Le
16 juillet 2011, dans les colonnes du journal « Libération », Yannick JADOT, député européen et ancien porte
parole d’Eva JOLY s’indignait du fait qu’en 2008 et en 2009, les défilés
militaires du 14 juillet s’étaient faits devant Bachar al Assad, ou devant
un dictateur africain comme Ali Bongo, en ajoutant que ce n’était pas un
signal très positif que Nicolas Sarkozy envoyait à la République.
A
la suite de cette déclaration, la présidence de la République gabonaise avait
décidé d’ester en justice ce défenseur de la démocratie et des droits de
l’Homme. Hélas, au regard du plaidoyer avéré et convaincant mettant fortement
en accusation Ali Bongo Ondimba sur les questions liées à la bonne gouvernance
et à la liberté d’expression et d’opinion au Gabon, Yannick JADOT a hautement
remporté le procès.
Alors
que la Commission Nationale de Lutte contre l’enrichissement illicite ne cesse
de multiplier les rencontres, les ateliers et les séminaires pour sensibiliser
les populations sur la problématique de la corruption et des détournements de
fonds publics au Gabon, pendant qu’à Libreville, la capitale, il a été organisé
du 26 au 28 novembre 2012, un atelier sur la lutte contre la corruption ayant
regroupé de nombreux pays d’Afrique Centrale, et pendant qu’Ali Bongo Ondimba
présidait le premier forum d’investissement Royaume-Uni/Gabon à Londres, comme
un couperet bien mérité après le tourbillon étouffant de la nébuleuse et scandaleuse
entreprise Olam, c’est au tour du très célèbre site « Yahoo », dans sa
rubrique « Finance » qui vient confirmer les propos de Yannick JADOT
en soutenant clairement qu’Ali Bongo Ondimba
est un dictateur et qu’il a empoché 25% du produit intérieur brut du Gabon qui
élèverait sa fortune à 700 milliards de francs CFA.
Ce
chiffre violent et choquant, précédemment évoqué, équivaut à peu près au budget
annuel du Niger en 2009 pour une population de plus de 15 millions d’habitants.
Autrement dit, la fortune d’Ali Bongo Ondimba, dont le père n’était nullement
héritier d’une quelconque fortune en 1935 ne pourra jamais justifier en toute
sincérité et en toute honnêteté la provenance de ces fonds qui équivalent en
moyenne à plus de 10 fois le budget annuel de la santé ou de l’éducation nationale
au Gabon. Précisons quand même au passage que l’entreprise française Véolia qui
est liée à l’Etat gabonais par un contrat pour une durée de 20 ans dans la
gestion de l’eau et de l’énergie réclame à l’Etat gabonais depuis plusieurs
années les 21 milliards de francs CFA qui lui sont dus.
Puis,
il est fondamental de rajouter que, face à ce scandale honteux que les « aveugles
voyants corrompus du PDG » refusent de voir bien que grossier, il
y a la minutieuse agence de notation « Standard and Poor’s »
qui, le
07 septembre 2012, tirait déjà la sonnette d’alarme en mettant sous
perspective négative la note de la république gabonaise en raison de sa mauvaise gestion
budgétaire, de sa dette et de sa forte dépendance aux revenus pétroliers.
Voici
que toute cette vérité s’est confirmée par le dossier soigneusement élaboré par
le service « Finance » de la prestigieuse entreprise « Yahoo »
qui affirme qu’Ali Bongo Ondimba a empoché 25% du produit intérieur brut du Gabon.
C’est ce qui justifie au mieux l’augmentation de la misère des populations, la
hausse assassine de la pauvreté des femmes et l’explosion de la violence dans
tous les coins du Gabon.
Un
constat amer qui est confirmé par la respectable agence internationale de sondage
« Gallup » dans sa publication du 20 novembre 2012.
En
effet, pour une population d’à peine 1,6 millions d’habitants au Gabon, soit
l’équivalent de la population totale de l’une des 22 régions de France, la
Bourgogne, estimée exactement à 1.642.440 habitants en janvier 2009, avec des
budgets annuels colossaux en constante augmentation, soit 2096 milliards en
2010 (3,1 milliards d’euros), 2365 milliards de francs CFA en 2011 (3,6
milliards d’euros), 2453 milliards de francs CFA en 2012 (3,7 milliards
d’euros), et arrêté pour 2013 à 3141 milliards de francs CFA soit 4,7 milliards
d’euros, les dirigeants actuels du Gabon peinent à assurer le minimum vital à
leurs populations (eau, logement, transport, éducation, formation, aides
sociales diverses…).
