mercredi 6 juillet 2011

Guy Nzouba Ndama et Luc Marat Abyla renforcent l’opposition contre Ali Bongo

A force de chercher Paulette Oyane Ondo, on finit par croiser Ali Bongo Ondimba.

En effet, Guy Nzouba Ndama et Luc Marat Abyla ont certainement volontairement oublié qu’Ali Bongo Ondimba est le président de tous les gabonais quelque soit leur bord politique ou leur origine sociale. C’est dire que faire la chasse à un de ses compatriotes comme cela semble être le cas avec Paulette Oyane  Ondo, il ne pouvait que tomber sur l’homme qui a pour mission la destinée de tout le peuple gabonais.

Il nous paraît de plus en plus difficile de comprendre pourquoi tant d’acharnement sur Paulette Oyane Ondo, pourtant députée PDG.

La raison officielle qui ressemble plus à un gros montage extrêmement mal pensé et bonne à servir aux cancres de la République serait que Paulette Oyane Ondo et son collègue Jean Christophe Owono Nguema n’auraient pas voté la réforme constitutionnelle tel que l’avait présenté la majorité. Belle ironie politique.

Rachida Dati n’est elle pas en guerre ouverte avec François Fillon sur la députation dans le 7ème arrondissement de Paris ? A-t-elle pour autant été exclue de l’UMP ? Non ! Jean François Copé qui ne compte plus ses désaccords avec l’exécutif français, n’a-t-il pas au delà des divergences enregistrées bénéficié d’une promotion qui fait de lui aujourd’hui le secrétaire général de la première force politique française ? A méditer.

Quoi de plus honorable pour la majorité de faire valoir les différences ou les divergences d’opinions qui expriment le caractère démocratique existant en son sein quand à longueur de journée l’opposition version Zacharie Myboto et ses sbires nous définit comme étant un conglomérat de dictateurs et d’imposteurs? Pourquoi donner du grain à moudre à Jean François Rougou, le provocateur national ?

Guy Nzouba Ndama et Luc Marat Abila viennent une fois de plus, et certainement la fois de trop, de rater une occasion en or d’offrir une autre image au PDG et à la majorité. En agissant comme ils l’ont fait tout en tentant toujours de s’y confondre dans le cas Paulette Oyane Ondo, Jean Christophe n’étant plus trop de la partie ou de moins en moins cité, on comprend que le vrai problème avec la députée contestée et rejetée est ailleurs.

Espérons que l’intelligence, l’élégance et la fragrance dont la députée jouit naturellement ne soient pas à l’origine de ses malheurs au moment où nous constatons avec regret et de plus en plus que les raisons évoquées publiquement ne bénéficient d’aucune consistance et d’aucune substance convaincante. Au contraire, elles réconfortent et confortent l’opposition qui n’est déjà pas facile à gérer.

Une seule question s’impose dans ce genre de situation : les soit disant parrains, amis, parents et camarades d’Ali Bongo Ondimba veulent ils réellement l’aider dans son ambition de faire du Gabon un pays émergent ?

Avec tout le scandale nationale et internationale servi par l’affaire Paulette Oyane Ondo, cette dernière est redevenue une vraie icône dans notre pays et principalement dans le domaine de la justice gabonaise. Nous constatons de plus en plus que tous les citoyens gabonais qui ont un litige avec le pouvoir se tournent désormais, et aisément vers cette avocate dynamique qui n’a pas l’intention de cautionner les humiliations dont elle a été victime par certains tenants du pouvoir de plus en plus appelés à faire valoir leurs droits à la retraite et vomis par leurs circonscriptions électorales.

C’est dire que les gymnastiques politiques de ces temps derniers livrées par Guy Nzouba Ndama et Luc Marat Abyla ne devraient nullement garantir leurs investitures par le parti d’autant plus que leurs électeurs semblent être de moins en moins favorables à leurs candidatures. Pour le premier, son ambition de vouloir se présenter à la commune de koula Moutou est animée par cette peur de perdre aux prochaines législatives. En plus, les populations de cette circonscription ont vu en cet acte d’abandon comme une trahison supplémentaire de leur député.

Mais, dans le cas de la députation à la commune, Jean Massima n’a pas encore dit son dernier mot car il reste avant tout député de Koula Moutou.
Pour ce qui est du second, le décès d’Omar Bongo Ondimba est la pire des choses en laquelle il peine à faire le deuil car ce dernier fut son principal soutien. Maintenant que va-t-il se passer ? Omar n’étant plus, Jean Boniface Asselé affûtant ses armes, Patience Dabany positionnant son dispositif…Requiem politique à célébrer : Marat trinquera t-il ?

Face à ce qui précède, nos deux camarades devraient s’assujettir à l’idée que désormais, les choses ne pourront se faire comme elles se faisaient du temps d’Omar Bongo Ondimba. Son successeur, Ali Bongo Ondimba est dans une autre dynamique voire un autre paradigme. Ce qui voudrait dire qu’avant de poser leur acte, Guy Nzouba Ndama et Luc Marat Abyla auraient dû bien affiner leur stratégie énervante surtout quand on sait qu’ils ont en face d’eux une dame de fer dénommée Paulette Oyane Ondo dont nul n’ignore la fierté, la pugnacité et la combativité.

Avec les différents évènements et les prises de positions des uns et des autres affichées ces dernières semaines, il serait dans l’intérêt de la majorité de résoudre pacifiquement ces désaccords humains et non professionnels par le dialogue qui demeure un des fondements de notre parti. Se séparer d’un profil aussi séduisant que celui de Maître Oyane Ondo serait synonyme d’une auto flagellation politique et publique surtout que le Nord du Gabon n’est pas la partie qui nous est la plus favorable.

Que Guy Nzouba Ndama, en plus, qui n’a toujours rien dit de convaincant sur la disparition « non mystérieuse » des 7 milliards 920 millions de francs CFA et Luc Marat Abyla nous laissent avancer vers plus de démocratie avec des personnages d’avenir comme Paulette Oyane Ondo. Il en va de la crédibilité de l’axe 1 du projet de société l’avenir en confiance du président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Nous n’avons pas besoin d’une opposition encore plus forte mais d’une majorité mieux ragaillardie.

Par Télesphore OBAME NGOMO








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire