Qui
peut encore croire en Raphael Ntoutoume Nkoghe ?
A
peine avoir présenté au peuple gabonais et à Ali Bongo Ondimba une partie du
livre « Lumière sur le Gabon » écrit en 2004 par Raphael Ntoutoume
Nkoghe et dans lequel il insulte copieusement la famille Bongo, le PDG et le
régime en place, l’unique conseiller d’Ali Bongo Ondimba ne sait plus où donner
de la tête au point de débiter plus que par le passé un nombre incalculable de
mensonges, de contradictions et de contre vérités comme il l’avait déjà fait
pour Omar Bongo, sa famille et ses collaborateurs il n’y pas très longtemps.
En
effet, la préface du livre « Lumière sur le Gabon » à elle
seule suffit pour exposer tel un mille pattes sous le soleil, les incohérences
flagrantes de Raphael Ntoutoume Nkoghe qui affirme à qui voudrait l’entendre
qu’il serait le maître à penser du palais présidentiel. Mais le chapitre
« fétichisme » de son chef d’œuvre où le père d’Ali Bongo Ondimba,
d’Alex Bongo Ondimba et de Frédéric Bongo Ondimba est présenté comme étant la
réincarnation du mal sur terre est aussi révélateur du personnage qui ose
encore l’ouvrir dans ce pays alors qu’il est totalement démasqué.
Raphael
Ntoutoume Nkoghe qui travaille depuis 2007 au palais présidentiel, d’abord
comme conseiller d’Omar Bongo Ondimba puis d’Ali Bongo Ondimba écrivait
ceci : « Des témoignages des collègues diplomates qui l’ont connu avant moi,
j’ai surtout retenu qu’il s’agissait d’un journaliste déterminé, provocateur et
qui a le don d’indisposer le régime. Pas seulement à cause de ses écrits, mais
surtout parce qu’il n’a jamais voulu composer avec le pouvoir, repoussant
toutes les offres qui lui ont été faites et éprouvant une souveraine
indifférence à l’égard de l’argent du palais (présidentiel) ».
Face
à ce passage clair, net et précis, une seule question s’impose : pourquoi
Raphael Ntoutoume Nkoghe, le seul citoyen gabonais qui a fait une école pour
devenir instituteur mais qui se serait en sorti avec un diplôme de journaliste a-t-il
finalement accepté de composer et d’imposer
le régime d’Omar Bongo Ondimba alors que celui-ci n’a pourtant pas
changé d’un iota ?
Après
qu’un documentaire sur les crimes rituels au Gabon ait été diffusé sur une
chaîne internationale, « Canal + » pour ne pas la citer, dans le
chapitre « fétichisme » du livre du génie du cabinet présidentiel,
Raphael Ntoutoume Nkoghe accuse directement Omar Bongo Ondimba, le père d’Ali
Bongo Ondimba, d’Alex Bongo Ondimba et de Frédéric Bongo Ondimba d’avoir mis en
place le réseau de pièces détachés humains et d’avoir été au cœur de ce trafic
qui endeuille plusieurs familles gabonaises.
Raphael
Ntoutoume Nkoghe, l’indispensable conseiller d’Ali Bongo Ondimba dit
ceci : « Il faut dire qu’il y a un sacré mélange de faits et de rumeurs, les
unes aussi folles que les autres. Mais l’essentiel est que toutes ces histoires
sont connues du commun des Gabonais. Lesquels leur accordent une crédibilité
sans faille surtout que le comportement de Bongo et ses amis ne concoure en
rien à la leur ôter. Ce, du fait tout simplement que les crimes rituels suivis
de prélèvements d’organes (langues, parties génitales, …) sont devenus des
faits quotidiens qui ont fini, à cause de leur régularité, par ne plus
traumatiser un peuple désormais accoutumé à l’horreur quotidienne. L’inertie
complaisante des forces de l’ordre, l’immunité des auteurs et l’implication des
hautes autorités jouissant d’une parfaite impunité ayant contribué à créer un
sentiment de résignation généralisée ».
Puis,
le principal rédacteur de la presse collaborationniste aux ordres de Maixent
Accrombessi et de Liban Suleimane rajouta ceci : «Et lorsque la famille
présidentielle se trouve directement impliquée, comme dans l’affaire Oprah
(belle sœur personnelle d’Omar), et que Bongo décide d’étouffer l’affaire et
par la fermeture du seul journal («La Griffe») qui s’y intéressait et par la
persécution des journalistes, cela ne fait que confirmer la rumeur selon
laquelle lui-même se trouverait au centre, voire à la tête, de toute cette
organisation criminelle et démoniaque. Il n’est pas inexact d’affirmer que la
criminalité fétichiste, a débuté, disons a été institutionnalisée, dès
l’accession de Bongo à la magistrature suprême. La rumeur veut même que c’est
sous sa supervision directe qu’elle s’est organisée et développée. Notamment
dans toutes les affaires qui ont choqué le Gabon et la communauté
internationale… ».