Alors
qu’en Bourgogne où des réalisations impressionnantes ont été réalisées pour
améliorer le niveau et la qualité de vie des populations, les budgets
enregistrés étaient largement inférieurs à ceux votés chaque année au Gabon.
C’est alors qu’on note qu’en 2010, le budget annuel était de 780 millions,
avant de passer à 819 millions d’euros en 2011 puis à 825,62 millions d’euros
pour l’année 2012. Une augmentation qui semble se justifier par la crise qui
sévit dans toute l’Europe et par cette volonté de toujours rechercher le meilleur
pour les populations dont on a la charge.
Aussi,
la dureté de la crise a conduit les responsables de la Région Bourgogne à
baisser le budget annuel pour l’année 2013 qui entendent faire le meilleur pour
les populations de cette région de France. Un contraste flagrant avec la
piteuse gestion du pays par Ali Bongo Ondimba et sa collection d’étrangers
étranges, arrogants, incompétents et impopulaires qui préfèrent
l’enrichissement personnels au détriment du mieux vivre et du mieux être des
Gabonaises et des Gabonais.
De
plus, dans son étude hautement pertinente, car conforme à la véritable réalité
et vérité de la situation politico-sociale économique du Gabon, l’institut
international de sondages « Gallup » affirme très clairement qu’en
2011, 70% de la population gabonaise, soit 1.120.000 gabonais, s’est retrouvé à
un moment ou à un autre sans de quoi payer à manger. Autrement dit ¾ des
habitants du Gabon ne mangent pas à leur faim.
Dans
la même étude extrêmement révélatrice de la crise profonde et explosive qui
sévit au Gabon et que les PDGistes émergents aveuglés refusent de voir, bien
que grossière, 3 gabonais sur 4 ont du mal à se loger. Inutile de revenir sur la
promesse d’Ali Bongo Ondimba de construire 5000 logements par an quand on sait
que, même la cabane de chantier qui coûterait à peine 100.000 francs CFA (soit
150 euros) peine à sortir de terre. C’est dire qu’il n’y a plus que les
habitants de la planète Mars qui pourraient encore accorder une once de crédit
à ce genre de promesses à dormir à genoux.
Bien
évidemment, sans nourriture et sans logement, comment ne pas convoquer l’envie
de s’évader et de se révolter par des violences de tout genre ?
C’est
précisément ce que révèle très clairement l’étude de l’institut de sondage
« Gallup » qui dit que 61% de la population gabonaise, soit 970.000
citoyens gabonais, ne se sent pas en sécurité dans leur propre pays où
d’ailleurs des militaires abondent les artères des villes, lançant quasiment un
défi aux quelques rares décorations naturelles qui existent dans les quartiers.
A cela il faut ajouter que plus de 500.000 gabonais, soit 1/3 de la
population totale, souhaite s’exiler pour fuir cette dictature inhumaine
insupportable qui doit être rapidement mise dehors au risque de causer des
dégâts encore plus importants.
Il
est souvent aisé de trouver des boucs émissaires face à des échecs qu’on ne
peut plus cacher avec des discours creux et des voyages à l’étranger à ne plus
en finir.
En
effet, cela fait près de 10 ans que Zacharie Myboto a quitté le PDG et sa
pitoyable gestion. Cela fera bientôt 4 ans qu’André Mba Obame, Pierre Claver
Maganga Moussavou, Jean Eyeghe Ndong, Paulette Missambo et Casimir Oyé Mba ont
quitté le pouvoir au Gabon. Inutile de citer Pascaline Bongo Ondimba et frères,
Fidèle Ntsissi, Antoine Yalanzèle, Patrice Otha, Jean Pierre Oyiba, et tous ces
nombreux cadres gabonais qui ont été accusés d’être à l’origine de la mauvaise
gestion économique de notre pays.
