Depuis
la mort d’Omar Bongo Ondimba, on assiste à un véritable massacre de la
communication présidentielle.
En
effet, le nombre d’inepties pondues par la presse collaborationniste aux ordres
de Maixent Accrombessi, le béninois de Bongoville, et de Liban Suleimane, le
somalien de Ndjolé, ne se comptent plus, reléguant ainsi toutes les actions du
président de la République aux calendes grecques.
Après
avoir organisé une virée politique complètement ratée à la Rochelle, puis monté
une fiction innommable sur la vie privée de Jean Eyeghe Ndong et simulé un
attentat qu’il aurait échappé provenant de la volonté de Franck Nguema,
directeur général de TV+, voici que le peuple gabonais a eu droit à un nouveau chapitre
des élucubrations de Raphael Ntoutoume Nkoghe: la mort des poules de la
République.
Or, après un passage aux Nations Unies, une visite à Cuba, une déclaration déconcertante sur la nouvelle place qu’Ali Bongo Ondimba souhaite accorder à la langue anglaise dans notre pays, et son séjour au Rwanda, les populations auraient espéré que le conseiller en communication du président la République, Raphael Ntoutoume Nkoghe, alimente les débats sur ces évènements, hélas, elles ont eu droit à un sujet digne du personnage : la mort de ses propres poules au point d’en faire une affaire d’Etat.
Voici
à quoi devrait s’attendre le chef de l’Etat lorsqu’il décide de s’entourer des
gens comme Raphael Ntoutoume Nkoghe, au ras des pâquerettes. Que le peuple gabonais, le corps diplomatique et le monde entier apprécient le niveau qui sévit dans l'entourage du chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba.
Quelques langues bien aiguisées du quartier où ce fait inédit se serait produit affirmeraient que les poules de la République dont il est question n’ont pas pu résister à la visite du vaudou au domicile du tout puissant conseiller.
C’est
alors qu’elles concluent que : « lorsque le vaudou passe, les poules de
la République trépassent ».
Par
Télesphore OBAME NGOMO
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