque soit le bord politique ou le rang social.

Pourquoi avoir organiser une rencontre avec les symboles du concept « ça suffit comme ça » au siège de l’Union Nationale, parti de l’opposition ? Devrait on penser ou espérer que la prochaine rencontre se fera au sein et au siège du Parti Démocratique Gabonais pour que toutes les tendances politiques puissent manifester leur intérêt pour la question présentée en urgence par tous?

François Ondo Edou, dont nous contestons les propos nauséabondes et incohérents tenus à Bitam à l’endroit de son « frère », le ministre René Ndemezogho Obiang, rappelait que dans la vie « tout est symbole ». Et ce ne sont certainement pas les cadres d’Akiéni siégeant dans le milieu politique gabonais et qui souhaitent le départ de leur député qui pourront nous dire le contraire. Donc, que Marc Ona Essangui et ses acolytes prennent garde aux actes dangereux qu’ils posent. Lorsqu’un combat se veut juste et impartial, l’espace d’expression choisi devrait traduire cette neutralité de manière naturelle.

Car, nous aussi, comme Ali Bongo Ondimba et avec vous, nous voulons dire « ça suffit comme ça ».

Par Télesphore OBAME NGOMO


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