Devant
de telles déclarations faites par Raphael Ntoutoume Nkoghe, l’unique conseiller
d’Ali Bongo Ondimba, on ne peut que se demander, qui avait sollicité « Canal+ »
au point de convaincre cette chaîne internationale de réaliser un reportage
spécial et précis sur les crimes rituels au Gabon conduisant ainsi Ali Bongo
Ondimba à faire une déclaration express sur ce sujet ? Il faut quand même
rappeler au passage qu’André Mba Obame, le dernier ministre de l’intérieur
d’Omar Bongo Ondimba, et certains opposants radicaux disposent des pages de ce
livre qui pourraient constituer une preuve tangible face aux accusations et aux
déclarations faites par un conseiller d’Ali Bongo Ondimba.
De
plus, comment l’argumentaire tenu pour convaincre « Canal+ » ne
pouvait-il pas être séduisant, crédible et apprécié quand on sait que c’est le
seul tout puissant conseiller d’Ali Bongo Ondimba qui fit de telles révélations
en même temps qu’il affirmait dans la préface de son livre : « C’est dire que «Lumière sur le Gabon»
apporte un éclairage sur la structure mécanique et métallique qui a été imposée
au peuple gabonais. Autrement dit une administration d’acier, insensible,
cruelle, corrompue, charlatanisée, mystificatrice et totalement au service d’un
homme et de son système. Vous ne savez pas ou n’avez jamais compris pourquoi et
comment Bongo a réussi à mettre entre parenthèses le multipartisme et le
monopartisme pour asseoir ce que j’ai personnellement vécu et que je
qualifierai de ventrocratie populaire ? Pourquoi au Gabon les vocables morale
et Dieu soulèvent-ils aussi facilement une franche hilarité ? Comment, avec
l’art de la fourberie et de la division qui caractérise Bongo, ce petit pays a
su collecter des problèmes avec tous ses voisins et même avec des pays pourtant
très éloignés ? Un “Etat des lieux” a
été peint avec la rigueur, la sincérité et la franchise appropriées. Ce n’est
point une suite d’affirmations ou d’allégations gratuites car il ne s’est agi
que des faits recoupés et rapportés. Documents à l’appui. Tout a été autant
montré que démontré. Une démarche propre au journalisme d’investigation
qu’affectionne l’auteur ».
Au
regard de telles révélations qui ne tiennent sur rien, comment Ali Bongo
Ondimba, malgré le mea culpa de son prédécesseur et père a-t-il pu accepter de
garder Raphael Ntoutoume Nkoghe dans son cabinet ?
De
sources bien introduites dans certains milieux influents occidentaux, il nous
est revenu que le livre « Lumière sur le Gabon » a été
envoyé à plusieurs hauts responsables d’institutions internationales afin de
présenter le vrai visage du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba. Et de ce fait,
lorsqu’Ali Bongo Ondimba prend la parole devant ces personnalités en possession
dudit chef d’œuvre, elles ne peuvent qu’exprimer un langage diplomatique envers
ce dernier alors qu’en réalité, elles plaident pour son départ car quand on
cautionne des choses aussi gravissimes, tels que les crimes rituels et le
commerce des pièces détachés humains, on ne peut prétendre être capable de
défendre les droits de l’homme. C’est dire que, voici des éléments concrets
écrits par l’insaisissable conseiller d’Ali Bongo Ondimba qui discréditent
totalement le successeur d’Omar Bongo Ondimba.
Au-delà
des nombreux mensonges de Raphael Ntoutoume Nkoghe, il convient de revenir sur
les interminables et minables contradictions de Sabrina Courtois.
Dans
son numéro 271 du vendredi 14 septembre 2012, « Le Scribouillard de
Mogadiscio », l’un des torchons de la presse collaborationniste
aux ordres du seul béninois de Bongoville et de l’unique somalien de Ndjolé, il
était dit que j’avais travaillé au palais présidentiel pour espionner Ali Bongo
Ondimba afin d’en rendre compte à André Mba Obame.