Aussi,
on ne peut que se demander, toutes ces dérives aggravées, tous ces
détournements de fonds, toutes ces énergies déployées pour créer la misère, la
pauvreté et leurs corollaires, ils émanent de qui, si ce n’est d’Ali Bongo
Ondimba et sa bande d’étrangers étranges ?
Faustin
Boukoubi (Secrétaire général du PDG), Guy Nzouba Ndama (Président de
l’Assemblée Nationale), Léonard Andjembe (Vice président au Sénat) et le repris
de justice agressif et transhumant (porte parole d’Ali Bongo Ondimba), Alain
Claude Bilié Bi Nzé, seront-ils encore capables de trouver, sans gêne et sans
honte, un quelconque argumentaire pour justifier le scandale financier
insupportable et la mauvaise gestion inacceptable dont la première
responsabilité échoit à Ali Bongo Ondimba?
Face
à cette situation de crise dangereuse, explosive et mortelle, il convient
pendant qu’il est encore temps, d’aller à la Conférence Nationale Souveraine.
Ali Bongo Ondimba et tous les corrompus qui sommeillent dans le PDG et le
pouvoir énervant, agaçant et humiliant n’ont plus d’excuses pour refuser leur
départ du pouvoir dans les plus brefs délais.
A
cet effet, Ali Bongo Ondimba et ses compères, désormais en sursis, devraient se
poser la question de savoir : pourquoi c’est du côté des Etats-Unis que
l’affaire d’Olam a récemment explosé ? Ne faut-il pas faire un lien direct
avec les réseaux d’influence américains qui ne supportent plus la présence de
dictateurs à la tête des Etats africains où les populations sont profondément et
quotidiennement déshumanisées ?
C’est
d’ailleurs dans ce sens qu’il faudrait comprendre que, pour remplacer Hilary
Clinton, c’est l’influente Suzanne Rice qui est fortement pressentie et
soutenue par d’importants groupes de pression des Etats-Unis. Cette dernière,
déjà influente sous l’ère de Bill Clinton ne cachait pas son dégoût et son
opposition farouche à la gestion mafieuse et dangereuse de certains chefs
d’état africains, plus particulièrement, celle du pouvoir Bongo Ondimba au
Gabon.
Enfin,
Ali Bongo Ondimba et ses quelques derniers soutiens, plus qu’aux abois,
devraient également se poser la question de savoir, pourquoi c’est lorsqu’il se
trouve en Angleterre, pour un énième forum qui ne rapportera rien au Gabon,
qu’un rapport rédigé en langue anglaise par la très célèbre entreprise « Yahoo »,
service « Finance », sort sur sa fortune étrangement acquise et estimée
à 700 milliards de francs CFA ? On n’ose pas imaginer celle dérobée par le
béninois Maixent Accrombessi et sa ribambelle de corrompus étrangers.
C’est
dire que, ni le temps ordinaire et encore moins mystique, ni le contexte national
et international, et certainement pas l’enchaînement des innombrables et
scandaleuses révélations faites sur sa gestion fortement contestée ne
tolèreront son entêtement en cas de pressions populaires inévitables sans la
tenue d’une Conférence Nationale Souveraine pacifique.
Quand
les signes du temps deviennent de plus en plus clairs, il est préférable de
quitter la fête avant qu’elle ne vous quitte. Ali Bongo Ondimba doit désormais
partir du pouvoir. Ce n’est certainement pas une menace mais un dernier
conseil.
Sources
1. La fortune choquante et insultante amassée par Ali Bongo Ondimba en 3 ans seulement à la tête du Gabon http://in.finance.yahoo.com/photos/8-of-the-richest-dictators-in-history-slideshow/ali-bongo-ondimba-photo-1348740985.html
2. Les révélations sur la société Olam: http://gabonreview.com/blog/muddy-waters-et-olam-en-guerre-totale/#ixzz2DaxN907a
3. Standard and Poor's et le cas du Gabon: http://www.romandie.com/news/n/_Standard_and_Poor_s_place_la_note_du_Gabon_sous_perspective_negative87070920121603.asp
4. Etude de l'institut de sondage "Gallup": http://www.gallup.com/strategicconsulting/158555/global-states-mind-new-metrics-world-leaders.aspx
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