mercredi 26 décembre 2012

Quand la peur a publiquement changé de camp au Gabon


 L’arrogance, l’incompétence et l’impopularité sont les maîtres mots qui caractérisent plus que jamais l’équipe de délinquants étrangers étranges qui squattent le sommet de notre pays avec pour chef de file, le premier et dernier béninois de Bongoville, Maixent Accrombessi, encore dénommé Raspoutine le pôpô non accepté au Gabon.



Alors que la « Griffe de Cotonou », inspirée par d’insatiables consommateurs d’aguidis abrutissantes et vaudouïsées, venues sans escale d’Abomey, annonçait et présentait au monde entier et à Marc Ona Essangui, avant les juridictions compétentes, la citation directe émanant des caprices de l’unique somalien de Ndjolé et ancien vendeur de pommes au marché Louis, nous apprenons qu’en ce jour de procès tant attendu par les citoyens gabonais, ce ressortissant somalien, fruit légitime et légal des entrailles de la région de Mogadiscio ne se serait pas acquitté des frais de 200.000 francs CFA (soit 304 euros) indispensables pour la suite de sa plainte contre un digne fils de notre pays qui a moult fois fait honneur au Gabon, notamment en recevant le prestigieux prix Goldman 2009 pour l’environnement, équivalent d’un prix Nobel.

Cette triste nouvelle ou ce comportement de voyou est bel et bien une image pathétique et pitoyable qui montre le niveau méprisable de cette légion étrangère qui ose venir défier les citoyens gabonais dans leur propre pays. Qui peut croire que Liban Souleymane, le jouisseur, manquerait de 200.000 francs CFA (304 euros) pour régulariser une poursuite judiciaire annoncée à grand renfort médiatique? Qui peut croire que maîtres Francis NKEA et Arama, ignorent qu'il y a une caution à payer dans ce type d'affaires? La vérité est ailleurs et l'explosion s'annonce extrêmement violente.

Il faut dire que ce procès était très attendu et c’est la raison pour laquelle, les patriotes gabonais sont venus par milliers infestés la salle d’audience afin de dire STOP à cette hégémonie venue d’ailleurs.

Aussi, cela devait être l’occasion en OR pour faire exploser la nébuleuse puante et mafieuse d’Olam. Et, ce n’est trop dire si nous précisons que cette occasion était une aubaine rêvée et recherchée car, aussi bien sur le plan national qu’international, le dispositif d’extermination de cette mafia avait été soigneusement préparée pour multiplier les révélations très accablantes sur les différentes affaires cachées et incestueuses entre « Olam » et les tenants du pouvoir gabonais.

Des Etats-Unis, au Gabon en passant par la France et tous les concurrents d’Olam, tous les soutiens ont afflué et se sont multipliés pour dire « STOP ». Un dossier en béton armé qui devait faire comprendre au somalien de Ndjolé que la gestion de l’Etat n’est pas une Nintendo et encore moins une PlayStation.

De plus, selon de nombreuses études, le taux d’explosion de la population au Gabon aurait déjà dépassé les 85% quand il aurait franchi la barre des 90% dans la Garde Républicaine. Un message qui devait pourtant mettre la brochette d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires sur les rails de la normalité et de plus d’humilité. Mais hélas, l’habitude étant devenue une seconde nature, ces derniers semblent ne pas trop y prêter attention malgré l’amertume que suscite la seule évocation de leur présence au sommet de notre pays. Et dire que l’arrogance a toujours eu pour fille la chute et l’humiliation.

En plus, il convient de rappeler que, si le 10 novembre 2012, Zacharie Myboto qui est reconnu pour sa soumission à la liberté et aux bonnes mœurs, avait choisi la voie ou la voix de la Sagesse de Salomon, les tenants du pouvoir par leur presse collaborationniste aux ordres de l’imposteur devenu étrangement assistant du grand maître aurait dû comprendre et remercier le ciel de cette explosion repoussée car désormais le casus belli pour en découdre avec le cauchemar interminable qui s’impose au sommet de l’Etat est plus que jamais recherché par le peuple martyrisé et sans cesse spolié.

Oui, toutes les conditions d’explosion sont maintenant réunies. Il ne manque plus qu’à allumer le feu avant qu’il ne s’allume tout seul en causant des dégâts inestimables mais surtout ingérables, tellement l’aigreur, les frustrations, les injustices, les colères et les humiliations ont largement dépassé les limites acceptables.

A cet état de fait, disons que, lorsque Mobutu s’était offert des léopards, c’est parce qu’il avait appris et savait se reconnaître dans les méthodes d’actions de ce félin. Et ce n’est point sa manière de gouverner le Zaïre de jadis qui pouvait le démentir. Malheureusement ce n’est pas le cas de ceux qui s’offrent des lions via Olam alors qu’il serait peut-être sage, intéressant et stratégique de passer l’étape du simple caprice de posséder ce type d’animaux si on ne peut rien apprendre d’eux. Autant commander des containers de lions en peluche, le lion c’est tout une philosophie de vie exploitable.

Enfin, ne pouvant rater les bénéfices du procès qui opposent Liban Souleymane, Olam et Marc Ona Essangui, un collectif de gabonais a décidé d’avancer l’argent nécessaire pour que ce procès, cette occasion en OR pour la libération du peuple gabonais ne soit pas avorté comme ce fut le cas du fameux pet de lapin sur toile cirée que sont les affaires André Mba Obame et ses ministres, et le procès de Mike Jocktane.

Encore une fois de plus, si l’affaire « Elf » avait su faire exploser ce géant corrompu du monde du pétrole, il faut dire qu’au regard de la situation explosive au Gabon, c’est dans notre pays que l’acte de décès de la nébuleuse Olam sera prononcé.

Dans son rapport plus que véridique et légitime, Muddy Waters Research aux côtés des Gabonais qui disent NON à la spoliation de la terre de nos ancêtres avait copieusement assommé cette entreprise spécialisée dans le brassage et la vente de vents. Cependant, avec le procès d’un digne fils du Gabon, Marc Ona Essangui, soutenu par tous ceux qui, en silence comme en actions courageuses, en ont marre de ces étrangers étranges, Olam sera pris à son propre piège en comprenant qu’il est important de savoir lire les signes du temps surtout quand une agence réputée comme « Standard and Poor’s » annonce des catastrophes à venir pour tous ceux qui prendront le haut risque de coopérer et de collaborer avec des gens sans foi ni loi mais surtout sans aucune capacité de gouvernance.

Si la tempérance, la modération et la sagesse de Zacharie Myboto et de Jean Eyeghe Ndong avaient failli les envoyer dix mètres sous terre par un peuple surchauffé, il est clair qu’Olam et Liban Souleymane n’échapperont pas aux foudres du peuple gabonais sur la voie de la République Démocratique du Congo et de la Centrafrique. Ce qu’un idiot au Congo ou en Centrafrique peut faire, un imbécile au Gabon peut très bien le faire aussi.

Affaire à suivre…

Par Télesphore OBAME NGOMO



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