vendredi 23 décembre 2011

Jean Christophe Cambadélis : quand un escroc veut donner des leçons aux gabonais

Jean Christophe Cambadélis : quand un escroc se transforme en moralisateur

S’il existe un point d’accord entre Luc Bengone Nsi et de nombreux citoyens gabonais, tous partis politiques confondus, c’est bel et bien le refus d’ingérence des partis politiques voire des puissances étrangères dans la politique du Gabon.

Face au communiqué de presse élaboré par le parti socialiste français au sujet des élections présidentielles et législatives qui ont eu lieu récemment dans notre pays, le peuple gabonais dénonce et condamne avec fermeté les relents paternalistes voire colonialistes que tentent d’injecter malicieusement certains leaders politiques français depuis un certain temps.

En effet, le 22 décembre 2011, Jean Christophe Cambadélis, membre éminent du parti socialiste français et secrétaire national à l’Europe et aux relations internationales, s’est autorisé de livrer sa part d’inepties sur le déroulement des élections au Gabon dans un verbe purement et totalement mensonger.

A entendre la gravité des propos tenus par Jean Christophe Cambadélis, pourtant député, il n’y a pas d’équivoque quant à sa volonté de ne pas reconnaître la valeur ou la préséance des lois en république gabonaise sur toutes formes de consensus politiques. On se demande tout simplement s’il mérite réellement sa place au Palais Bourbon.

En parcourant ces maux, l’élu du 19ème arrondissement de paris propose que les lois votées en république gabonaise soient tout simplement bafouées au profit de consensus politiques. Aussi, nous sommes tentés de lui poser la question de savoir si les différents représentants politiques du Gabon devraient désormais se substituer aux représentants élus par le peuple gabonais.

Autrement dit, quelle force devrait-on désormais accorder aux lois du Gabon s’il suffit de s’asseoir sur des consensus pour diriger notre pays ? Il va s’en dire que cette manière de faire  poserait inévitablement la question de la souveraineté du peuple gabonais. Est-ce une formule voilée que Jean Marie Cambadélis utilise pour faire savoir au peuple gabonais qu’il serait un sous peuple ? De plus, à quoi servirait-il finalement aux représentants du peuple gabonais de voter des lois au parlement si c’est pour ne  pas en tenir compte le moment venu?

Ces différentes interrogations nous exigent d’inviter Jean Christophe Cambadélis à parler des choses qu’il maîtrise. Il serait certainement plus à l’aise d’aborder les problématiques qui s’imposent sur le quotidien des françaises et des français. Par la même occasion, il ne serait point inopportun de lui faire savoir que la situation politique au Gabon n’est pas l’espace où il peut venir défouler son mécontentement ou son amertume suite à l’ascension de son rival strauss- kahnien Pierre Moscovi sur l’échiquier du parti socialiste.

Au Gabon, il y a eu un processus électoral qui a débuté depuis plusieurs semaines. Certains partis politiques gabonais ont « librement » décidé de ne pas y prendre part en épousant la politique de la chaise vide. Leur décision a été simplement respectée par les responsables en charge des élections comme le président de la République avait pris acte de l’absence injustifiée de Jean Eyeghe Ndong et celle de Casimir Oyé Mba lors des deux concertations politiques qu’il avait convoquées au sujet de la biométrie. Quoi de plus normal et de plus louable au 21ème siècle, au moment où la liberté d’expression des individus reste encore un véritable privilège dans de nombreux pays?

Contrairement à ce qui est dit dans sa note, il ne serait de trop de dire au député socialiste que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, avait bel et bien organiser deux concertations politiques dans notre pays. La première se déroula le 28 avril et la seconde le 09 mai  2011. Elles avaient pour thématique principale, la question de l’organisation du processus électoral et les modalités d’une éventuelle mise en place de la biométrie.

Cependant, au-delà du caractère républicain des différentes concertations convoquées, il se posa la nécessité de se référer au juge constitutionnelle afin que l’esprit de ces concertations soit concordant avec les lois en vigueur. N’est ce pas la même démarche qui a prévalu lorsqu’il s’est agi de justifier l’intervention militaire en Côte d’Ivoire et en Libye ?

Nicolas Sarkozy n’avait-il pas réuni la classe politique française au sujet des crises politiques qui sévissaient au sein des pays précités afin de faire parler la France d’une seule et même voix dans le seul but de justifier son approbation quant à l’application d’une résolution de l’organisation des nations unies qui n’est autre qu’une référence à un cadre légal? Pourquoi la même démarche appliquée au niveau du Gabon poserait un problème au parti socialiste français ?

En plus de ce qui précède, il est totalement inacceptable que Jean Christophe Cambadélis puisse affirmer dans son communiqué qu’aucun dialogue n’ait été instauré entre le pouvoir et l’opposition depuis l’élection présidentielle de 2009. Cette affirmation nous confirme bien que le député socialiste ne suit pas l’actualité politique du Gabon. Cette impartialité dans l’appréciation du climat politique qui prévaut au Gabon n’est que le reflet d’une manipulation. Autrement dit, une telle conclusion lapidaire relève tout simplement d’une volonté de discréditer le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, ce que le peuple gabonais ne cautionne pas.

Avec autant de contre vérités démasquées, on peut soutenir sans risque de se tromper que Jean Christophe Cambadélis n’est vraiment pas la personne qualifiée pour parler d’un tel sujet d’autant plus que dans un passé encore récent, il a été condamné pour avoir trempé dans des magouilles ayant fortement endommagé sa crédibilité. C’est dire que, lorsqu’on traîne derrière soi une condamnation de six (6) mois de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende à payer comme notre député moralisateur, on ferait mieux de se taire à défaut de se cacher.  

Contrairement à ses inventions sur la situation sociopolitique du Gabon sorties de son imagination ou d’une manipulation de « l’opposition civile », les déclarations que nous révélons sur Jean Christophe Cambadélis, le député PS de Paris, sont vérifiables à la 11ème chambre du tribunal correctionnel de Paris. Celui-ci avait été condamné pour abus de biens sociaux dans le scandale des emplois fictifs de la Mutuelle Nationale des Etudiants de France.

Pour un moralisateur magouilleur, il aurait mieux fait de se taire étant donné que sa sortie impropre au sujet du Gabon n’est nullement pertinente ou crédible.

En définitive, il faut dire que non seulement le parti socialiste n’a pas de point de vue à donner sur la politique au Gabon, mais en plus il a choisi le candidat le moins qualifié pour le faire. Les casseroles que porte vulgairement l’escroc Jean Christophe Cambadélis raisonnent bien plus fortes que les maux qu’il veut faire peser sur le Gabon. Or il y a tellement à dire sur la situation inquiétante de la France. On ne peut que se réfugier dans l’idée qui affirmerait que le député du 19ème arrondissement cherche un espace pour tenter d’exister politiquement après qu’il ait été brutalement écarté des futurs enjeux politiques de la France. Certainement que son passé et son passif y sont pour beaucoup.

Aussi nous lui disons que les autorités gabonaises n’ont pas vocation à accueillir des leçons de morale d’un individu en disgrâce avec les bonnes mœurs.

Par Télesphore OBAME NGOMO




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