dimanche 15 mai 2011

Les cadres de l’Union Nationale ne peuvent mystifier que les plus faibles

Ce n’est pas un scoop que d’affirmer que les cadres de l’union nationale, qui excellent de plus en plus dans la provocation et le spectacle, ne savent séduire que les plus faibles de nos populations. C’est d’ailleurs ce qui justifie les adhésions dont ils bénéficient grâce à leurs multiples tours de passe- passe qui tendent à leur épuisement. Tels des presdigitateurs chevronnés, ils ne cessent de se donner en spectacle avec des discours de plus en plus creux.

Cependant, comme aime à le dire le député Zacharie Myboto, membre éminent de ce parti : « la vérité est fille du temps ». Et nous ne nous faisons plus aucun doute que c’est cette phrase symbolique qu’il adore qui va les clouer au pilori très bientôt, lui et ses amis. Ainsi, nos compatriotes unionistes seront définitivement démasqués et démystifiés. Il ne leurs restera plus qu’à lorgner les petites portes de sorties politiques qu’ils se seraient confectionnés et que nous conseillerons avec plaisir à d’autres boulets de la classe politique gabonaise.

De plus, grâce à l’adage mythique de l’histoire des peuples qui dit: « on peut tromper une partie du peuple tout le temps, on peut tromper tout le peuple durant un certain temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple, tout le temps », nous sommes contraints de penser mais surtout de constater que les cadres de l’union nationale, pourtant semblaient ils regroupés en belle brochette d’intellectuels, commencent à  être en panne sèche d’arguments de mystification. Et les gabonais, bien qu’en manque de parcs d’attraction ou de distraction, ont faim d’autres choses que les mêmes vieilles recettes qui ne sont plus dotées d’aucune saveur  tant leurs capacités à enrôler sont de moins en moins efficaces.

De ces affirmations, nous tenons pour preuve les nombreuses réactions ou échanges observés entre certains cadres de l’Union Nationale et leurs adhérents qui demeurent convaincus que les actions posées par leurs leaders ne laissent pas augurer de futurs tours de magies plus séduisants que ceux réalisés avant. Disons le en plus clair : il n’y aura pas de révolution comme beaucoup l’auraient laisser croire mais un foisonnement d’épisodes de colin-maillard rénové qui risque inévitablement de nous conduire à un éclatement si nous ne parvenons pas à juguler les passions de nos deux camps.  

C’est pourquoi, de ce regrettable constat établi, la majorité est en droit de rappeler avec élégance comme nous le faisons présentement à nos compatriotes que le rôle d’une opposition responsable n’est pas de faire sans cesse dans la provocation ou la vente d’illusions. Mais, comme le disait le candidat président, Ali Bongo Ondimba dans l’axe 1 de notre projet de société : « l’opposition devrait avoir un statut en rapport avec les exigences de la démocratie ». Par conséquent, le rôle de ce parti d’opposition aurait dû être de proposer des solutions alternatives à la politique de notre majorité et de remplir une fonction tribunitienne en exprimant le mécontentement de certains citoyens.

Mais hélas, l’Union Nationale qui souffre peut être de son overdose « d’hommes blancs comme neige » pour ne pas dire « intègres » a fait le choix de se livrer assez fréquemment en spectacle même si la majorité de ses spectateurs semblent de plus en plus intéressé par d’autres centres d’intérêts. Aussi, nous sommes en droit de nous demander : Est-ce la manière de l’Union Nationale de montrer son intérêt pour le peuple qui en a marre des « retards utiles » de Paul Biyoghe Mba ? ou est ce la nostalgie du laxisme de la gouvernance précédente qui invite ses cadres à faire dans la diversion au détriment d’une contribution porteuse?

Enfin, il faut alors dire qu’il sera de moins en moins pertinent ou crédible pour la « collection d’intellos » qui arpente régulièrement les salles de la villa de Zacharie Myboto de nous attribuer grossièrement le qualificatif d’amateurs quand on voit leurs différents agissements qui démontrent que l’amateurisme n’est finalement pas l’apanage d’un camp ou d’un groupe d’individus. En effet, les dernières interrogations injustifiées du professeur Lendoye Badega Raphaël au sujet d’Ali Bongo Ondimba durant la rencontre du 14 mai en sont les exemples les plus clairs.

Aussi, comme la vérité est effectivement fille du temps pour tous, le peuple gabonais se trouve plus que rassuré d’apprécier que ce ne soit pas Mba Obame André et ses amis qui gouvernent notre pays. L’attitude rétrograde de son très proche collaborateur, le professeur Lendoye Badega Raphaël, nous impose à partager ce sentiment après qu’il ait pris le risque de  ramener le débat politique à un niveau digne des conversations des bars de Nkembo. Qui mieux que Mba Obame André peut répondre au professeur Lendoye Badega Raphaël lorsqu’il se pose des questions sur Ali Bongo Ondimba, ce dernier étant fortement occupé à tenter de résoudre les problèmes de ses compatriotes ?

C’est même à se demander s’il cohabite réellement en pensée avec son leader qui nous a pourtant servi récemment un discours d’un très bon calibre à destination des parlementaires gabonais après celui qui fut lu durant l’investiture d’Ali Bongo Ondimba par le président de l’assemblée nationale dont nous souhaitons aussi la levée de l’immunité parlementaire et l’audition par la justice suite au scandale financier des 7 milliards 920 millions de francs CFA.

Notre volonté de voir la tolérance séduire davantage dans la majorité nous amène à comprendre, sans accepter bien évidemment, l’incapacité qu’affichent de plus en plus nos compatriotes de l’Union Nationale à jouer leur rôle d’opposants. C’est l’occasion de leurs rappeler que toutes situations nouvelles exigences des étapes d’adaptation, aussi bien pour nous dans la majorité que pour eux dans l’opposition. Par conséquent, leurs provocations récurrentes accouplées aux moqueries de tout genre devraient laisser la place à plus de sérieux dans la recherche d’un éventuel apaisement politique. Car, il faut noter que leur responsabilité dans la crise qui sévit actuellement n’est pas des plus négligeables.

Face à la difficulté de mettre hors état de nuire les démons qui infestent notre pays, ce n’est certainement pas Zacharie Myboto et encore moins Mba Obame André qui peuvent se réjouir des équations complexes devant lesquelles Ali Bongo Ondimba se retrouve confronté. De ce fait, ils feraient mieux d’arrêter dans la perte de temps et de se mettre résolument ensemble pour résoudre au plus vite les problèmes des gabonaises et des gabonais sinon leurs opérations de séduction à travers l’art de la communication illusionniste ne parviendrait même plus à attirer les plus fragilisés par la situation déplorable de notre pays.

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