lundi 18 juillet 2011

Laure Olga Gondjout n’a pas à rougir de son statut


Il est souvent dit : « ce n’est pas parce que l’on a en face de soi un lion que l’on devrait pour autant laisser le moustique nous transmettre le paludisme ». Autrement dit, bien que face à certaines urgences du moment, par exemple, la question de la biométrie, la préparation des prochaines échéances électorales, l’organisation de la CAN 2012, nous ne pouvons laisser certains hommes de l’opposition pourfendre grossièrement et maladroitement les membres de la majorité qui ne méritent pas des foudres incendiaires.

Et c’est le cas de le dire en ce qui concerne Laure Olga Gondjout, secrétaire générale de la présidence de la République. Nous ne permettrons pas qu’on laisse tranquille des gens comme Guy Nzouba Ndama avec le dossier scandaleux et brûlant des 7 milliards 920 millions de francs Cfa, disparus non mystérieusement, pour s’en prendre à Laure Olga Gondjout qui n’est certainement pas une fille de chœur mais qui n’est pas non plus la diablesse que certains veulent présenter au monde entier en parlant d’elle de manière inélégante.

Sans utiliser le style injurieux, ringard et enfantin de François Ondo Edou à l’égard de René Ndemezogho  Obiang pour exprimer notre indignation sur les platitudes employées contre Laure Olga Gondjout dans un article paru récemment sur la toile, faisant état de ses dernières déclarations sur la situation politique au Gabon, nous montrerons aux chantres de la diffamation et de la division que la vérité ou l’expertise tant proclamées ne sont nullement leur propriété privée.

En effet, il aurait vraiment fallu vivre la mort d’Omar Bongo Ondimba pour que le peuple gabonais puisse découvrir que notre pays était truffé de nombreux cadres compétents qui nous ont fait l’honneur de nous servir au fil de nombreuses années au service de leurs comptes en banque leur parfaite incompétence. Il n’y a qu’à regarder l’état délabré de nos routes, l’état alarmant de notre système de santé, la nullité de notre système éducatif, l’archaïsme de notre système électoral, les incohérences de notre système de planification de projets et de finances, la chaotique organisation de notre administration publique pour comprendre que le Gabon était vraiment doté de cadres supra compétents, aujourd’hui réfugiés dans l’opposition, le disent ils au passage.

Après et avec un tel bilan, il serait bon pour certains souffleurs de haine de bien calibrer le plus souvent leurs futiles observations. Oui, il ne suffit pas d’avoir saisi pendant des décennies un long stylo ou d’avoir emmagasiné des tonnes de connaissances pour se prévaloir d’une supériorité intellectuelle. Car, seule la confrontation entre la théorie et la pratique peut constituer un véritable objet de mesure des capacités de « nos grands et nouveaux moralisateurs nationaux ».

Finalement, nous ne devons plus nous demander si ces gens qui hurlent leur amertume à longueur de journée, en vomissant des injures systématiques et de nombreux sous entendus improductifs, sont qualifiés pour tenir des propos aussi « hardcord » envers leurs anciens complices? Quand vont-ils nous servir des débats de fond tel que le retour des sommes colossales détournées des bras du peuple gabonais pour prouver leur nouvelle « virginité » ou leur nouvel état de «sainteté » ?

Effectivement, la critique demeure aisée chez certains et l’art toujours aussi difficile, nous rappelle à juste titre nos amis de l’opposition version Zacharie Myboto.
Aussi, Laure Olga Gondjout n’a vraiment pas à rougir des maladresses verbales ou rédactionnelles de certains compatriotes nostalgiques des moments d’opulence qu’ils exposaient avec insolence au pauvre peuple gabonais croupissant sans répit dans la pire des misères. Autrement dit, que la secrétaire générale ne s’attarde pas sur les déséquilibrages manifestes de ses compatriotes dont elle n’ignore nullement le passif et le passé.

De plus, nous ne pouvons affirmer que tout va bien dans notre pays. Et c’est d’ailleurs ce qu’à laisser entendre la patronne de l’administration du palais du bord de mer. On peut noter quelques dérapages rattrapables en posant le dialogue et la tolérance au cœur de notre engagement politique et de nos priorités républicaines. Mais, quant à conclure sans vergogne que nous sommes dans une dictature, nous ne pouvons qu’épouser les déclarations de Madame Laure Olga Gondjout qui affirmait que « c’est justement parce que nous ne sommes pas une dictature que certaines personnes peuvent se permettre de traiter le régime d’Ali Bongo de dictatorial ».

Tout est dit et tout est clair. Ce que nous constatons à notre grand regret, est que pendant que certains tissent la véritable unité de notre pays, d’autres font des efforts herculéens pour attiser les tensions et les haines. En d’autres mots, ces renégats de la politique négocient sans cesse malhabilement une accentuation de la crise politique avec leur inspiration nuisible à  des fins bien connues : déstabiliser le Gabon. Est-ce le projet qu’ils se sont confectionnés après leur cuisant échec à la présidentielle ?

Enfin, il ne fallait pas mieux espérer que des allusions faites sur la vie privée du secrétaire générale du palais présidentiel pour comprendre que la seule volonté de ses adversaires était de tenter de la nuire en servant au peuple une croustillance politique amère. En d’autres mots, quel est le but rechercher quand la vie privée d’une autorité est mêlée à l’exercice de ses fonctions sinon la simple volonté de nuire et de diffamer ? Est-ce ainsi que certains veulent construire notre pays qu’ils n’avaient déjà pas su construire lors de leur séjour aux affaires ? Qu’ont-ils fait de concret ceux qui avaient une, deux, trois épouses voire plus pour notre pays ?

Si certains compatriotes, embourbés dans une acariâtreté indescriptible, veulent solliciter le Secrétaire Générale de la présidence pour obtenir plus amples explications sur ses déclarations publiques, ce qui est leur droit, qu’ils le fassent alors dans les règles de l’art et par des canaux connus de tous. Et si par la même occasion, certains se demandent pourquoi nous protégeons une compatriote agressée injustement par quelques « va t’en guerre imprudents», nous leurs  répondrons qu’ils demandent d’abord à François Ondo Edou pourquoi a t-il insulté publiquement René Ndemezogho Obiang qui ne s’était pourtant pas adressé à lui mais à Mba Obame André ?

Par Télesphore OBAME NGOMO






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