vendredi 17 août 2012

Qui est réellement Maixent Accrombessi ?



Dans le souci de fidéliser et de traiter avec respect tous les lecteurs de notre journal « Le Mbandja », il est désormais indispensable que ces derniers découvrent les réponses aux détails humiliants et révoltants qui répondront à leurs nombreuses interrogations mais surtout qui animent notre volonté républicaine et patriotique de voir Maixent Accrombessi hors des hautes sphères de l’Etat. Et pour ce faire, il n’y aurait pas mieux que de présenter son sulfureux et pitoyable curriculum vitae au peuple gabonais afin qu’il comprenne le degré de frustration que nous devons tous ressentir lorsque nous sommes contraints d’accepter l’imposture de cet homme au poste de directeur de cabinet.

Tout d’abord, c’est ici le lieu de rappeler que dans la vie, lorsque les bases d’une action ou d’un fait sont faussées, il est clair que tout ce qui va s’en suivre ne pourra être que pourriture, inepties et échecs.

Arrivé au Gabon sans visa contrairement aux accords régissant le droit de circulation entre le Bénin et notre pays, Maixent Accrombessi parvint enfin à fouler le sol gabonais qu’il considère comme la plupart des africains de sa région comme un véritable eldorado. Et ce, par le biais de la générosité d’André Mba Obame qui, comme il l’avait exprimé devant des milliers de Gabonais, n’avait pas toujours été en phase avec les intérêts du fameux « Gabon d’abord » initié par les pères de notre indépendance.

C’est dire qu’à partir de ce fait avéré, la nationalité gabonaise détenue par Maixent Accrombessi pourrait être remise en cause comme on avait pu le voir dans le discours juste de Nicolas Sarkozy qui n’hésitait pas à retirer la nationalité française à des individus qui ne respectaient pas les lois de la République.

En d’autres mots, devrait-on laisser un permis de conduire entre les mains d’un individu  quand on sait qu’il n’a pas respecté toutes les règles justifiant sa détention ? Ou encore, est-il juste d’être trop exigeant envers des immigrés qui respectent les lois de notre pays et souhaitent par la suite obtenir la nationalité gabonaise quand on sait que des gens comme Maixent Accrombessi l’ont obtenu grâce au fait qu’il fut proche d’André Mba Obame, jadis maillon incontournable du système Omar Bongo Ondimba ? Cette politique du « deux poids, deux mesures » devrait prendre fin.

De sources concordantes, il nous est revenu que Maixent Accrombessi aurait fait la rencontre d’André Mba Obame par le biais de son épouse Evelyne qui était la meilleure amie de la femme béninoise que ce dernier avait épousé à la coutume. Et c’était sur la base de cette relation « quasi familiale » si l’on s’en tient aux mœurs africaines, qu’André Mba Obame s’était autorisé cette entorse aux lois de la République gabonaise sans savoir qu’il venait de commettre là une grave faute qui conditionnerait aujourd’hui l’avenir de notre pays.

Une fois sur le territoire national, c’est dans l’entourage d’André Mba Obame que Maixent Accrombessi fera ses premiers pas. C’est alors qu’il fit la connaissance d’Ali Bongo Ondimba dont il sera même le chauffeur pendant un certain temps. Il n’était d’ailleurs pas rare d’entendre Omar Bongo Ondimba appeler Maixent Accrombessi, le chauffeur béninois d’Ali. Pour quelqu’un qui aurait un curriculum riche ou alléchant et qui fréquente des personnalités situées à ce niveau de l’Etat, il faut avouer que le poste de chauffeur devient presqu’une injure qui frise une volonté d’humiliation.

Comme l’aventurier, mystique et guérisseur Grigori Efimovitch Raspoutine qui acquit une forte influence au sein de la cour impériale sous le tsar Nicolas II de Russie, Maixent Accrombessi semble s’être offert cette même influence en devenant l’homme de tous les besoins mystico fétichistes du palais. Ses allers et retours entre le Gabon et le Bénin ne se comptent plus au point où il devient de plus en plus incontournable.

On comprend mieux pourquoi, le jour de la proclamation des résultats des élections présidentielles anticipées par la cour constitutionnelle, sous un parterre d’autorités et de citoyens gabonais, ce dernier ne s’était pas gêné de crier sauvagement : « A nous les milliards. Je le tiens, il est là dans ma main ».

De nombreuses personnes présentes ce jour là n’avaient certainement pas mesuré l’ampleur de cette déclaration car elles ignoraient en effet la fameuse influence à laquelle faisait allusion Maixent Accrombessi. Et comme il n’ait de vérités que le temps ne révèle, nous y sommes désormais avec un Maixent Accrombessi au poste de directeur de cabinet alors que de nombreux témoignages concordants nous indiquent qu’en dehors de son simple statut de démarcheur immobilier à Paris, il n’a jamais exercé à un poste lui permettant d’être qualifié pour le poste de directeur de cabinet d’un pays stratégique comme le Gabon.

