vendredi 24 août 2012

Qui est réellement le somalien Liban Suleiman?

Dans ce billet, notre volonté n’est certainement pas d’exprimer un quelconque mépris pour la nationalité somalienne que le Gabon a d’ailleurs plusieurs fois aidé sous Omar Bongo Ondimba puis abusivement secouru sous Ali Bongo Ondimba.

En effet, Omar Bongo Ondimba n’avait pas manqué de jouer un rôle très important dans la situation dramatique et déshumanisante qui accablait ce grand pays d’Afrique. Il s’y était investi en apportant des aides diverses et variées allant même jusqu’à montrer son affection pour ce peuple somalien souffrant en y acceptant un grand nombre sur notre territoire national.

C’est peut être pour cette raison qu’on a aujourd’hui des familles somaliennes entières qui vivent paisiblement dans notre pays sans provoquer ni humilier le peuple gabonais qui a décidé de leurs offrir une hospitalité de grande qualité.

Cependant, est ce finalement la trop grande bonté du peuple gabonais qui le perdra ?

Actuellement, chef de cabinet du président de la République, Liban Suleiman, que nous espérons  désormais binational, ne cesse de faire parler de lui négativement comme son chef, Maixent Accrombessi. Finalement le proverbe disant « le petit cabri mange toujours l’herbe que sa mère lui donne » trouve tout son sens.

Notre doute sur le caractère binational du jeune Liban Suleiman, âgé seulement de 28 ans et bombardé chef  de cabinet du président de la République, émerge du fait que, dans le journal de son école « International Education Financial Aid » où il était encore scolarisé en 2009, il est présenté comme un ressortissant somalien alors que nombreuses sont les langues qui affirmeraient que ce jeune garçon aurait toujours vécu au Gabon. Et mieux, qu’il n’aurait connu que le Gabon et que seule sa typologie rappellerait aux uns et aux autres ses véritables origines.



Dans la « Newsletter » du 07 avril 2009, donc deux mois avant la mort d’Omar Bongo Ondimba et quatre mois avant l’élection présidentielle anticipée, à la rubrique « Langston University International Students », le profil de Liban Suleiman est décliné comme suit : « Liban A. Suleiman est le vice président d’une association d’étudiants étrangers à l’Université de Langston. Il est en deuxième année de licence option « Gestion des Systèmes d’information ». Il est originaire de Mogadiscio en Somalie. Parmi les dix millions de somaliens, il a eu la chance de venir étudier à l’Université de Langston. Son rêve est d’avoir une expérience américaine puis repartir dans son pays pour participer à la construction de celui-ci, notamment dans le domaine de la formation dans les nouvelles technologies de l’information ».



A la lecture de ce profil vérifiable que nous respectons, nous ne pouvons pas accepter que Liban Suleiman qui a tout reçu du Gabon, qui est parti du Gabon pour apprendre aux Etats-Unis soit aujourd’hui chef de cabinet du président de la République quand on sait que sa priorité c’est la Somalie d’abord et non le « Gabon d’abord » prôné par les pères de notre indépendances et repris par Ali Bongo Ondimba dans son projet de société « l’Avenir en confiance ».

Liban Suleiman a le droit d’aimer son pays d’origine la Somalie. Il a le droit de lui apporter toute l’aide nécessaire. De cette assertion, il ne peut le faire au détriment des priorités des populations gabonaises. 

En avril 2010, le président Ali Bongo Ondimba visitait le quartier surpeuplé de Kinguelé, fortement infesté par la misère et les maladies. De nombreuses promesses ont été faites durant cette visite. Aujourd’hui, c'est-à-dire deux ans après, le bidonville le plus déshumanisant du Gabon n’a connu aucun changement. Or, nous avons tristement appris qu’en juillet 2011, le Gabon avait fait un don de 2,5 millions de dollars à la Somalie le pays de Liban Suleiman, soit environ 1.327.000.000 de francs CFA. Une coquette somme d’argent qui aurait pu donner un autre visage à ce quartier et à ses populations condamnées à s’alimenter à la décharge publique de Mindoubé.

Est-ce vraiment sérieux quand l’axe 9 du projet de société l’avenir en confiance prônait le partage pour tous ?

Face à cette situation, les proverbes disant : « on n’est mieux servi que par soi même » et « avant de regarder la paille qui est dans l’œil de l’autre regarde la poutre qui est dans ton œil » trouvent tous leurs sens. En effet, Liban Suleiman préfère plaider pour la cause de ses frères et sœurs somaliens au lieu de s’occuper des Gabonais qui l’ont accueilli, lui et tous les siens.

De plus, il n’est pas rare de voir Liban Suleiman se pavaner dans les rues de Libreville à bord de véhicules coûtant plusieurs centaines de millions de francs CFA. Où a-t-il trouvé tout cet argent pour s’offrir autant de voitures de luxe alors que certains généraux de nos forces de défense, certains membres du gouvernement, certains hauts cadres du Parti Démocratique Gabonais (PDG), certains conseillers spéciaux du président de la République, certains hauts fonctionnaires de la République gabonaise, certains hommes d’affaires gabonais ne peuvent même pas se les offrir malgré tous les efforts qu’ils déploient au quotidien pour ce pays ?

Est-ce vraiment sérieux et respectueux pour les populations gabonaises de toutes les ethnies, de toutes les provinces qui ne demandent que le strict minimum : l’eau potable, l’électricité, du travail, des aides sociales, des loisirs, une bonne éducation, une bonne formation, des hôpitaux modernes, des salaires décents, des routes, des médicaments,… ?

