mardi 9 octobre 2012

L’agonie d’un conseiller désormais aux abois


Pendant plus de deux ans, Raphael Ntoutoume Nkoghe, l’unique conseiller d’Ali Bongo Ondimba, ou Sabrina COURTOIS, la rédactrice en chef de la presse collaborationniste aux ordres du seul béninois de Bongoville et du premier somalien de Ndjolé, s’est permis d’insulter ses propres compatriotes pour faire plaisir à on ne sait trop qui.

Et voici qu’après de nombreux avertissements respectueux et courtois, à ne pas confondre avec le nom de son amant Jean Pierre COURTOIS, un ancien ambassadeur de France au Gabon, nous avons démasqué son vrai visage grâce au livre « Lumière sur le Gabon » dans lequel il insultait copieusement Omar Bongo, Ali Bongo, le PDG et le régime en place qu’il sert avec un zèle que n’ont même pas les PDGistes de la première heure.

Ne sachant plus à quel génie et à quelles pratiques de sorcellerie se vouer, la miss Esserenguila comme on l’appelle affectueusement au palais du Bord de Mer multiplie les sorties intempestives signes d’un personnage plus que jamais aux abois. Tout le malin qu’elle aimait faire s’est envolé comme les pétards mouillés qu’elle voulait servir à ses derniers admirateurs : des soit disant tentatives d’assassinat qui n’ont ni tête, ni queue.

D’abord, celui qui se fait passer pour l’unique conseiller du président de la République monte une histoire à deux francs six sous selon laquelle Franck Nguema, directeur général de TV+ en voulait à celui qui affirmait dans son livre « Lumière sur le Gabon » qu’il était un journaliste déterminé, provocateur et qui avait le don d’indisposer le régime. Pas seulement à cause de ses écrits, mais surtout parce qu’il n’a jamais voulu composer avec le pouvoir, repoussant toutes les offres qui lui ont été faites et éprouvant une souveraine indifférence à l’égard de l’argent du palais présidentiel.

Comme le monde entier doit certainement le constater, si Raphael Ntoutoume Nkoghe qui travaille à la présidence de la République depuis 2007, d’abord comme conseiller d’Omar Bongo puis comme « maître à penser » d’Ali Bongo Ondimba, a bel et bien repoussé très loin toutes les offres qui lui ont été faites y compris l’expression d’une souveraine indifférence à l’égard de l’argent du palais présidentiel, il n’en demeure pas mois qu’il est effectivement resté une boule puante qui indispose le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba.

Car, voir un conseiller de président de la République se comporter tel que le fait Raphael Ntoutoume Nkoghe, on ne peut que se demander où sommes nous, mais surtout Ali Bongo était-il finalement sincère quand il parlait d’erreur de casting le 16 octobre 2010?

Tout d’abord, Raphael Ntoutoume Nkoghe s’est cru en droit d’insulter les  diplomates français en fonction au Gabon pour avoir donné des visas aux membres de l’opposition. Puis, il s’est permis « COURTOISement » d’insulter Béchir Ben Yahmed, le fondateur du magazine panafricain « Jeune Afrique » dans lequel, au numéro 2695 du 2 au 8 septembre 2012, le chef de l’Etat est allé longuement s’exprimer sur la situation du Gabon devant le stylo de Marwane Ben Yahmed. Inutile ici de préciser que ce dernier est le fils de Béchir Ben Yahmed.

Ensuite, le même sulfureux conseiller s’est permis d’insulter Pascal Canfin, le ministre français chargé du développement, Jean Marc Hérault, le premier ministre de la France ainsi que François Hollande. A cet effet, nombreuses sont les personnes qui ont été plus que surprises de voir « le néo député », Sabrina Courtois, en vadrouille en France, non plus pour rencontrer son ancien bailleur de fonds, le gaou ayant percé au palais présidentiel, mais pour tenter un acoquinement avec les amis politiques de ceux qu’ils insultent régulièrement dans la « Griffe de Cotonou », le « Douk Douk mal aiguisé » et « le Gri-Gri venu de Cotonou », actuellement bloqué pour effets plus que nocifs à la crédibilité du pouvoir PDG.

En plus, c’est toujours et encore le seul conseiller disant être l’inspirateur du président Ali Bongo qui s’est offert la liberté d’importuner Vincent Hugeux, un journaliste français du magazine « L’Express », qui avait fait un véritable recoupage d’informations suite à l’imposture et à l’humiliante escroquerie savamment démasquée dans laquelle le seul député nommé par Maixent Accrombessi et Liban Suleimane s’est « COURTOISement » investi.