Puis,
dans la même presse aux services de « Raspoutine le pôpô » et de la
« Touareg de Mogadiscio », le torchon de service
dénommé « La Griffe de Cotonou » au numéro 508 du 24 août 2012, il
est dit que je n’aurais pas été admis au cabinet présidentiel, plus précisément
au Comité de Coordination de la Communication présidentielle (COCOM). De même
que dans le « Douk- Douk mal aiguisé » du 16 octobre 2012, Raphael
Ntoutoume soutient que j’aurais échoué aux portes du COCOM. Puis, étant pourchassé
par Paul Biyoghe Mba, je me serais caché sous les pieds de Maixent Accrombessi
et de Liban Suleimane que j’avais peut être rencontré et connu à Cotonou ou à
Mogadiscio puisque je n’avais jamais travaillé à la présidence de la République
où ils sont respectivement directeur et chef de cabinet. Que j’aurais squatté la
maison de Mindoubé de Dominique Ella Ondo où deux pigeons et un pauvre petit
canard ont été sauvagement assassinés par Sabrina Courtois qui veut à tout prix
le poste d’Alain Claude Bilié Bi Nze.
En
lisant ces différentes sorties incohérentes, on ne peut qu’affirmer sans le
moindre risque de se tromper que Raphael Ntoutoume Nkoghe ne sait plus à quel
génie se vouer. C’est pourquoi dans un même texte, il dit une chose et son
contraire sans même s’en rendre compte. Effectivement, c’est difficile d’écrire
quand on n’est plus servi en biscuits et lorsqu’on est complètement démasqué.
Peut
être que Raphael Ntoutoume Nkoghe saura et pourra nous expliquer comment fait-on
pour virer du palais présidentiel quelqu’un qui n’y a jamais travaillé? Réalité
ou fiction ?
Raphael
Ntoutoume Nkoghe, l’incestueux et « ancien » malade mental de Kango converti
en conseiller d’Ali Bongo Ondimba aurait-il oublié que le cabinet de la
Première Dame du Gabon avait fait sortir un communiqué de presse le 07 octobre
2010 à ce sujet?
Il
n’est pas bon de trop tirer sur le mensonge, il finit par devenir un mauvais
songe qui vous explose au visage. Comme aime à le dire Zacharie Myboto :
« la vérité est fille du temps ». Autrement dit, à force de pondre trop
de mensonges on finit par se contredire au point de vraiment devenir ridicule.
Mais bon, la miss Esserenguila du palais présidentiel n’est plus à ça près.
Quand on voit ce qu’elle a écrit sur Omar Bongo Ondimba dans son livre et
qu’elle soit ensuite devenue la plus zélée du pouvoir en place, on comprend
qu’elle n’est vraiment plus à ça près.
Après
avoir insulté la vie privée de la mère de Franck Nguema, directeur général de
TV+ comme il l’avait fait pour madame Mborantsouo dans son livre « Lumière
sur le Gabon », Raphael Ntoutoume Nkoghe, l’unique conseiller d’Ali Bongo
Ondimba qui adore les débats en dessous de la ceinture, cherche maintenant dans
ma vie privée, ignorant que moi je ne drague pas les petits cousins métis de
celles qui sont sensées être mes petites amies. Mais, avant de chercher la
situation maritale des gens sensés être dans l’opposition, il serait bon que
Sabrina Courtois demande à Liban Suleimane de lui présenter sa dulcinée. Il
n’est pas bon pour un individu qui a amassé frauduleusement des milliards en un
temps record et qui occupe un poste aussi juteux que celui de chef de cabinet
du président de la République de vivre en singleton.
Chers
lecteurs vous ne rêvez pas. Voici le niveau des gens qui dirigent notre pays
depuis trois ans. Quel bilan pouvez-vous espérer avec de tels profils au
sommet de l’Etat? Quelle crédibilité et quelle sincérité peut-on attendre de
gens qui hier insultaient Omar Bongo Ondimba, l’accusant d’être un trafiquant
de pièces détachées humains, et qui l’ont servi et servent encore son régime
avec un zèle que n’ont même pas les PDGistes de la première heure.
Désormais
Raphael Ntoutoume Nkoghe est démasqué et démystifié. Ses insultes portées
contre le père d’Ali Bongo Ondimba, d’Alex Bongo Ondimba et de Frédéric Bongo
Ondimba feront l’objet de publications plus fréquentes. Ainsi il comprendra
qu’on peut porter le nom d’un ange et être une véritable vermine.
Par
Télesphore OBAME NGOMO
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