jeudi 26 juillet 2012

Raymond Ndong Sima choisit le meilleur parti… (1ère Partie)

Maixent Accrombessi et sa ribambelle d'étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires doivent dégager... Nul ne voudra se battre pour sauver le "régime Accrombessi", moribond et en agonie au détriment du "régime Ali Bongo" que nous avons soutenu en 2009...


En annonçant l’idée d’une concertation nationale au Gabon, dans le contexte actuel, le premier ministre, Raymond Ndong Sima, avait choisi de s’engager dans l’une des pires erreurs politiques de notre majorité. 

Non seulement il était important de revisiter la définition d’une concertation nationale pour comprendre son impertinence avec la situation du moment, mais en plus, sa réalisation dans notre pays donnait du  flanc à l’opposition pour nous enfoncer davantage.

Une concertation nationale désigne l’action, pour plusieurs personnes, de s’accorder en vue d’un projet commun. En explicitant cette définition et en la rapprochant avec l’idée première du premier ministre, cela voulait tout simplement dire que le projet « l’avenir en confiance » que nous avons soutenu en 2009 devenait caduc.

Autrement dit, l’idée d’une concertation nationale venait totalement remettre en cause le projet que nous avons présenté aux populations gabonaises et qui devait nous servir de base pour entamer la mise en place des mécanismes de développement en vue de faire du Gabon un pays émergent. Cela aurait pu également être interprété comme  un aveu d’échec de toutes les actions posées depuis 2009, fussent-elles minimes. Ce qui ne pouvait pas susciter l’adhésion de tous ceux qui ont réellement défendu le projet de société « l’Avenir en confiance ».

Par conséquent, le fait que le premier ministre annule l’idée d’une concertation nationale ne pouvait pas ne pas susciter un « ouf » de soulagement mais surtout bénéficier de toutes nos salutations d’autant plus que cette idée de concertation nationale légitimait la volonté de l’opposition qui avait trouvé là le moyen de chercher une confrontation politique voire physique car elle continue de s’accrocher sur son idée d’une conférence nationale bien que le Gabon eût déjà à expérimenter cette voie sans résultats probants donc de nouveau sans issues pour l’avenir de notre pays.

De plus, l’idée d’une concertation nationale ne pouvait que se solder par un cuisant échec dans la mesure où toutes les parties des forces vives de la Nation n’y auraient pas pris part. Ni la société civile crédible, ni l’opposition archaïque version Zacharie Myboto/André Mba Obame devenue responsable et républicaine, ni toutes les personnes que la presse collaborationniste aux ordres de Maixent Accrombessi et de Liban Soulemane insultent et vilipendent au quotidien dans la « Griffe de Cotonou », « le Douk- Douk mal aiguisé », « le Gri-Gri de la Griffe de Cotonou » et dans « le brouillard du Scribouillard corrompu ».

C’est l’occasion de rappeler à nos responsables de la majorité que le manque de vision ou de prévision ne cessera de nous perdre. Jadis, les cadres du Parti Démocratique Gabonais (PDG), avec un zèle jamais vu ailleurs, s’étaient permis, dans une arrogance suicidaire, d’humilier les cadres du Parti Socialiste (PS), autrefois dans l’opposition en France. Et voici qu’aujourd’hui, nouveaux locataires du Palais de l’Elysée, il nous sera extrêmement difficile de jouir d’une relation conviviale et cordiale avec eux.

Cette observation pourrait être la même quand on lit les injures et les caricatures  inutiles faites à monseigneur Basile Mve Engone, à Béchir Ben Yamed, et toutes autres personnes dont l’action aurait pu nous tirer d’affaire. Ce n’est trop dire mais le pouvoir pourrait vraiment nous échapper si André Mba Obame sous les inspirations de Zacharie Myboto continue de manœuvrer avec dextérité comme il le fait actuellement, mais surtout si le chef de l’Etat ne prend pas en compte les mesures urgentes que nous lui proposons pour freiner les allures de l’opposition et pour déstabiliser leur chronogramme.

