dimanche 29 juillet 2012

Raymond Ndong Sima choisit le meilleur parti... (Suite et fin)

Il faut quand même rappeler que le jugement aux allures de jérémiades des leaders de l’opposition comme celui de certains anciens leaders charismatiques comme Paul Mba Abessolo, n’est absolument pas crédible. En fait, lorsque les résultats prononcés par la Cour Constitutionnelle ne leurs sont pas favorables, ces gens qu’on peut nommer critiquent avec la plus grande énergie cette institution composée de neuf membres bien formés en droit. Mais, lorsque les rendus de la Cour Constitutionnelle leurs sont favorables, le silence règne sur tout le pays. Les injures et les caricatures cessent de pleuvoir.

Est-ce vraiment sérieux et responsable comme attitude envers le peuple gabonais? Nous n’avons rien contre les leaders de l’opposition mais leur inconstance nuit beaucoup à cette volonté du peuple de comprendre exactement ce qui se passe dans le pays.

L’inconstance ou l’incohérence ne peut appeler ou inviter l’alternance même si on note une nette amélioration comportementale chez les leaders de l’opposition archaïque version Zacharie Myboto/André Mba Obame.  

La situation du pays est très grave. Et la sous estimer, ce serait entrer dans la peau de Laurent Gbagbo ou de Nicolas Sarkozy qui avaient méprisé à tort la force et les réseaux de leurs adversaires, Alassane Ouattara et François Hollande, tous deux aujourd’hui, présidents de leur pays.

En observant l’attitude publique des nouveaux tenants de l’Elysée, en analysant les nombreuses fuites sur la dernière visite officielle d’Ali Bongo Ondimba à Paris, en écoutant les leaders de l’opposition archaïque version Zacharie Myboto/André Mba Obame devenue responsable et républicaine, il est certain que le temps ne joue plus en notre faveur et que désormais chaque jour comptera.

Depuis des mois, nous n’avions cessé d’alerter le chef de l’Etat sur les dangers que notre majorité pourrait subir si elle continue sur le chemin qui ne correspond en rien à l’Esprit du projet de société l’Avenir en confiance, notre référentiel, et si nous continuons à briser les piliers qui nous ont permis d’accéder au fauteuil présidentiel.

Aujourd’hui, bien que nous regrettions amèrement la situation qui nous accable et nous handicape fortement, nous qui avions fait ce travail d’écriture, d’alerte et de veille, nous nous réjouissons au moins d’être en harmonie avec la réalité. Le temps nous donne pleinement raison et cela est pour nous la meilleure des récompenses.

En effet, pendant que certains collaborateurs du chef de l’Etat ne pensaient qu’à jouir abusivement des privilèges du pouvoir, ceux qui ont réellement cru au projet de société l’avenir en confiance ont continué à veiller sur sa mise en place et sur le respect de ses différents axes.

Nous voici désormais sur le chemin des hostilités où nos marges de manœuvres, devenues extrêmement étroites, nécessitent plus que jamais d’énormes sacrifices et une profonde remise en cause de notre gouvernance. D’où les différentes propositions réalistes et réalisables qui pourraient réellement nous tirer d’affaire au quel cas, il ne faudrait pas s’attendre à  un autre schéma que celui qui avait été tracé pour Ben Ali, Hosni Moubarak et voire même Mouammar Kadhafi.

Les mêmes causes ont toujours produit les mêmes effets, nous dit le proverbe.

Le temps presse et ne nous attend pas.

C’est dire que, tant qu’André Mba Obame n’est pas encore sur le territoire national, les différentes mesures que nous avons proposées et qui dérangent sérieusement l’opposition auront encore un sens. Cependant, une fois entré au Gabon, elles  seraient plus que jamais devenues inopportunes, inutiles voire impertinentes. Il ne restera plus qu’à tout un chacun désormais de choisir son camp au gré de ses intérêts: celui de sauver le « régime moribond et en agonie d’Accrombessi » ou celui d’adhérer à l’alternative « André Mba Obame ».

Par Télesphore OBAME NGOMO 

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