mercredi 1 août 2012

Que cherche Raphael Ntoutoume Nkoghe, l'un des sulfureux "sherpa de Maixent Accrombessi? (1ère Partie)

Qui s'y frotte, s'y pique...

Que cherche Raphael Ntoutoume Nkoghe, conseiller du président de la République et principal rédacteur de la presse collaborationniste qui se permet d'insulter de paisibles citoyens gabonais, y compris l'archevêque de Libre, Monseigneur Basile Mve Engone,  juste pour faire rire Maixent Accrombessi.

Depuis un certain temps, les gabonaises et les gabonais ne cessent de se demander si le chef de l’Etat a réellement un service pour s’occuper de sa communication.

Dans les faits ou sur le papier, l’affirmative semble peser de son poids.

Oui, il existe une structure qui a reçu la mission de prendre soin de la communication du chef de l’Etat. Elle se dénomme « Comité de Coordination de la Communication de la Présidence de la République (COCOM).

Mais comme pour le projet du « Gabon émergent », il ne suffit pas de psalmodier ces mots à longueur de journée pour penser que c’est ainsi qu’on atteindra ce niveau de développement. Il ne suffit pas alors de s’appeler COCOM pour penser que l’exposition d’une véritable communication gouvernementale telle qu’on le voit dans d’autres pays puisse tomber du ciel.

Autrement dit, la communication au niveau de la présidence de la République d’un pays mérite d’être sérieuse, claire, lisible, stratégique, explicative, constructive et visionnaire.

Or actuellement, ce n’est nullement le cas. Et d’ailleurs à ce stade du constat regrettable, il ne faut pas espérer récolter de la banane lorsqu’on a planté des ignames.

C'est-à-dire, lorsqu’on laisse la communication de la plus haute institution du pays aux mains d’un ramassis d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et au profil problématique, il ne  faut pas s’attendre à autre chose qu’à la multiplication de sorties impertinentes, inadaptées, ridiculisées et méprisées telles qu’on les compte par centaine depuis notre accession au sommet de l’Etat.

Comment peut-on laisser entre les mains d’individus n’ayant fait leurs preuves nulle part dans le monde le soin de conduire la communication du président de la République de notre pays ? Comment des gens qui ne connaissent même pas plus de six quartiers de la Capitale peuvent-ils prétendre être capable de faire de la communication du chef de l’Etat ? Nous n’oserons même pas parler des autres localités du Gabon et de la psychologie de leurs populations.

Quel résultat en termes de communication efficace peut-on espérer quand c’est une bande de courtisans mais surtout de commerçants qui viennent vendre du vent au sommet de l’Etat ?

La preuve en est que, pendant que les gabonaises et les gabonais peinent à joindre les deux bouts pour survivre, pendant que nos mères continuent d’accoucher à même le sol, pendant que nos frères à l’université pleurent leur bourse d’études, pendant que nos salles de classe restent vétustes et pléthoriques, pendant que nos routes continuent d’être impraticables en toutes saisons, pendant que les prix des produits alimentaires continuent d’augmenter,   pendant que la misère ne cesse de progresser dans nos villes, pendant que nos journalistes talentueux continuent d’être bâillonnés et contraints à l’exil, « nos pseudo communicants » jugent bon de venir nous vendre une imbécillité Soulemanaise dénommé « course nautique » comme si l’ineptie de faire venir Ekhon ou R.Kelly ne suffisait pas. 

Est-ce vraiment sérieux pour l’image de notre pays ou celle du chef de l’Etat ? Ces gens là veulent-ils vraiment aider ou soutenir celui qui fait pourtant d’eux des « pseudos roitelets » ?

Voici des éléments concrets qui ne nécessitent pas d’être passé par sciences Po ou par Harvard pour comprendre que ceux qui gèrent actuellement la communication du président de la République ne sont pas à leur place et qu’il ne faudra certainement rien attendre de leur «production ».

De même que nul ne peut s’improviser médecin, il est inadmissible que des souffleurs de vent s’autoproclament « professionnels en communication ». Il est inutile de demander à un chameau de vous pondre un œuf car même avec toute la bonne volonté du monde, il n’y parviendra pas.

En plus de ce qui a été évoqué précédemment, quand on ajoute à ces nombreux bras cassés identifiés, une personne au passé torturé et troublé, abonnée à des pratiques douteuses, complexé comme neuf, sincèrement, quel résultat peut-on réellement espérer pour l’image du Gabon et celle de son président de la République sinon les nombreuses parutions démentielles qui se lisent dans la presse collaborationniste aux ordres d’un ancien petit démarcheur immobilier de Paris et d’un ancien vendeur de pommes au marché Louis ?

Par Télesphore OBAME NGOMO 

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