Tout d’abord, le président de la République devrait très rapidement se débarrasser de Maixent Accrombessi et de sa ribambelle d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires car « personne » dans la majorité n’aura envie de se lever pour défendre le « régime Accrombessi » qui tente de s’imposer au Gabon depuis quelques années au détriment du « régime Ali Bongo » qui peine à s’affirmer malgré nos nombreuses actions.

Puis, le chef de l’Etat devrait mettre sous la tutelle du premier ministre toutes les agences nationales rattachées à la présidence de la République car, même si l’idée des agences nationales reste appréciable dans le fond, sa mise en place actuelle au Gabon est tout simplement suicidaire. Elle expose le président de la République qui ne dispose plus d’aucune couverture. Or, nul n’ignore que, dans les pays mieux organisés, le gouvernement est l’organe qui conduit la politique du chef de l’Etat et par conséquent reste un des grands responsables des échecs accusés.  

A cela nous ne pouvons omettre de dire que cette affaire d’agences nationales rattachées à la présidence de la République qui tue nos administrations est toujours liée à Maixent Accrombessi, l’ancien petit démarcheur immobilier de Paris, et sa ribambelle d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires que nous ne voulons plus voir au sommet de l’Etat.

De plus, le chef de l’Etat devrait nommer un nouveau premier ministre, plus politique et plus expérimenté, comme nous le lui avons suggéré lorsqu’il s’était agi de faire des propositions concrètes et crédibles pour justifier le remplacement de Paul Biyoghe Mba à la primature. Ce changement opportun et stratégique devrait également s’inscrire dans l’esprit de l’article 15 de la Constitution.

Et ce n’est trop dire si nous affirmons ici et maintenant qu’avec un René Ndémézo’Obiang à la tête du gouvernement, le fin stratège André Mba Obame n’aurait pas eu autant d’aisance à asseoir son hégémonie politique dans tout le Gabon bien que très loin de cette terre. C’est quand même inadmissible d’offrir une telle plate forme à un adversaire aussi redoutable en pensant qu’il ne la saisirait pas.

En plus, le chef de l’Etat devrait inviter le nouveau gouvernement dans lequel on devrait trouver un nombre conséquent de figures de la société civile crédible à sérieusement étudier et de manière républicaine, la question de la réhabilitation de l’Union Nationale dissoute par le gouvernement de Paul Biyoghe Mba qui gérait un agenda inconnu et incompatible avec l’esprit du projet de société l’Avenir en confiance.    

Puis, le chef de l’Etat devrait très rapidement lancer la mise en place de la biométrie sous la conduite d’hommes expérimentés en la matière en vue des futures échéances électorales et conformément à nos engagements moult fois pris en public. Plusieurs responsables d’institutions ont également plusieurs fois tiré publiquement la sonnette d’alarme sur cette affaire qui devient de plus en plus un véritable casus belli.

Nous ne pouvons continuer de penser que nos adversaires vont se laisser comprimer abusivement sans  faire exploser, et par tous  les moyens dont ils disposent, la quiétude qui semble encore régner au Gabon. Y compris avec leurs nouveaux et nombreux soutiens extérieurs.

Enfin, dans le contexte actuel, il serait vraiment suicidaire de modifier la composition de certaines institutions qui sont impliquées dans les processus électoraux. Le cas de la Cour Constitutionnelle mérite d’être cité.

En effet, André Mba Obame et les siens tentent de faire des pressions qui ne se justifient pas. Ils sont conscients qu’en fragilisant ou en déstabilisant la composition de la Cour Constitutionnelle, nous courrons le risque de vivre le même spectacle ridicule et macabre qui fut observé en Côte d’Ivoire entre Yao Ndré, le président du Conseil Constitutionnel et Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante.

Bien que Yao Ndré soit un homme d’une haute pointure dans le domaine juridique, il reste important de souligner que son inexpérience en matière de gestion des conflits postélectoraux, première cause de crise politique en Afrique, a été fatale à Laurent Gbagbo qui se trouve aujourd’hui à la Cour Pénale Internationale (CPI).

N’est ce pas le rêve tant souhaité par nos adversaires : voir Ali Bongo Ondimba à la CPI ?

Par Télesphore OBAME NGOMO 

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