Comme si  ses délires nauséabondes précités, massacrant la crédibilité d’Ali Bongo, ne suffisaient pas, Raphael Ntoutoume Nkoghe, en mythomane et en manipulateur de première classe, s’est permis en tant que lumière à penser et à écrire de la présidence de la République du Gabon à s’investir dans le « journalisme pornographique » entraînant dans sa folie déclarée le corrompu de Placide Moulakou, patron du journal « Le Scribouillard de Mogadiscio », mis en chômage pour suivisme aveugle.

C’est encore ce même Raphael Ntoutoume Nkoghe, le plus influent employé de la présidence de la République après Raspoutine le pôpô et la petite « Touareg », peinant de  voir les honneurs et les privilèges dont jouit l’ancien directeur de campagne d’André Mba Obame dans l’Ogooué Ivindo lors de la présidentielle anticipée de 2009, qui décida d’assassiner sauvagement ses deux pigeons et son pauvre petit canard, oubliant au passage la maigre chèvre et les petits crocodiles qui pourraient peut être subir le même sort au prochain épisode.

Manque de bol, croyant créer le buzz en invitant ses amis journalistes à faire un reportage sur ce fait tragique, personne n’y prête attention au palais présidentiel. Ali Bongo étant concentré sur ses déplacements présidentiels. Maixent Accrombessi et Liban Suleimane, trop concentrés à compter les milliards de francs cfa issus des queues de crédit en cette année finissante. Laure Olga Gondjout, patron de l’administration à la présidence de la République, préfère se concentrer sur les affaires du pays qui semblent plus préoccupantes et plus passionnantes que la mort brutale de deux pigeons et d’un petit canard coûtant respectivement, 8.400 francs cfa pour les premiers et 3.200 francs cfa pour le dernier. Surtout qu’elle connaît bien l’intéressé et ses manœuvres.

Abattu par cette collection d’échecs, Raphael Ntoutoume Nkoghe revient sur le cas de Franck Nguema en y associant cette fois-ci la mère de ce dernier, l’ancien ministre de la communication Angèle Ondo et en ajoutant le label, neveu d’André Mba Obame, comme s’il espérait que cet ajout donnerait une quelconque importance à son mensonge totalement ignoré par les tenants du pouvoir.

Cependant, il faut quand même rappeler que cette affaire de couette dont il parle sent un air de déjà lu.
En effet, dans son livre « Lumière sur le Gabon », accusant Omar Bongo d’avoir tribalisé le Gabon, Raphael Ntoutoume Nkoghe, parlant de la présidente de la Cour Constitutionnelle reconduite par Ali Bongo, disait: « Et pour ne rien laisser au hasard, Omar a même prévu de n’accorder aucune issue aux protestations. Comme on le sait, le contentieux électoral a été confié à ce même judiciaire sous tutelle de l’Exécutif. Avec tout de même une touche sentimentale : il a en effet attribué à une cour constitutionnelle pédégisée et présidée par sa propre maîtresse l’entière gestion du contentieux électoral. Pas besoin de sortir de Sciences Po pour comprendre la situation de soumission d’un pouvoir législatif fabriqué par l’Exécutif à travers un Judiciaire lui-même sous contrôle de l’Exécutif, pour ne pas dire sous la direction de l’oreiller présidentiel… ».   

Voici comment Raphael Ntoutoume Nkoghe, en parlant d’Angèle Ondo, oublia qu’il avait déjà tenu les mêmes propos à l’endroit de Marie Madeleine Mborantsouo qui vient d’être reconduite par Ali Bongo au poste de présidente de la Cour Constitutionnelle. Or, l’opposition gabonaise dénonce une gestion familiale du pouvoir. Et en même temps, André Mba Obame et certains membres de cette opposition détiennent les pages de son livre « Lumière sur le Gabon » dans lequel il insulte la famille Bongo, le pouvoir  PDG et le régime en place. Il suffit que ces derniers offrent ce livre aux partenaires et aux pairs d’Ali Bongo en précisant que ce livre a été écrit par l’unique conseiller de ce dernier pour qu’il soit totalement discréditer à l’international. Cancritude quand tu infestes le pois chiche de Raphael.

