lundi 1 août 2011

Deux ans avec Ali Bongo Ondimba et le peuple gabonais : satisfaction ou déception? (1ère partie/4)

Le 01er août 2009 naissait mon blog politique « Mongabon » dernièrement hébergé chez « Le Post.fr ». Le premier article de cet espace de libre expression dédié à la vie politico sociale de notre pays fut intitulé « Le changement silencieux ». Il exprimait en ce temps, le contexte et l’urgence du moment qui était la bonne préparation de l’élection présidentielle anticipée.

Aujourd’hui, je compte près de quatre cents quinze articles qui ont non seulement pour but de participer à la construction de notre pays, mais aussi d’accompagner concrètement le projet de société « l’avenir en confiance » porté par Ali Bongo Ondimba sous les couleurs du Parti Démocratique Gabonais (PDG).

Ce travail d’écriture, plus qu’un simple alignement de mots, a toujours été ressenti comme un moment privilégié que je m’offrais pour être aux côtés de mes compatriotes gabonais souffrants de trop de maux. Leur silence complice, certainement involontaire, les a plongé dans la pire des misères et ne leurs promet pas de les aider car, l’homme politique vicieux du Gabon se nourrit de la peur de la majorité silencieuse pour faire encore plus régner ses diktats.

C’est pourquoi, sous une once de courage, je parvenais à mettre à découvert certains dirigeants qui refusaient ou peinaient à nous offrir les changements tant attendus après 42 ans de gabegie et d’injustice. De ce fait, le projet de société, l’avenir en confiance, qui reste réaliste et réalisable semble avoir perdu sa vision de départ. Ainsi il s’est transformé en un simple panier de cuisine dans lequel on retrouve tout ce qui manque au peuple gabonais.

Aussi, au regard des lenteurs et des immobilismes perceptibles, je suis parvenu à la conclusion selon laquelle la pire des oppositions se trouvait au sein même de la majorité. D’où la rigidité incomprise mais nécessaire de mon propos envers « nos adversaires infiltrés dans la majorité» et qui sont en charge des deniers publics en plus de la mise en place des politiques publiques.

Quel serait l’impact ou la pertinence de s’attaquer quotidiennement à des compatriotes siégeant dans « l’opposition extérieure » alors qu’ils ne gèrent rien ? Ne serait ce point du divertissement inutile qui leurs donnerait une forme d’importance ou d’existence? A ces questions, la prudence est de mise au risque de tomber dans la stratégie de toutes les oppositions qui est : faire perdre du temps et de l’énergie nécessaire à la réalisation des projets de construction de notre pays. Et très souvent, « l’opposition infiltrée » dans la majorité compte fortement sur ce type de divertissements pour spolier paisiblement le peuple gabonais.

En plus de cet état d’esprit vicieux affiché par les hommes de la majorité en charge de la destinée de notre pays, il faut ajouter au sabotage de notre projet de société que je peine de plus en plus à reconnaître, l’absence d’un tableau de bord clair. Autrement dit, nous ne lisons aucune cohérence dans l’action gouvernementale et encore moins un certain sens des priorités. En guise d’exemple pour élucider notre inquiétude : pourquoi acheter un hôtel à Paris et une villa aux Etats-Unis à des prix pharaoniques quand on sait tous que la question des logements sociaux au Gabon n’est pas résolue ?

Ce ne serait pas un abus de langage si nous affirmons que le projet de société « l’avenir en confiance » ne prévoyait pas ces actions précitées dans l’immédiat en tout cas. De même pour les aides financières exorbitantes faites aux pays frappés par les fléaux et autres catastrophes naturelles : Haïti (un million de dollars soit 455.117.340 francs CFA), Japon (plus d’un million de dollars soit 500.000.000 francs CFA), Somalie (2,5 millions de dollars soit plus d’un milliards de francs CFA). Tout cet argent offert aux pays amis est excessif. Il réduit nos capacités financières à résoudre les problèmes internes que nos populations vivent au quotidien.

Par Télesphore OBAME NGOMO 

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