Aussi, vous pouvez déjà mieux comprendre toute la frustration et l’humiliation que peuvent ressentir toutes les personnes qui avaient réellement pensé que la gouvernance de notre pays pouvait changer au regard du projet « l’Avenir en confiance » et des nombreuses assurances offertes par le candidat du parti démocratique gabonais (PDG) durant la campagne présidentielle de 2009.

Complexé par ses nombreuses insuffisances, Maixent Accrombessi ne peut que distiller la violence pour faire face à toutes les personnes qui s’opposent à sa présence à ce niveau de responsabilités et qui pourraient offrir au chef de l’Etat une autre vision pour son projet en vue de faire du Gabon un pays émergent. C’est d’ailleurs l’occasion de dire que lorsqu’on vient d’obtenir la nationalité d’un pays, non seulement on se doit de respecter les différents citoyens de ce pays mais en plus on a plus de devoirs que de droits.

Par conséquent, quel gabonais courageux pourrait oser venir contester la citation de Marien Ngouabi, ancien président du Congo qui disait il y a plus de trente ans: « lorsque vous prenez quelqu’un qui n’est rien, qui sort de nulle part, et que vous le propulsez au sommet de l’Etat, il devient très dangereux ». N’est ce pas le cas de Maixent Accrombessi qui part de démarcheur immobilier à président non élu de la République ? De démarcheur immobilier à chauffeur. De chauffeur à convoyeur de gri-gri. De convoyeur de gri-gri à grand manitou. De grand manitou à chef de cabinet. De chef de cabinet à directeur de cabinet. De directeur de cabinet à président bis de la République ?

Est-ce vraiment respectable aux yeux du peuple gabonais que de tels profils parfaitement brutes soient hisser aussi haut dans la gestion du pays sans que cela ne puisse susciter l’indignation et la frustration des hauts dignitaires de ce pays, des hauts gradés de l’armée, des valeureux cadres gabonais aux compétences diverses et variées, des hommes libres et de bonnes mœurs dont l’un des objectifs est quand même l’amélioration matérielle et morale de l’humanité ainsi que son perfectionnement intellectuel et social ?
Arrivé au Gabon sans même une aiguille, Maixent Accrombessi qui n’a même pas une seule attache physique ou spirituelle avec le Gabon détient aujourd’hui de nombreux comptes bancaires, certains logés à Singapour, et de somptueuses villas aussi bien au Gabon, au Bénin, en France, dans le 15ème, rue Lotie dans le 16ème et rue de  l’Université dans le 7ème , aux Etats-Unis et dans bien d’autres coins du monde tandis que 95% de la population gabonais continue de croupir dans la misère quand un pourcentage non négligeable et grandissant soit désormais obligé de se nourrir à la décharge de Mindoubé. Cette réalité pathétique est tout simplement révoltante et nous ne pouvons continuer à l’accepter.

A cet effet, dans la problématique de  la richesse acquise abusivement et frauduleusement, nous laissons la primeur de toutes les révélations aux services français chargés du dossier des Biens Mal Acquis dans lesquels le sieur incriminé semblerait souffrir d’un trop plein d’accusations. Une contestation par voie judiciaire serait également la bienvenue afin que ce dernier nous fasse la démonstration du caractère non avéré de nos diverses affirmations.

Est-ce ce type de profil que le chef de l’Etat entend encore imposer au peuple gabonais alors qu’il existe des profils plus riches qui ont cru en son projet de société, qui se sont battus pour le voir accéder aux commandes de l’Etat et qui sont capables de mettre leurs talents et leurs expertises au service du « Gabon d’abord »?

Est-ce vraiment prudent de continuer à maintenir Maixent Accrombessi et sa ribambelle d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires à ce niveau de gestion de l’Etat, donc à se lancer dans un bras de fer inutile et perdu d’avance avec le peuple, au moment où André Mba Obame et sa collection de brillantissimes cadres gabonais remplissent désormais toutes les conditions pour nous balayer hors du pouvoir ?

Des profils gabonais intéressants, il n’en manque pas dans notre pays. Et ce n’est pas le rôle ou la fonction de directeur de cabinet d’un président de République qui pourrait dépasser ces gabonais compétents. D’ailleurs, depuis que Maixent Accrombessi et ses sbires sont à ces postes qu’ils occupent abusivement, quel est leur bilan ? Qu’ont-ils concrètement apporté pour le développement de notre pays qu’ils seraient capables de venir défendre devant les cadres gabonais qualifiés et expérimentés et devant la masse populaire extrêmement remontée et prête à en découdre ?

