jeudi 22 décembre 2011

Les lieutenants d’André Mba Obame jettent l’éponge


En ces fêtes de fin d’année, en tant que soutien de la majorité et de la politique insufflée par Ali Bongo Ondimba, nous ne pouvions mieux espérer comme récompense à nos efforts de rédaction au profit de la stabilité et du développement du Gabon que les éloges délivrés par l’hebdomadaire « La Une », un journal apparenté opposition.

Quoi de plus honorable lorsque son adversaire politique vient à faire de vous la vedette de ses colonnes ? Une fois de plus le proverbe congolais disant  « on ne jette des pierres que sur un arbre qui porte des fruits » trouve à nouveau tout son sens.

Nous aurions mieux préféré que les problèmes des gabonaises et des gabonais soient la priorité de ces confrères. Mais hélas, l’absence de projets sérieux et le manque d’ambitions des membres de l’opposition archaïque pour notre pays font que désormais leurs outils de communication sont utilisés à des fins peu utiles pour le bien être du peuple gabonais.

Aussi, les personnes en charge de vulgariser les réflexions de « l’opposition archaïque » à travers leurs canards viennent de démontrer leur carence d’idées quasi maladive qui peut être vérifiée à travers la lecture de leur parution du 16 décembre 2011. Autrement dit, certains gabonais en quête de bien être continuent de se demander quelle est la pertinence des articles intitulés « Télesfor ou sex faible » et celui titré « Transmis fidèlement à Télesfor » alors qu’actuellement il y a des questions liées à l’emploi, à l’éducation ou à la santé qui pourraient être traitées?

Ces citoyens se posent la question de savoir en quoi ces clins d’œil dédicacés à un simple citoyen qui ne gère pas les biens publics de l’Etat peuvent-ils contribuer à garantir une certaine stabilité politique et économique voire sociale dans notre pays ?

Finalement pour mieux apprécier cet état de fait alarmant, il n’y a pas mieux que de séjourner dans les mots d’Anna Eléonore Roosevelt lorsqu’elle disait : « les grands esprits discutent des idées, les moyens des évènements, les faibles des personnes ». En d’autres mots, pendant que les défenseurs de la politique d’Ali Bongo Ondimba discutent des idées sur la situation du pays, les vecteurs de la politique de « l’opposition archaïque » parlent de Télesphore Obame Ngomo.

Cette preuve palpable démontrant que « l’opposition archaïque » est définitivement aux abois fait suite aux différents articles qui ont été récemment publiés par nos soins. Dans ces parutions, nous faisions la démonstration que l’opposition d’André Mba Obame et de Zacharie Myboto se ringardisait davantage, qu’elle était véritablement en panne sèche et qu’elle misait désormais sur les conspirations et les complots de tous genres pouvant engendrer l’instabilité du pays. N’est ce pas l’étalage du fameux « toutes les hypothèses sont sur la table » qui continue ?

Face à ce qui précède, notre détermination aux côtés du président de la République se retrouve couronner et la réaction du journal « La Une », ce porte parole de l’opposition nous confirme que notre ligne de rédaction est la bonne pour accompagner Ali Bongo Ondimba dans ses prises de décisions.

Oscar Wilde disait à cet effet : « la sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit ». C'est-à-dire que notre ambition pour le Gabon est tellement louable et prenante que nous ne pouvons pas nous offrir le luxe de nous laisser distraire par de petites considérations sans saveurs.

En venant faire la description d’un compatriote sans pour autant être capable de présenter un profil clair de lui, étant donné que c’est l’angle de publication arrêté par le journal précité, cela voudrait tout simplement dire que les auteurs d’un tel chef d’œuvre constituent eux-mêmes leur problème. 

En définitive, étant donné que les problèmes du peuple gabonais représenteront toujours notre priorité, aussi, après un faible taux de participation à la dernière élection législative, nous invitons le chef de l’Etat à en tirer les premières conclusions qui devraient d’abord passer par un changement profond du gouvernement de Paul Biyoghe Mba qui n’a cessé de briller par son état de mystificateur ou ses comportements de charlatan.

Souvenons nous à cet effet qu’un politologue français réputé disait qu’un remaniement gouvernemental n’a de sens que lorsqu’on change de premier ministre. C’est la raison pour laquelle Nicolas Sarkozy, pourtant grand réformateur de la France du 21ème siècle, continue de regretter le fait d’avoir maintenu François Fillon, son premier ministre, au moment où la France avait besoin d’une nouvelle dynamique. Cette erreur monumentale pourrait d’ailleurs lui coûter sa réélection comme président de la France.

Ali Bongo Ondimba, le président de la République, est-il prêt à subir les mêmes angoisses que son homologue français après la faible participation des gabonais à une élection coordonnée par le gouvernement de Paul Biyoghe Mba ?

Ensuite, le chef de l’Etat devrait modifier très rapidement son cabinet qui a perdu toute crédibilité voire toute légitimité.

L’accentuation de la situation politico sociale du Gabon très inquiétante et une possible résurrection de « l’opposition archaïque » conduite par André Mba Obame et Zacharie Myboto se nourriront de la préservation d’un cabinet qui s’est spécialisé dans la courtisanerie et le commerce. Autrement dit, il y a moins de temps à comprendre les enjeux du moment ou à prodiguer les meilleurs conseils au chef de l’Etat lorsqu’on est entouré d’une équipe en total déphasage avec les réelles préoccupations des populations ou lorsqu’elle a la tête entièrement plongée dans les petites combines sans enjeu pour le pays.

A quand la fin de ce folklore qui pourrait crédibiliser les mots d’André Mba Obame et les siens pourtant divisés et mis KO debout?

Par Télesphore OBAME NGOMO

  





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