Dans sa dernière trouvaille parue dans la « Griffe de Cotonou », au numéro 514 du vendredi 05 octobre 2012, la miss Esserenguila sort ses vieilles recettes qui lui avaient ouvert les portes du palais présidentiel tant repoussées.  C’est la vie privée d’Angèle Ondo et de feu Omar Bongo qui avait eu pitié d’un ancien malade mental en quête de reconnaissance existentielle qui est mise à l’honneur pensant offenser Franck Nguema, le fils de celle ci. Mais ce que ce conseiller aux multiples vices ignore, c’est que Franck Nguema au moins ne confond pas sa génitrice et son épouse.

Omar Bongo dont il a été le bourreau et l’esclave disait : «  le Gabon est une maison de verres ». Et si la miss Esserenguila réfute nos affirmations sus évoquées, nous offrirons au peuple plus de détails. Ce conseiller aux abois doit comprendre que la politique de gestion héritée d’Omar Bongo n’est pas prête de disparaître. C’est dire qu’en même temps que son ancien patron servait la gauche en millions d’euros et en stratégies pour battre la droite, il faisait autant pour cette dernière. Comprendrons ceux qui ont des oreilles et une modeste intelligence.

Une fois le chapitre de Franck Nguema ayant fait de nouveau pschitt, Raphael Ntoutoume Nkoghe le seul conseiller de la présidence de la République revient à la charge en voulant s’offrir Marc Ona Essangui.

Nous vous livrons fidèlement les propos du lumineux conseiller d’Ali Bongo envoyé à Marc Ona et à sa mailing liste le 09 octobre 2012 à 11h54 afin que vous appréciez le niveau de l’état psychologique et intellectuel de cet opportuniste démasqué : « Mais mon frère, tu sais bien que s'il y a une chose que je ne connais pas, c'est la peur. Du moment de la toute puissance d'Omar Bongo Ondimba, j'ai été le seul journaliste dans ce pays qui signait les articles virulents de son propre nom alors que tous tes amis, je dis bien tous, se réfugiaient courageusement derrière des pseudos. Ce n'est donc pas aujourd'hui et surtout dans la position qui est la mienne que je vais avoir peur. Je n'ai pas découvert le courage en 2009 comme tes amis Petit-Lambert Ovono et Télésphore Obame Ngomo, dont je n'ai lu, avant 2009, aucun article critiquant le régime comme ils le font aujourd'hui. Pour le reste, ma cour n'est pas sale car est toute pavée. Et les pavées de haute qualité qui n'ont rien à avoir avec la cour de la jungle dans laquelle tu es né avant de venir découvrir la civilisation chez moi. Maintenant, oses publier cette réponse sur ton "mur" ».

Voici les propos clairs de Raphael Ntoutoume Nkoghe à Marc Ona qui confirment que tout le mal qu’il fait aux paisibles citoyens gabonais à travers ses journaux est bel et bien commandité au palais présidentiel sous l’inspiration de Maixent Accrombessi et Liban Suleimane dont il affirme à qui veut l’entendre qu’ils sont ses principaux protecteurs. En plus, pourquoi ce conseiller opportuniste qui préférait insulter Omar Bongo au lieu de lui porter des critiques objectives, tente aujourd’hui de diaboliser ceux qui dénoncent les travers d’une gestion objectivement décriée par la majorité des gabonais et par les institutions internationales ?

Enfin, voici le niveau d’un conseiller d’un chef d’Etat qui s’est permis de rajouter dans une de ses proses : «  A Rio, Marc Ona avait pourtant mouillé le maillot en faisant feu de tout bois, pour annoncer, trompettes hurlantes, la présence d’AMO. Une présence qui devait attirer les foules à Rio. Même s’il n’a toujours pas compris que la toile reste avant tout un univers virtuel, Marc a donc tout misé sur Internet ».

Cependant, Sabrina COURTOIS dont le nom a finalement mystérieusement disparu des colonnes de la « Griffe de Cotonou » depuis sa mise à nue oublie que son torchon de service n’est rempli que de faits virtuels puisés sur Internet. Est-ce une preuve que le degré de mensonges acceptables a atteint son paroxysme et que les vieilles recettes ne séduisent plus?  

Nous attendons la réaction prochaine de la miss Esserenguila dans ses journaux, cette assassine des poules de la République qui aime et remplit sa presse collaborationniste de réel et non de virtuel. Tout en espérant qu’elle fera paraître dans ses outils de propagande à la gloire d’Accrombessi et de Liban Suleimane, les nouveaux milliardaires africains, le feuilleton « Lumière sur Raphael Ntoutoume Nkoghe » que nous reprendrons sur le monde virtuel.

Par Télesphore OBAME NGOMO



  
  

 


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