En regardant de très près le rôle officiel d’un directeur de cabinet d’un président de la République, on s’aperçoit bien que le profil de Maixent Accrombessi ne correspond vraiment pas et de ce fait il constitue une véritable imposture.

Selon les textes de notre République, le directeur de cabinet du Chef de l’Etat est la pièce maîtresse qui organise l’agenda du président de la République, administre au quotidien les conseillers, les chargés d’Etudes et autres administratifs du cabinet présidentiel, en même temps qu’il traite tous les dossiers (normaux et confidentiels) que le Chef de l’Etat lui confie.

Actuellement, dans notre pays, après le Chef de l’Etat, c’est désormais Maixent Accrombessi, par sa fonction politique de directeur de cabinet, qui semble être l’homme le plus renseigné, et donc le plus influent en République gabonaise. Pourquoi les Gabonais qui ont apporté leur confiance le 30 août 2009 au candidat du PDG devraient aujourd’hui accepter que les secrets de la République gabonaise soient confiés à un Béninois togolais franco-gabonais. Car, en plus d’avoir sa nationalité d’origine, Maixent Accrombessi bénéficie, toujours de manière opportuniste, des nationalités gabonaise, française et togolaise. C’est d’ailleurs par le biais de cette dernière citée qu’il aurait ouvert une société civile immobilière dénommée « SCI du Théâtre ».

Face à cet opportunisme de mauvais aloi, nous refusons que Raspoutine le pôpô continue de s’accrocher mystiquement, comme une chauve-souris aux abois, aux branches fruitées de l’arbre Gabon. Cette imposture nous ne l’acceptons pas, nous le disons et nous sommes désormais prêts à en payer le prix. Maixent Accrombessi doit partir.

De plus, cette imposture de Maixent Accrombessi ne touche pas seulement le domaine de l’Etat, elle a réussi à s’incruster jusque dans nos ateliers qui en sont désormais profanés. Ce qui est extrêmement grave d’autant plus que cela nous est révélé par le très populaire blog dénommé « Le Myosotis de Neustrie ».

En effet, il est clairement dit que, Maixent Accrombessi qui porte le matricule 71xxx situerait son initiation aux alentours du mois d’octobre 2005. Mais à la grande surprise générale et sous le silence complice de gens pourtant en quête de vérité, il se retrouve en cinq ans de vie interne à une position qui aurait demandé un minimum de 15 ans, une progression initiatique inexplicable. Est-ce vraiment sérieux quand tout initié est sensé savoir que la progression initiatique est scandée par une série d’étapes dont chacune est censée représenter un acquis nouveau de connaissances, de vertus et de thèmes de méditation suggérés par une légende spécifique ?

Non, il est véritablement venu le moment de mettre fin à cette imposture. Maixent Accrombessi ne doit plus continuer à diriger quoi que ce soit étant donné qu’il ne possède ni les vertus, ni les valeurs collectives et encore moins les valeurs individuelles que sont : la loyauté, la discrétion, la bonne réputation, l’obéissance, l’humilité, la courtoisie, la sincérité, la solidarité, le respect des droits de l’Homme, de la tolérance et du travail. D’ailleurs, cela se transcrit tellement bien dans la gouvernance bancale qu’il impose à notre pays depuis bientôt trois ans.

Face à la résistance suicidaire de Maixent Accrombessi et de tous ses soutiens plus que jamais aux abois, il est venu l’heure d’inviter André Mba Obame nous débarrasser « légalement » de l’homme qu’il avait fait entrer au Gabon de manière « illégale ». Ainsi il se conformera au proverbe africain qui dit : « le féticheur qui a donné la maladie est le mieux placé pour l’enlever ».

Enfin, il faut quand même relever que, la seule chose de positive qui a été trouvée dans cette imposture de Maixent Accrombessi est que, plus jamais des gabonais consciencieux, après avoir subis les humiliations de l’imposture de Maixent Accrombessi ne pourront se lancer dans le repli identitaire ou le vote ethnique. Car, à force de trop chanter ou d’exacerber la théorie du « tout sauf les fang », nous voici entrain de consommer l’arrogance, l’incompétence et la violence des étrangers, en tête desquels Maixent Accrombessi.

Aussi il est fondamental de partager au chef de l’Etat l’amertume et la déception qui habitent ceux qui ont réellement cru en son projet de société en précisant que, face au climat politique explosif, nul ne s’offrira gratuitement le malheur en levant le petit doigt contre l’adversaire pour tenter de sauver l’imposture de Maixent Accrombessi que nous subissons depuis trois ans et qui a quasiment réussi à entrainer le pouvoir à sa chute.

Le prochain profil vide que nous examinerons, donc inadéquat à la fonction de chef de cabinet du président de la République, sera celui de Liban Soleman.

Par Télesphore OBAME NGOMO 

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