mardi 7 juin 2011

Fédération PDG de France entre tractations diverses et conspirations nocturnes

C’est lors de la célébration en différée de la fête du 12 mars en France que le secrétaire fédéral PDG sortant, AboubaKar Mambimba Ndjoungui, a rappelé la nécessité de renouveler l’équipe dirigeante du PDG en France et a ouvert la liste des potentielles candidatures afin que tous les militants se sentant capables de porter haut les idéaux de notre parti puissent se manifester officiellement.

L’attitude responsable tenue par le sieur sortant reste exemplaire en plus d’être honorable à l’heure où certains compatriotes continuent de s’accrocher injustement aux honneurs et privilèges de tous genres qu’ils n’ont jamais mérité malgré les résultats catastrophiques qu’ils pondent à longueur de mandat et l’impopularité dont ils jouissent au sein de la grande partie de la communauté gabonaise.

Le pavé jeté dans la marre par le secrétaire fédéral sortant n’est pas resté sans réactions et il continue d’ailleurs de faire des émules. C’est alors que le Secrétariat Exécutif du parti, informé de la puissance des missiles tomawak qui fusaient de toutes parts entre les différents camarades, décida de dépêcher le délégué national chargé des fédérations de l’étranger, Axel Ayenoué, afin que la tempête qui divisait encore plus les différents camarades puisse atténuer son massacre au moment où le PDG a besoin de militants dynamiques, solidaires et motivés face aux enjeux énoncés par le Président de la République.

La mission étant accomplie avec brio par l’envoyé du secrétaire général du parti à peine parti que déjà les différents désaccords ont rapidement donné naissance à des tractations et conspirations nocturnes se mêlant à du trafic d’influence de tout genre. Ce qui peut en effet se comprendre quand on sait que l’habitude demeure une seconde nature chez quelques individus aux ambitions démesurées prêts à tout pour parvenir à leurs fins, même à mettre les intérêts du PDG et du peuple gabonais après les siens.

Il est alors indispensable de prévenir que de guérir face à la situation qui semble être une bombe à retardement: si les responsables du parti, PDG, veulent avoir en France une mobilisation considérable autour de notre projet de société « l’Avenir en confiance » porté par Ali Bongo Ondimba, s’ils veulent que les camarades du parti soient les véritables relais ou ambassadeurs des œuvres réalisées par le Chef de l’Etat, en France et dans le monde entier, s’ils veulent en France, un parti unifié où règnent le dialogue, la tolérance et la paix, qu’ils nous abreuvent alors de méthodes louables et démocratiques au moment où nous aurons à renouveler les équipes dirigeantes du PDG au pays de De Gaule.

Autrement dit, nous invitons les décideurs du parti à nous faire demeurer dans cet avenir en confiance. Que l’esprit de la note d’orientation relative aux nouvelles implantations des structures de base du parti en France (n°81/PDG/SG/SE) soit respecté car nous gardons en mémoire qu’il y était clairement dit : « Les conclusions de ces concertations permettront au Secrétariat Exécutif d’arrêter le nombre des Fédérations à installer en France, et procéder par la suite à l’élection puis à l’installation de leurs bureaux respectifs ». Ce qui veut dire qu’entrer dans un schéma d’orientation en dehors de ce cadre présenté publiquement viendrait à trahir l’estime et le militantisme de certains camarades dévoués au parti.

Les militants PDG de France ne doutent pas un seul instant de la volonté affichée par les instances dirigeantes du parti de toujours favoriser la légitimité militante au détriment d’un parachutage qui entraînerait la scission ou des départs en cascade des membres du PDG en France. Souvenons nous un temps soit peu que le Chef de l’Etat qui est également président du parti ne cesse de prendre des décisions qui visent à de salutaires corrections de casting.
Et, joignant l’acte à la parole, il plaide continuellement pour que le principe de l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut soit observé. Par conséquent, ce n’est certainement pas la fédération PDG de France qui peut s’en passer après notre faible mobilisation durant l’élection du 30 août 2009 qui n’a pas vu notre candidat Ali  Bongo Ondimba arriver en tête.

C’est pourquoi, si toutes fois un cas de force majeur nous amène à ne pas jouir d’une élection pour choisir le nouveau secrétaire fédéral du PDG en France comme énoncé au préalable, il serait alors honorable et sage que le profil du camarade choisi depuis Libreville fasse l’objet d’une étude approfondie mais surtout qu’il soit consensuel. En d’autres mots, que sa nomination ne souffre pas d’attaques justifiées et crédibles provenant du plus grand nombre des camarades du parti en France.

Aussi, dans le but de rester cohérent avec les innombrables et différentes explications que nous véhiculons lors des débats avec nos compatriotes au sujet de la désignation du candidat PDG à l’élection présidentielle anticipée, nous refusons de croire que le mode de désignation dont nous réfutons farouchement l’existence soit finalement une réalité et une manière de faire au sein du parti où les liens ethniques, amicaux, ou familiaux priment sur le respect scrupuleux de ses idéaux, de ses valeurs et de ses statuts.

Enfin, il est souvent dit « tous les amis du roi ne sont pas dans la cour du roi » et « le chien du roi n’est pas le roi des chiens ». C’est dire que la proximité que peut avoir un camarade avec le président du parti ou un membre de sa famille, avec le secrétaire général du PDG ou ses collaborateurs immédiats, ne devrait pas susciter ou justifier un choix impertinent ou entériner une décision nullement objective. Il en va de la vie ou du bon fonctionnement du PDG en France et de cette urgence de mettre en place les mécanismes en vu du changement tant souhaité.

Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets.

Par Télesphore OBAME NGOMO








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