vendredi 25 novembre 2011

Fidèle Waura, un infidèle sans aura, traite publiquement Pierre Mamboundou de dictateur


A peine le président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) enterré dans sa terre natale de Ndendé, que certains dinosaures de son parti n’ont pas attendu pour l’enterrer une seconde fois en éteignant publiquement la flamme de son combat politique dans notre pays.

En effet, à la tête de la manœuvre dénoncée, un certain Fidèle Waura qui jadis s’était déjà tristement illustré dans sa volonté de s’accrocher indéfiniment au sommet du Comité Olympique Gabonais (COG). C’est dire que le personnage, aux allures sulfureuses, n’est pas un inconnu de la presse nationale. Son caractère égoïste qui tranche brutalement avec la politique de développement souhaitée par Ali bongo Ondimba fait qu’il ne peut se prévaloir d’une quelconque  fiabilité, encore moins d’une crédibilité.

De ce fait, ses discours comme ses gymnastiques politiques ne peuvent trouver aucun écho favorable quant aux négociations qui étaient en cours entre la majorité et le parti de feu Pierre Mamboundou Mamboundou. Il en va aussi de la crédibilité de notre majorité qui dispose actuellement d’un boulevard pour remporter un nombre conséquent de sièges à l’Assemblée Nationale.

Cette heureuse situation a été favorisée par les enfantillages d’un André Mba Obame qui continue de refuser le décès et l’enterrement du défunt président Omar Bongo Ondimba et toutes ses manières de faire de la politique, et un UPG complètement en lambeau depuis la disparition de son illustre président, Pierre Mamboundou Mamboundou. Le parti démocratique gabonais (PDG) peut ainsi se targuer d’avoir un champ véritablement libre pour gagner une majorité conséquente lors des prochaines joutes électorales. Et ce, malgré l’aide non négligeable du nouveau parti politique de l’opposition encore non légalisé dénommé « société civile ».

Avec un tel avantage appréciable sur la ligne de départ, les incohérences et les trahisons de Fidèle Waura, l’infidèle sans aura, ne devraient susciter que mépris de la part du pouvoir gabonais au risque de croire à une quelconque connivence avec le pourfendeur de feu Pierre Mamboundou Mamboundou.

Il existe un proverbe révélateur disant « qui a trahi, trahira ». Et nous y sommes avec le cas de Fidèle Waura, l’infidèle sans aura. Autrefois membre du PDG, il en était sorti en espérant trouver dans l’UPG un fond de commerce porteur. Hélas pour notre transfuge politique, il ne fallut jamais prendre le risque de confondre Pierre Mamboundou Mamboudou et Omar Bongo Ondimba dont la générosité ne souffrait d’aucun mal.

A peine remis à ses ancêtres, Fidèle Waura, dans un mouvement sans transition tente d’engager des méthodes aux allures démocratiques dans l’UPG en mettant à terre les dernières volontés de son défunt président qu’il n’avait jamais contesté. Rappelons quand même qu’à défaut de susciter des scissions dans leur parti politique, des individus préfèrent y créer différents courants idéologiques. Ce qui ne fut nullement le cas de Fidèle Waura, l’infidèle sans aura, du vivant de Pierre Mamboundou Mamboundou.

En effet, dans son interview accordé au journal panafricain « Jeune Afrique » du 29 août 2011, le président de la République disait : « on peut se tromper dans la vie, mais il faut être de bonne foi et le reconnaître. Ceux qui font des allers-retours en permanence, se ruent dans l’opposition pour brailler sitôt leurs privilèges perdus avant de revenir au bercail lorsqu’on a répondu à leurs doléances essentiellement matérielles, c’est fini. Tout le monde n’a pas compris que le Gabon avait changé ».

Pour le chef de l’Etat comme pour la majorité des gabonais désireux d’un réel changement, l’erreur demeurera toujours du domaine de l’humain. Cependant, l’opportunisme politique qui tend à nourrir les mouvements politiques incohérents des uns et des autres doivent connaître la fin (ou la faim). Et Fidèle Waura, l’infidèle sans aura, a librement choisi de mettre un terme à sa carrière politique en trahissant et en faisant passer Pierre Mamboundou Mamboundou pour celui qui freinait les libertés dans l’UPG.

En plus, Dans  l’axe 3 du projet de société « l’Avenir en confiance », le candidat président, Ali Bongo Ondimba, annonçait déjà clairement ce qu’allait advenir le sort des dribbleurs du peuple en disant: « il importe de restaurer la confiance entre la Nation et sa classe politique, entre l’administration et les administrés ». Autrement dit, le futur président rendait public son intention de mettre fin aux activités dangereuses des boulangers politiques de notre pays. Il mettait en garde le conglomérat d’hommes instables qui passent leur temps à rouler le peuple gabonais avec leurs discours mielleux et creux.

Hier le peuple gabonais avait été amené à boire jusqu’à la lie les illusions de Mba Abessolo Paul, et voici qu’aujourd’hui il est contraint de digérer les inconstances politiques étranges et injustifiées de Maganga Moussavou Pierre claver, de Mayila Louis Gaston et de Waura Fidèle, l’infidèle sans aura.

Il est venu le moment d’accompagner le chef de l’Etat dans le respect de qu’il avait dit lors de sa campagne présidentielle. Le peuple gabonais dit « ça suffit comme ça. L’opposition gabonaise ne peut plus accentuer le désordre et les victimes qu’elle crée dans notre pays depuis les années 90 ». Les profito-situationnistes de l’échiquier politique, dont Fidèle Waura, l’infidèle sans aura et croque mitaine de service, est le digne représentant en ce moment.

Non seulement il représente un frein pour la construction de notre système démocratique encore embryonnaire, mais également, il constitue un véritable danger public pour la conscience collective en ce sens que, telle une secte, il tente de se saisir des âmes les plus fragiles de notre pays pour ensuite en faire de nouvelles victimes. Son jeu malsain et nocif sur la scène politique nationale fait qu’on peut déjà compter de potentiels citoyens gabonais instables psychologiquement.

Face à cette situation, le président de la République doit réaffirmer son engagement au changement de mentalités voulu par le peuple gabonais dans sa majorité.

Enfin, pour la mémoire de Pierre Mamboundou Mamboundou à qui de nombreux citoyens ont récemment rendu un vibrant hommage, il serait opportun que tout le peuple gabonais se démarque des actions injurieuses orchestrées par Fidèle Waura, l’infidèle sans aura, à l’endroit de l’illustre disparu, élu de la République.

Par Télesphore OBAME NGOMO



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