Selon certaines sources indiscrètes, Liban Suleiman se serait procuré une villa d’une valeur d’un milliard de francs CFA (1.000.000.000 Fcfa) dans le quartier huppé de Kalorama aux Etats-Unis. Cette villa aurait été achetée quatre mois avant l’acquisition « par l’Etat gabonais » de la villa de Ted Kennedy. D’ailleurs elles sont situées à un jet de pierre, l’une de l’autre.

Où ce jeune garçon de 28 ans a pu trouver autant d’argent quand on sait qu’il n’est pas l’héritier d’un richissime homme d’affaires ? Quand on sait qu’il n’a aucune entreprise, aucun business pouvant lui permettre de s’offrir un bien d’une telle valeur ?

On constate que Liban Suleiman rend bien aux américains l’instruction qu’ils ont pu lui offrir en introduisant dans l’économie américaine la coquette somme de un milliard si on veut juste se limiter à cet achat. Liban Suleiman négocie bien des sommes astronomiques pour la Somalie son pays qu’il dit vouloir aider. Mais quand est ce qu’il va rendre au Gabon et à ses populations l’hospitalité qu’ils lui ont offert ?

Enfin, au-delà de ce caractère matériel insolant du débat, il y a la problématique des capacités de Liban Suleiman.



Qu’a-t-il fait comme études, qu’a-t-il eues comme expériences professionnelles au point de bénéficier du soutien du chef de l’Etat et de jouir abusivement du statut de chef de cabinet du président de la République gabonaise ?

De ce qui se dit dans les couloirs du palais présidentiel, le seul projet que Liban Suleiman aurait négocié pour le Gabon, pays dont il n’a rien à foutre, serait celui d’Olam qui constitue aujourd’hui une des plus grosses bouffonneries du pouvoir. Un massacre sans gêne et sans état d’âme de l’axe 5 du projet de société l’Avenir en confiance. Un projet qui ne séduit personne dans notre pays.

Voici que le pouvoir en place, après avoir choisi des profils bancals pour aller négocier un aussi important projet au détriment des cadres gabonais compétents, se retrouve aujourd’hui dans une difficulté innommable. Et comme des hommes sans dignité et sans honneur ne manquent pas au Gabon, alors que leurs expertises avaient été négligées voire méprisées par ceux qui avaient été envoyés négocier ce projet, ils se trouvent aujourd’hui contraints de venir pondre des inepties à ne plus en finir pour tenter de convaincre les populations au lieu tout simplement de dire que ce projet tel qu’il a été négocié possède trop de défauts. De ce fait qu’eux-mêmes ils n’y croient pas et que ce projet abracadabrantesque n’est qu’une farce de mauvais aloi.

D’ailleurs, où sont les Liban Suleiman, les Maixent Accrombessi et compagnie qui étaient allés signer ce partenariat à Singapour ? Pourquoi ne les voit-on jamais devant les caméras et dans les pages des journaux pour venir vomir leur si belle science devant le peuple ? Désormais ils se cachent pendant qu’on envoie des collabos au charbon pour affronter intellectuellement la crème du patriotisme et de l’intelligentsia gabonaise.

Désormais, la première question à poser à chaque défenseur du projet d’Olam au Gabon tel qu’il se présente est la question suivante : faisiez vous partir de la délégation qui était allée signer ce projet ?

C’est l’occasion de dire à ceux qui se sont sucrés avec l’argent d’Olam en engageant le peuple gabonais et en hypothéquant l’avenir de ses enfants qu’il sachent qu’ils seront contraints de rembourser à Olam ses sous jusqu’au dernier centime comme cela avait été le cas avec le projet du fer de Bélinga.

Pour finir sur le profil sulfureux et creux de Liban Suleiman nous précisons qu’en avril 2009, ce dernier n’était qu’en deuxième année de Licence dans son université de Langston. Depuis juin 2009, il a toujours été un peu trop visible dans les actualités qui ont eu cours au Gabon. Cela supposerait qu’il n’aurait donc pas terminé son année universitaire. Que peut bien justifier la présence d’un tel profil à ce niveau du sommet de l’Etat ?

Au-delà de tout ce qu’on pourrait reprocher à Jean Pierre Oyiba et à Patrice Otha, est ce vraiment sérieux qu’on puisse les remplacer par des profils aussi creux que ceux de Maixent Accrombessi et de son sherpa Liban Suleiman le somalien qui en 2009 avait déclaré qu’il voudrait acquérir des connaissances en Amérique pour les expérimenter dans son pays la Somalie ?

Nous n’acceptons pas ces impostures car elles ne faisaient pas partie des axes du projet de société l’Avenir en confiance bien qu’il ne soit plus surprenant de voir leurs nègres de service venir nous pondre des débités auxquelles eux-mêmes ils n’y croient pas une seule ligne.

Liban Suleiman et Maixent Accrombessi doivent dégager avant qu’il ne soit trop tard. Le peuple gabonais s’est moult fois exprimé sur leur imposture, il est inutile qu’ils tentent d’engager un bras de fer perdu d’avance. Aussi bien dans l’opposition mais surtout dans la majorité, personne n’entend plus leurs faire la part belle.

A bon entendeur…

Par Télesphore OBAME NGOMO






2 commentaires:

  1. Vraiment Télésphore, toujours adepte de la bêtise et de la calomnie. Parfait idiot! ça se voit que tu confonds les personnes, bien qu'étant tous les deux originaires de la Somalie Liban Soleman et Liban A. Suleiman sont deux personnes différentes. En postant la photo, tu aurais quand même pu faire attention, mais encore mieux te renseigner.

    Vraiment dommage que tu sois aussi nul!!!!!!

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    1. Je croyais devenir fou . Il se trompe effectivement de personne.

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