samedi 17 décembre 2011

L’échec patent de « l’opposition archaïque » et de « l’opposition civile »


Contrairement à ce qui avait été annoncé par « l’opposition archaïque » et « l’opposition civile » concentrées dans un mouvement d’humeur dénommé « ça suffit comme ça », le peuple gabonais est bel et bien allé aux urnes afin d’élire leurs représentants à l’assemblée nationale. C’est dire que le mot d’ordre donné par les acteurs de l’incivisme au Gabon n’a pas été suivi.

Face à cet énième échec après les nombreux précédents enregistrés qui émanaient incontestablement d’une stratégie s’apparentant au divertissement, « l’opposition archaïque » et « l’opposition civile » tenteront sans doute d’opter pour une stratégie du pourrissement. Autrement dit, ces deux groupes en quête de légitimité et de crédibilité vont désormais opter pour une émergence des violences de tous genres dans notre pays dans le seul but de pouvoir accéder au pouvoir.

En effet, les premiers signes perceptibles de ce repositionnement désespéré ont été l’agression physique de l’ambassadeur du Gabon aux Etats-Unis par un membre de l’opposition archaïque et les déclarations tapageuses faites par un grand nombre de compatriotes toujours membre de cette opposition archaïque appelant à l’insurrection dans notre pays.

L’irresponsabilité affichée par « l’opposition archaïque » et « l’opposition civile » démontre à suffisance leur incapacité à proposer des alternatives crédibles et républicaines en vue du développement du Gabon. En d’autres mots, le manque de propositions concrètes pouvant permettre au peuple gabonais d’espérer des lendemains meilleurs fait que finalement ce conglomérat d’anarchistes essaie d’injecter au sein de l’opinion publique nationale et internationale de nombreuses et fausses informations.

Parmi elles, on note la dénonciation d’un certain nombre de faits montés de toutes pièces tel que le vote des étrangers durant cette élection législative. Cependant, l’incapacité des accusateurs à démontrer la véracité de leurs propos fait que cette attitude se confond aisément à la stratégie du pourrissement énoncée précédemment.

Ne voulant pas assumer l’échec de leur mouvement d’humeur et celui de leur politique de la chaise vide, « l’opposition archaïque » et « l’opposition civile » tentent désormais de se réfugier derrière la question de l’abstention. Or, une abstention est avant tout l’expression d’un désintéressement de la chose politique par le peuple. C'est-à-dire que les potentiels électeurs peuvent faire librement le choix de ne pas se rendre aux urnes tout simplement parce que leurs priorités sont ailleurs. Elles ne sont pas contenues dans les questions d’ordre politiques.

Et dans cette justification précitée, l’engouement de l’élection législative au Gabon semble y trouver son compte. De ce fait, l’élection législative qui s’est déroulée dans notre pays ne peut être ni contestée et encore moins invalidée. Aussi, afin de poursuivre paisiblement la mise en place du projet de société « l’avenir en confiance » et de clore définitivement le chapitre des caprices de « l’opposition archaïque » et de « l’opposition civile », il serait opportun que le chef de l’Etat annonce dans les jours qui viennent des mesures encore plus courageuses et beaucoup plus porteuses pour l’intérêt ses objectifs.

Parmi ces mesures, les gabonaises et les gabonais, pour ne pas être tentés de regarder vers la stratégie du pourrissement en cours de concrétisation par « l’opposition archaïque » et « l’opposition civile », attendent du président de la République un remaniement en profondeur de son gouvernement totalement en perte de vitesse et sans leader ainsi qu’une correction des erreurs de casting observées au sein de son cabinet, celui-ci étant en parfait déphasage avec les réalités locales et les enjeux du moment.

En plus, il ne faudrait pas omettre à cette litanie de changements souhaités par le peuple, l’urgence que pose la recomposition de la future assemblée nationale et la mise en place d’une Commission Gabonaise du Débat Public qui viserait à apaiser les éventuelles tensions que tentent de susciter tous les ennemis de la République.

Enfin, le peuple souverain gabonais vient d’exprimer au monde entier sa maturité politique dans une Afrique où le déroulement des élections s’accompagne assez souvent de nombreuses violences. Or, durant cette élection législative, il n’en a pas été le cas.
Plus que jamais, les populations gabonaises ne se laisseront pas endoctriner par des hommes au passif et au passé non exemplaire. Cette attitude responsable des citoyens gabonais constitue un désaveu remarquable et un message fort lancé à « l’opposition archaïque » et à « l’opposition civile » qui peut être formulé comme suit : « ça suffit là bas ».

Par Télesphore OBAME NGOMO   


   












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